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Color friendly (( Yuki & Tonghyon
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ft.  @Han Yuki
— En temps normal, Tonghyon ne remettait jamais en cause les décisions de la direction de café. Ils semblaient assez bien connaître leur métier pour lui éviter des migraines. Mais là, il sentait qu’il avait le droit de douter un peu tout de même. Cela faisait quelques minutes à peine qu’ils avaient fermés le café et que les autres membres du staff étaient partis pour rentrer chez eux ou faire autre chose que l’inventaire. Contrairement à Yuki et Tonghyon qui, d’après le calendrier des missions derrière le comptoir, devaient recenser leur réserve.

Sur le papier, l’idée était tout à fait normale ; ils étaient un groupe d’hommes tenant un café, avec les responsabilités qui vont avec. Seulement, en pratique, il y avait des couleurs. Et les couleurs, ce n’était pas le fort de notre duo colocataire à différence de taille notable. Tout d’abord parce que Tonghyon ne les voyait pas et ne pouvait que se référer à la brillance. Et Yuki était daltonien, quoi que cela veuille bien dire. Quand on ne voyait pas les couleurs, c’était un peu difficile de se dire que d’autres pouvaient les voir mais pas les bonnes. La génétique faisait partie des choses qui lui donnaient mal à la tête au lycée. Mais bon, il savait que la mitochondrie est le moteur de la cellule.

Ainsi, ils se retrouvaient tous les deux, devant les différents sacs, bocaux, tiroirs, pots et autres, sans personne pour les aider. Nan, ils s’étaient cassés vite faits, les autres. (Sans critiquer, Tonghyon en attendait quand même un peu plus de leur barista…) Ah, mais j’ai oublié de préciser ! L’organisation des étagères se faisait par couleurs. Enfin, c’est ce qu’il put comprendre en voyant la liste des noms suivis de différentes teintes de gris. Il reconnut la nuance qu’il associait au ciel. Bon peut-être que tout n’était pas perdu !(?) Donnant alors une tape derrière l’épaule de Yuki, il lui sourit franchement, sûr de lui et de leur réussite proche.

« Aller mon pote ! dit-il avec son japonais le plus cassé. Let’s goooow ! »

Sauf qu’il se retrouva bien con devant deux sacs qui ne portaient pas le même nom mais qui avait la même teinte de gris. Passant la main sur ses cheveux courts, Tonghyon grimaça en les reposant, s’écartant pour avoir une vue d'ensemble des deux objets. Peut-être que de plus loin, il arrivera à les déterminer. Pour le moment, sur une barre de progression, ils n’avaient même pas atteint le premier niveau. En même temps, quel tordu mettrait des teintes claires avec des noms d’arbres sur des sachets de café, hein ?
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ft.   @Eoh Tonghyon  
— Le grand jour était arrivé. Chacun s’occupait de sa corvée en fonction d’un calendrier bien précis et personne ne s’en plaignait car c’était après tout le fonctionnement le plus égalitaire qui soit. Mais lorsque Tonghyon et Yuki avaient remarqué que leurs noms avaient été mis côte à côte pour l’inventaire de fin de semaine ils s’étaient quelque peu inquiété. Oh pas suffisamment sans doute et ils n’étaient clairement pas allé s’en plaindre à leur manager, mais voilà, le grand jour était arrivé et ils étaient dans une situation bien délicate.
Le grand japonais et le mince coréen auraient pu baisser les bras, ils auraient pu tout aussi bien demandé de l’aide à un de leurs collègues, mais par fierté, envie de bien faire ou stupidité, ils avaient simplement convenue de le faire, car au fond ça ne devait pas être bien compliqué de faire un inventaire, sauf que voilà, les paquets ont des couleurs, et qu’aussi attentif qu’il soit Yuki ne distinguait pas toutes les couleurs, ou du moins certaines d’entres elles lui semblaient toujours les mêmes. Quant à Tonghyon, il faisait partie de cette frange de la population qui n’avait pas la faculté de distinguer autre chose que le noir ou le blanc et les teintes de gris qui se trouvaient entre les deux. Le Han n’avait jamais demandé à son colocataire s’il avait déjà pu voir les couleurs. Parfois lui-même se demandait s’il y avait un moyen pour lui de distinguer plus que des nuances de jaune à bleu… mais pour le moment la médecine semblait bien plus intéressée par les cas comme celui de son ami que par le sien.
Acquiesçant à l’encouragement du serveur, Yuki se décida à commencer par l’étagère la plus haute qui contenait les un certain nombre d’ingrédient qu’il arrivait plus ou moins à identifier comme étant ceux qui servaient à faire du sirop que l’on mettait dans les boissons chaudes ou froides. Sauf que voilà, il avait beau être d’origine coréenne, on ne pouvait pas dire que sa lecture du coréen soit très fiable. On l’avait engagé pour son look repérable et la faite que d’après la direction il était « pas mal pour son style », aucun autre garçon du café n’avait sa dégaine ça c’était sure. On l’avait prévenu qu’il faudrait parler coréen et, merci grand-mère, il avait des notions orales pas mauvaises, mais c’était autre chose si on lui demandait d’écrire ou de lire. Le Han était plutôt habitué à lire le japonais, et en grand lecteur il n’avait pas vraiment de temps à accorder à l’apprentissage d’un nouveau système d’écriture.
Le voilà donc avec deux paquets aux couleurs qui lui semblaient similaires, la teinte initiale devant être d’un ton ou deux la même, et avec des hangeuls beaucoup trop semblable - 착빙 설탕 -et- 지팡이 설탕 - pour qu’il fasse la différence. La liste qu’on lui avait donnée nécessitait qu’il donne le nombre exact de produits en réserve, mais une erreur était si rapidement arrivée si on ne prêtait pas attention aux détails.  
Restant circonspect un instant, Yuki se tournât ensuite vers Tonghyon un paquet dans chaque main et tendis les bras vers son colocataire et collègue afin de montrer clairement les deux paquets avec leurs étiquettes.
« C’est écrit quoi exactement ? » demandât-il visiblement grincheux par la situation, ce qui se traduisait chez lui par une moue encore plus taciturne qu’à l’accoutumé. Il sentait que la soirée allait être très longue pour une raison ou une autre.
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ft.  @Han Yuki
— Peut-être qu’en plissant les yeux, il arrivera à trouver la différence entre les deux teintes de gris et ainsi, pourra les placer sur la liste. L’espoir ne lui manquait pas, si vous avez remarqué. Dans une position d’intense réflexion, Tonghyon se prit pour un détective hors-paire, s’appropriant chaque frisson comme un Sherlock du dimanche alors qu'à bien y regarder, il ressemblait plus à une patate mentaliste à cheveux courts qu’à un célèbre détective. Mais bon, tout ce qui se passe dans sa tête reste dans sa tête. Le schmilblick n’en était point avancé.

Bon, bref, tout ça pour dire qu’il était kéblo sur deux paquets de cafés non-moulus et que ça commençait à lui faire griller ses neurones faiblards. L’intervention de Yuki à côté de lui lui donna une bonne raison de détourner le regard de ses machines de tortures pour mono. Aussitôt, il reprit son sourire, se saisissant des paquets pour les lire. Ah ! Il comprenait où est-ce que la confusion avait pu se faire. Il est vrai que les hangeul sont relativement simples, mais que parfois, les différences sont compliquées. Et puis, Yuki est japonais, qui lui a demandé de savoir lire coréens ?

« Chagbing seoltang, dit-il en pointant les syllabes, ça veut dire sucre glace. Et jipang-i seoltang, continua-t-il en appuyant bien sur les différences, c’est le sucre de canne. Et tiens, pendant que je te tiens, tu peux me dire c’est quelle couleur, ça ? »

Avec un entrain bien différent de celui de son compagnon, il se saisit de ses deux sachets, souriant de toutes ses dents. Au final, ils allaient peut-être s’en sortir. Si Tonghyon pouvait lire le coréen, Yuki voyait une partie des couleurs. Ils étaient complémentaires, comme le ying et le yang, le kimchi et le riz, le fait de se laver les dents et les dents. Dans l’attente de la réponse, il sortie la liste et tenta de remplir la partie “sucre de canne” et “sucre glace”, presque satisfait de voir au moins deux petites annotations. Hé ! C’était toujours mieux que zéro ! Et on lui avait appris que zéro était nul, donc, tout ce qui n’est pas zéro, n’est pas nul.

« Oh, je viens d’avoir une idée ! (Aussitôt, il plia les genoux, comme si le poid de la réflexion était trop lourd pour ses jambes.) On pourra se mettre côte à côte et se passer les produits pour les noter ! BIM ! »

Les yeux emplis d’étoiles, il regarda Yuki avec beaucoup d’attente, toujours dans sa position pliée, comme s’il allait sauter, ou courir, ou se jeter sur lui, ou tout en même temps. C’était peut-être pas une bonne idée de lui avoir fait goûter le dernier test de cappuccino du bar avant la fermeture et surtout, avant de commencer l’inventaire de la réserve.
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ft.   @Eoh Tonghyon  
— Jaugeant les deux paquets tandis que Tonghyon lui expliquait la différence entre les deux signes. Répétant d’une voix sourde à son tour, lentement, en articulant afin de faire entrer au mieux les informations. Du moins il l’espérait. Cette situation l’ennuyait profondément. Ils avaient à peine eu une démonstration de ce qu’il fallait faire et les voilà à devoir ranger, trier, compter. Heureusement pour Yuki il n’avait pas à le faire seul et au moins Tonghyon et lui rentrerons ensemble après avoir essayé de gérer le tout dans le calme et l’efficacité.
L’air satisfait de Tonghyon en cochant les cases qui correspondaient aux « sucre de canne » et au « sucre glace » fit émerger un léger sourire en coin sur le visage du plus âgé tendis qu’il disposait les sachets dans un coin de la pièce, jugeant qu’à partir de maintenant ce coin serait celui des objets qui avaient été comptabilisés.
Puis soudain Tonghyon eu une idée, comme à son habitude il arrivait à surprendre son colocataire et collègue en une phrase. C’était pour cela que Yuki aimait bien vivre avec lui malgré tous les inconforts que certains des accès d’energie du coréen pouvaient provoquer. Le quotidien du Han était bien rangé, ordonné et propre, mais il y avait eu du changement depuis son emménagement avec le Eoh. Et si le Sinsa Café était l’endroit parfait pour canaliser et utiliser les capacités de Tonghyon, Yuki se demandait parfois quel allait être la prochaine grande idée du garçon.
« Mais … tu sais que c’est déjà ce qu’on nous a demandé de faire non ? » Yuki pinça ses lèvres et eu un air encore plus concerné face au regard plein d’attentes de son collègue.
« ok ok on fait ça j’ai rien dit … » ajoutât-il en balayant l’air avec sa main au-dessus du visage du serveur comme pour effacer ce qu’il venait de dire.
« Donne-moi la liste pour voir. » Yuki tendit la main vers Tonghyon afin de lui prendre la liste, il savait qu’une partie possédait des codes couleurs et donc imposait une difficulté supplémentaire au duo.
« Bon ça c’est soit du rose, soit du rouge, parce que ça à la même couleur pour moi … donc ça doit être des teintes proches… » ajoutât-il en marmonnant tout en plissant les yeux, un effort inutile, car les couleurs ne changeraient pas même s’il se concentrait très fort dessus.
« Regarde ces deux-là, tu vois une différence de brillance toi ? » demandât-il en pointant deux étiquettes de sachets de grains de cafés aux volumes similaires sur la plus haute étagère.
Seuls l’un et l’autre, ils ne s’en seraient jamais sorties, mais avec de l’aide, il n’y avait pas de raison de ne pas réussir à venir à bout de cet exercice. Au moins Yuki voyait quelques couleurs, et Tonghyon savait lire le coréen. Il fallait simplement qu’ils prennent leur temps en patience et qu’ils croisent fort les doigts pour qu’aucune erreur ne soit commise s’il y avait une inspection prochainement.
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ft.  @Han Yuki
« Tu sais que c’est déjà ce qu’on nous a demandé de faire, non ? » Hein ? « Ok ok, on fait ça, j’ai rien dit … » Aaaah ! Bon, alors, ils étaient au moins sur la même longueur d’ondes - pas du tout - parce qu’avec une team dysfonctionnelle, ils n’allaient pas aller très vite - même avec une team fonctionnelle à vrai dire - et plus ils se dépêchaient, plus ils pouvaient rentrer rapidement - dans le meilleur des cas, ce qui, comme vous vous en doutez, ne l’est pas actuellement.

Sans une seconde pensée, Tonghyon tendit la liste à Yuki. Plus aucune réflexion ne fit irruption dans son esprit. Il connaissait le rose et le rouge mais de nom uniquement. Vu le nombre de gens qui disait adorer cette couleur, Tonghyon en avait conclu qu’elle devait être plutôt commune. C’était peut-être sa teinte de gris préférée, quoi que celle de la fleur appelée tournesol lui plaisait beaucoup également. Le rose, c’était aussi une fleur, non ? Pourtant, à chaque fois, la brillance changeait quand il en voyait. On lui disait qu’elle était rouge, jaune, blanche. Ah ! Ça, il connaît ! Mais, même s’il ne savait pas de quoi son colocataire parlait, il décida de faire la même tête que lui, les yeux plissés, la mine concentrée, dans l’espoir que peut-être la réponse se présentera sous la forme d’une petite étoile qui clignote sur la feuille.

Enfin, prendre un air intelligent ne rend pas intelligent. Il n’avait jamais tenté de faire croire le contraire. De toute façon, cela aurait été peine perdu tant il est spontané. Tonghyon était de ces gens qu’un rien rend heureux, qu’un tout fait le monde et qui était prêt à se mettre en danger sans savoir qu’il se met en danger. Partir de chez lui la majorité à peine dépasser pour arriver dans un autre pays en parlant moyennement la langue et en n’ayant absolument aucune conscience de l’histoire qui le relie au sien. Il avait cru à la force de son estomac et avait fini la tête par-dessus bord au bout de trois heures. Il était tombé très amoureux, pour se faire larguer au bout de deux semaines. Tonghyon n’était pas intelligent et n’avait jamais prétendue l’être.

« Mmmmmmmmmmh, émit-il, avec toute sa présence d’esprit. Si je plisse les yeux et que tu tournes comme ça… (Il prit le poignet de Yuki, pour faire pivoter l'objet.) Non attends, comme ça… (Dans l’autre sens.) Celui-là est plus sombre que celui-là. »

Bien joué, Tonghyon ! Tu as été utile ! Il fit un sourire rivalisant avec le soleil à Yuki, croyant avoir bien fait. Mais il avait bien fait, bien sûr, oh ! Seulement bon… Il ne savait pas que l’ombre pouvait jouer sur la couleur et surtout, la perception qu’il en avait. Ainsi, ce ne fut pas la grande aide que Yuki attendait de recevoir de sa part. Pourtant, il y croyait, à son impeccable réponse digne d’un politicien qui savait de quoi il parlait. Mais - et c’est là où son gros cerveau entre en jeu - il savait lire le coréen, soit sa langue maternelle et seule qu’il maîtrisait au-delà de la classe de dernière année de collège. Ainsi, il pointa du doigt les deux écritures, fier presque, en traduisant les noms, sans vraiment savoir ce qu’il racontait pour de vrai. Parce que c’est quoi ces noms de grains de café parfumé à un truc particulier ?

« Café fruits secs, disait le plus gros titre. Café fruités, continua le deuxième gros titre. Ils mettent des fruits dans le café maintenant ? C’est ça, le luxe ?! »

Pardonnez-le, il ne connaissait pas l’idée de classe sociale mais, encore une fois, ça se travaille, comme tout. Vous me direz quand sans doute, “oui, mais il vient bien d’un milieu social moyen, non ?”. Hé bien oui… Mais il n’avait jamais vraiment eu à y réfléchir également. Après tout, il avait réussi ses études, était même aller faire l’armée sur ordre de sa mère, il avait pu partir avec ses propres économies, sans une arrière pensée. Mais alors, il avait fini à la rue, pendant plus de vingt-quatre heures, avant d’avoir la chance de trouver un super colocataire, de qualité, qui avait cédé à ses mochis. Il travaille encore à apprendre la vie.
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ft.   @Eoh Tonghyon  
— C’était à s’en tirer ses cheveux toujours magnifiquement bien peignés. Car oui, Yuki avait toujours une brosse et un peigne dans son sac à dos, la beauté de ses cheveux c’était important pour lui une partie de son identité qu’il n’arrivait pas à céder au jeune homme qu’il était aujourd’hui, sa part d’adolescent qui ne voulait pas grandir certainement, car c’était plus facile de rester dans un déni constant des responsabilités.
Pourtant il en avait bien des responsabilités, pour preuve, il se retrouvait à galérer dans un inventaire sans fin avec Tonghyon qui malgré tous ses efforts n’était pas bien plus doué que lui. Il faut dire, que le duo était un peu arrivé main dans la main dans l’endroit, Yuki ayant persuadé le manager d’engager le jeune coréen qu’il connaissait pourtant à peine à l’époque. Mais voilà, une sorte de pacte, de deal tacite était passé, c’était Tonghyon et Yuki, ou alors n’y l’un ni l’autres. Et si dans bien des situations cela leur sauvait la mise aux deux loustiques, présentement, ce deal n’était pas de la plus grande efficacité.
« Mais si c’est plus foncé ça ne me dit pas si c’est rouge ou rose… » grommelât Yuki après avoir tordu son poignet dans un sens puis dans l’autre. Observant de nouveau le produit lui-même, il fit une moue un peu agacée.
Quelle idée de travailler dans un café coréen lorsqu’on ne parlait que le coréen apprit dans les dramas, et qu’on n’avait pas une seule notion des lettres. Il savait à peine écrit son nom et son prénom en hangeul. Encore une fois un exploit de sa ajumma. Mais cela s’arrêtait là.
Heureusement, Tonghyon lui maîtrisait le coréen puisque c’était sa langue. Un plus certainement. Sauf qu’il était encore maladroit avec le japonais, bien qu’il fasse sans cesse des progrès. La communication avec les deux se faisait facilement, mais parce qu’ils savaient être patient et surtout ne rien prendre pour eux-mêmes.
Le fait qu’un café puisse être au fruit et qu’un café puisse être fruité ne dérangeât pas le Han qui se mit à sourire de manière distraite en regardant tour à tour les paquets. Ils avaient dû être scrupuleusement sélectionnés par leur barista après tout, et ce dernier s’y connaissait en café. Si il en avait gouté certains, ils ne seraient certainement pas capable de faire la différence entre les deux par le gout, par l’odeur en revanche cela lui semblait bien plus faisable.
« Ok… alors il faut mettre sur la liste, trois paquets de café fruité, et deux de café au fruit. » indiquât-il à Tonghyon pour qu’il puisse le noter correctement sur la fiche. Puis il déposât les cinq paquets dans le coin qui était supposé servir à stocker ce qui avait été consigner. Comment ils allaient faire pour les ranger ensuite sur les étagères, c’était une autre histoire dont ils n’avaient besoin ni l’un ni l’autre de se préoccuper pour le moment.
« Celui là il est tout seul mais il est plus gros que les autres … ah ça sent le chocolat. » hasardât le garçon en approchant son nez du paquet craft. Son odorat lui faisait rarement défaut.
Yuki observât l’étiquette et essayât de déchiffrer les hangul. Avec un accent coréen hésitant il déchiffrât les trois symboles.
« cho-co-lat. » 0puis un sourire mince barra son visage sans pour autant montrer ses dents. Si Tonghyon était solaire, Yuki était lunaire et cela leur allait très bien l’un à l’autre. Ils se complétaient fort bien ainsi.
« Il faut mettre un pour le sac de chocolat. Sur qu’il va falloir en racheter de celui-là !» dit-il en le posant à côté de lui. Aucune idée de la couleur accordée à l’étiquette, l’important c’était de donner des chiffres non ? Alors ils allaient tout faire pour remplir cette fiche, quitte à utiliser de subterfuges ou bien simplement de leur connaissances et intelligences respectives.


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ft.  @Han Yuki
— Avec attention (lenteur) et intelligemment (toujours lenteur), Tonghyon marqua sur la feuille le nombre de paquets de chaque type que lui indiquait Yuki. C’est qu’il ne devait pas faire d’erreur, parce que c’était une tâche importante qu’ils avaient aujourd’hui. Enfin, toutes les tâches au Sinsa avaient leur importance, mais le problème des inventaires est qu’une seule erreur peut amener à plusieurs autres. Comme cette fois où Tong avait découvert trente-six sacs de grains non torréfiés, commandés par erreur. Résultat, après inspection, ils avaient dû tout faire en équipe, renforçant les liens certes, dans la sueur. La faute à qui ? Personne ne s’était dénoncé, sauf Tonghyon qui avait essayé de mentir, mais personne ne l’avait cru. Le coupable n’était toujours pas connu à ce jour, même si les suspicions se tournaient vers manager-nim. Sauf que, qui aurait assez de courage pour dire quoi que ce soit à cet homme ?

Sortant la tête du bloc note, il observa le sac qu’inspectait son colocataire, meilleur ami, frère de subduction, papa par intermittence, bref Yuki. Il applaudit, fier que ce dernier comprenne les hangeul du mot “chocolat”. Même s’ils s’entraidaient pour comprendre la langue de l’autre, tous les jours, vivant ensemble et devant donc se plier à la règle de tout expliquer, Tonghyon en était toujours très impressionné. Pas comme le serait un père, même pas comme le serait un professeur, mais vraiment comme un frère. Yuki et lui, c’était tout ou rien. Alors qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques heures au moment de leur embauche respective au café, tout le monde avait compris que c’était ensemble ou personne. Ce qui était relativement étrange pour deux hommes aux personnalités diamétralement opposées. L’expression que les opposés se complètent était donc vraie. C’est fou !

« … à racheter… » dit-il à voix haute en écrivant sur le petit bout de papier à côté de l'appellation chocolat.

Si ça donnait un air intelligent d’écrire sur les rebords de page, comme s’ils avaient bien fait leur travail. (Ce qui est le cas, ils travaillent dûr, ils font des efforts, c’est juste que tous les deux, c’est toujours un peu plus compliqué que la norme, pour une raison qui leur échappe.) Yuki continue d’inspecter, et ne voulant pas être laissé sur le côté, Tonghyon s’y remet aussi. Il peut lire le coréen mais pas voir les couleurs, ce qui constitue un avantage et un inconvénient. Car lorsqu’il n’y a que des bocaux avec des stickers de couleurs pour différencier les goûts des chocolats et que, dans un esprit d’aider les barista, tout était écrit en japonais, la tâche devient soudainement trop compliquée. Tonghyon fait alors un geste, qui lui coûtera… le reste de sa soirée. Car, voulant traduire les écritures sur son téléphone, il se saisit d’un des bocaux en verre, sans faire attention à celui mis en équilibre dessus. Aussitôt, c’est comme un château de cartes, tout tombe. Sans compter sur ses réflexes, tout aurait fini par terre, mais il a fait quatorze ans de taekwondo et son service militaire. Des réflexes, il en a. Ainsi, il se retrouve, plusieurs bocaux en équilibre sur les bras, dans les mains, et même calé contre son torse, contre l’étagère. Position délicate, car s’il bouge, c’est tout le reste des assortiments qui s’effondrent.

« YUKI ! appela-t-il. J’ai besoin d’aide ! »

Parce que tout se passait trop bien. Il fallait évidemment que quelque chose cloche au bout d’un moment. Et puis, tout était toujours plus ou moins la faute de Tonghyon. Pas qu’il le fasse exprès bien sûr, il essayait de faire de son mieux pour naviguer dans la vie. Mais parfois… hé bien, parfois… La situation devenait délicate.
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ft.   @Eoh Tonghyon  
— Tout ce passe plutôt bien. Aucun incident à déclarer. Ce sera toujours mieux que la fois où les deux garçons étaient parti chercher de nouvelles ampoules et qu’ils n’arrivaient pas à trouver laquelle allait avec la lampe de plafond de leur salon car ils étaient incapable d’expliquer aux vendeurs la luminosité exacte du machin et surtout qu’ils n’étaient même pas certains de la forme de l’ampoule ni de la grosseur.
Enfin, il fallait de tout pour faire un monde, et le leur était semé d’embuches qu’ils arrivaient à surmonter ensemble aussi étrange que cela puisse paraître. Si Yuki n’était pas du genre démonstratif, nul doute qu’il aurait acquiescé sereinement et sans réfléchir si on lui avait fait une réflexion du style : est-ce que tu dépends de Tonghyon ?
Beaucoup de personnes pourraient penser que par son look et son air détaché, Yuki serait plus indépendant que le jeune coréen avec qui il vivait, mais cela était une erreur, des deux, Tonghyon était et de loin, le plus indépendant et à même de s’en sortir.
Si l’apocalypse zombie arrivait demain par exemple … nul doute pour Yuki qu’il se ferait très certainement dévoré la cervelle si Tongtong n’était pas à ses côtés.
La fin de l’espèce humaine n’était pas proche pour autant et ils étaient tous les deux encore coincés dans la remise à faire l’inventaire. Ils s’en sortaient vaillamment. Yuki en profitait pour bosser son coréen, ce qu’il avait eu peine à faire dernièrement, son esprit occupé par … d’autres choses …
Mais cela se passait presque trop bien et tandis qu’il continuait de mettre de coter certains sachets dont il reconnaissait les hangeuls, il entendit soudain un bruit, reconnaissable, celui d’une étagère qui se secoue, comme pendant els tremblement de terre; avant de la voix que Tonghyon a lorsqu’il sait qu’il a fait une erreur et qu’il ne peut pas s’en sortir seul, comme cette fois ou il avait réussi à renverser toute la vaisselle salle en équilibre dans le lavabo au moment de faire la plonge et où il avait fallut jouer au mikado pour ne pas que les tasses tombent sur elles-mêmes et se brisent les unes sur les autres.
Tout en arrêtant de respirer Yuki tourna la tête vers son collègue. Ses yeux s’écarquillèrent un instant et par un reflexe idiot, il vient se coller à son dos, écartant les bras pour tenir à son tour la commode. Ses bras étaient un peu plus longs que ceux du jeune homme plus petit que lui, mais cela n’avançaient à rien à part à stabiliser Tonghyon lui-même dans sa position.
S’écrasant dans son dos pour qu’il puisse se relâcher un peu
« J’ai pas vraiment réfléchit… » avoue t-il à son tour plaqué contre l’étagère, recouvrant Tonghyon de toute sa superficie.
N’importe qui entrerait dans la pièce maintenant, serait susceptible de se poser des questions et de se convaincre des réponses.
« Ok. On fait quoi maintenant ? » demande t'il soudain persuadé qu’ils sont bel et bien bloqué dans cette position, sentant aussi tous les légers soubresaut des paquets et bocaux. Si tout cela tombait maintenant, ils pourraient dire adieu à leur salaire du mois.
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ft.  @Han Yuki
— Les introductions de film commencent toujours comme ça. Un ou plusieurs protagonistes dans une situation délicate, avec une voix qui retentit d’un “vous vous demandez sûrement comment j’ai (on a) finit dans cette situation… hé bien, c’est très simple”. Rembobinage jusqu’au début de l’histoire et hop, lancement du film jusqu’à cette fameuse scène. Dans le cas Yuki / Tonghyon dans la réserve, plaqués l’un contre l’autre à tenir en équilibre une étagère et des bocaux hors de prix, il faudrait remonter jusqu’à leur rencontre, et même peut-être jusqu'à leur enfance respective. Comment ces deux gars ont pu se rencontrer et se mettre dans cette position ? Tout commence lorsque Tonghyon, 20 ans à peine et un service militaire dans les pattes tombent amoureux d’une japonaise rencontrée sur un forum de fan d’anime, plus spécifiquement autour d’une discussion sur qui dans Shingeki No Kyojin avait eu le plus fort glow-up - Livaï tenait une bonne avance, toujours et encore, mais ce n’est pas le sujet. Remonter trop loin ? Bon, on revient à la scène initiale.

Petit disclaimer : no homo, mais Yuki sentait très bon et Tonghyon pouvait sentir la chaleur du corps de l’autre garçon se répendre dans son dos. Normalement, c’est le genre de description qu’on donne lorsque c’est son crush qui va récupérer le livre qu’on arrive pas à atteindre sur cette oh si haute étagère dans la bibliothèque. Tonghyon se sentait comme ces jeunes filles dans les k-drama, à ne plus savoir où regarder. Mais bon, c’était pas son crush qui le plaquait contre l’étagère mais son colocataire. (Cette phrase à ne pas sortir de son contexte.) Et surtout, ils avaient leur salaire du mois en jeu là, à tenir comme ils le pouvaient les produits de qualité qui valaient sans doute plus chers que le loyer de leur appartement. « J’ai pas vraiment réfléchi… » Y a pas de mal, Tonghyon réfléchit aussi très peu.

« Attends, bouge pas… » répondit-il, avec l’assurance de celui qui sait quelque chose.

Un à un, Tonghyon commença à remplacer les différents contenants qu’il avait dans les mains, les libérant petit à petit. Bien sûr, avec ceux qu’il bloquait de son petit torse, il était toujours très encombré et cela se fit avec une lenteur à remarquer dans son cas. D’ailleurs, il déployait des efforts de concentration considérable. Cela n’avait jamais été réellement son fort, étant toujours plus prompt à bouger dans tous les sens qu’à rester assis à écouter des cours interminables. Sa mère lui avait pourtant souvent répété : “mais si tu te concentres dessus, le cours passera beaucoup plus vite”. Seulement, pour ça, il fallait pouvoir rester focus, quelque chose qui échappait à Tonghyon depuis toujours. A cet instant, pourtant, il n’avait jamais été aussi méticuleux et calme que pour remettre en place ces nombreuses précieuses, dans l’espoir que tout ne s’effondre pas. Pas très ergonomique, cet endroit, quand même.

« Okay, okay… Je m’en sors, je m’en sors ! »

Il tentait de se convaincre et de convaincre Yuki en même temps. Ses mains finirent par redresser les bocaux contre son torse. Une fois tout replacé, il voulut s’écarter pour ne plus avoir à toucher le meuble, percutant Yuki, qui, il avait oublié, était toujours dans son dos à maintenant le plus gros de l’histoire. Et ainsi, les revoilà donc dans la même position, minus les bocaux de “torsale” de Tonghyon. La progression venait de perdre les quelques pourcentages durement acquis.
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ft.   @Eoh Tonghyon  
— On confond souvent mutisme et intelligence. Ces personnes qui ne parlent que pour dire des mots choisis sont forcément au-dessus de la moyenne puisqu’ils sont si tempérés dans leurs interactions, puisqu’ils choisissent ainsi à qui distiller leurs êtres. Sauf qu’on a souvent tors. Parfois, peut-être souvent qui sait, ces fameuses personnes si ténébreuses et attirantes par leurs aspects froids et distants sont justes des gens qui n’ont rien à dire. C’est, la majorité du temps, ce qui arrive à Han Yuki, qui préfère, et de loin se taire et écouter car il ne sait juste pas comment communiquer correctement. Pas qu’il soit complétement idiot, mais enfin, il se rend compte lui-même suffisamment rapidement qu’il n’a pas grand-chose de valeur à ajouter à quelconques interaction, ses propres centres d’intérêt ne se portant que rarement sur des sujets qui intéressent.
Quel rapport avec le fait de tenir une armoire à bout de bras me direz-vous ? Certainement aucune, à part qu’il aurait pu, ou du, avoir la capacité de donner des instructions à Tonghyon, s’il s’était donné la peine. Mais outre le poids de des étagères en bois, il se trouvait que la position cocasse le rendait encore plus mutique qu’à son habitude. On ne surplombe pas ainsi son colocataire, qui lui-même se contorsionne pour remettre des bocaux en place, tous les jours.
Tonghyon semblait se débrouiller et Yuki utilisa toutes les rares forces qu’il possédait grâce au basket et au skateboard pour tenir le temps que le plus jeune en finisse.
Quand ce dernier lui donnât le signal, Yuki tenta d’éveiller ses sens à résoudre la situation. Après avoir prit une courte inspiration, il se permit de se rapprocher un peu plus de Tonghyon.
« Ok, alors à trois, on pousse le meuble pour le remettre comme il faut. Mais je vais certainement devoir … t’écraser un peu… pardon Tongtong. » dit-il avec une grimace avant de s’arc-bouter un peu.
« Tu es prêts ? » Ils méritaient bien tous les deux de regarder un bon film en mangeant un fast food ce soir.
« Un… » Les deux garçons ne roulaient pas sur l’or, mais ils leur arrivaient de s’offrir ce genre de plaisir, car rien ne vaut ces petits moments après une journée éreintante.
« …deux… » d’autant qu’avec leurs emplois du temps respectifs, ils n’avaient pas pu passer beaucoup de temps ensemble dernièrement.
« …trois ! » du moins pas en dehors du travail, et voyez dans quelle position cela les mettaient !
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