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Nightmare ft Akihiro
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同胞愛
après-midi
ft.   @Satoshi Akihiro  

Cette distance qu’il avait soudainement imposé entre vous, c’était tout ce que tu redoutais. Le voir s’éloigner, petit à petit, à cause de la sordide vérité que t’avais enfin eu le courage de verbaliser. Tu regrettais de l’avoir fait. De lui avoir ouvert la porte sur tes traumatismes. Tu pouvais même pas lui en vouloir d’avoir envie de fuir. T’étais qu’un aimant à emmerdes. Un mec qui allait à l’encontre de toute son éducation. Tu te sentais stupide d’avoir cru que quelqu’un pourrait t’accepter avec toutes tes fêlures. Avec tes angoisses. Tu t’étais attaché sans le vouloir, sans avoir le contrôle sur tes sentiments. Ton cœur il t’avait trahi sur ce coup-là. T’avais pas prévu d’aimer quelqu’un d’autre. Pas prévu de faire confiance. Et lui, il était arrivé avec son sourire et ses manières de rustre. Son rire rassurant et ses bras musclé. Ses grosses bagues et une montre qui te servait de point d’ancrage à chaque fois que tu commençais à perdre pied. C’était tous ces petits détails qui t’empêchaient de devenir complètement dingue, de sombrer du mauvais côté de la folie. Tu ramenais tes genoux contre ta poitrine. Un truc que tu faisais gamin quand t’avais la trouille. Là, t’étais juste terrifiée à l’idée qu’il passe cette porte et de ne plus jamais le recroiser. T’allais pas le revoir au bar. Pas tout de suite. Peut-être même qu’il demanderait à être affecté ailleurs ? Pour ne plus avoir à te croiser ? T’avais assez pleuré pour ce soir, alors tu ravalais tes larmes, tes yeux encore rouges. Tu te contentais de lui offrir un sourire triste en feignant de le croire. Bien sûr que c’était à cause de ce que t’aimais. T’étais pas normal. T’étais défaillant. Tu l’avais toujours été. « Ouais… T’as pas à te justifier t’inquiète.» T’avais du mal à avaler ta salive avec cette boule au fond de ta gorge et cet énorme poids qui pesait sur ta poitrine. « On peut faire comme si…comme si c’était jamais arrivé si tu préfères.» Faire semblant, t’étais doué pour ça. Tu passais ton temps à le faire déjà. « Akai. Viens là. » Tu rappelais ton chien à l’ordre et c’était sans te faire attendre qu’il revenait à côté du divan. Tu lui redonnais un morceau de viande séchée avant d’instinctivement caresser entre tes doigts ton nouveau pendentif. Tu te sentais un peu honteux de lui avoir imposé ta fragilité, ton contact alors qu’il avait toujours été assez clair sur le sujet. Lui, il aimait les femmes. Et même s’il y avait une infime possibilité qu’il puisse accorder une chance à un homme, ce ne serait sûrement pas toi . Tu savais même pas ce que t’attendais de lui. De vous. T’allais devoir foutre sous le tapis ce que tu ressentais pour lui et redevenir celui qu’il avait rencontré. Un ami. Un collègue de travail. « Tu…veux dormir ici ou tu préfères rentrer ? Je peux…te préparer mon lit. » Changer les draps. Ranger tes fringues. Vérifier que t’avais pas de sachet de poudre qui trainait sur ta table de nuit. T’étais prêt à t’excuser d’exister s’il promettait de ne pas disparaître.

unicolore

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同胞愛
après-midi
ft.   @Lin Akihiko  


Le changement dans le visage d’Akihiko mettait encore plus mal à l’aise le yakouz qui avait déjà du mal à bouger ou articuler correctement. Il avait envie de le prendre dans ses bras, de le camer, sentant monter une forme de culpabilité inconnu qui lui tiraillait l’estomac et le bas du ventre. Le souffle presque court il arrêta de chercher ses mots. Il n’était pas doué pour parler. Il n’était pas doué à grand-chose le Satoshi et à part baisser la tête en soupirant, se retenant toujours au lavabo il ne savait pas vraiment comment se sortir de cette situation. Pourtant il s’en foutait bien de savoir si son ami il préférait les mecs aux meufs, c’tait pas ça le problème. Mais bien sur il l’interprétait comme ça parce qu’il était incapable de d’aligner trois mots comme n’importe quelle autre personne.
Un grognement sorti de sa bouche quand le Lin lui fit la suggestion de faire comme si rien de tout ça n’était arrivé, car c’était certainement la chose la plus logique à faire. Saif que... C’était arrivé, et Akihiro le sentait dans sa chair, cette bien aisance entre les doigts d’Akihiko. Il ne savait pas d’où ça venait mais pour la première fois de sa vie, il avait cru un instant que plus rien n’avait d’importance. Ni ses côtes à moitié brisées, ni ce qui pouvait bien se passer de l’autre côté de cette porte d’appartement.
Akihiro reposa enfin le verre qu’il tenait dans sa main après l’avoir serré à s’en faire blanchir les jointure des doigts. Le barman appelât son chien qui avait observé toute la scène certainement sans rien y comprendre. Le yakouz’ ne savait pas trop ce que comprenait ou pas les animaux, certains lui affirmaient qu’ils étaient comme des éponges à émotions ou il ne savait quoi dans ce genre, lui il n’avait jamais eu d’animaux et ce n’était pas vraiment un domaine qu’il connaissait. Il observât Akihiko se recroqueviller sur lui-même dans le canapé. Ça lui donnait encore plus envie de le calmer, mais le moindre geste pouvait être une porte ouverte vers de trop nombreuses questions pour le membre du clan Kazunari ce soir.
« Non. Je t’ai dit tu dors dans ton lit. Je vais rester sur le canapé. » la voix soudainement plus posée, Akihiro désigna du menton la chambre du propriétaire des lieux. Sans appel.
« Je partirais au petit matin, comme ça tu pourras … faire ce que tu as a faire … » En dehors du RED INSTINCT, Aki n’avait aucune idée de ce que l’autre Aki faisait de ses journées. Des courses de motos de ce qu’il avait compris, mais ça ne pouvait pas être sa seule occupation. Et si ça l’était ça ne devait pas prendre toute une journée.
Sortant enfin du coin de la cuisine Akihiro passa sa main dans ses cheveux, rabattant sa mèche sur le haut de sa tête, laissant son visage mutin, couvert de grain de beauté et de bleu observer sérieusement celui qui était en train d’essayer de disparaitre dans le tissus de son canapé de fortune.
« Akihiko… faut que tu comprennes… je m’en fout moi que… que t’aime les mecs ou ce genre de choses. C’est juste que je… bref t’as compris. » lui-même ne savait pas ce qu’il essayait de dire, mais il espérait qu’au fond, le Lin le comprenne mieux qu’il ne se comprenait lui-même ce qui n’était en soit pas une mince affaire.


unicolore

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après-midi
ft.   @Satoshi Akihiro  

Tu faisais tout foirer. Comme toujours. L’autodestruction, c’était ton plus grand talent. Faire voler en éclat ta seule amitié. Ton unique point de repère. Tu le savais pourtant, que t’aurais jamais dû te confier. Que t’aurais jamais dû exposer les cicatrices qui zébraient ton âme. Tu le mettais en danger avec ton passé malsain et tes attirances. Tu te sentais tellement sale que t’osais même plus l’approcher, bien recroquevillé sur ton canapé. T’avais tellement honte d’avoir eu l’audace de poser la main sur lui. D’avoir cru que tu pourrais te reposer sur cet homme bien plus solide que toi. C’était égoïste. Tu voulais demander pardon, te mettre encore à genoux pour qu’il te pardonne toutes tes défaillances et tes déviances. T’étais pas normal. Tu l’avais jamais été, et tu pourrais probablement jamais l’être. Tu sentais bien qu’il y avait un truc différent entre vous. Une distance que t’avais provoqué en ne sachant pas sagement rester à ta place. T’essayais même pas de lui tenir tête et tu te contentais de hocher la tête. Tu dormirais dans ton lit. Tu crevais d’envie de le retenir. De le supplier de ne pas s’en aller. De ne pas t’abandonner. « Ok…tu dois avoir plein de trucs à faire toi aussi même si…le repos semble être la priorité. » Tu pourrais lui déchiffrer ses ordonnances, ou lui préparer ses médicaments. Mais encore une fois t’avais peur de trop t’immiscer dans son intimité. T’avais déjà fait sauter les limites en glissant tes doigts dans ses cheveux. Tu relevais enfin la tête quand il prononçait ton nom. Tu pourrais vendre ton âme au diable pour l’entendre encore. Tu mordais ta lèvre pour retenir les larmes qui menaçaient de revenir. T’essayais simplement de graver les traits de son visage dans ta mémoire. Tu connaissais l’emplacement de chacun de ses grains de beauté. Les douze. Tu les avais compté. Ton préféré, c’était celui sous son œil gauche. « C’est juste que toi t’es pas comme ça. J’ai compris. Je te promets de faire attention, de pas recommencer. Alors…pars pas. OK ? » Tu te levais enfin, les jambes un peu tremblantes de l’angoisse qui secouait jusqu’à ton cœur. Tu caressais ton nouveau pendentif pour te donner un peu de courage. « Je veux pas que…tu sois mal à l’aise quand on est ensemble. Je veux pas…gâcher tout ce qu’on avait. » Tu laissais quelques pas entre vous, pour ne pas lui faire peur. Pour ne pas donner l’impression que t’attendais quelque chose de lui. T’avais jamais cru qu’il ressentirait un jour la même chose que toi. Alors c’était pas vraiment une déception. Juste la réalisation d’une vérité que tu connaissais déjà. « Tu veux bien…oublier ce que je t’ai dit ? » Tes confessions sur ton enfance. Sur tes sentiments plus qu’amicaux.  Y’avait cette lueur de désespoir dans ton regard, mêlée à celle d’admiration que t’avais toujours eu pour lui. T’arrivais toujours pas à comprendre comment il avait pu s’imposer aussi facilement dans ton cœur, mais il était trop tard. T’étais foutu. Complètement dépendant de sa présence, de sa douceur maladroite. De sa manière de parler toujours un peu brutale. De son parfum. De ses bijoux trop brillants qui rendaient envieuses toutes les pies du monde entier. Est-ce que tu serais un jour suffisant pour lui ?

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après-midi
ft.   @Lin Akihiko  


La culpabilité qu’affichait Akihiko sur son visage venait transpercer la poitrine d’Akihiro plus surement que n’importe quelle lame et en cet instant, il avait surtout l’impression que c’était lui qui aurait dû avoir honte. Honte de toutes les choses que la vision de son pote prostré en cet instant lui infligeât, honte aussi d’avoir le cœur qui battait à mille à l’heure pour simplement s’être allongé un instant sur ses genoux.
Il n’avait jamais connu ça, il ne connaissait pas ce que c’était d’avoir quelqu’un qui passe simplement ses mains dans vos cheveux, l’affection était un concept qui n’avait pas croisé ses pas. Et les quelques moments intimes qu’il n’avait jamais partagé avec les femmes … on va dire qu’il n’y avait pas vraiment prit le temps de se montrer tendre ni même de demander de la tendresse en retour.
Avec un soupire lasse, Akihiro se laissa tomber sur le sol en tailleur face à la table. Sa côte le tira instantanément et il fit une grimace en bougonnant comme il en avait l’habitude, car c’était sa première manière de s’exprimé.
Ses sourcils toujours froncés, il tendit le bras vers un paquet de sucreries qui se trouvait sur la table, un des rares qu’il n’avait pas déjà avalé. Il l’ouvrit sans rien dire, enfilât machinalement une des petites boules acidulées dans sa bouche et se penchât un peu sur la table vers le Lin en lui tendant le paquet à son tour.
« Je pars pas ok. Fais pas cette tête à cause de moi s’teuplait ! » demandât-il un peu abruptement.
En secouant le paquet sous le nez d’Akihiko, quelques bonbons tombèrent et le chien se précipita pour renifler sous le canapé. Akihiro grimaçât.
« Hé c’est pas bon pour toi le chien ! » aboyât-il de son côté en essayant de l’attraper depuis l’endroit où il était assis, tirant un peu plus sur ses blessures qui lui arrachèrent un juron étouffé entre ses dents.
Les bonbons n’étaient certainement pas meilleurs pour sa santé à lui, mais dans le milieu dans lequel il évoluait il avait toutes els choses de mourir jeune ou bien vieux avec pleins de maladie, alors si lui ne touchait pas trop à la clope ni aux femmes au moins il avait ça comme vice.
L’enveloppe pleine d’argent était toujours sur la table, et le Satoshi n’osait pas remettre le sujet au centre de al conversation, pourtant il faudrait certainement un jour qu’ils abordent la question de la gestion de la thune chez le Lin, car cela le préoccupait bien plus qu’il ne le montrait.
« Bon allez maintenant va te coucher. Je bougerai pas de là, tu sais que tu peux me faire confiance hein ? » Ce n’étaient pas des paroles en l’air. S’il y avait bien quelqu’un qu’il comptait protéger c’était son petit barman, car il ne méritait plus que la vie qu’il s’infligeait et ça Akihiro en était persuadé.
En son for intérieur, le yakuza essayait de trouver des réponses à sa propre attitude, à ses propres émotions et sentiments, mais rien ne lui venait pour le moment et il se sentait dépourvus d’excuses valables pour son comportement. Le pire dans tous ça, c’était certainement qu’il ne pouvait pas le mettre sur le dos des médicaments vu qu’il ne les avait pas pris. Il faudrait bien qu’il trouve une réponse un jour. Mais pas aujourd’hui, car il était bien trop fatigué et perturbé pour ça.


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après-midi
ft.   @Satoshi Akihiro  

Comme toujours, t’allais ravaler cette peine qui te tordait l’estomac. T’allais remettre ton masque, être celui qu’on attendait de toi. T’avais appris à dissimuler ta personnalité, tout ce que t’étais devenu après les nombreux assauts dont t’avais été victime. T’étais prêt à tout pour qu’il ne passe pas cette porte, qu’il ne t’abandonne pas même si t’en valais pas la peine. Tu pouvais renier tes préférences, garder tes distances, ne plus jamais le toucher. Il n’avait qu’à demander, tu obéirais pour son pardon. Tu regrettais amèrement tes confessions. T’avais eu l’audace de croire que quelqu’un pourrait t’accepter avec toutes tes déviances et toutes tes failles. T’étais complètement cassé. Brisé. Y’avait plus rien à réparer. T’avais conscience d’être un poids et tu te sentais presque égoïste de t’accrocher aussi férocement à lui. Tu reposais tes fesses sur le divan quand il prenait place sur le sol. T’avais juste l’impression d’être un gamin qui venait de faire une grosse bêtise et qui attendait sa punition en silence. Tu forçais un sourire pour tenter de le rassurer. T’étais comme ça. Tu refusais d’assumer tes émotions. Tu t’étais déjà un peu trop ouvert sur ton passé. Tu relevais tes jambes pour ne pas te retrouver au milieu de la bataille de ton meilleur ami et de ton chien pour un bonbon. « Il est costaud, t’inquiète pas. » Akai, il était comme toi. Une véritable vermine que personne ne pouvait écraser sous sa chaussure. Il se contentait de survivre, comme toi. Se laissait porter par les jours qui passaient. « Tu devrais rester tranquille. Tu risques de rouvrir tes blessures. » que tu disais un peu inquiet alors que tes doigts trouvaient par automatisme ton nouveau pendentif. Akihiro, il était le seul à avoir ta confiance. Il avait su t’apprivoiser quand t’étais qu’un chat sauvage. Tu hochais la tête avant de te lever et te rendre dans ta chambre. Tu lui apportais un oreiller et une couverture que tu déposais sur le bord du canapé. T’étais plus tellement serein de l’approcher. De le mettre mal à l’aise par ta proximité. « Fais comme chez toi… La salle de bain est de l’autre côté. Et ma chambre est là-bas si t’as besoin de quoi que ce soit » Tu restais debout, presque à t’excuser d’exister avant de t’incliner un peu trop respectueusement. Tu prenais la fuite. C’était plus facile. Tu savais que tu dormirais pas. Que tu passerais des heures à observant ton plafond en te haïssant profondément d’avoir tout gâché.

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