une nouvelle journée dans la beauté d'un monde qu'elle ne verra jamais réellement comme il était destiné. une nouvelle journée dans le corps d'une créature que les japonais n'apprécieront jamais pour tant ; tant de raisons qu'elle ne saurait toute énumérer. et pourtant, dans ce monde dépourvu de couleurs, elle y avait trouvé sa place, son but, sa destinée, la chose qu'elle posséderait à la fin de ses jours, sans que rien ni personne ne puisse lui retirer. revêtue de tout ce qu'elle pouvait prendre d'assez fin, riche, noble pour cette longue journée, c'est avec une simple robe noire et une veste du même ton tout simplement posé sur ses frêles épaules qu'elle se dirigea vers l'exposition qui l'attendait. il n'était pas requis la présence des artistes, mais s'il y avait une chose qui avait toujours passionnée la blonde, c'était bel et bien d'entendre des ramassis de pensée et interprétation de ses peintures, que les plus intellectuels se trompent dans leurs explications, que les plus instruits pensant tout savoir fassent une erreur. elle sera là, à rire derrière ses dents, de l'idiotie de certains se croyant tout permis.

le pas fut aujourd'hui encore lent mais doux tout autant, assez pour être considéré correct pour la foule qu'elle irait rencontrer, et pourtant elle n'avait jamais réellement pensé à toutes ces choses, en tout cas pas depuis qu'elle s'était retrouvée si seule dans ce monde. le monde qu'elle avait dû maîtriser, le monde qu'elle avait dû accepter, elle avait décidé de ne jamais changer, de ne jamais se plier à leur plaisir, et la voilà sur les tapis de l'entrée. inutile de lui demander qui elle était, c'était un plaisir en tant que femme et étrangère, tout le monde dans le domaine connaissait son visage, le reconnaissait, comprenait les descriptions en la voyant poser pied devant eux. elle respecta pourtant la politesse, seule bonne chose restant de son éducation, et fit son chemin vers les toiles exposées dans le musée.

le thème aujourd'hui, la nostalgie, les vieux jeux d'aujourd'hui, les dernières traces du passé dans les mains des nouveaux. une façon un peu compliquée d'exprimé de nouveaux artistes au style ancien, mais ce n'était rien qui irait déranger la blonde, elle qui observait les toiles, tentant de décerner les sens, les buts, sans l'utilisation d'une chose parfois cruciale, cette palette dont elle ne voyait que des dégradés du néant et de l'existence. beaucoup de toiles en perdaient leur intérêt une fois que l'on retirait leur couleur, beaucoup trop. puis dans ce long couloir, entouré d'autres peintures, était l'une des siennes, non pas l'une des récentes, mais plutôt celle que beaucoup semblait avoir compris le sens, le but, l'intention. et toujours dans cette peinture, l'expression d'un danger imminent, visible pour les yeux les plus entraînés. son regard sur sa création, son corps s'y dirigea rapidement, observant le moindre détail, jugeant son propre travail avant d'entendre le son d'un appareil photo juste derrière elle.

“oh, je vous dérange, peut-être ?”

quelques pas se reculant de la toile, hors du champ de vision, hors de ce qui était censé être admiré par les plus ignorants des visiteurs. et pourtant, elle était curieuse, curieuse de savoir pourquoi sa toile méritait d'être photographiée, curieuse de savoir quelle était la beauté qu'il pouvait voir dans ce chaos organisé.

amoureux de l’art,

eliot était un garçon à l’âme pure, toujours à rendre service aux personnes qui l’ont élevé, grand-père qui était dans l'impossibilité de se déplacer, il avait alors demandé à eliot, comme à son habitude, de se rendre à une exposition pour lui. eliot ne pouvait pas dire non, il savait que cela était important pour son grand-père, se rendant alors à la galerie d’art, appareil photo dans sa sacoche. et le brun avançait dans les couloirs, s’arrêtant à chaque tableau, essayant de les déchiffrer, de comprendre ce que l’artiste voulait peindre, que ce soit des émotions ou bien des pensées. il trouvait cela fabuleux d’avoir un aussi beau don, pouvoir faire parler un tableau, ne relevait-il pas d’un certain miracle ? il se demandait si certains pensaient pareil lorsqu’ils voyaient ses compositions florales, est-ce que lui aussi avait cette touche artistique en lui, dans son âme ? probablement pas, mais cela ne le gênait pas, on était pas tous fait après tout, on avait pas tous les mêmes dons. léger soupir qui sortait alors de ses lèvres tandis qu’il avançait doucement, en évitant la foule, et ses yeux finissait alors par se poser sur la toile que son grand-père voulait tant voir. léger sourire qui se formait alors sur ses lèvres, il se contentait de bien se positionner, appareil photo en main, respiration contrôlée, il allait profiter que le champ était libre pour que la photographie du tableau soit parfaite, comme si son grand-père le voyait de ses propres yeux et clic, polaroid qui sortait de l’appareil aussitôt la photographie prise, main directement mise sur le polaroid, impatience d’attendre les couleurs apparaître sur ce dernier. léger sursaut de la part du brun, il ne s’attendait pas à entendre quelqu’un lui parler, lui qui avait fini par se mettre dans sa propre bulle, est-ce qu’il avait dérangé la personne qui se trouvait maintenant non loin de lui ? cela ne servait à rien d’y réfléchir, il suffisait tout simplement de lui demander, n’est-ce pas ?

“ non pas du tout, je peux toujours reprendre une deuxième photographie, ne vous inquiétez pas, c’est plutôt moi qui vous gênait, non ? vous regardiez cette magnifique toile, n’est-ce pas ? ”

et lorsque sa main se retirait du polaroid, il remarquait tout bonnement que le dos de la femme se trouvait sur ce dernier, il n’allait en aucun cas garder cette photographie, il y avait une inconnue dessus, non pas que la photographie n’était pas magnifique, bien au contraire, elle rendait très bien et encore plus avec la présence de cette femme dessus. mais qui garderait un cliché d’une personne qu’il ne connaissait aucunement ?

“ en parlant de photographie, voilà pour vous, vous êtes dessus donc je préfère vous la donner, si vous n’en voulez pas, je peux toujours aller la jeter à la poubelle. ”

si la femme ne prenait pas le cliché, tant pis, il ne se voyait juste pas le montrer à son grand-père, ce dernier lui poserait bien trop de questions. le brun se contentera juste de refaire une autre photographie lorsqu’il y aura un peu moins de monde devant cette belle toile.

le monde des ignorants l'intéressait tout particulièrement, des questions philosophiques sur ce que ses peintures pouvaient signifier, même alors que parfois certaines n'avaient pas réellement de sens, c'était plutôt amusant pour la jeune femme de voir ce qu'elle pouvait faire ressentir sans couleur. les faire plonger dans un monde qu'ils pensent si horrible si monstrueux, et pourtant, ce sont bien eux qui en voient la beauté dans ces toiles. ils le trouvent beau, ce monde qu'elle voit, alors qu'ils passent leur temps à discriminer ceux comme elle. elle les voit comme des personnes intéressantes, sans grande logique, non pas qu'elle en ait vraiment, mais elle reste sur une ligne de logique qui lui est sienne, elle ne retourne pas ses chaussures devant la première chose que le monde a décidé d'aimer pour une raison ou une autre, elle aime parce qu'elle aime, elle hait parce qu'elle hait. elle n'a pas besoin d'entendre l'avis d'un autre pour aimer ou pas. et en entendant les quelques mots du jeune homme derrière elle, elle se demandait si la peinture était magnifique à ses yeux parce qu'elle était présente dans cette exposition, ou si elle était magnifique parce qu'il y avait pensé lui-même. elle-même n'aurait pas vraiment utilisé le mot "magnifique" pour parler de cette toile, elle avait fait des peintures qu'elle voulait être magnifique, mais celle-ci... non, pas celle-ci. c'était la beauté de l'humain, voir à travers le chaos une beauté.

“excusez-moi malgré tout, prenez donc en photo la toile, ils n'en vendent pas de réplique malheureusement. elle s'arrêta quelques secondes pour reposer son regard sur la toile, maintenant hors de la vue de l'appareil photo, magnifique huh. pourquoi vous la trouvez magnifique ?

tant de traces de politesse qu'elle avait appris par obligation lors de ses quelques mois à l'orphelinat — non pas qu'elle n'était pas très souvent polie, elle avait été élevée par un homme qui ne méritait pas d'enfant, mais quelqu'un avec une once de politesse malgré tout — formulation dans une langue qui lui était étrangère il y a quelques années, tout ça pour tirer une explication, quelque chose de cette personne. recevoir cependant une photo d'elle et de sa toile en fond n'était pas à quoi elle s'attendait. certes, alors qu'elle tenait le polaroid dans ses mains, elle appréciait pour sa qualité artistique, elle se demandait pourtant qu'elle serait le résultat en couleur, celle qu'elle ne voit pas, ne verra jamais.

“c'est... gentil merci, je ne m'attendais pas à ce que vous me donniez la photo, mais c'est gentil de votre part. vous êtes venu apprécier l'exposition, le thème vous a attiré ? ou vous travaillez pour un journal peut-être ? ”

le voyant avec un appareil photo, la pensée fut logique tout d'abord, mais la qualité de l'appareil ne collait pas. billie n'essayait pas réellement de deviner quoi que ce soit pour être bien honnête, elle était tout simplement curieuse, curieuse de savoir ce qu'il l'avait amené à s'arrêter devant sa toile pour l'immortaliser sous forme de petite photo jetable.

simple enfant au coeur doux

eliot était là dans le musée, pas forcément pour son propre bonheur, non pas qu’il n’aimait pas l’art, bien au contraire, l’art était l’une des choses les plus importantes pour ses grands parents. yeux qui se baladent par ci par là avant de se poser devant une des oeuvres de l’artiste préférée de son grand-père, obligation pour lui de rester devant, comme s’il avait été absorbé par cette oeuvre, appareil photo en main, autant ramener un souvenir pour son grand-père, pour lui dire que même s’il n’était pas là, eliot pensait à lui, eliot voulait qu’il soit là avec lui, à parler de leur ressenti devant une telle peinture. il ne s’attendait juste pas à gêner un autre visiteur, lui qui faisait toujours attention à ne pas se mettre au milieu du passage, il ne voulait gêner personne après tout. et lorsque la femme se décala, avec une gentillesse qu’il notera dans son carnet en rentrant afin de ne pas l’oublier, eliot reprit une photographie avec son polaroid de l’oeuvre, cette fois-ci il n’y avait que la toile dessus et rien d’autre.

eliot était là dans le musée, et pourtant il n’avait pas forcément parlé d’art avec une autre personne que son propre grand-père, il s’y connaissait, pas beaucoup, mais assez pour savoir ce qu’il ressentait vis à vis d’une peinture, et là, il trouvait cette dernière magnifique, pourquoi ? peut-être était-ce ce côté chaotique qui avait fini par charmer le jeune seon ? ou était-ce parce qu’au final, cette dernière n’était que le reflet des maux qu’eliot cachait dans son cœur, dans son cerveau; au plus profond de lui-même.

“ oh je ne comptais pas acheter une reproduction, je trouve même que c’est une bonne chose qu’ils n’en vendent pas, chaque toile est unique, n’est-ce pas ? quel serait l’intérêt de reproduire la même toile en plusieurs exemplaires ? elle risquerait de perdre de son charme, enfin ce n’est que mon avis .. je la trouve magnifique car.. je ne sais pas comment réellement l’expliquer, j’ai l’impression qu’elle inspire mon âme ou qu’on est en symbiose. ”

il ne savait pas réellement s’il avait réussi à se faire comprendre mais voilà ce qu’il ressentait. polaroid où il y avait le dos de la femme fut alors donné à cette dernière, peut-être que c’était inatendu, mais eliot était comme cela, il préférait ne pas garder des photos où il y avait des personnes dessus, pensant alors entrer dans leur intimité sans leur consentement. léger sourire apparaissant alors sur son visage, il ne s’attendait pas à ce que la femme prenne le polaroid, bien au contraire, il était même prêt à le déchirer et à le jeter dans la poubelle la plus proche.

“ “c’est normal, non ? je ne vous connais pas donc quel serait l’intérêt de garder cette photographie ? hum, je viens toujours lorsque l’artiste “jung billie” est dans l’exposition. quel que soit le thème de l’exposition, je serai toujours là.  je ne suis pas du tout journaliste, bien au contraire, je suis.. fleuriste. ”

peut-être que c’était assez logique de penser qu’eliot était journaliste, il n’y avait pas grand monde qui avait des appareils photos dans ce genre d’exposition, à part les journalistes et quelques touristes mais non, eliot, lui, n’était qu’un homme lambda, rien de plus, juste un jeune amateur d’art, un enfant qui voulait faire sourire son grand-père en rentrant, tout simplement.

un léger haussement de sourcil, elle devait l'avouer s'il y avait une chose qu'elle ne s'attendait pas, c'était probablement tout ceux qui voulaient tout simplement admirer. elle qui avait ouvert son monde aux artistes et amateurs de ces arts, tous y voyaient l'argent, le gain, l'idée de fabriquer plus et encore plus afin de soutenir à leur besoin en flot, ainsi que de nourrir leur avidité quotidienne. billie n'avait pas réellement d'intérêt à tout ça, elle voulait certes gagner sa vie, être assez indépendante pour prouver tant de chose, mais l'argent tombant des cieux ce n'était pas réellement ce qu'elle souhaitait. elle voulait attirer le regard de ceux pouvant la comprendre, attirer le regard des curieux, après à la connaître, l'apprivoiser, le corrompre comme dirait certains. elle ne voulait simplement qu'une chose : trouver des personnes comme elle, les renforcer, se renforcer. mais peut-être que ce n'était pas le genre du jeune homme derrière elle, peut-être qu'il était tout simplement du genre à faire du lèvre-vitrine, plaisir des yeux et repartir. elle n'avait rien contre ce genre de personnes, peut-être un peu simplet, mais elle ne pouvait pas leur reprocher quoi que ce soit. après tout, elle avait commencé sa vie ainsi. pour autant, son explication de son attrait envers sa toile la laissa perplexe pour manque de mot plus adéquat. "inspire son âme", peut-être n'était-elle pas la seule à mal s'exprimer en japonais, cette langue si simple au regard et pourtant si compliqué dès que l'on s'y penche légèrement. l'étrangère essaya pourtant de comprendre ce qu'il voulait exprimer, peut-être bien en vain.

“ je ne suis pas sûre de comprendre... peut-être ressentez vous quelque chose de similaire à ce qui est exprimé dans cette toile, sans pour autant en avoir les mots ? l'exposition étant portée sur la nostalgie, peut-être êtes-vous nostalgique d'une chose ou d'une autre. ou alors ce monde monochrome vous parle sans pouvoir en lire les mots... ”

allait-elle un peu trop loin dans ses explications ? est-ce qu'elle paraissait en savoir trop ? peut-être bien, mais c'était plus fort qu'elle par moment, elle se devait d'avoir le mot parfait, l'expression, la sensation du public afin de s'améliorer. on dit après tout que celui qui se préoccupe quelque peu de son public ne peut que devenir meilleur. bien sûr, cela vient d'une vision seulement monochrome, si quelqu'un lui recommanderait d'utiliser de la couleur, elle l'appellerait un idiot sans cervelle et continuerait son chemin à sa façon. mais les émotions étaient différentes pour beaucoup, le plus elle touchait le cœur de certains, le mieux serait-il pour comprendre son monde un jour. quand serait ce jour, elle ne le savait point. entendre son nom prononçait d'une bouche étrangère, ne sachant pas que l'artiste se tenait devant ses propres yeux, un léger rire s'échappa des lèvres de la blonde avant de reposer son regard sur la toile, observant chaque couche, trait de pinceaux, avant de poser son regard au sol quelques piètres secondes.

“ il est assez compliqué pour cette personne de participer à des expositions, vous le savez probablement. un style un peu trop différent pour les critiques, et un caractère qui ne semble pas aider la chose, car oui elle était au courant des opportunités ratées par sa propre faute. mais peu importe. fleuriste ? vous vous occupez des bouquets de fleurs de toute occasion dans ce cas ? ça ne doit pas être la chose la plus simple non plus, c'est un art à sa façon. ”

flatter, une chose qu'elle avait appris à faire ici au japon, car ce n'était pas sans ça qu'elle allait réussir à les accommoder. bien sûr, elle trouvait une certaine beauté en ces fleurs qui arborait les plaines et les zones de verdures du japon, cependant, sans la couleur, elle n'était pas très différente de l'herbe sur laquelle tout le monde marche.

photographies des souvenirs.

tableaux d’arts qui ornaient les murs de l’exposition, les yeux qui les observaient un à un avant d’enfin se poser sur un tableau qui n’était pas comme les autres. artiste préféré de son grand-père, eliot se devait de s’arrêter afin de prendre des photographies de ce tableau. il ne s’attendait juste pas à tomber nez à nez avec une dame, certes c’était une exposition, mais il avait toujours fait attention à ne gêner personne, à ne pas importuner quelqu’un sans faire exprès, à rester dans sa propre petite bulle qu’il avait fini par se créer. il ne s’attendait pas à ce que cette dernière s’explose ou plutôt s'élargit pour accueillir la femme en son sein. et il y avait plein de choses qu’il ne comprenait pas, pas forcément dans l’art mais plutôt dans le marché de ce dernier, pourquoi vendre le même tableau en plusieurs exemplaires ? pourquoi en fait des factices alors qu’on pouvait en acheter un vrai ? certes cela coûterait beaucoup d’argent mais ce n’était pas cela le but ? acheter quelque chose à sa juste valeur ?

“ je ne pense même pas me comprendre moi-même, j’ai toujours eu un peu de mal à mettre des mots sur ce que je ressentais. mais c’est vrai que c’est nostalgique dans un sens, même si je n’aurai pas utilisé ce mot, non pas que ce ne soit pas dans le thème. monochrome ?.. vous ne voyez pas les couleurs non plus ? ”

non pas qu’il ne les voyait pas, bien au contraire, il les avait toujours vu. c’était juste des amis qui étaient monochromes, il en avait, et il les aimait pour ce qu’ils étaient. il ne comprenait même pas comment l’on pouvait être aussi horrible avec ces personnes. elles n’avaient rien demandé, elles voulaient juste être comme les autres, mais qui était-il pour en parler à leur place après tout ? photographie enfin donnée à sa nouvelle propriétaire, ils engagèrent alors une discussion sur l’artiste en question, eliot ne la connaissait que de nom et de coup de pinceaux, il savait reconnaître ses œuvres parmi d’autres. il n’était réellement intéressé de la rencontrer, il était juste là pour l’art.

“ peut-être qu’elle n’est pas à l’aise avec les personnes ? je peux la comprendre, peut-être qu’avoir tous ces yeux rivés sur elle ne la mettent pas à l’aise ? imaginez juste des personnes jugeant votre œuvre prônant alors avoir raison alors que vous avez tort ? et oui, je suis fleuriste. je fais toutes les occasions, j’aide même les personnes qui veulent se mettre au jardinage. je ne sais pas si c’est un art, mais je fais de mon mieux pour faire de beaux bouquets. ”

eliot vivait juste de sa passion, il n’était pas à plaindre, avoir sa propre boutique à un assez jeune âge était déjà une assez grosse bénédiction. tant qu’il pouvait vivre entouré de fleurs, il était heureux, il ne demandait rien de plus. puis les clients se faisaient réguliers, peut-être qu’il donnera à la femme l’adresse de la boutique plus tard, ou bien peut-être pas, il n’était pas du genre à faire de la publicité comme cela de sa petite boutique.