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golden hour. ((billie))
seon eliot
blooming in the spring

seon eliot
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la façon dont j'aime ce monde est tragique. je l'aime jusqu'à mordre ta poussière


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ji changmin (childish)
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siahromirui

Date d'inscription :
22/09/2022
Âge :
23 ans (19.09.99)
Localisation :
nishinari avec ses grands parents
Occupation :
propriétaire du pigments of paradise + fleuriste
plumes :
billie ;;
un

hari ;;
un



   
golden hour.
la nuit commençait à tomber doucement mais sûrement et le dernier client de la boutique de fleurs venait de partir, avec un sourire sur le visage. solitude qui venait alors envelopper l’endroit, il n’y avait plus qu’eliot et les fleurs, rien qu’eux. rangeant alors rapidement ses affaires, finissant de faire le point pour préparer le jour d’après, il se préparait à fermer boutique dans les minutes à suivre. sifflant doucement tandis qu’il fermait boutique pour la journée, il reviendrait tôt le lendemain, lui qui ne dormait pas beaucoup et qui ne jurait que par les fleurs. et c’était en se retournant qu’il vit la belle billie, qu’est-ce qu’elle était magnifique sous la lueur de la lune, léger sourire qui apparaissait sur son visage, les joues qui devenaient légèrement rosés, est-ce qu’elle était venue pour lui ou juste pour acheter des fleurs ? il ne l’avait pas revu depuis leur première rencontre qui s’était faite complètement au hasard dans une galerie d’art. est-ce qu’il pensait la revoir ? non pas forcément, il avait certes apprécié la discussion qu’il avait eu avec elle mais il ne savait pas forcément si le plaisir avait été réellement partagé, lui qui avait un peu de mal à jauger les personnes.


hey ! je pensais pas te voir ici.. enfin te voir tout court, tu vas bien ? est-ce que tu voulais acheter des fleurs ?.. je viens de fermer, désolé..

il espérait que cela n’était pas le cas dans le fond, que billie était venue le voir lui et non ses fleurs mais là encore, est-ce qu’elle l’aurait réellement fait ? pour quelle raison ? non pas qu’il pensait sûrement trop mais plutôt qu’eliot était eliot. curiosité qui n’était pas le plus grand point de sa personnalité mais qui était tout de même présent, heureux qu’elle ne l’avait pas oublié lui qui avait tellement peur qu’on l’oublie. peur qui pouvait être anodine pour la plupart des personnes mais qui était toute la vie d’eliot, à tout noter, à tout planifier pour ne rien oublier, rien, même pas le moindre détail.
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golden hour.
douceur d'une belle soirée sous le crépuscule, un temps dans lesquels billie sortait de son antre pour apprécier le peu de la ville qu'elle pouvait toucher sans répercussion. voir le ciel sans la moindre couleur, le monde sans la moindre festivité, malgré l'été arrivant et le soleil brillant en journée, rien n'était suffisant dans cet atmosphère pour lui faire sortir ne serait-ce qu'un sourire, qu'un espoir, qu'un rire. la seule chose qui lui permettait de vivre comme elle le faisait était ses oeuvres, cette rage qu'elle contrôlait dès qu'elle s'attaquait à un toile vierge, ainsi que le peu de personne qui était ouverte à sa présence, des personne qui la connaissait, qui l'appréciait peut-être bien. elle pouvait être elle-même, au moins un peu plus elle-même que hors de leur présence avec eux, relaxée, en sécurité. mais ce n'était pas tout ce qui lui permettait de vivre, la blonde commençait à redécouvrir qui elle était, qui elle voudrait être, ce qu'elle veut montrer au monde, et tout ceci, prouvait par la présence d'un petit tatouage sur sa cheville, cachée par des chaussures, représentant la fleur qui lui correspondait fut un jour : une orchidée colombe. liberté, mémoire, souvenir, nostalgie, rêve, secret.

marchant sous la lumière orangée du couché du soleil, elle retrouva doucement son chemin vers une petite boutique dont elle connaissait très peu le nom, elle l'avait vu sur une carte qui lui avait été donné, un fleuriste. bien qu'elle avait essayé d'être l'amie des fleurs et de la flore en général, leurs modes de vie n'était pas compatible, mais ce n'était pas pour essayer à nouveau qu'elle était ici. elle souhaitait tout simplement une petite discussion avec ce jeune homme qui avait attirée son attention, n'étant pas aussi ouvertement stupide que ceux qu'elle avait pu croisé autour de ses toiles. il était ouvert d'esprit, il était pur, un peu trop même, mais assez pour lui voler un sourire. si elle pouvait avoir ce petit soleil à ses côtés, l'australienne n'en serait jamais contre.

“ oh je suis arrivée trop tard ? je n'ai pas vu l'heure passée, dommage... est-ce que je te dérange ? tu es peut-être pressé de rentrer te reposer après une journée de boulot. ”

elle n'avait pas un travail conventionnel billie, elle pouvait sortir quand elle le souhaitait, travailler quand elle l'entendait, ce qui n'était pas la chance de la plupart du monde autour d'elle. et bien qu'elle avait des obligations pour avoir de l'argent, pour nourrir ses investisseurs, elle était libre de ses heures, pas de métro boulot dodo chez elle.

“ je ne veux pas déranger, n'hésite pas si c'est le cas et je passerai dans les jours qui viennent, à une heure où le magasin sera ouvert probablement. ”

incertitude, car elle se connaissait, ponctuelle dans tout ce qu'elle faisait, sauf si c'était un coup de tête, et venir le voir était constamment un coup de tête. rien n'était prévu, elle sentait juste l'envie de le voir, de parler un peu, de se découvrir, rien de moins, rien de plus.