et là,
tout en haut :
se volent les secrets.
de nacelles à danser dans les airs, les sourires s'en traçaient. ô souvenirs d'enfance, quand gamine apeurée du monde y tendait les mains pour venir en capturer les roues au creux des paumes. beauté fragile : artificielle ! à tourner, encore et encore, ô cauchemar antique ! Ixion s'en était entiché de cette roue aux allures de carnages. frivolité divine, elle n'en connaissait que les airs frais ! loin de ces kimonos à venir compresser les corps trop fins, de ces tissus à aveugler les regards. personne ne la remarquait réellement : quand les artifices retirés, elle n'en semblait que trop ordinaire.

d'étoiles ,,
collées :
aux joues.

fragilité dans chacun des regards ! à s'avancer dans la queue presque trop solitaire : le dos en avait été poussé maladroitement, la faisant percuter la personne qui se trouvait devant elle. tête à en rencontrer son dos, prunelles à cligner tout doucement, elle entendit la voix de l'individu chargé de faire grimper dans la grande roue qui les surplombait : à les penser ensemble ! quand le visage qu'elle avait percuté lui en était complètement inconnu.


— je... figure à se relever, comme pour s'excuser tout doucement à celui.celle qui en avait été emporté dans ses maladresses, elle sourit tout doucement, d'une timidité à l'envahir, quand ses doigts en agrippait légèrement le bout de ses manches comme pour se cacher. — e-et bien on est pas ensemble mais...si vous voulez on peut monter ensemble ? car cela ne la dérangeait pas ! d'en partager une nacelle. du moment que le regard pourrait s'en poser sur les paysages maritimes : à en dessiner couleurs orangées, dans le ciel ! comme plaisir d'y voir peinture là où les horizons viendraient à émerveiller. simple proposition, pour en rendre la chose plus simple : et qu'importe ! car de ses douceurs, peut-être que les instants passés en seraient souvenirs sublimés.