Là ,, dans les nuits : valsent les étoiles. à scintiller, pour en émerveiller son regard. de chants à s'emparer des solitudes, pour en charmer les muses nocturnes. tard, à attirer les méandres ,, odeur de fumée, contre la peau : à en avoir réussi à fuir les travails pour rentrer dans les temps ! illusion donnée , quand les écrans en affichaient déjà les couvres feux passés. chaos dans la tête, à se sentir dans les illégalités : comme si sa vie en dépendait.

court vite !
sous les nocturnes.

à guetter les alentours : regard effrayé. car dans les rues, la vie s'en était vidée, comme pour en délaisser les quelques éclairages à l'abandon. petits pas, de son kimono à en serrer ses fines jambes ,, il y a les doigts, à s'accrocher à ses manches : quand à en effleurer les murs, elle voulait se faire discrète ! mais au moindre bruit, épaules à tressauter ,, car Mion n'en était que trop peureuse de ce monde qu'elle ne connaissait que trop peu. promenade à ne jamais se faire aussi tardive ,, à se perdre trop souvent !  et pourtant, elle en suivait les astres : pour ne pas se perdre. à les compter, en décrire du bout de ses iris les constellations comme pour se laisser guider.

là-bas,
tout au bout :
à l'emmener ,, vers une silhouette.

— E-Excusez-moi...! qu'elle trottina, vers celui bien plus grand qu'elle. à tenter de ne pas tomber, sourire sur ses lippes  : à fleurir presque rassurée, d'en trouver une présence sur les routes désertes. — Y'a...vraiment personne...dans la rue...! Ca vous dérangerait si je fais un bout de chemin avec vous ?, qu'elle cligna des yeux, à ne pas vouloir déranger ! simplement en partager un peu ses côtés, comme pour ne pas simplement marcher seule dans l'inconnu. — Je me ferai petite ! Vous me verrez à peine...! Puis vous semblez aller dans la même direction...C-C'est juste que...c'est un peu effrayant...de marcher seule... et à l'avouer enfin ! de ses joues à s'empourprer. enfant trop délicates à ne jamais savoir où se mettre. c'était qu'elle en était embarrassée : d'être partie aussi tard, à regarder alors le sol, comme si les pierres en étaient les plus belles jamais rencontrées. et Mion, elle ne venait pas à se douter, des dangers à les guetter.

et alors ,,
elle lui en offrirait :
quelques unes de ses douceurs.

Étincelant clair de lune,
de sa lueur il me guide,
à s’en faire complice de mes péchés.

Nuit solitaire, à s’en laisser séduire par le chant des sirènes de ces maisons dissimulées. Caresses satinées, les épidermes en sont fragiles sous leurs ongles si joliment entretenus. Parenthèse extasiante, on se donne au miracle, pour en arracher des plaisirs d’un autre monde. Et leurs susurres, qui en apportent larmes à ce cœur aussi froissé que ces draps dans lesquels on se laissait à l’amour, nous rendaient plus seuls encore.  

Langueur éphémère,  
je t’aime le temps d’un instant.

Après la douceur en vient l’horreur, à quitter les soies pour en rejoindre les pénombres sanglantes. Parce qu’il apprécie les compagnies exquises, mais elles ne sont là que pour en dompter les démons en lui qui n’attendent que de l’emporter dans sa folie. Baiser d’adieu avant de disparaître. Aurevoir belle amante, à dans une autre vie peut-être. A ne jamais savoir s’il en apercevra les prochains rayons de soleil.  

A préférer,
que la mort l’emporte,
plutôt que les sanglots.

Alarmes des couvres feux ignorées, quand le corbeau de son plumage sombre s’en éclipse dans la noirceur des ruelles. Mais silence nocturne qui vient à se briser d’une petite voix qui en accapare son attention. Regard qui se jette vivement sur cette venue surprenante, à presque en dévisager celle-ci. Petite chose voulant de l’aide, l’obscurité continue de pétrifier les âmes. “Tu habites vers où ?” Inquiétudes, d’en croiser une poupée fragile dans ce néant, dissimulées d’un ton sérieux et de traits figés. “Ne perdons pas de temps, tu me diras en chemin.” A commencer à s’avancer tout en gardant un œil sur sa convive pour en tenir son allure.

A en garder tendresse,
au milieu de ce chaos.

Enfant risible, sourient les étoiles. à calomnier les douceurs, venir se moquer d'elle : quand toute petite, à se tenir si droite, il n'en suffisait que de quelques regards pour que les prestances en disparaissent. fugacité ,, à se faire voler ! car elle en était si discrète, que même dans les rues : l'on venait à l'oublier. à ne pas briller assez, sans doute, sans ses artifices. quand dans les rues, chaos sublime, à en avaler les lueurs ,, comme attrape-rêve.

et ici ,,
personne :
ne viendrait
la sauver.

alors elle s'enfuit ! petit papillon de nuit à voltiger, gamine à sautiller ! marche difficile, quand les aiguilles en venaient à tinter. chaque pas millimétrés, à danser contre les pavés : et c'est au loin, qu'elle en aperçoit sauveur nocturne. comme d'une main qu'elle aimerait attraper, pour se cacher derrière son dos ; à juste se faufiler, pour en murmurer pléiades éternelles.

de chants ,,
à assourdir.

d'un sourire si délicat ! viens à fleurir tout doucement ses pétales, là, sous les attentions offertes. petite créature à s'illuminer dans les ombres, de son regard à scintiller : comme si les étoiles posées contre ses joues en avaient fuit vers ses prunelles. — O-Oui...! Merci beaucoup...! qu'elle trottina tout doucement à ses côtés, à surveiller ses pas comme si le monde n'en était que trop doux. figure si grande ! à en épouser les présences. joues presque colorées, quand ô jamais elle n'en osait réellement en demander d'aides à personne.  — J'habite...pas si loin que ça ! E-Et toi ? Moi c'est...tout droit ! de lippes à s'étirer, visage à en observer finalement les alentours, quand les jambes venaient à tenter de ne pas en ralentir celui revêtit de noir.  — J'avais pas vu le temps passer...et c'est déjà le couvre feu... et sur son visage, moue à se dessiner, de ses doigts à tirer sur les pans de son kimono : à se camoufler un peu plus, auprès des grandeurs de la nuit.

car ils dansent ,,
dans les silences d'épouvantes.

à se dessiner, au loin, petit groupe d'uniformes : qu'elle ne viendrait jamais à remarquer ! trop concentrée, sur ce sauveur bienveillant. à se dépêcher, rire presque trop délicatement ! de saveurs si légères ,, à faire comme si la nuit pouvait en bercer chacune de leurs peines, ce soir.

Dis-moi,
quand le soleil en façonnera l’horizon de sa lueur,
quand il viendra réchauffer mon âme si froide.

Noirceur à venir en embrasser la cité. Dans cette étreinte avec les ténèbres, à faire des égarés ses amants, on se laisse porter par les ivresses délectables. Et dans ce monde sans lendemain, on se laisse séduire par la beauté de ces obscurités. Nuit à devenir souveraine de nos cœurs en peine, on rêve d’amour, mais on se laisse submerger par les rancunes.  

Les larmes en deviennent les armes de notre haine.

Prunelles à s’évader pour n’en imposer leur sévérité. A vouloir protéger de son spectre les chastes de ses frénésies. Douceur innée à venir s’en imposer quand la conscience en connait une certaine sérénité. Ce soir, la lune en montre son immaculé, et les démons se tiennent sages.  

Mais les grâces de l’astre nocturne viennent s’en faire salvatrices de leur harmonie.

Frêle silhouette à en imiter son ombre. Les désirs de conversation à se laisser dessiner. “Je ne vis pas dans ce quartier.” Mais pudeur à vaincre les prémices d’un rapprochement. Et dans cette cruelle volonté de toujours se défaire de ces autres, la discussion vient à s’abréger à la vue au loin d’uniforme aux couleurs déplaisantes. “Merde.” Regard à se lacérer. Soupir qui rompt les accalmies d’une soirée qui avait pourtant été parfaite jusqu’ici. “On devrait pas rester là.” Main à se tendre vers la poupée pour l’inviter à suivre son pas. “Promis, on sera bientôt chez toi.” A chanter promesses sacrées de sa parole qui ne ment jamais.

Et les ectoplasmes menaçant ne nous atteindront pas, pas ce soir.

Nuit qui venait à en bercer les regards de ses chants lunaires, c'est que dans le noir, il y en avait quelques lumières à briller encore ! à valser, sautiller, rire de quelques sonorités cristallines : petit ange à prendre place, à côté des sombres vestiges du temps. à en rayonner ! bien plus qu'elle ne le devrait. car de fleurs à naître à chacun de ses pas, douceur inestimable à vouloir faire revivre les splendeurs d'un gardien plongé dans les ténèbres ,, elle en serait prête à lui prendre la main !

pour le suivre :
d'une présence ,,
si estimée.

à le regarder comme Titan si grandiose, de sourires éternels à prendre vie sous les attentions offertes, peut-être que les monstres de minuit viendraient à ne pas s'approcher ! pour ne pas en perturber les quiétudes de ceux ô divins entre les nuits de calvaires. alors elle trottine, à ses côtés. petite figure à s'amuser de ces rencontres demandées ! quand elle n'en était toujours que trop timide et transparente. à se cacher derrière les soies : à se dire qu'elle ne valait pas grand chose, sans les artifices et décorations colorées.

de sourires ,,
à ne jamais :
marquer !

— Oh...je vois...! J'espère que je ne te retarde pas trop alors ? regard presque inquiet ! quand elle ne voulait pas en être poids à celui qui venait lui en apporter aides remarquables. regard à en fixer ses pieds trop petits, elle sursauta légèrement ! à en entendre la plus grande des figures venir jurer de quelques syllabes. cils à papillonner, à alors en regarder autour d'elle tout doucement, elle fixa délicatement la main qui venait à s'offrir à elle pour tout doucement la saisir du bout de ses doigts. main à libre à en retirer tout doucement ses sandales impraticables, elle hocha finalement la tête : prête à ces quelques aventures vers les inconnues.

à te donner :
une confiance aveugle !
Jian.

— Je te suis...! n'importe où tu iras. car elle ne savait pas ce qu'il viendrait à leur arriver, si les silhouettes venaient à être capturées. d'un sourire à ne jamais la quitter, de ses doigts à en serrer tout doucement ceux du plus grand ! elle se rapprocha tout doucement de lui, constellations dans le regard, à scintiller de quelques passions. — Ne t'en fais pas pour moi...! Du moment qu'on leur échappe ...! J-Je peux courir aussi ! à en découvrir là scène bien étrange, symphonie à en délivrer crescendo ! ô et peut-être n'avaient-ils qu'à se faufiler : là où viendraient les mener les interludes mélodieuses. quand Mion n'en connaissait que les calmes chemins : sans ne jamais rien vivre de réel. — P-Par là peut-être ? Loin des lumières... et du bout de sa main libre, à en montrer petit passage comme pour tenter d'en aider les fuites entre les labyrinthes : ô Minotaure à ne pas devoir les attraper ! s'ils voulaient pouvoir danser encore dans les rues juste quelques minutes de plus.

et peut-être ,,
que les étoiles en aveugleraient ;
ces silhouettes à vouloir
les chasser.

quand eux viendraient :
à bénir les sols ,,
de leurs mouvements
virtuoses.

Bras qui viennent t’étreindre,
à te bercer dans la nuit.
N’aie pas peur, je suis là,
je serai toujours là.

Obscurité à en oppresser les silhouettes, et les ombres s’en font anéantir dans ces ténèbres menaçantes. Iris à s’aveugler de ce noir à la couleur de nos cauchemars, à s’en laisser guider par nos sens dans cette cité au mille et un secrets.

Laisse-moi te guider,
laisse-moi t’offrir cette lueur disparue.

A la tenir de sa poigne imposante, pour ne jamais la lâcher. Jamais. Promesses si difficilement offertes d’ordinaire à s’être ce soir si délicatement dénouées. Concéder à la jolie fleur, pour en rendre moins sinistres ses péchés éternels. Parfum si doux au milieu de ce pourri qui pourtant lui colle à la peau depuis si longtemps.

A en offrir clémence passagère,
quand pourtant il n’en reste que monstruosité.

“Reste près de moi.” Qu’il s’en retourne pour en connaître l’état de sa partenaire nocturne après une première course. “Si tu as du mal à suivre, dis-le-moi. Je... t’aiderai...”  Inquiétude pour l’autre à s’en dévoiler sous la lune discrète. Et le diable qui tapit en lui se tue un peu plus. Les prunelles viennent en chercher maladroitement celles de la poupée. “Tu peux avoir confiance.” Sourire hésitant à en étirer subtilement les lèvres. Tendresse à se façonner. Le maudit à redevenir le temps d’une nuit ce bienveillant d’autrefois.

Et sous les étoiles,
on en arrachera notre liberté.

Brillent les regards, comme petit étoile dissimulée. toujours trop ennuyeuse, Mion, enfant de la lune à se cacher des lumières : quand pourtant elle brillait ! dans les obscurités fallacieuses. et dans les pénombres, le monde en semblait vouloir dissimuler toutes les beautés ! Pégase à s'élancer, pour en transporter les rêves et les espoirs ! instant éternel, à se faire joies d'une soirée : car elle venait à s'amuser, la petite créature ! aux côtés d'un prince nocturne qui en menait les danses stellaires.

pas après pas,
sourires à fleurir !
comme bijoux constellés.

alors elle danse, à ses côtés. étincelles les figures, quand les doigts à s'agripper, elle s'en sentait si petite à ses côtés. drôle de jeu proposé ,, pour celle à ne faire que dormir sur les vies : ô soupçon d'irréel ! pour celle qui n'en faisait que suivre les ordres ,, d'une vie contrôlée aux apparences de marionnette. à en effleurer les vraies libertés ,, du bout de ses doigts à en effleurer les inconnus. ailes sublimes à venir s'ériger contre ses omoplates : motifs délicats ,, papillon sublime ! à laisser les figures voltiger entre les bourrasques, pour se déposer sur les phalanges héroïques.
douceur ,,
à respirer :
face à elle.
tête à se hocher ! quand d'un accord si facilement donné, les regards qu'il venait à lui offrir en semblaient plus innocents que tous ceux croisés en permanence. souffle à se faire renouveau, poumon à en respirer enfin ! de ces nuits à maquiller les horreurs. — T-Tu fais déjà beaucoup ! Alors je me dois ... de réussir à te suivre !, rire cristallin, à s'éparpiller comme somptueuse mélodie. — J'ai confiance ! Tu as l'air de savoir ce que tu fais ! gentillesse délivrée, à lui en offrir toutes ses attentions ,, ô elle viendrait à ne jamais en lâcher sa main, à vouloir elle aussi lui en promettre qu'elle n'en serait pas obstacle d'une nuit.

à courir :
pour échapper,
aux réalités.

alors à le suivre comme comme si le monde pourrait s'écrouler sous leurs pieds, jambes si fines à en essayer de suivre celles du plus grand : elle en dégageait les tissus ! venait à presque sourire de ces fuites inespérées. ô jeu de cache-cache ,, à courir après les ombres. — I-Il va se passer quoi... s-si on se fait...attraper ? sans doute un peu trop lente, celle qui n'en était pas sportive ! à s'inquiéter de tout, quand les doigts s'agrippaient presque trop délicatement ! à se resserrer, pulsant à s'évaporer : dans les malédictions qui venaient à les poursuivre.

à en voler sur leur passage ,,
étoiles directrices !

pour les guider :
hors des épouvantes
de minuit.