et entends-tu ?
le son des oiseaux ,,
à venir siffler :
s'évaporer !


gamine à ensorceler, de ces tenues bien trop épaisses. soie à effleurer les peaux : à se faire poupée de cire, là, au milieu des arbres et des natures. à vouloir enchanter ! ces regards tous inconnus. c'est qu'elle n'en servait qu'à appâter, à venir attirer les plus curieux, dans ces stands installés face aux salons de thé. engagée là pour en promouvoir les quelques services offerts ,,  son okiya venait à la vendre n'importe où pour s'en faire quelque sous. maiko affaiblie, aux airs pourtant de joie collés au visage. quand d'art au bout des doigts, Mion se faisait symphonie subtile !
à savoir tout faire :
de maladresses ,,
si légères.
de ces sourires à ces regards furtifs, délicatesse d'une enfant à se faire divine : il y avait les timidités, derrière les talents d'artiste. si bien sculptée, que son marionnettiste venait à en rendre chaque geste bien trop grâcieux. et de ses doigts fins, à préparer en extérieur divers thés aux senteurs exquises, elle venait à remuer les tasses, pieds à se faire douloureux de chaque heures passées à attendre les visiteurs courageux.

bonté ,,
à vouloir :
offrir.

c'est qu'elle n'en osait pas interpeller les passants, la douce ! à se faire si discrète, malgré les beautés, confort d'un kimono qui venait à en dissimuler tous ses fléaux : ô miracle, de pouvoir s'en tenir encore debout ! là où les regards offerts n'en étaient que par pure curiosité souvent malsaine. et elle en avait peur, de tous ceux qui venaient à la fixer comme simple bête de foire ,, marchandise destinée à plaire aux plus offrant, dans ces pensées à persister.

et pourtant ! tasse à la main, à venir se dégager de ses tables installées en plein milieu du parc, elle trottina tout doucement, sourire aux lippes : à venir tout doucement en tendre sa boisson à l'une de ces personnes qui ne lui en accorderait sûrement aucune attention. — Je peux vous offrir un thé ? douceur des mots à se faufiler comme petit soleil ; elle en avait les astres gravés contre ses joues ! demoiselle à s'épanouir délicatement : de comédies à se vouloir plaisantes pour tous ceux à qui elle venait à s'adresser.