⌜ost ,,⌟

In this forest the clamor never ends and with silence please bring back the peaceful time to my whooshing heart

Les ténèbres, un vilain gouffre dans lequel elle aurait préféré ne pas tomber, mais les vérités sont venues lui gâcher sa soirée, l'emportant sans vergogne dans les méandres de l'inconscient. Elle a mal, Rain, le mal de vivre, le mal de devoir tenir bon sous la pression, sous l'angoisse et tous ses tracas. Rael l'avait poussée à bout ce jour-là, ils n'avaient rien vu venir, et lorsque son père a sonné le gong, il ne s'attendait pas à la voir s'écrouler au milieu de tout le monde. Dans ses rêves, gamine est seule au milieu d'un champ de fleur, elle s'émerveille de la fragilité de ces pétales qui s'envolent à son passage. Portrait d'une idylle beaucoup trop romantique, aux antipodes de sa réalité.

In the calmness only one drip has fallen

Le chauffeur roule bien trop vite sous les menaces du patriarche affolé. Sa fille ne répond toujours pas, et à la porter ainsi dans ses bras, il peut enfin mesurer l'ampleur de son mal-être, car jamais il ne l'avait sentie si faible, si maigre. Escortés par une partie de la sécurité des Im, c'est une ribambelle de voitures blindées qui défilent à travers les rues de la ville, attirant l'attention de ceux qui ne dorment pas encore. Osaka en proie aux délires d'Halloween, rien n'est plus surprenant à cette période de l'année, on ne s'alarme ainsi pas de les voir filer à une allure bien trop soutenue, et ce n'est pas la police qui sera en mesure de les arrêter ce soir.

Le van se gare à l'abri d'une ruelle sombre, les portes coulissent et les jambes s'activent tandis que les voix se lèvent. Le père de Rain ordonne à l'un des gardes de prendre sa fille sur son dos. Il descend avec empressement une fois l'inconsciente sécurisée, tandis que les surveillants s'avancent vers eux, le regard méfiant et interrogateur. « Ouvrez. Ne posez pas de question. Rappelez-moi qui commande ici ? ». Gronde-t-il avec la même sévérité dont Rain fait parfois preuve. Ils hésitent, mais les gardes s'imposent et les deux hommes se retrouvent bien obligés de capituler. « Si vous l'dites, boss. » Crachent-ils en déverrouillant l'épais cadenas qui fermait la porte du hangar. La troupe pénètre à l'intérieur du laboratoire, s'enfonçant dans hésitation dans les couloirs désaffectés avant de débouler dans l'espace aménagé. D'un pas assuré, le chef de famille navigue entre les cabines, guidant tout le monde jusqu'à un box précis. Il s'introduit dans l'espace de la doc et indique au garde de déposer Rain sur le brancard. « Saitô-san. » Il salue vaguement la jeune femme, plongeant son regard dur dans le sien, l'air plus sérieux que jamais. « Elle a ingéré quelque chose d'anormal et s'est évanouie. Je vous demande de bien vouloir l'aider, dans la plus grande des discrétions possibles. » Il appose sa poigne sur l'épaule de la demoiselle, afin d'asseoir un peu plus sa dominance. « Vous m'avez compris ? Je ne tolérerais aucune fuite. Trouvez ce qui cloche, ce n'est pas habituelle chez elle, elle ne se serait jamais laissé couler ainsi. Sauvez ma fille. »

⌜ost ,,⌟

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et le temps pouvait s'arrêter, à en offrir pétales à tomber du ciel comme joyaux si précieux ,, de ses regards à s'encrer sur les flacons à dématérialiser. quand dans les ombres personnes n'en posaient les regards sur elle : démon de minuit ,, à être petit monstre bien plus effrayant que ceux pouvant déambuler dans les rues à la recherche de quelques sucreries. elle venait à en créer ,, sweet and bitter. à double tranchant ! à n'être remède pour aucun des maux si ce n'était peut-être les égo. mais un jour peut-être un monde nouveau viendrait s'en laisser toucher ; à en créer nouvelle réalité : où elle n'en serait pas démon cruel à venir jouer de ses poudres et membranes ! qui en renfermaient ((trésors les plus précieux)).

à être en danger ,,
quand face à elle :
les poisons à naître.

alors elle file, entre les établis, n'a aucun intérêt à venir s'amuser, elle, quand dans les rues eux aussi venaient à travailler. elle fuse, danse entre les tables blanches de pureté factice ! comme si les sangs n'en avaient jamais réellement éclaboussé les surfaces. d'une musique à emplir les pièces, de quelques pas, à en tenir un tube à essais comme pour en mesurer échantillons et mélanges, elle se laissa pourtant surprendre ! de pas dans son dos, de sa porte à s'ouvrir, regard étonné sur tant de personnes à faire irruption sans qu'elle n'en comprenne la cause. jusqu'à ce que les regards, ne se posent sur celle aux figures bien trop délicates pour se retrouver ici. "oh..." cils à se cligner, à venir poser délicatement son mélange, elle salua tout doucement celui aux autorités si impartiales, quand elle en hocha finalement la tête. d'une épaule si frêle où les poids s'étaient abattus : elle n'en perdait pas allure, celle qui en était si assurée. "je m'en occupe.", qu'elle s'approcha doucement de la jeune femme, à venir tout doucement vérifier son état : à observer ses pupilles, plisser des yeux ! comme méandre à venir l'agacer.
et Hotaru :
en était ,,
sans gêne.
"par contre je vous prierai de bien vouloir attendre dehors... elle va avoir besoin de repos, et si je veux l'examiner correctement...", qu'elle prononça tout doucement, à venir caler un coussin sous la tête de celle qui en semblait inanimée. "et également pour éviter que des oreilles trop curieuses ne viennent à écouter mon diagnostique. si vous le voulez bien, évidemment." doigts à se glisser sur la figure de la plus âgée, à dégager son visage et mesurer sa respiration, elle dégagea finalement son cou avant de mesurer son pouls et de se redresser. eau à portée de main, à venir légèrement rafraîchir la peau de celle qui en serait sans doute perdue, d'avoir quitté ses palais pour se retrouver dans les méandres perdus. "est-ce que vous m'entendez mademoiselle Im ?", voix légère ! à essayer d'en connaître les dégâts de celle qui en avait apparemment ingéré substance étrange ; elle voyait bien plus loin que cela. "est-ce que vous savez ce qu'il vous est arrivé ?" quand les apparences ne trompaient pas. question rhétorique ,, à juste vouloir en réveiller les esprits.

car sous les peaux :
il y en avait plus ,,
que poison dans le sang.

⌜ost ,,⌟

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Les regards se posent, hésitants, furieux et durs, mais compréhensifs, face à la demande de la scientifique. D'un geste de la main, il demande à ses troupes de dégager, posant une dernière fois ses yeux remplis d'inquiétude sur sa prunelle, inerte. Une main affectueuse court une dernière fois sur le visage de la gamine, témoignant de toute l'affection qu'il a pour elle, brisant cette façade d'homme sans cœur pour en révéler le paternel bien trop attentionné. Il s'éloigne enfin, se tournant vers la plus jeune, les lèvres pincées. « S'il lui arrive quoi que soit, vous paierez le prix fort. Compris ? Je reviendrai demain matin. » Gronde-t-il de cet air bien trop féroce avant de quitter les lieux, laissant sa fille aux mains des Black Pills.

Les doigts de fée glissent sur l'épiderme encore chaud de la poupée, Rain ne répond pas aux appels, mais la conscience lui revient doucement. Elle entend la voix de la doc se faufiler jusqu'à son esprit, frissonnant sous les contacts tandis qu'elle s'efforce de se tirer de ces rêves surréalistes. Doucement, ses paupières se soulèvent, elle rencontre le faux plafond aux néons grésillants, tout est flou, incertain, effrayant. Que s'est-il passé exactement ? Elle ne se souvient pas de grand-chose, juste de ce visage qui la hante depuis trop longtemps, ce visage au sourire assassin, le masque de Kitsune qui lui donne des airs encore plus vilains, et les rires de ceux qui l'encourageaient à commettre l'irréparable, qu'elle ne distinguait pas, plongée dans la pénombre de cette soirée cauchemar.

Démons d'une vie
Se riant des faiblesses d'esprit

Démons d'un soir
Cachés dans le noir.

Les paroles de Rael résonnent encore trop vividement, blessant son cœur meurtri de son poison douloureux.

T'es vraiment une freak quand tu t'y mets Rain.

Épines qui lui transpercent le myocarde, qui font tomber ses dernières défenses.

Regardez-là se goinfrer, elle faisait la meuf qui mangeait rien. Tu me donnes envie de vomir.

Roncier qui agrippe ses organes, qui la pousse dans ses retranchements, et peut-être que les mots n'étaient pas si durs, peut-être étaient-ils pires encore, mais c'est la forme qu'ils avaient pris dans son esprit, et c'est ce qui l'avait poussée à avaler n'importe quoi. Elle ne se souvient de presque rien après ça, revoit vaguement le ring au centre de la pièce, les masques d'animaux regroupés tout autour, les rires gras de ces gens face au spectacle trivial d'un combat. Elle se souvient d'un sentiment terrible qui l'avait prise, entre terreur et culpabilité, angoisse et colère, de cette main qui s'était posée sur son épaule, et puis, du vide, de la tranquillité, de la sérénité, le vide de cet esprit qui avait fini par éteindre les lumières, la protégeant d'une réalité trop dure à accepter.

Elle ouvre à nouveau les yeux, les pensées brouillons, effrayée à l'idée de s'être si simplement laissé aller, perdant le contrôle de sa vie, de son corps, et de tout ce qu'elle s'était efforcé de maîtriser jusqu'à maintenant. Ses iris mornent vadrouillent vaguement entre les dalles fissurées du plafond inconnu, elle tourne finalement sa tête trop lourde vers le son de cette voix miracle, trouvant la force de lever son bras pour s'accrocher à ce corps et s'ancrer à la réalité. « Rael... » Est la première personne qu'elle appelle, dans un souffle qui s'éteint aussitôt. Persuadée d'avoir à faire à sa petite sœur. Elle se rend bientôt compte que l'apparence est bien trop chétive, la peau plus pâle, les cheveux plus sombres, et surtout que le reste se révèle bien différent de tout ce qu'elle a connu jusqu'ici. Bouche bée, les yeux plantés dans les siens, elle observe le monde se transformer, envahir son regard d'ordinaire bien plus terne. Impuissante, c'est une nouvelle perte de contrôle pour elle qui a toujours redouté ce moment, et qui s'était confortée dans l'idée qu'elle ne croiserait jamais sa route.

Papillons,
Dont elle voudrait arracher les ailes...

⌜ost ,,⌟

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d'un vide magistral ,, où baignaient les figures de quelques étoiles : ô les nuits en étaient complexes d'ordres à devoir resplendir ,, d'une figure endormie comme conte de fée. mais tout en semblait si éloigné ! de ces endroits si peu accueillants, quand les pas venaient à résonner entre les pièces comme sentence divine. et de ces regards sévères s'en cachait inquiétude perfide. quand elle en était sans doute la plus apte à venir soigner tous les maux. alors Hotaru en exigeait en retour quelques règles à respecter , comme si les positions en étaient suffisantes pour venir négocier tout ce qu'elle désirait : à ne penser qu'à soigner ! quand les doigts ne savaient en faire que cela. tête alors à se hocher comme presque si sage, d'un regard à ne pas ciller, de quelques mèches à s'égarer contre son front, il y en avait beauté certaine, quand les fleurs face à elle semblaient en faner tout doucement. et quels en étaient les sortilèges lancés sur cette pauvre créature ? d'une curiosité éparse, à ne pas s'égarer, ô les doigts venaient à se frayer chemin contre sa peau !

réveille-toi !
de murmures :
indolores.

c'est qu'ici les silences en étaient apaisants ! à se faufiler dans les vides, quand d'une mélodie, les notes parvenaient à se frayer un chemin. douceur des gestes, parfums délicats à émaner des nuques, d'un regard presque trop consciencieux ! là où personne n'avait jamais réellement su en remarquer les malédictions de celle qui s'était posée devant elle. doigts à venir en dégager la nuque, à lui faire un peu d'air pour en faciliter les respirations, elle laissa tout doucement les paupières de la douce s'ouvrir ,, comme sortie d'un sommeil bien trop long, dans un nid d'épines. et peut-être suffisait-il d'en retirer chacune d'entre elles du bout des doigts. minutes à laisser s'éclaircir, sourire léger à se tracer sur le bout de ses lippes, elle lui laissa tout doucement le temps, avant de plisser un peu des yeux ! comme si les paroles en semblaient encore si confuses. "Raté. Je ne suis pas votre soeur." c'est qu'elle en connaissait chacune des fêlures ! famille aux silhouettes toutes bien trop retenues, à ne pourtant pas en craindre celui qui lui en avait offert là trésor à protéger de tout un univers.
car les faibles :
se faisaient toujours
dévorer.
quand d'une main à l'agripper, d'un regard à finalement se croiser ! illusions à se créer, regard à papillonner légèrement quand venaient en chatouiller quelques éclats entre les rétines. sourcils à se froncer ,, d'une figure qui en semblaient se décontenancer ,, sourire à se perdre ! jusqu'à ce que les inepties en soient certaines. "Manquait plus que ça. Comment vous vous sentez ? Maux de tête ? Ne bougez surtout pas, ça risque de s'agraver..", qu'elle posa délicatement sa main sur son épaule, pour la retenir de tout geste. "V-Vous...êtes Mono ? Un color rush ?", qu'elle pencha son visage au dessus du sien, à laisser son regard se plonger dans le sien comme enfant à en découvrir elle aussi toute une épopée. "Ca ne va en rien arranger votre situation." d'un sourire à se tracer, à presque en être divinement apaisée, il y avait une certaine assurance, dans sa voix : à en avoir fiertés, d'avoir trouvée celle qu'elle pourrait aider à en découvrir nouvel univers. "C'est votre premier ?", qu'elle pencha tout doucement la tête, d'une main à s'apposer près de son épaule pour l'encadrer : à presque en oublier, pourquoi la jeune femme en était allongée devant elle. car pour elle, elle n'avait jamais provoqué la ruée des couleurs , sous les paupières d'une personne. à ne pas avoir un destin si grandiose ! à ne pas être si importante : à ne pas comprendre, pourquoi Rain en était cible de ces chaos sublimes. "Si c'est le cas, les effets devraient bientôt s'estomper, ne vous en faites pas. Evitez juste de me regarder dans les yeux pour un moment si cela vous dérange, j'aimerai éviter d'expliquer à votre père que je vous ai faite vous évanouir à nouveau au lieu de vous soigner.", qu'elle rigola tout doucement !

et les étincelles : continuaient à briller !
sur les iris sans fins.

"J'imagine que vous ne savez pas où vous êtes. Je suis...médecin ? en quelque sorte. Et vous vous êtes évanouie. Je pense avoir mon idée mais...", qu'elle murmura rapidement, à en mesurer son pouls de nouveau, à venir en placer quelques serviettes humides derrière la nuque du bout de ses doigts. "Je préfèrerai que vous m'en parliez vous-même." d'un corps qui en semblait si frêle ! elle voulait tout savoir : à se passionner pourtant, pour celle qui lui faisait face, quand à venir s'asseoir tout près d'elle, elle lui murmura de se reposer un peu. de reprendre son souffle, de fermer un instant les yeux ! à venir lui demander, presque sans trop pouvoir s'en empêcher : comment en était devenu son monde, à présent, d'un rôle à venir proscrire.

"et est-ce que c'est beau ? les couleurs."

⌜ost ,,⌟

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LCage de verre s'étiole et se brise dans un millier d'éclats flamboyants. Et c'est comme si le temps se remettait à tourner, lui offrant ce spectacle dont elle n'a que trop souvent rêvé. Ces espoirs enfouis, refoulés, car elle ne devait pas imaginer le monde autrement que comme il lui apparaissait. Les images sont pourtant brutales, glaçantes, presque décevantes, à ne distinguer, pour la première fois, que l'antre maussade de ces repères déroutants. Elle peut au moins la voir elle, sous ses airs bien trop joviaux, à ne s'étonner de rien quand pourtant les vocales trahissent sa surprise. Les prunelles prisonnières de son regard trop précieux, à y découvrir le mystère de ces galaxies, les mots n'atteignent pas son oreille, elle reste figée, hypnotisée. Et dans sa seconde d'euphorie, Rain oublie de protéger son secret, elle sent ses extrémités lui picoter, son estomac se retourner. Un vertige accompagne sa descente, elle détourne aussitôt le regard, fermant les yeux sous les directives de la délicate. « Non...  Je ne suis pas... » Murmure-t-elle, retenant un sanglot. C'est qu'elle n'avait jamais révélé la vérité sur sa nature à personne, Rain, trop appliquée, trop concentrée, trop effrayée. Le bras relevé sur son visage, cherchant les ténèbres, espérant que tout ça n'est qu'un rêve, un vilain rêve qui lui vient de son esprit troublé.

Car princesse ne veut pas être sauvée
Princesse ne veut pas d'un conte de fée.

La tête ne cesse de lui tourner, les oreilles sifflent, et pourtant, au fond d'elle, le besoin de s'ancrer à nouveau à ses iris lui titille la raison. Les mots de a soigneuse percent enfin la barrière tandis que le bout de ses doigts mesure les battements de son cœur qui s'accélèrent considérablement sous le stress qui la serre de sa poigne menaçante. Elle se présente, mais Rain n'est pas réceptive, elle se crispe sous les attentions, refuse de répondre, trop secouée par les événements. Ce n'est que lorsqu'elle la sent moins proche, qu'elle s'autorise à baisser le bras et à rouvrir les yeux lentement, son myocarde se serrant lorsque les pigments vacillent face à sa rétine, perdant leur intensité en laissant tout de même une trace de leur passage. Elle sent la gamine à quelques centimètres d'elle, mais refuse de tourner la tête vers elle, bien que cela n'efface pas les vérités, elle garde les yeux rivés sur le plafond, retrouvant peu à peu ses esprits.

Est-ce que c'est beau ? les couleurs...

La question résonne comme une mauvaise blague, ne lui inspirant qu'amertume et abjection. Elle lâche un rire nerveux comme unique réponse avant de secouer la tête. « Qui m'a amenée ici ? » Demande-t-elle alors, ignorant tout ce qu'elle lui a dit jusqu'à maintenant. « Mon père est-il au courant que je suis là ? » Toujours prête à s'inquiéter pour sa famille, même lorsqu'elle est au plus bas. « Répondez-moi. » Grogne-t-elle en posant sa paume contre son front cette fois, cherchant à calmer son mal de tête. Probe ou non, elle refuse d'agir différemment avec elle, car après tout, elles ne se connaissent pas, et Rain a bien l'intention d'enterrer cette rencontre comme elle enterre chaque sentiment et chaque pensée qui menacerait l'illusion de cet équilibre qu'elle s'est construit.

Elle se met alors à mieux comprendre la situation, l'état dans lequel elle est plongée ne lui convient pas, sans parler de la fête qui bat son plein à quelques kilomètres de ce repère. Elle se redresse malgré la souffrance et observe autour d'elle. « Tout ça est ridicule, j'ai dû m'affaiblir un peu, je dois regagner l'ambassade et prévenir tout le monde que je vais bien. » Et pourtant, elle est loin d'être capable, ne serait-ce que de marcher. « Je dois y aller, oui. » Délire presque trop naturel, à n'évoluer que dans le déni, refusant de voir la réalité en face, elle continue de construire sa propre vérité sur des structures bancales. « Le color rush... » Elle grimace. « C'est la faute du color rush. » Elle bascule ses jambes sur le côté, s'appuie sur le bord du lit afin de se hisser sur ses pieds. Le sol semble alors bien trop mou, l'espace bien trop malléable, la voilà prise d'un furieux tournis. Elle s'écroule, se rattrape à celle qui l'assiste, un couinement s'échappant de ses lèvres serrées. « Putain ! » Elle perd le contrôle d'elle-même, de son corps, de son esprit, et ça la terrifie, gamine, si bien qu'elle se met à trembler dans les bras de la seule en mesure de l'aider.

⌜ost ,,⌟

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et il y a les délires, sous les langues, à se délivrer comme valses bien trop sanglantes. de ces regards à se cacher ! face aux étincelles qui s'en offraient là aux prunelles. à elle ne rien y comprendre : à avoir failli ne rien remarquer si les yeux ne s'étaient pas mis à s'éclater contre les siens. à danser ! dans la pénombre ! là où personne n'en n'aurait remarqué les quelques rondes, de ces pas à venir se dégager l'un à l'autre. présomptueuse symphonie à se révéler, de ces arrogances misérables ! et à se montrer si forte : la Reine tombera. alors les mots à venir lui glisser à l'oreille comme si elle n'était qu'ignorance, à ne pas réellement l'écouter, quand les paroles en semblaient blasphèmes sur son visage. et pourtant, elle n'en avait dit là que vérité, Hotaru ,, à bien se moquer au final de ces distinctions de couleurs. secrets révélés ,, à faire tomber les couronnes : car elle aussi, n'était qu'humaine, après tout. "Hm. Tu n'es pas ? On ne me la fait pas, à moi, mademoiselle.", qu'elle s'amusa un instant ,, vicieuse de ses paroles, à venir retourner les plaies.

pour mieux : les soigner !
quand les mots,
ne seraient plus.

soupirs au bout des lèvres, ténacités qui venaient s'imposer, et elle se moquait bien de son caractère, la plus jeune ! quand ici : elle était maître de toutes les danses possibles. elle viendrait en dicter ses lois ! celles à respecter comme chaque patient se le devait, à en trouver complaisance dans les quelques malices que leurs visions avaient voulues leur jouer. et à quoi bon ? quand au final ,, rien de bon ne ressortirait de ces chaos colorés. c'est qu'elle s'en moquait, ne chercherait pas à savoir, de ses doigts à parcourir la douce pour en conserver son travail. seul loisir qu'elle pouvait encore s'offrir, à parcourir les allées sombres, à venir en tendre ses mains comme offrandes aux dieux ! car elle n'était, que serveuse attitrée des ruelles ,, celle à en soigner les plaies sans que personne ne l'observe réellement.

et d'une simple question, elle en avait provoqué malheurs ! à rire soudainement quand la tête s'en secouait de dépit, jambes à se croiser, à venir la fixer ô jamais dans les yeux. "Votre père. Alors évidemment qu'il est au courant.", qu'elle lâcha en secouant les épaules, désinvolture ! quand tout lui en semblait presque fatiguant. "Vous feriez mieux de vous inquiéter pour vous au lieu de me poser toutes ces questions inutiles." moue au visage, à en sembler presque désespérée quand elle n'en comprendrait sans doute jamais réellement cette famille si improbable. "Car non, même si j'avais pu je ne vous aurai pas kidnappée." à n'y voir aucun intérêt ! au vu du caractère de celle qui en semblait si perdue de se réveiller dans son laboratoire.
à être finalement ,,
son expérience :
à elle !
visage à se redresser pour la regarder elle ,, celle qui venait à jouer à l'héroïne d'un corps beaucoup trop affaibli, elle la laissa faire, la regardant alors comme si le résultat était déjà connu. mots et enfantillages à ignorer, elle vint pourtant glisser un bras pour tenter d'en rattraper la courageuse ! quand les jambes n'en supportaient plus les faiblesses d'une carcasse malmenée. à tenir entre ses bras joyaux désarmé ! à en avoir perdu tous ses éclats, même dans ses bras. à venir légèrement la serrer pour la soutenir, lui assurer qu'ici : elle ne craignait rien. de ces tremblements ,, à en étonner celle aux mots si aiguisés ,, quand pourtant ici, rien ne lui serait hostile. "Je vous ai prévenue. Dans cet état vous n'irez nul part. Alors faites ce que je vous dis et tout se passera bien.", qu'elle l'aida à se redressa pour la forcer à se rasseoir sur son lit, main à se vouloir pourtant rassurante, quand elle en caressait tout l'épaule de celle qui en semblait si fragile. "Etre aussi obstinée avec moi ne vous mènera à rien. Sachez le. Alors tenez vous tranquille. Et il n'y a rien à craindre, ici." à se tenir devant elle ! de quelques gestes, saisir instruments et en mesurer sa tension comme banalité si fragile. "Je suis médecin. Je ne dirai rien à votre père si vous le désirez et me contenterait du strict minimum. Mais si vous continuez je serai obligée de vous exposer mes observations, que cela vous en déplaise."

autorités !
sous un nouveau jour.

"Alors Rain, reprenons. Mis à part le fait que vous soyez Mono. Ne le niez pas. Vous prenez des médicaments ? Pilules ?", et les mots se faisaient durs, quand pourtant les regards en étaient emplis de douceur. "Vous...êtes très pale. A quand remonte votre dernier repas ?" honnêteté frappante ! à en garder posture et calme, quand les évidences la frappaient. à en éviter soigneusement son regard, à venir tout doucement l'obliger à se rallonger en essayant de rendre le plus confortable possible ce lit d'appoint qui ne servait que pour les blessures les plus graves. "Ca ne sortira pas d'ici. Alors réfléchissez. On a jusqu'à demain ensemble, et la nuit va être longue, si vous ne me dites rien." de quelques doigts à se glisser entre ses mèches noiraudes, à en sourire légèrement !
de ces vagues ,,
à en divaguer :
dans les regards.

⌜ost ,,⌟

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Refuge au creux des bras d'un ange, gardienne en devenir, d'un lien qui n'a pas encore été tissé, mais qui se veut inévitable. Gamine tait les convulsions de la plus vieille de la douceur de sa voix qui pourtant ne résonne que pour ancrer les réalités. Rain se sent submergée, impuissante, spectatrice de ce destin qui aura choisi de se moquer d'elle, la traînant sans son consentement jusque dans les bras de celle qu'elle aurait voulu ne jamais rencontrer. À se faire dramatique sous son regard, fuyant les prunelles sans vouloir tellement se séparer de sa chaleur, elle s'agrippe au bras du médecin, respirant lentement pour tenter de retrouver un semblant de contrôle sur elle-même.

Afin de taire,
Toutes les pulsions guerrières

Elle se relève avec l'aide de la brune, s'affaissant sur le matelas sans lui lâcher le bras. Parfum s'ancre déjà dans le fond de son esprit, elle ne retiendra que son odeur et sa voix, car elle ne cherche pas à la voir, trop habituée à son monde sans merveilles, les lueurs n'ont pas encore de place dans cette vie morne et trop sérieuse. Les mots frappent le crâne et rappellent à l'ordre, Rain n'a pas l'habitude qu'on lui parle avec tant de franchise, sans avoir peur de la froisser. Si elle n'était pas si sonnée, elle se serait probablement indignée, mais c'est qu'elle se trouve bien incapable de riposter dans son état, alors elle accepte doucement d'être prise en charge, sans imaginer l'ampleur de son mal. « Ne dites pas n'importe quoi, je ne touche pas à ces saloperies. » Crache-t-elle sans se douter qu'elle soit en présence de celle qui les fabrique. « Et ne m'appelez pas Rain, on vous a jamais dit que c'était malpoli d'appeler les gens par leur prénom ? » Grogne-t-elle ensuite, comme si cela était important, d'installer les formalités lorsqu'elle se trouvait à sa merci, les faiblesses exposées, mais si elle ne peut plus rien lui cacher, alors elle tentera au moins d'édifier des barrières, pour se protéger.

Car ta lumière
Ne me deviendra pas familière.

Et les questions ne cessent de pleuvoir, épées de Damoclès suspendues au-dessus d'elle, qu'elle l'accable de ces curiosités essentielles, si peu délicate dans ses choix de mot alors que les attentions se veulent velours, que les touchers se veulent satins. Elle ne résiste pas longtemps, s'allonge en suivant les directives, plongeant finalement dans les méandres de sa tourmente. Les lèvres peinent à se décoller, abattue par ce poids qu'elle ne localise pas. Gamine rassure, mais gamine est dure, elle ne veut que confirmer ses hypothèses, et Rain ne peut pas lui en vouloir pour ça. « Hier. » Ment-elle allègrement. « Non... Je sais plus... » Corrige-t-elle finalement. « Écoutez, je suis consciente que ce n'est pas la forme, mais ça va passer, ça reviendra, l'appétit, tout ça, c'est juste que je suis un peu stressée. » Foutaises, à parler de choses qu'elle ne comprend pas, quand le mal est bien plus grand, bien plus vicieux, qu'il ronge et qu'il inculque de fausses idées, Rain est victime d'un esprit bien trop vil, mais elle refuse de l'admettre, pour ne pas perdre son image parfaite. Ô, qu'il y a longtemps qu'elle ne se voit plus dans la glace, et pourtant les yeux se posent trop souvent sur son reflet. Elle regarde, mais ne voit pas, et pourtant, tapis dans l'ombre de sa chambre, elle sait que les démons l'attendent. Frisson traverse son échine alors que la dextre s'aventure dans sa chevelure, qu'elle voudrait subitement la voir elle, mais elle garde les yeux loin de son visage et des merveilles qu'elle a à lui offrir, pour ne pas encore plus souffrir.

⌜ost ,,⌟

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bras à en être réconfort, quand le froid en flagellait les peaux aux allures si fragiles. poupée de cire, juste devant ses yeux, il y en avait quelques fleurs accrochées contre ses articulations, à venir les suspendre dans le temps de couleurs à s'éclater contre les rétines ! enfant à en faire caprices, impuissance des gestes face à celle aux figures agitées, nymphe si affaiblie : quand les mots s'en voulaient plus virulents. combat en temps réel ! pour en montrer qu'elle n'en était pas si faible qu'elle ne voulait le paraître. mais Hotaru, elle les connaissait bien, ceux à se croire plus forts que le monde. à ne pas être intimidée, à y voir comédie bien rodée qui n'en prenait plus. de ces étincelles, à rompre les charmes, à venir la forcer à en suivre ce qu'elle souhait, il y avait tout un nouveau regard : là où les honnêtetés en brisaient aux élégances de celle qui lui faisait face.

car les proses :
n'en seraient jamais assez,
pour la décrire.

rire à venir prendre place contre ses lippes, dénomination à faire s'iriser les intérêts, sans doute avait-elle raison ! quand ces saloperies en faisaient plus de mal qu'elles n'en provoquaient de joies. et pourtant Hotaru en était créatrice ,, à les faire proliférer comme si la société n'était que cobaye : à ne rien leur devoir, comme eux ne l'avaient jamais aidée. "Hmm si vous le dites. C'est sûr qu'il est plus efficace de trouver son Probe.", qu'elle s'amusa un instant sans ne jamais en retenir les mots ! car elle n'en craignait pas cette famille aux apparences si importantes, quand elle-même en était éléments des plus improbables. "Malpoli ? Je vous réponds sur le même ton que vous me parlez. Et si ce n'était que moi j'abandonnerai les formalités, je ne vous dois rien, après tout.", à chercher toujours plus ! effleurer les nerfs : quand pourtant elle était si petite, Hotaru. "Mais malgré tout je vous respecte, ce n'est qu'un prénom, ne vous offusquez pas si facilement."
et ombre sur les visages,
lippes étirées :
à en tracer souvenirs.
car Rain elle en semblait si intouchable, du haut de sa tour ! quand elle en effleurait les pavés, à arracher les pétales de toutes les fleurs venant la croiser. alors d'un corps enfin reposé, à venir en prononcer mots sans ne jamais s'arrêter, elle essayait un peu de l'assommer, sans doute ! à se vouloir dominante dans ces lieux si froids. soupir à se laisser aller, elle se recala devant la jeune femme avant de passer ses doigts entre ses propres cheveux. "Vous ne savez plus ? N'essayez pas de me le cacher, je suis...médecin. Je vois tout. Et encore plus les comportements humains dans ce genre d'environnements.", qu'elle murmura tout doucement, avant de se rapprocher légèrement d'elle. d'une expérience à s'être forgée directement sur le terrain. "Vous êtes en sous nutrition. Ce n'est pas qu'un problème d'appétit, mais de ce qu'il se passe là dedans.", qu'elle pointa tout doucement du doigt le front de la jeune fille pour lui en indiquer sa tête, à presque en effleurer sa peau, de quelques douceurs. "C'est compliqué, après. de réapprendre à se nourrir. Alors ne jouez pas trop avec ça. Le regard des autres ne devrait pas vous inquiéter. Paraître déjà forte comme vous essayiez de le faire est déjà assez dur, ne vous rajoutez pas de contraintes en plus." c'est que les mal-êtres : en infusaient odeur nauséabonde, dans les pièces. sourire léger à se forger, jambes à alors se croiser tout doucement, elle se redressa pourtant légèrement avant d'en regarder un coup autour d'elle. "Je vous sers un thé ? de l'eau ?"

d'un accueil :
à se vouloir ,,
plus doux !

⌜ost ,,⌟

In this forest the clamor never ends and with silence please bring back the peaceful time to my whooshing heart

RÀ ne pas vouloir reconnaître ses maux, quand pourtant les proses se voulaient accusatrices. Et sous l'esclaffement de la plus jeune, sent la pointe de son épée qui lui triture le battant, comme si son mal n'était que poussière qu'on écarte de la main et dont on peut rire avec légèreté. Embarras qui la prend, son visage ne prend que des airs un peu plus amères, ses yeux lancent des éclairs qu'elle évite de pointer sur elle, par contrainte. Petite effrontée n'a pas peur de lui répondre sur le même ton, renvoyant la balle sans vergogne jusqu'à obtenir satisfaction sur la plus vieille qui se trouve dans une position bien compliquée qui ne lui permet pas de riposter. Elle tique à l'entente du mot probe, très peu réceptive aux taquineries de la jeune femme, ça ne l'amuse pas du tout de savoir qu'elle a trouvé la sienne, au contraire, elle est loin d'être du côté des désespérés à la soif de savoir. Les couleurs sont pour elle un élément perturbateur qui la sort de ses habitudes, rien de plus. Et pourtant elles vibrent dans son esprit, à vouloir de nouveau les apercevoir. « Foutaises. » Crache-t-elle d'un ton aigri avant de fermer les yeux pour tenter de calmer ses nerfs. « Oh, vous ne me devez rien, vous dites ? Je suis à peu près certaine que ma famille vous permet de faire... Peu importe ce que vous faites, ici. » Répond-elle alors en redressant le menton, les paupières toujours closes. « Je connais mon père, si je ne suis pas dans un hôpital normal, c'est qu'il s'est arrangé pour avoir le sien à porté. » Elle rouvre ses yeux et bascule sa tête vers la brune, évitant de trop remonter son regard. Un sourire malicieux plisse la commissure de ses lèvres. « Je serais vous, j'éviterai de trop embêter la fille de votre employeur. » Menace-t-elle sans réellement savoir de quoi il en retourne.

A faire peser sur elle
Le poids de ce qu'elle ne mesure pas

Et dans sa quête du paraître, Rain s'est perdue, un seul élément qui a échappé à sa vigilance et c'est bien d'elle-même qu'il s'agit. Si sa sœur la voyait ainsi, elle deviendrait rapidement la risée de son monde, qu'elle se délecterait de ses failles, jusqu'à venir les entretenir, creusant le mur friable de l'aînée des Im de ses griffes infernales. Ô si grande, si belle, forteresse aux allures bien trop nobles, il a suffi d'un coup de vent pour que tout s'effondre, et c'est dans la pénombre d'un endroit bien peu luxueux qu'elle se retrouve à devoir bavarder avec la plus agaçante des savantes.

« Qu'est-ce que vous savez de moi et ma vie ? Être docteur ne veut pas dire avoir la science infuse, je ne vous permets pas d'émettre de telles affirmations sur moi, on ne se connaît pas. » Siffle-t-elle alors, par pur orgueil. Elle n'aime pas qu'on la perce à jour, qu'on lui décrive ses comportements avec tant d'assurance, qu'on lui retire sa couronne si simplement. Et pourtant... Le corps réagi à chaque fois que ses doigts magiques s'approchent, à chaque fois que le son de sa voix résonne. « Et même si vous aviez raison, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? La nourriture me dégoûte, vous croyez peut-être qu'il suffit de se dire qu'on doit manger pour que les choses s'améliorent miraculeusement ? Docteur, je pense que vous êtes plus avertie sur ce genre chose que ça, ou alors, permettez-moi de douter de vos capacités. » Confessions à demi-faites, il ne s'agit plus de la question de sa santé, non, pour elle, il s'agit de parvenir à la faire taire.

D'un baiser,
Ce serait si facile...

La proposition suivante ne manque pas de lui faire perdre le nord, à se retrouver à balbutier sous les changements de ton de celle qui semble bien trop détachée, bien trop détendue. « Vous vous foutez de moi, là. » Lâche-t-elle malgré elle. Soit elle a à faire à une idiote, soit son cerveau a réellement disjoncté, mais elle préfère la première option. Elle se retrouve les prunelles à nouveau vissées dans les siennes, sans faire exprès, et c'est une nouvelle vague de malaise qui vient accompagner le phénomène. À nouveau livide, elle sent son cœur s'accélérer, sa tête lui tourner à nouveau, sa respiration se bloque et elle ne sait pas si c'est une crise d'angoisse qui se déclare ou simplement les effets du color rush. Le tableau change, elle redécouvre pour la troisième fois cet environnement qu'elle ne peut s'empêcher de haïr et de trouver particulièrement laid. Son regard se détache, sonné, elle pose ses yeux sur ses mains, les découvre sans comprendre ce qu'elle voit. « Faites cesser ça ! Faites quelque chose ! » Ordonne-t-elle, paniquée, trop perdue dans ce monde qu'elle ne reconnaît pas.

⌜ost ,,⌟

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et de manigances ,, de paroles à s'envenimer pour faire prendre conscience à la douce qu'elle n'en était pas seulement qu'un médecin, sans doute que Hotaru en venait à s'égarer ! dans ces envies de rébellion qu'elle infligeait à sa patiente, comme pour lui en montrer qu'elle aussi, avait sa valeur, dans ces lieux : et qu'elle n'en était pas que simple pantin. quand elle en expliquait ce que les tympans ne voulaient entendre, mélodie à se glisser comme hymne à se faire silencieux ((muet)). à toujours fâcher, contredire, venir délier les humeurs pour en faire vibrer les myocardes comme arme à s'abattre sur les corps. c'est que les couleurs pourraient venir en orner les regards, si elle le désirait. elle pourrait lui en offrir tout un monde : à celle qui se refusait à ses mots comme sortilèges si douloureux. alors de ces lippes à ne pouvoir que sourire, comme si les violences des termes n'en suffisaient pas, elle voulait se montrer grande celle qui avait elle aussi bien trop d'honneur sur les épaules. "Je ne vous dois rien. Seulement à votre père. Et s'il vous a laissé à moi, c'est qu'il me fait suffisamment confiance pour m'occuper de vous.", à insister, vouloir encrer les mots : du mal.
comme clavecins ,,
à en faire :
requiem.
"Vos menaces ne me font rien, vous savez ? Ici, c'est moi qui commande. Et vous le comprendrez assez vite.", qu'elle en venait à lui répondre de nouveau : à ne jamais en poser les iris dans les siens, à laisser les touchers l'effleurer pour en asservir quelque peu les présences. c'est que Rain ne devait pas avoir l'habitude, de ne pas commander. à être Reine de tout un royaume, quand elle n'était que pion permanent dans les troupes. à simplement s'embellir de quelques apparats, pour en paraître aussi forte que celle qui lui faisait face. car d'un échiquier, elle en serait sûrement celle avec qui la Reine devrait cohabiter : pour survivre.

de poisons ,,
à couler :
de partout.

de ces reproches ,, de ces colères ,, face aux avides poésies d'un être sans aucune grâce. "Je n'ai jamais dit avoir la science infuse, je vous fais juste part de mes observations.", qu'elle en jouait discrètement avec les mèches de son ainée, à essayer d'en calmer : les craintes dissimulées. "Sans être accompagnée, vous ne pouvez rien y faire. Je sais très bien de quoi il en recourt. Et malheureusement je ne suis pas psychologue également. Vous l'aurez sans doute remarqué.", qu'elle sourit tristement sans en rajouter, car de ses doigts, elle n'était en réalité capable que d'en massacrer les santés, celle qui venait à en créer antidotes comme poisons à nuire. "C'est bien pour cela que je ne pourrai rien soigner en une journée. Seulement faire en sorte de vous faire ressortir d'ici plus reposée." et même si les voix ne semblaient que s'agiter pour en dire attaques et disgrâces ,, elle n'en perdait pas de vue : les aurores à lui graver dans la tête.

juste pour une soirée.
elle n'avait qu'une nuit
à ses côtés.

rire à pourtant exploser comme artifices ! sous les déconcertantes figures. elle était tout en extravagance, tout en exagération ,, à courir dans tous les sens, à ne jamais se canaliser ! quand elle en était finalement rappelée à l'ordre par celle qui en semblait si sévère avec elle. "Juste un peu !" de ces erreurs pourtant commises, à venir s'accrocher à elle sans en comprendre tout de suite les fautes ! habitudes à prendre : de ne pas en regarder une aussi belle demoiselle. regard à s'éclater de nouveau contre le sien ,, beauté à s'émerveiller quand cette fois-ci elle se releva immédiatement sans attendre, elle retira tout doucement les mains de la jeune fille de ses yeux avant de l'obliger à lui faire face. "Respirez tout doucement.", soufflé contre son visage, avant d'en glisser tout doucement ses doigts contre ses longs cils. "Et fermez les yeux.", qu'elle en bloquait les visions, venaient à en transformer les lieux en sombre total : pour n'en laisser aucune couleur transparaître. "Ne bougez pas, restez immobile, et essayez de suivre ma respiration. Le temps que le choc s'estompe." qu'elle se tenait toujours au dessus d'elle, à venir caresser tendrement son front légèrement.
à se faire douce :
de tous ,,
ses mouvements.
"Je ne vous obligerai pas à rouvrir les yeux, si vous ne voulez pas voir ces couleurs." d'un murmure léger, elle se pencha tout doucement pour venir en attraper ses lunettes de soleil, cachée dans le coin d'un meuble comme en attente des étés prochains. "N'ayez crainte. Les refouler ne fera qu'accentuer les vertiges et leurs effets. Essayez...de ne pas y penser et ... dites vous que c'est passager.", qu'elle en garda les paumes contre ses yeux, à caresser tout doucement sa tête pour en calmer les pulsions de panique. "Vous voulez...que je retire ma main ?" chaleur contre les peaux, à en dégager pourtant certain réconfort, sûrement.

quand ici : il n'y avait ,,
que gestes délicats
contre les beautés magnifiques.

⌜ost ,,⌟

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et si les cyclones étaient la somme des derniers soupires de la Terre, et si les tremblements de terre étaient la somme de tout nos premiers pas.

Tourbillons de l'esprit cherche à fuir les résonnances trop dures à écouter, lorsque autour d'elle l'univers se transforme et prend des airs terrifiants. Les menottes écartées pour se sentir entraînée dans une danse qu'elle n'a jamais menée. Ses prunelles contemplent désormais sa destinée, qu'elle voudrait s'arracher les yeux pour ne plus avoir à les voir, ces couleurs qui s'ancrent à sa rétine sans son consentement.

ça me fait mal,
rien d'étonnant qu'en Japonais l'amour se dise ai.

Dans son appel à l'aide, il n'y a qu'elle et ses doigts de fée, qu'elle et son visage trop délicat, qu'elle le doux son de sa voix. Rain perd sa prestance, elle ressemble à un agneau apeuré qui ne comprend pas sa situation, elle suit les directives sans réfléchir, se laissant guider par les touchers, frissonnants les paupières désormais closes, guidée par la douceur d'une nymphe maîtresse de son destin. Et tandis qu'elle trace les chemins à suivre, Rain s'enivre de ce parfum qu'elle voudrait apprendre à détester, sentant sa panique s'estomper sous les berceuses. Le nœud dans sa poitrine se défait peu à peu lui rendant ses facultés à respirer, elle ouvre la bouche, mais rien ne sort.

Foule attroupée, complètement prête
Joue de la trompette en pleine tempête

Aveugle, les ténèbres la rassurent, elle s'apaise, sent les effets du color rush faiblir. Lorsque la Japonaise vient lui demander des nouvelles, elle ne répond pas tout de suite, lève sa main tremblante pour venir caresser la paume qui lui couvre les yeux. « Reste ici. » Elle abandonne déjà les politesses, muraille de papier s'envole à la première faiblesse, car au fond, Rain a juste besoin qu'on s'occupe d'elle, qu'on la rassure et qu'on lui prouve qu'elle n'est pas seule au monde. « Juste un peu... » Continue-t-elle, les lèvres tremblantes. « J'ai mal à la tête et je suis fatiguée. » Finit-elle en s'affaissant contre le lit, cédant finalement aux désirs de son corps qui s'est vidé de ses forces.

⌜ost ,,⌟

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malédiction à toucher les plus sensible ,, elle avait une jolie fleur, entre ses doigts. c'est qu'elle voudrait en voir les pétales éclore de plus belle ! comme si les printemps en étaient déjà de retour quand au final il n'y avait que les gels d'un hiver bien trop rude. à poser ses doigts, comme pour en réchauffer un peu les couleurs de celle si pale, à venir dissimuler : tout un monde qu'elle ne connaissait pas. car de banalité, elle n'y avait jamais fait attention, aux couleurs. à celles qu'elle voyait tous les jours comme quotidien, de ces quelques pigments qui n'en étaient que fruits des sciences pour elle. molécules à s'adjoindre pour en créer là reflet d'un monde ,, à transmettre aux nerfs optiques.

et qui de nous deux :
en avait ,,
meilleur univers ?

et de quelques éclats, peut-être arriverait-elle à en découvrir pourquoi devant-elle s'en trouvait là simili ! celle à qui elle pouvait en offrir ,, quelques peintures comme révélations. à pourtant balayer les cils, leur offrir cocon où ils pourraient se reposer ,, elle murmurerait poèmes aux oreilles de celle emprises aux paniques. à les détester, ces iridescentes silhouettes qui se dessinaient sous ses rétines. et il ne fallait que respirer : pour se libérer des emprises. compter tout doucement comme berceuse, de ses doigts à se faufiler contre sa peau pour en détendre les muscles. c'est que Hotaru tentait d'en apprivoiser celle couverte d'épine : rose trémière à ne pas se laisser faire.
jolie poupée ,,
aux fils :
coupés !
alors sous ses demandes, à se vouloir presque plaintives, elle en laissa les doigts épouser les siens, d'un léger sourire au visage. tendresse de chaque toucher, quand elle en avait impression d'en toucher petite princesse en cristal. "Je ne bouge pas." car d'une soirée : elle n'aurait d'yeux que pour elle. à resserrer tout doucement ses doigts pour en éviter de laisser passer la lumière tamisée de la pièce, à venir se rapprocher tout doucement, pour en effleurer le front de la belle de son indexe ,, elle viendrait lui en souffler sortilège : pour ne plus avoir mal. "Endormez-vous...A votre réveil, tout ira beaucoup mieux." , je te le promets. à en saupoudrer quelques poussières, pour en faire s'éteindre les corps ! d'un repos presque éternel qui ne durerait que le temps de quelques heures ,, quand on viendrait l'arracher à elle : demoiselle à protéger de ses quelques formules.
sans ne jamais ,,
la quitter des yeux.

et demain
serait une toute nouvelle
o d e