d'images à défiler, de regards à s'éblouir : sous les contes d'antan. ô merveilles animées ! quand les films en étaient créations bien étrange pour celle à en préférer le réel. c'est que chaque histoire en dissimulait ses défauts ,, à n'afficher que les bonheurs, dans les crédits de fin. mais la vie n'était pas si belle ! mais les guerres n'en finissaient pas toutes à venir fleurir les joies sur les visages ! quand pourtant moment à partager : il y avait eu les rires, dans la salle, quelques coups de coudes, pour en attirer les attentions de celle qui l'avait accompagnée, pour en murmurer quelques remarques parfois bien trop peu pertinentes !
car Hotaru :
riait
de tout !
là, dans les salles sombres, où les nuits en avaient recouvert tout comme à l'extérieur leurs cieux sans étoile. alors de ces quelques amusements, à avoir applaudit comme enfant satisfaite, elle s'était relevée de son siège, avait récupérer la main de son amie : avant de l'entraîner avec elle dans les rues d'une ville sans couleur. car de nature ou non, il n'y en avait que Néons artificiels, à attirer les regards des plus sensibles. "C'était bien ? Non ?", qu'elle se réjouit tout doucement, petits pas à se tourner vers Sumire, quand les allures en semblaient bien trop festives, ce soir. regards à venir regarder son téléphone, moue à se faire sans élégance ,, c'est que tout un monde pouvait s'ouvrir à elle : quand les pendules en indiquaient minuit presque passé ,, là où personne ne pourrait les accompagner dans les chemins du retour.

cas scintillent au dessus d'elles :
quelques étoiles mortes.

"A cette heure là...on aura plus de métro...c'est trop nul !", qu'elle soupira alors, montrant son écran à celle qui s'en présentait à ses côtés. "Tu veux dormir chez moi ? C'est moins loin d'ici que chez toi...Non ?", et d'une tête à se pencher, de paroles à ne faire que s'articuler, elle n'en finissait simplement jamais de parler ! moulin à parole qui ne faisait qu'en diffuser ce qu'elle pensait, sans ne jamais s'arrêter. bonne humeur qu'elle voulait faire affluer ; quand dans l'ombre, il n'y avait que mensonges à se vernir de quelques grâces dissimulatrices. "Enfin si tu veux bien sûr ! sinon je peux appeler un taxi ? mais ça serait moins amusant...tu trouves pas ?" c'est qu'elle essayait d'en convaincre la demoiselle ! à vouloir s'amuser toujours un peu plus, profiter des heures qui leur restait sans avoir à ne se soucier de tous les problèmes qui les entouraient. de leurs vies, de leurs manques d'éclat, et elle avait tant de choses, auxquelles elle ne voulait pas penser. car les réalités en rattrapaient si vite les regards ! à attraper les chevilles ,, entraîner les douceurs : pour les faire disparaître si loin encore !
plus loin :
que ce que les mains ,,
ne pouvaient les rattraper.

Une sortie éclairée par la lune. Sumire n'avait jamais connu ça, avant de quitter son île. Couvre-feu l'empêchant d'admirer les étoiles de ses iris émerveillés, elle les scrutait maintenant pendant des heures. Lorsque Hotaru lui avait proposé cette sortie, son coeur s'était emballé : l'excitement d'une nouvelle découverte. Une aventure entre quatre murs.

Petites exclamations, coups d'oeil discrets, rires dissimulés sous une main. Elle ne s'était jamais autant amusé au cinéma. Lorsque les dernières notes de musique firent écho dans la salle, que la foule fut sortie, Sumire pensait encore aux scènes qu'elle venait de voir. Elle se rejouait le film lentement, émerveillée. " C'était super, j'ai jamais autant aimé un film ! " Peut-être qu'elle exagérait un peu, la joie de partager un moment avec une amie ayant infiltré ses veines.

De nouveau sous ce ciel étoilé du début de la fin d'automne, Sumire resserra son écharpe autour d'elle pour garder l'infime chaleur de la salle cloitrée dont elles venaient de sortir. Avant que Hotaru ne le mentionne, l'idée de rentrer chez elle ne lui était même pas venu : pourtant chose logique après un si bon moment. " Oh...Je n'y avais même pas pensé..." Passé est le temps où elle pouvait faire le tour de la ville en vélo : Osaka devait faire trois fois la taille de Manabeshima, au minima.

Dormir chez elle ? Sumire n'avait par contre jamais fais ça. Rarement des amis à l'école, considéré comme étranger dans sa propre nation, car trop différente, car suivi par la psychologue de l'école, arrivée en plein milieu d'année... La seule personne ayant jamais partagé une chambre avec elle fut son oncle. Ce n'est pas comme si elle pouvait parler de sleepover dans ce cas, alors qu'il lui avait offert un toit. Sa main fit son chemin sur l'épaule de son amie, tandis qu'un sourire vint illuminer son visage. " Pas besoin de te justifier autant ! C'est avec plaisir que je viens. Pourquoi arrêter une soirée en si bon chemin ? " Le vent autumnal lui fit remettre ses mains dans ses poches, essayant de le chasser comme elle le pouvait. Elle se tourne à gauche, puis à droite, les deux seules directions par où elles peuvent allées. " Je te suis ! " Sumire se laisse guider dans la grande ville aux néons, lumières blanches aveuglantes pour la jeune mono, lumière de la lune et des astres atténuées, invisible entre les gratte-ciels. Bras dessus bras dessous, l'air frais fouette ses joues tandis que ses paroles ne s'arrêtent plus, la joie de l'instant présent impossible à affaiblir. " Tu habites dans quel quartier, toi, du coup ? Je crois que je ne te l'ai jamais demandé ! " Sourire d'enfant innocente. " Demain matin j'irais acheter le petit-déjeuner, pour te remercie de ne pas me laisser rentrer à pieds jusqu'à chez moi. J'en aurais bien eu pour une petite heure ! Puis aussi parce qu'il faudra me prêter une culotte. " Rajoute-t-elle d'une moue pensive, filtre disparu après minuit comme la belle robe de princesse de Cendrillon.

joie à se coller contre les visages, d'une enfant qui ne pouvait s'empêcher de venir diffuser ses rires et ses passions, elle en était vivacité ,, Hotaru. quand dans les rues venaient à divaguer les repères, quand de quelques pas : il y en avait là scénarios à se faufiler comme écrivaine ! c'est que le film l'avait inspiré à en créer elle-même ses propres récits ((le sien)). à vouloir retracer toutes les grandes lignes sans vouloir être l'une de ces héroïnes sans caractère. alors elle s'efforçait de se donner quelques couleurs ! celles qu'elle seule pourrait percevoir pour ne pas se paraître fade.
petit monstre ,,
à vouloir jouer :
aux adultes.
d'exclamations qu'elle lança alors au milieu de la nuit, elle ne pouvait qu'en hocher la tête, il y avait quelques étoiles, à veiller sur leurs rires : quand Sumire aussi, semblait en avoir apprécié les soirées. "Et oui...Je pense à tout !", qu'elle fit semblant de prendre la grosse tête avant de s'imaginer déjà pouvoir en partager à nouveau quelques heures avec elle. A n'avoir jamais réellement d'amie, Hotaru, quand à voguer toujours seule, à attirer les mauvais regards : elle s'était éloignée de tous ceux qui pouvaient en être gentils avec elle.

à préférer être seule ,,
que mal accompagnée.

"Oh...!" légère stupeur ! sous les paroles si affirmatives de la jeune femme, elle se mit à sourire bien plus encore, en attraper son bras pour en entrelacer son coude au sien. "Et bien je te kidnappe alors ! Direction chez moi !" voix aérienne à prendre place dans les fraîcheurs d'automne, couleurs à se forger tout autour d'elles de ces quelques feuilles à mourir pour un jour renaître, elle voudrait lui en montrer : toutes les beautés d'une ville animée après minuit. "J'habite à Umeda ! Un petit appartement mais...il est plutôt mignon ! un peu en bazar par contre...Désolée d'avance...!" qu'elle en fit légère moue, à se rappeler que ses papiers en étaient étalés contre les tables, que les plantes venaient à fleurir un peu partout sur les murs ! à en envahir la pièce.
de beauté ,,
d'élégances !
de compagnie.
"Tu n'es pas obligée tu sais ! Je pourrais même te préparer un truc si tu veux ! Puis je te prêterai même un pyjama ! Faudra aussi qu'on partage le même lit...Enfin si on arrive à dormir ! Moi en tout cas, je suis trop contente. J'ai jamais montré mon appart' à une amie ! T'es la première." qu'elle s'amusa, nez à se froncer d'un sourire : à s'en imaginer rire jusqu'à ce que les pendules n'en sonnent matinée et levé du soleil. "C'est la rue juste là ! C'est vraiment pas loin !" d'une main à venir fouiller dans son sac pour en trouver ses petites clefs, qu'elle remua comme clochette. à alors trottiner ! l'entraîner avec elle dans les ascenseurs de son bâtiments, elle laissa tout doucement la serrure se débloquer avant d'en claquer des mains. "Tada ! Fais comme chez toi ! Tu veux quelque chose à boire ? Je vais nous préparer de quoi grignoter ! Je dois avoir...des bonbons quelque part...." qu'elle se précipita d'en retirer ses chaussures, de venir fouiller dans ses placards : à en laisser la douce qui l'accompagnait venir en découvrir les lieux aux parfums de fleurs.

à en promettre ,,
douce nuit !

Rire cristallin fait écho au brouhaha de la ville portuaire, les pas qui s'emboîte pour s'éloigner de cette salle de films au silence qui n'existe pas. Si Hotaru se disait savoir tout, Sumire voulait bien la croire. Étoiles du ciel qui tombent dans ses yeux quand elle observe la jeune femme, son amie. Sa première amie femme. Esprit qui divague, se perd un instant sur un visage enfantin aux traits indistincts, premier ami de toute sa vie, perdu dans les souvenirs vagues. Aucun désir d'assombrir sa joie, Sumire repousse cette pensée pour se concentrer sur le moment qu'elles sont entrain de passer. Ballade à la lumière de la lune, sous la bienveillance des astres.

" Umeda ? Je crois que je n'y ai jamais mis les pieds. Il y a quoi dans ce quartier ? " Curiosité sans fond, des questions qui dévalent sur sa langue et qu'elle ne peut retenir. Sumire sait qu'elle pourra revenir pour le visiter si besoin, donc d'une secousse de sa tête et d'une main balayante, elle poursuit : " Non, oublie. Qu'il garde ses secrets, ça me fera une excuse pour revenir dormir chez toi ! On pourra le visiter de jour comme de nuit. " Excuses sur excuses, toujours une bonne chose pour quémander un souhait. " Ne t'en fais pas, je travaille avec des écrits, je suis habituée à avoir une maison en pagaille. " Nouveau rire qui brise le silence de la ruelle, son bras toujours interloqué à celui d'Hotaru, sa tête ne reste jamais droite : soit ses iris se pose sur sa partenaire, soit ils voguent d'une commence à une habitation, au bruit fait par un chat errant, à la brise secouant les feuilles des arbres alentours. Elle se perd dans une rêverie réelle, détruite par des paroles dont elle prête plus attention qu'à l'horizon. " Baliverne ! Je ne me sens pas obligé, j'ai juste très envie de cuisiner pour quelqu'un, ça ne m'arrive plus depuis longtemps ! " Sourire qui illumine ses traits, elle poursuit. " Je ne dis pas non à un pyjama, le temps s'est tellement rafraîchis...j'en suis outrée ! " Moue amusante, regard perdu sur le visage de Hotaru. "Ah bon ? " Surprise qui ne peut être dissimulée. " J'étais sûre que tu avais déjà eu une centaine d'amie chez toi, tu sembles comme une fille populaire."

Observation de la rue qui prends fin pour que celle de l'appartement commence. " Wahou... C'est trop mignon chez toi ! " Chaussures ôtées, un peu comme une enfant dans un magasin de jouer, Sumire observe et touche à chaque plante qu'elle voit, délicatesse dans ses gestes. Les fleurs sont comme une obsession pour la jeune femme, souvenir d'une verdure luxuriante sur son île natale. Une nouvelle fois, elle repousse ces idées non désirées. " Je ne dis pas non à une boisson, si tu as je prends toujours de la limonade, mais sinon de l'eau c'est parfait ! " Requête contraire à son étique alors qu'elle prends place sur une chaise, déposant son sac et manteau sur le dos de celle-ci. " Oooh ! J'adore les bonbons ! " Plus la soirée avance, plus Sumire a l'impression de vivre un fantasme de gamine qu'elle n'a jamais pu réaliser. Donc elle continue sur cette lancée, avec un petit espoir mal dissimulé. " Tu veux qu'on fasse des jeux de sociétés si tu en as ? J'ai toujours adoré ça... Mais je sais que pour beaucoup, c'est des trucs de vieux maintenant.. Alors que c'est super intéressant je trouve ! " Elle en viendrait presque à taper du poids sur la table pour défendre son argument mais la timidité saisit ses membres et, telle une petite enfant bien élevé, elle reste assise à regarder son hôte. " Si tu as besoin d'aide n'hésites pas, j'accourais ! "

voyage entre les nuits ,, à compter du bout des doigts les étoiles qui scintillaient comme prunelles éblouies ,, ô elle viendrait la tirer avec elle là où personne ne pourrait les capturer ! à vouloir vivre, comme si c'en était leurs dernières heures ,, à vouloir profiter : de tout ce qui pouvait leur en apporter sourires. bras à s'agripper, à changer louange des soirées, elle hocha la tête pour réfléchir légèrement. "Et bien...y'a pleins de centres commerciaux et-", d'un rire à ravir ! que le sourire venait à s'étendre encore et toujours plus ! face à celle qui voulait en savoir tout sur le monde l'entourant. d'une douceur éternelle, à épouser les fragrances aux parfums de printemps ,, souffles à se faire presque frais, dans les rues des épouvantes ; quand elles en étaient deux figures à ne plus se lâcher.
quand d'affections ,,
les solitudes
en étaient comblées.
"Tu vois ? ça te fera une bonne excuse. Je t'emmènerai voir tous les coins sympas !"  à se faire plans en tête : jusqu'à ce que les journées en deviennent toujours plus aimantes. "Peut-être maaais....laisse moi un peu ranger mes papiers quand même ! j'ai tout mes classeurs d'étalés partout....!" de cours, de médecine, de solution : de tout ! à s'éparpiller ,, quand personne ne venait chez elle ! mystère d'un lieu, où les âmes ne s'attardaient jamais en sa compagnie. d'une brise à se faire délicate contre leurs joues ,, de pas à presque trottiner quand elle s'en impatientait déjà. la belle n'était qu'enfantillage ! de vouloir en ramener amie chez elle comme si elle pouvait se le permettre. quand de ses mains ,, elle en avait sacrifié tant d'innocence pour en réaliser ses sortilèges loin d'un univers doucereux.

à n'être :
que scientifique ,,
immortelle.

"Et bien dans tous les cas, je suis sûre que tu cuisines mieux que moi ! De toute manière, j'ai jamais vraiment le temps...Alors écoute....ma cuisine est toute à toi !" à s'amuser ! espérer qu'elle y trouve certain bonheur chez elle. "Je te passerai mon préféré !", qu'elle s'amusa avant de s'offusquer faussement ! "Moi ? Voyons....pour qui tu me prends ? Je suis une ermite accrochée à son bureau !" rire à exploser ! quand en réalité, les côtés n'en étaient pas réellement habitués à en parler à des présences aussi magnifiques. à fréquenter les rues ! éviter ceux qui pensaient tout savoir de la vie : quand réconfort à s'en trouver, auprès de celle qui en était bien trop gentille avec elle. "Mais écoute...Au moins, tu peux avoir le Grand Honneur d'être mon amie ! Tu vois ? C'est pas donné à tout le monde finalement-" qu'éclataient les vocales, là, au milieu des rues, sans ne pouvoir en retenir aucune de ses politesses.

d'un endroit à se rejoindre ,, pas à se faire si précieux contre les parquets, elle sourit tout doucement à la belle, à en déposer ses affaires, ranger quelques papiers, pour finalement récupérer quelques friandises. "Tu aimes les plantes ?" à l'observer finalement admirer chacune de ces nymphes, à s'approcher d'elle d'un verre sucré en mains. "Tiens, il m'en restait un peu !" rire léger, à s'amuser des réactions de la jeune femme ,, à la trouver si douce ! de ces quelques euphories mélodieuses. lit à venir se transformer en table, à installer leur festin sur les draps, elle fouilla un instant ce qu'elle avait dans ses placards avant de plisser des yeux. "J'ai que...ça....?", qu'elle tendit tout doucement un petit paquet de cartes sans grand intérêt. "Mais sinon....On peut parler aussi ! tout en jouant ! jusqu'à ce qu'on soit fatiguée....! Tu sais, les gens jouent souvent à...actions ou vérités...ou ce genre de trucs je crois ? Je ne suis pas très sûre mais..." d'épaules à se hausser ! monde qu'elle ne connaissait que trop peu : quand elle devait s'amuser avec d'autres.

car de quelques mots ,,
quelques gestes :
tout en était nouveau.

AH ! et d'ailleurs ! Tiens, ton pyjama de la nuit !, vêtements pliés soigneusement, à en être de tissus bien trop doux, ô elle vint lui remettre entre les bras son trésor, avant de pointer du doigt la salle de bain. "Pas besoin de m'aider, c'est moi qui t'invite ! Alors prend tout ton temps !" d'un sourire à s'éblouir. que brillent les étoiles, dans son regard, presque trop heureuse, de l'accueillir ici : quand au final, il y en aurait les draps pour venir en recueillir leurs confessions d'une nuit !

Que les rues sont belles quand la compagnie est si bien trouvée. Chaque son émis par les lèvres de sa partenaire l'a font sourire ; des crampes aux joues elle ressortira de cette soirée qu'avec cette douleur, car tout autre sentiment n'est que joie, bonheur et plaisir. Des promesses de renouvellement, de nouvelles visites et simplement de la présence d'une amie : de la joie de partager un coin inexploré, Sumire n'arrive pas à s'arrêter de sourire. Son palpitant battant la chamade, elle n'avait plus ressenti cette joie depuis longtemps : ô quelle douce sensation.

Dans l'entre de la demoiselle, elle s'attelle à ranger les fameux papiers, à faire de sa demeure une maison d'accueil resplendissante. Et quand bien même Sumire la laisse faire, elle n'a pas besoin d'autant s'agiter : car pour la jeune Sumire, cet appartement aux marques d'indépendance la fait rêver. De plantes en plantes, de feuilles éparpillées en classeurs ouverts, elle s'extasie des marques d'une vie bien remplie ; elle se fait joie de voir que d'autres âmes ici bas ont pu profiter pleinement de choses qu'elle a toujours été déniée. "Super ! Comme ça, on joue toute la nuit et demain matin, je nous fais des pancakes ! " Iris qui se perdent sur une cuisine tout aussi mignonne que le reste, elle s'imagine déjà tablier autour des hanches à s'atteler à la tâche, rien que pour voir les yeux de sa nouvelle amie pétiller, elle qui n'est que douceur et vibrance, sens de la vie personnifiée.

Qu'elle en a mal au ventre, de rires des paroles de sa compagne pour la soirée, une comique bien cachée sous l'apparence d'une belle jeune femme. Elle n'a d'yeux que pour elle en ces instants intimistes. " Oh que oui, je suis honorée d'être ton amie, toi la grande Ermite du bureau pleins de papiers. " Un regard complice qui se partage, pour une fois que Sumire se tente à blaguer ; habitude qu'elle aimerait prendre mais si difficile à trouver sans faire de flop. Verre de limonade en main, c'est après un "merci" timide d'avoir gêné son hôte, qu'elle prends une gorgée avant d'une nouvelle fois s'attabler, arrêtant sa contemplation de la cuisine et des plantes décoratives. " J'adore les plantes, je trouve que ça donne de la vie dans une maison. J'ai même une petite veranda chez moi ! Je te la montrerais, un jour. " De nouvelles promesses emplies d'espoir, d'une flamme naissante qui fait vibrer son être.

Pyjama soigneusement plié dans ses mains, elle observe le jeu de cartes, pensive. Les paroles d'Hotaru lui donnent alors à nouveau le sourire, lippes qui ne semblent pas vouloir se figer en autre chose que ça. " Oh oui, actions ou vérités ! Même juste vérités...Ou le jeu des vingts questions ! Tu as raison, plutôt que de jouer, on devrait parler. Sous la couette, dans le lit, qu'est-ce-que tu en penses ? Comme les pyjama party qu'on voit à la télé ! Mais d'abord, je vais enfiler ça ! " D'un pas rendu léger par son sentiment de joie, c'est vers la salle de bain que lui a indiqué Hotaru qu'elle se dirige pour s'ôter de ses vêtements de sortie. Une fois le corps protégé par le pyjama préféré de la demoiselle, elle plie ses affaires qu'elle met dans un coin, soigneusement rangé. Comme il lui a été demandé, elle a pris son temps : un coup d'eau sur le visage, une tresse faite dans ses cheveux, observation du retombé du pyjama sur son frêle corps, elle ne sort qu'après de longues minutes pour rejoindre la demoiselle avec qui elle va partager la nuit. Se glissant sans bruit dans la pièce où elle se trouve, c'est d'une voix fluette qu'elle entame : " Première question ! As-tu été amoureuse de quelqu'un quand tu étais enfant ? Si oui, je veux tout savoir ! " Gamineries sans fin, elle ne peut retenir son rire à sa question indiscrète, faite pour briser les dernières onces de glace qui pourraient exister.

pierre précieuse à briller silencieusement dans le noir ,, ô elle en était tout l'opposé, Hotaru ! à se cacher, fuir le monde, comme si tout pouvait la rattraper. quand de quelques sourires elle s'en sentait revivre. à inviter douce créature dans ces lieux presque hantés par les pleurs ,, ô il y avait tant de choses à devoir être cachées, ici, quand pourtant les risques en étaient pris pour laisser les cœurs se détendre juste un peu. juste une nuit de répit ,, pour ceux aux étincelles éteintes depuis bien trop longtemps déjà. à n'être qu'illusion qu'elle se forgeait là : pour en espérer avoir le droit à un peu de douceur, dans ces nuits trop froides. d'un lieu rejoint comme promesse d'en amuser les figures, silhouette à ne faire que déambuler pour en amuser les visages ,, à en offrir repère, ce soir, pour en partager tous leurs secrets !
d'un enthousiasme :
à se faire
glorieux !
sourire magnifique, quand d'une tête à se hocher elle ne pouvait qu'acquiescer face aux volontés de la belle, elle rigola tout doucement, sous les projets d'une nuit. "Faisons comme cela alors !" à presque vouloir ,, que les soirées en soient éternelles ! quand d'un jour à se lever : les calvaires devraient en continuer. d'une joie de vivre à vouloir partager, dans ces cocons de soie ,, elle en préparerait les pièces pour en accueillir celle qui allait la partager avec elle, à vouloir que tout soit parfait ! pour cette première invitée ici. de rires à ne plus pouvoir se stopper, douceurs d'un instant à se répandre dans tout le corps ,, ô il y en aurait bal ce soir : où Sumire en ravivait tous les sourires ! "Pff ! Quelle image tu as de moi !", qu'elle s'amusa tout doucement, de ces regards à la voir pour plus grande que ce qu'elle n'était. et Hotaru n'était tout simplement que trop peu organisée, à vivre ici de ses études. "Une véranda ? Vraiment ? Elle doit être trop mignonne ! Si j'avais plus de place, j'en aurait sans doute étalé plein sur le petit balcon...Mais il est trop petit ! Alors je serai ravie de visiter la tienne un jour !" à les aimer, elle aussi. quand elles en étaient d'un certain réconfort, ici, loin de toutes les lumières du jour.

à ne pas :
en subir ,,
de tempêtes !

"On peut faire ça aussi oui ! Se poser pleins de questions ! On aura de quoi faire de tout de toute manière, non ! Puis qui suis-je pour refuser de faire ça sous les couvertures, soit mon endroit préféré hmm ?", d'un rire cristallin, à venir préparer le lit tout en la laissant se rafraichir un peu, elle se dépêcha d'enfiler elle-même des vêtements plus confortables, avant de sauter au dessus de son lit comme une enfant impatiente attendant l'arrivée de son amie. de ses yeux à se fermer tout doucement, elle en sursauta face l'apparition de celle qui en avait déjà attaqué ! à rire alors tout doucement de l'innocence d'une question qui lui en rappelait là quelques souvenirs dispersés. "Quand j'étais enfant ? Et bien...Oui ! Il y avait un garçon que je suivais un peu partout quand j'étais plus petite... Mais sûre qu'il devait en avoir marre de moi....puis après j'ai compris qu'il était pas aussi gentil que ça ! Et je l'ai oublié !", qu'elle rigola alors tout doucement, quand tout en semblait si loin.

quand à présent :
les cœurs en étaient
vides.

"Sinon j'ai jamais été vraiment amoureuse je crois ? Juste quelques crush ici et là !", d'un regard à se plisser, avant de se retourner vers celle d'un grand sourire à se tracer, elle se redressa sur son coude presque malicieusement. "Et toi. T'es amoureuse de quelqu'un en ce moment ? Ou peut-être des vues sur une personne ?" question plus actuelle ! à se montrer tout autant curieuse, Hotaru. à vouloir en connaître tant de secrets, de celle qui en était jolie fleur si paisible, sous ses yeux !

Comme une étreinte chaleureuse en pleine hiver, Hotaru réchauffe le coeur de la jeune Sumire. À la lueur de la lune filtrante par les fenêtres du petit appartement, baignant dans cette quiétude qu'elle n'a pu connaître étant plus jeune, où seuls les rires et douces paroles viennent briser le silence de la nuit. Sumire se croit comme dans un rêve, dont elle espère ne jamais se réveiller : car ici bas, loin sont les nuances noires de la vie qu'elle a pu connaître. Comme une barrière face au reste du monde, la porte reste fermée. " Tu as toute la soirée pour changer l'image de l'ermite, courage ! " Des rires qui s'entremêlent pour résonner contre les murs décorés, enveloppe son être d'un sentiment de joie : semblant éternel et indissociable de cette merveilleuse soiréee.


" La prochaine fois qu'on se voit, on ira chez moi alors. Je pourrais te la montrer ! Mais attention, ce n'est pas une véranda à proprement parlée...Il y a juste trop de pièces dans ma maison, donc il y en a une consacrée aux plantes. " Haussement des épaules pour alléger ses paroles, elle se perd dans les dires de la jeune femme. Telle une douce musique qu'elle entendrait pour la première fois, elle écoute son récit avec une attention particulière, un sourire qu'elle ne peut perdre et les étoiles du ciel venues se loger dans ses iris brunes. Un oreiller contre son corps frêle, elle vit les dires comme si elle en avait été témoin ; chaque expression et micro-expression qu'elle affiche vont de paire à l'expérience décrite. Le dégoût d'un faux-semblant, la surprise d'un questionnement, la compassion qui transperce son coeur. Une main se faufile hors des couettes pour venir se poser sur celle de la belle jeune fille. " S'il en a eu marre de toi à un moment, c'est qu'il était stupide ! Je suis sûre que petite Hotaru devait être adorable. " Sourire sincère étincelant. " Puis s'il était méchant de toute façon, mieux vaut s'en débarrasser rapidement ! " Rire léger pour accompagner la fin d'un récit, tandis qu'elle se perd légèrement sur la silhouette d'un homme qu'il l'accompagne depuis peu.

" Amoureuse ? Je ne sais pas. " Moue pensive, ses yeux se perdent sur la plafond l'espace d'un instant, son doigt tapotant son menton : pose typique du questionnement. " C'est beaucoup trop tôt pour être de l'amour je pense ! Mais oui, il y a quelqu'un que je vois en ce moment. Un jeune homme, un peu plus vieux que moi ? Je crois qu'on n'a que deux ans de différences...Ou quelque chose comme ça ! Je suis un peu tête de linotte, j'ai oublié son anniversaire...Enfin là n'est pas la question, je m'égare ! Donc oui, en ce moment je vois quelqu'un mais à vrai dire, c'est ma première relation donc je ne sais pas si ça va durer...Mais je veux pas parler de ça, ça va nous déprimer ! Changement de question ! " Monologue halté par la rougeur des joues qui devient insupportables, elle se creuse la tête quelques instants la petite Sumire, les pensées encore tournées vers ce jeune homme qui l'a fait doucement connaître les plaisirs de nouveaux sentiments. " Oh, je sais ! De quoi tu as le plus peur ? Le noir ? Un animal en particulier ? Je dis ça, mais je suis sûre tu as une peur badass genre un l'existante d'un scorpion à trois queues ou quelque chose comme ça ! "

petite silhouette, à se faufiler dans les ombres, à vaciller pour en perdre quelques unes de ses lueurs, quand au final Hotaru n'en était que démon déguisé derrière quelques sourires. soirée qui venait lui en faire oublier tous ces vices ,, à la faire croire un peu qu'elle pouvait fuir toutes ses horreurs ,, mais ô elle souriait ! à se bercer de la voix de celle qui en paraissait si innocente, là, comme fleur à s'épanouir de jour en jour, toujours plus. quand d'une image qu'elle devrait changer dans son regard, elle s'amuserait à lui en montrer celle qu'elle était : et qu'elle montrait à tous ceux qui venaient à la trouver trop studieuse ! d'oreillers à en recueillir leurs visages comme candeurs d'antan, à se blottir dans ses draps aux senteurs de lessive fleurie ,, il y en avait déjà quelques amusements ! à pouvoir parler avec sa voisine :
de tout ,,
ce qui leur passait
par la tête.
"Chez toi alors ! Puis ne t'en fais pas...! Moi je prends ! Je veux tout voir ! Puis....si je peux visiter ton chez toi alors c'est tout bénef !", qu'elle s'enthousiasma alors comme une enfant, à s'en imaginer pièce remplie de verdure quand son appartement à elle en était bien trop petit pour faire ce qu'elle désirait. à vivre loin de celui qu'elle ne voulait plus voir ,, garder contact, de temps en temps : pour faire bonne figure. enfant qui n'en était pas si sage ,, capricieuse ,, désinvolte ; finalement un peu trop alerte, de ces chaos extérieurs. de paroles à se faire comme souvenirs, à ne pas réellement se rappeler finalement des quelques relations qu'elle a pu avoir, main à se faufiler contre la sienne quand les sourires venaient à s'agrandir, ô elle n'en était pourtant pas triste, Hotaru ! de ces quelques figures dont elle se souvenait à peine. "Il l'était ! Mais je devais lui faire peur ... !", qu'elle rigola avant de reprendre. "Et c'est bien pour ça que je l'ai vite oublié ! Moi tu sais...je suis pas très relation de toute manière ! Parce que c'est dur de trouver quelqu'un de gentil !", qu'elle affirma de son petit nez froncé, à en être persuadée : que ce n'était sans doute pas quelque chose pour elle, finalement.

à aimer :
être seule.

quand les passions en étaient si passionnantes. alors question renversée ! à venir en guetter ses réactions, elle en avait les yeux qui brillaient rien que de pouvoir l'observer en pleine réflexion. "Un jeune homme ?", qu'elle répéta avant de se redresser un peu. "Il est comment ? Vous vous êtes rencontrés comment ?", qu'elle continua avant de poser sa main contre ses lèvres. "Pardon...Ca fait beaucoup de questions....." et d'un rire si léger ! à venir cligner un peu des yeux pour réfléchir quand elle haussa un instant les épaules. "Hmm...Bonne question ! Je sais pas trop....les gens je pense ? j'ai peur des gens. de leurs comportements...de leurs regards....? ou quelque chose du genre !", d'une tête à se hocher comme pour se convaincre tout doucement. "A vrai dire j'ai aussi peur de l'orage je crois....? C'est pas très courageux tu vois... en vrai, j'ai peur de pleins de trucs ! comme euh....les insectes ! je déteste ça...!" car dans le ciel, les choses pouvaient en être si effrayantes, de leurs éclats comme de leurs torpeurs. "A mon tour ! Hmm... Quel est...le plus gros mensonge que tu aies jamais dit ?", qu'elle se mit à sourire bien trop sûrement : quand les mensonges pouvaient en réveler beaucoup sur une personne.

Maintenant que la jeune femme y réfléchit, jamais un pied n'a été posé dans sa maison, autre que les siens ou ceux de son oncle. Les nouvelles rencontres se font rares quand une timidité est un trait de caractère dominant : trait qu'elle aimerait raturer. Car rien n'est mieux que ce sentiment de joie lorsqu'une nouvelle personne entre dans sa vie : ce bonheur de la découverte, de l'alchimie, de l'électricité qui passe, platoniquement, entre deux cœurs pour les lier. Sumire a toujours apprécié cette sensation, qu'elle n'a que trop peu connu, dans une vie cachée si longtemps, des yeux du monde, dans une bulle sans couleur. Elle ne se perd qu'une infime seconde dans ses pensées, avant que l'enthousiasme de son interlocutrice ne l'a ramène à l'instant précis, instant qu'elle ne souhaite pas se voir terminer. " Je nous organiserais ça rapidement alors, pour que tu découvres mon chez-moi ! " Des fossettes qui se creusent pour exprimer une joie sans limite, les yeux pétillants, la jeune femme a l'impression que cette joie durera une éternité ; mais elle sait très bien que les secondes sont comptées avant la fin de la nuit, jusqu'aux premières lueurs de l'aube.


Comment cesser le pourpre de son visage lorsque la jeune femme continue son bombardement de questions ? Ses mains en viennent à se poser sur ses joues, tandis qu'un sourire se forme sur son visage, qu'elle a bien du mal à dissimuler : une joie impossible à cacher. " Hmm..Il est galant ? Puis je ne sais pas, il a toujours le bon mot au bon moment ? Comme s'il lisait dans mes pensées.. " Quelles niaiseries ; son oncle en vomirait de bonheur pour elle. " Mais assez parlé de lui ! Après je vais m'endormir, je vais rêver de lui...et j'aime pas ça ! " Une enfant qui découvre l'histoire des sentiments, d'une sensation nouvelle qui fait battre son myocarde plus vite qu'à l'accoutumé.

Une surprise qu'elle ne peut dissimuler sous un masque à l'entente de cette peur qu'elle ne peut que trop bien connaître ; cette peur des gens, de ceux qui l'entourent et de leurs intentions. Un monde qu'elle pensait plus rose mais qui en fait ce constitue de nuances de gris, que ce soit visuellement ou dans le fond. La joie fait place à une pointe de tristesse, une moue qui balaye son sourire. Cependant, en voyant le comportement d'Hotaru, elle n'ose pas relancer ce sujet, reprendre cette réponse; Elle ne semble pas perturber par cette peur qui pourrait en dire beaucoup ; d'un revère de main, elle l'ôte de son esprit pour la remplacer. " De l'orage ? Je te comprends tellement, je déteste ça aussi... mais quand je suis dehors ! Si je suis chez moi, le bruit de la pluie me calme... Bizarre, non? " Un petit rire. Puis un nouveau, face à cette nouvelle révélation. " Les insectes ? Mais il y en a de si mignon ! Comme les coccinelles ! Tu les aime pas ? Elles portent chance pourtant ! " Croyance d'une enfance dérobé, connaissance d'une jeunesse retrouvée auprès de cette figure paternelle qu'elle n'a jamais eu. Une croyance dure comme fer. Elle pensait que ce moment ne pourrait pas être brisé, mais la question fatidique tombe ; tel un poids sur son coeur, son rire se brise et son expression se referme l'espace d'un instant. Sumire a un jeu d'actrice qu'elle ne cache que trop bien, à avoir masqué ses plus profondes pensées durant toute sa vie, ce n'est qu'un jeu d'enfant aujourd'hui. Comme de remonter sur un vélo après une année sans y toucher.

Ses yeux se perdent sur les murs dans un instant de panique, avant qu'elle ne reprenne en main son attitude : un baillement digne de la comedia del arte, tandis qu'elle s'étire. Puis une exclamation. " JMon dieu, tu as vu l'heure ? Je me disais bien que j'avais les yeux qui piquaient pour une raison ! Il faut qu'on aille se coucher, sinon je ne pourrais pas te faire mes pancakes demain matin ! Et ça, c'est impensable. " Elle ne lui laisse pas vraiment le temps de réagir, qu'elle glisse son corps sous les couette pour tenter tant bien que mal de rejoindre morphée, tandis que les paumes de ses mains deviennent moites face aux images qui défilent sous ses paupières fermées ; des visions d'horreur qu'elle aimerait effacer à jamais, oublier, enfermer derrière une barrière dans son esprit. Malheureusement, impossible.