" Because it was raining
I thought of you
Because I thought of you
I was like that
tw. ptsd ,, sang
et le monde semblait si
dérisoire. de ces rires à s'éparpiller ,, de ces sourires à toujours être les premiers à déteindre sur son
visage. joie de vivre factice ! quand pluie à résonner, pas à se faire meurtriers, il y avait les
images à revenir, dans la nuit. éclats des phares des
voitures à venir en dessiner galaxies contre le bitume
humide, mèches colorées à venir lui coller contre les joues. le corps fonctionnait : mais Kaede avait disparu. loin, loin dans ses pensées, loin des agitations de la ville. à dissocier, s'imaginer quelque part où elle n'était
pas.
et elle entendait :
leurs cris ,,
dans ses oreilles.à hurler, sous les éclats, à s'accrocher à ses jambes quand les regards finissaient par en être livides.
monologue à elle-même, d'une mémoire à ne jamais réussir à oublier ,, car frêle d'apparence, au caractère si forts, aux habitudes de l'armée encore encrées dans son quotidien, elle finissait par avancer,
seule.artifices qu'elles venaient à se donner, comme comédie pour n'en laisser rien paraître, il y avait pourtant dans le myocarde, douleur et peur
indescriptible qu'elle ne racontait à
personne.
et tout allait :
bien trop vite.
passage piéton qu'elle n'avait pas remarqué, à s'être retrouvée au milieu de la route sans en savoir pourquoi :
bruit à retentir, klaxon à l'effrayer. corps à se
recroqueviller.
not again. panique dans le regard ,, à se faire alerte contre le sens, les bras en entouraient ses fins genoux ! quand immobiles, d'un épiderme à trembler ,, il y avait les bruits à résonner encore.
comme une explosion, à chaque voiture qui venait à s'agacer de celle qui en bloquait la route. chaos dans la tête, vision troublée, les mains s'en teintait de rouges :
illusion. à alors se les frotter, essayer d'en faire partir le sang
inexistant ,, crise de
panique, souffle coupé : à ne plus vraiment être
là, Kaede. de ses yeux à en laisser les tempêtes
déferler, de ses jambes à s'écrouler au sol. à s'en imaginer bombes à exploser tout autour d'elle, quand chaque lumière en venait à l'effrayer. et le visage paralysé dans son cauchemar, à s'en balancer la tête contre les genoux ,, à espérer sortir de ces bains de sang où elle était
piégée, Kaede n'en était plus soleil, ce soir. quand au milieu du carrefour, voitures arrêtées, venaient à tenter d'en
contourner le petit corps.
et elle était
un peu morte ,,
elle aussi :
face aux passants.