carnet à se tourner, de ses doigts à venir s'agripper aux feuilles décorées de quelques croquis imaginés. ô les cheveux se balançaient sur ses épaules, de ces couleurs à venir en apporter un peu d'éclats ! beauté astrale, à indifférencier, à éblouir ! de ces quelques fantaisies aux allures enfantines et aguichantes. ô Poppy ! à se faire appeler de ces surnoms sans vergogne : image simple, de ces pavots aux allures de gaietés. à fredonner quelques musiques, de ces lieux propres aux couleurs explosant !
comme si tout
était :
petit Paradis !
le sien ,, endroit où tout n'était que confort. petit refuge : à la faire frémir ! quand de tous les lieux possibles, son salon en était tout ce qu'elle possédait. petit être aux allures si fortes, à en avoir sur ses pages rendez-vous presque inattendu. c'est que d'un appel elle en avait noté les dates ! de ces envies particulières, bijoux comme ornement d'un corps ! ô elle en était presque impatiente ,, de la rareté de ces demandes, à la beauté de tout un art. car elle aussi, en avait redécoré ses poitrines de quelques joyaux. à en avoir préparé tout son matériel, pièce si délicates, où les fleurs venaient à fleurir, où les parfums en étaient presque trop féminin. de ces encres colorées qui en recouvraient les étagères ordonnées, aux légères lumières tamisées ,, ô tout le lieu en était irréel !

à recueillir :
nouveaux et anciens
visages !

quand de ses doigts elle en créait en permanence souvenirs sur les corps, à vouloir graver chaque instant, chaque moment : comme immortels. c'est que les regards se faisaient parfois mauvais, sur ceux aux corps décorés, à toujours juger sans en connaître la personne. et c'était sans doute ce qu'elle combattait le plus, celle aux excentricités remarquables ! à ne faire que donner son avis par ce qu'elle portait ,, de ses caractères à ne laisser personne indemne. trop honnête ! celle à ne jamais en mâcher ses mots.  petite fée à se faire maître de tout un univers, quand ici elle en accueillait toutes les âmes qui voulait trouver refuge loin du monde aux avis dégradants.

porte à s'ouvrir, sourire à se tracer sur ses lèvres, elle se leva alors tout doucement, à venir en remettre ses mèches roses derrière ses oreilles. "Reika ! Te voilà ! T'avais rendez-vous, non ?", qu'elle se mit à sourire, s'approchant alors de celle au visage connu. un peu farfelue, sans doute ! quand la voix qu'elle avait eu au téléphone en avait été légèrement différente. drôle d'air ,, à pourtant ne pas y faire attention : quand elle claqua d'enthousiasme ses deux mains. "C'était bien pour des piercings aux seins, n'est-ce pas ?" qu'elle en venait à récapituler : comme si tout n'était qu'évidence, pour celle aux frivolités si légères.

Si son alarme n'avait pas sonnée ce matin-là, jamais Reika ne se serait souvenue du rendez-vous. Faut dire qu'elle ne se rappelait vraiment pas d'avoir prit ce dernier et pourtant, l'évènement avait bien été dans son agenda et en lettres majuscules : RDV AVEC KAEDE, IMPORTANT, IMPORTANT, IMPORTANT. Alors la jeune tatoueuse n'avait pas plus réfléchie : elle avait dut prendre rendez-vous pour un tatouage ou un truc dans le genre lors d'une soirée un peu trop arrosé avec des amis. Ce serait bien le genre de la demoiselle, bien que les soirées où elle buvait au point d'avoir des trous de mémoire étaient plutôt rares. Et puis, c'était Kaede... Elle savait que quoi qu'il se passerait la plus âgée ne lui en voudrait pas !

C'est sa journée de travail terminé que l'éducatrice prit la direction du petit salon, qui était devenu un peu chez elle. Oh, elle savait que l'autre japonaise traînait avec des gens peu recommandables parfois et c'était bien pour ça qu'elle ne l'avait pas rejoint quand elle s'était lancée officiellement. Mais ça n'enlevait rien à la valeur qu'elle avait dans le coeur de Reika qui se rendait chez elle parfois plus souvent que chez ses papas. C'est guillerette qu'elle poussa la porte, un sourire éblouissant, si naturel pour elle, sur ses lippes.

« Bonjour, bonjour ! Comment ça va Kaede ? Et oui, si j'en crois mon téléphone qui me l'a gentiment rappelé ce matin. »

Heureusement qu'elles existaient ces petites machines parfois ! Sautillante, elle se rapproche du comptoir où se trouve celle avec qui elle va passer les prochains instants. Mouvements qui s'arrêtent aussitôt qu'elle entend la raison du rendez-vous, sourire qui disparait, alors que sa bouche s'ouvre tel un poisson hors de l'eau.

« Ah. »

Et la réalité qui la rattrape alors qu'elle se rappelle de ce paris débile avec un de ses potes, alors qu'ils discutaient piercings lors d'une soirée - qui bien évidement avait été trop arrosée. Il lui avait dit que si elle se faisait percer les seins, lui, se ferrait tatouer ce qu'elle souhaitait. Amitié innocentes aux défis parfois peu réfléchis, surtout quand on avait des amis dans le milieu. Un gémissement plaintif alors qu'elle se rend compte de la connerie. Avant de finalement hausser les épaules mentalement. Reika n'avait refuser un défi, ça n'allait pas commencer aujourd'hui, surtout quand le rendez-vous était prit.

« Je suppose si ce que je t'ai dit. Allons décorer cette jolie poitrine ! »

Et là voilà, de nouveau souriante, prête à enlever son haut léger et le soutien-gorge qu'elle portait. Elle n'avait jamais eu peur des fantaisies et ce n'est pas aujourd'hui que ça commencerait.

jolie figure, à venir fleurir dans son salon ! petit être aux allures si délicates ,, ô il y en avait eu les surprises de ses appels, quand elle en avait noté les dates sur son petit carnet. journée spéciale, demoiselle à sourire à la vie ,, ô Reika en était image à défiler dans son salon ! d'une à la faire s'illuminer tout doucement, de quelques couleurs à scintiller au creux de ses iris. alors elle se demandait, par moment, quel genre de magie se dégageait de ce qu'elle avait pu créer. endroit secret, à se révéler seulement aux plus courageux qui osaient en franchir le seuil de sa port. alors elle voulait s'amuser un peu ! de cette visite qu'elle avait attendue comme seule activité de sa journée. à se réjouir : d'initiatives à se faire presque révolutionnaires.
quand à présent ,,
d'un corps :
à recouvrir de bijoux.
tête à se pencher tandis qu'elle en sautillait presque sur place, elle tira un peu sur le bras de sa nouvelle venue, à se réjouir de tout, de voir son visage : comme amitié à l'adoucir toujours plus. même si les prénoms prononcés en faisaient toujours autant grincer des dents, à celle qui en préférait ses surnoms. "Reika ! Bien et toi ? Comment ça...", qu'elle en plissa tout doucement des yeux, à venir l'observer comme petit être presque désabusé. "Tu avais oublié ? Un si grand évènement ?" à en rire ! celle presque plus impatiente que celle qui en avait passé les appels.

douceur de vie ,,
quand tout :
en semblait sublime.

"Ah." à la regarder ! là, comme surprise gravée sur le visage. sourcil à se lever, d'une curiosité à la démanger. petit corps à en préparer le matériel, à venir lui en montrer là où elle pourrait s'installer ! comme si tout était bien trop amusant. "T'as l'air surprise...Enfin faut dire que vu la voix que t'avais au tel !" voix à sortir toujours plus, d'un rire bien trop franc, ô il y en avait quelques étoiles dans son regard, à ne faire que s'amuser, quand pourtant le choix en était l'un des plus symbolique. "En tout cas, si t'es toujours pour...Faut savoir que c'est sans doute l'endroit le plus douloureux ! Tu veux faire les deux ?", qu'elle la laissa s'installer tout doucement, à en préparer boisson chaude comme pour en détendre celle qui pourrait s'en montrer un peu trop anxieuse. quand pourtant Poppy était celle avec les mains les plus délicates possibles. à savoir bien travailler ! professionnelle à briller de ses passions pour ces arts aux allures de souvenirs contre le corps. "Tiens, ça te fera du bien avant qu'on passe aux choses sérieuses." quand elle ne voulait que rassurer.
d'une joie de vivre ,,
à se vouloir :
communicative.

Il n'y avait bien que Reika pour prendre rendez-vous pour se faire percer les seins sans s'en souvenir par la suite. Une des frasques habituelles de la jeune femme, qui ne la vivait pas plus mal que ça. Même si la surprise s'était inscrite sur son visage, tirant un léger rire à la plus âgée, l'éducatrice n'est pas longue à se reprendre, haussant les épaules pour montrer que son étonnement était désormais du passé, se recentrant sur son aînée. Avec une moue contrite, elle se tortille un peu face aux commentaires.

« Alors, tu vas rire mais... J'étais complètement bourrée quand j'ai pris le rendez-vous. Mais je veux me faire percer quand même ! »

Elle s'était engagée, et ce n'était pas comme si elle n'avait jamais envisager l'idée auparavant. Faisant comme chez elle, Reika ayant plus que l'habitude de venir squatter ici, que ce soit pour admirer, l'atmosphère y régnant, où juste rendre visite à Kaede. Elle se place sur un des meubles fait pour tatouer et ou percer, s'asseyant en tailleurs pour regarder la plus vieille évoluer dans les lieux. Un léger sourire sur ses lippes, la cadette ne peux qu'apprécier l'atmosphère qui règne, celle du matin et de l'amitié.

« Oui, les deux. Au moins, j'aurais pas l'air cruche avec un seul bijou d'un côté. Puis quitte à avoir mal, autant avoir mal un bon coup. »

Elle sourit doucement en prenant la boisson, remerciant d'un simple geste de tête la jeune femme pour son attention. Sirotant la boisson chaude, qui fait du bien au ventre vide de Reika, elle la regarde sortir son matériel avec intérêt, étudiant ce que c'était et à quoi cela pouvait sortir. Sa tasse vide, elle la pose à côté d'elle avant de se retourner vers Poppy, pas anxieuse pour un sous.

« C'est le moment où je me met à moitiée nue, c'est ça ? »

Reika n'avait jamais été pudique, ça n'allait pas commencer aujourd'hui.

demoiselle à s'amuser, là où les surprises en avaient pourtant été écrites sur son visage. c'est que la situation en semblait encore bien plus drôle qu'elle n'y paraissait : à avoir laissé les liqueurs demander les impensables. c'est que peut-être que les instincts en avaient voulu un peu de folie, dans ces nuits où les cerveaux embrumés ,, il y en avait eu simple appel qu'elle avait pris au sérieux. douceur d'un instant, à se divertir ,, de celle presque trop adorable pour qu'elle n'en fasse aucune remarque. "Et bien...Si je m'attendais à ça. C'est pour ça...ta tête surprise !", qu'elle rigola otut doucement, de ses mains à se claquer entre elle quand tout venait à s'expliquer !
à y voir plus clair ,,
dans ces scénarios :
fantaisistes.
car dans son salon venaient à se créer histoires et improbabilités : à se faire virtuoses de ce royaume qu'elle s'était crée. alors elle était prête à en faire ce que voulait Reika ,, à en avoir les yeux pétillants ! de ces arts qu'elle aimait offrir aux corps. visage qu'elle connaissait bien, pourtant, de ces courages à la poursuivre jusqu'aux déterminations complètes ,, elle la laisse s'installer contre ses meubles avant de sourire bien plus. "T'es motivée ! J'aime ça.  Mais t'sais ça peut donner un style !", qu'elle s'amusa tout doucement, avant de la regarder un instant. "Mais moi aussi, j'ai fais les deux. C'est juste un...mauvais moment à passer !" car la cicatrisation en était affreuse : à pourtant en être si beau ,, une fois que les corps s'en étaient remis.

boisson offerte comme à ses habitudes, confort des lieux qu'elle voulait rendre chaleureux ,, ô il y en avait quelque chose, ici, qu'elle considérait comme sa maison. aiguilles à venir se faire désinfecter, à en garder ses gestes doux, elle pourrait presque s'improviser médecin : de ces sciences presque tortures. "Et bien...Si tu veux que je perce... il va bien falloir !", qu'elle hocha la tête, à rire des situations : quand elle se moquait bien d'en voir un peu de peau. "Promis je ferai doucement. Enfin. Rapidement. Théoriquement...ça va juste chauffer un peu. Mais ça fera un peu mal pour la cicatrisation, au vu de la zone. Mais promis je te filerai masse de soins !", à s'approcher alors tout doucement, pour s'asseoir face à elle : prête à y accrocher bijoux contre les poitrines.
de ses joies :
à se lire ,,
contre son visage.

Assise sur le meuble rembourré, Reika parle sans penser plus que ça à ce qui l'attend à Kaede, la regardant évoluer dans ce lieu qui est le sien et qui respire l'être qu'elle est. Elle aime y venir, c'est apaisant. Et même si, aujourd'hui, c'est elle qui passe sur le billard, la tatoueuse n'en a rien à faire. Au contraire, elle rigole avec celle qu'elle considère comme une aînée face à ses remarques. Il faut dire que Reika faisait fort, histoire de changer. Moue grimaçante à l'idée du style que donnerait un unique piercing, avant que l'éducatrice ne secoue fermement sa tête de gauche à droite. « Non, vraiment, on va faire les deux. Puis comme ça, je pourrais dire que c'est la meilleure perceuse de Osaka qui me les as fait ! » Grand sourire sur ses lippes alors qu'elle dit ses mots, profitant de l'élan de joie qui la traverse pour enlever son t-shirt et son soutien-gorge. Heureusement que Reika n'avait jamais été pudique, cela aurait été compliqué sinon pour elle de se tenir face à Kaede ainsi.

Regardant Poppy approcher d'elle, la jeune femme s'allonge complètement, fermant les yeux et inspirant, totalement détendue. « Tu sais, je te fais entièrement confiance. Je sais que ça va faire un peu mal, mais c'est pour un temps. » Et Reika n'en était pas à son premier piercing. Bien que discret, elle en avait plusieurs sur ses deux oreilles et un au nombril. La douleur de ceux-là avait été largement supportable et elle savait qu'elle cicatrisait bien. C'est bien pour ça qu'elle continuait à suivre son envie du moment. Elle rouvre les yeux pour regarder Kaede travailler, fascinée par ses gestes précis, alors qu'elle prépare le matériel. « C'est quel endroit que tu préfères percer ? C'est long à apprendre ? »

Jusqu'ici, Reika ne c'était jamais trop intéressée au sujet. Parce qu'elle savait qu'avec son travail d'éducatrice elle ne pouvait pas se permettre de le faire. Et s'y intéresser lui donnerait envie de pratiquer. Mais face à l'autre tatoueuse, elle ne pouvait s'empêcher d'être curieuse, appréciant toujours autant sa voix douce lui expliquant les choses.

et de quelques rires, les convictions en semblaient si stables. de sourires, à pouvoir en orner les corps de quelques bijoux passagers, d'un art à s'en faire presque douleur aimée. il y avait une sorte de vice, à venir en percer les peaux, quand pourtant elle y voyait simple envie de dessiner contre les épidermes constellations éternelles. moment léger, à partager de quelques étincelles dans les yeux, il y avait les amitiés, à fleurir toujours plus ! car Reika en était solaire, ici, à ses côtés. "Pff. N'importe quoi. Alors la prochaine fois, j'irai chez la meilleure tatoueuse de la ville. Je te préviens, faudra que tu me fasses mon prochain tatouage !", qu'elle lui sourit alors, la laissant s'installer correctement, elle s'imaginait déjà : ce qu'elle viendrait lui demander, un jour.

à se préparer :
tout nettoyer.

de gants enfilés, d'outils désinfectés, à venir s'approcher tout doucement pour en nettoyer soigneusement la peau de la jeune femme : ô elle n'en était pas intimidée, Kaede. à presque avoir l'habitude, quand les corps n'en avaient aucun secret à ses yeux presque trop peu innocents. "Quand je te dirais...tu prendras une grande inspiration...!" quand elle ne voulait pas lui faire mal, à s'appliquer, de ses aiguilles presque effrayantes : quand pourtant manipulées avec bien trop de grâce. "Hmm...Je dirai les oreilles. Parce que personne n'a vraiment les mêmes formes et cartilages, alors à chaque fois...c'est un peu différent. Puis, c'est toujours beau, je trouve, surtout quand on arrive bien à positionner le piercing." presque trop passionnée ! celle aux couleurs gravées même contre ses cheveux.
à en parler ,,
presque :
amoureuse.
"Autrement, ce n'est pas si long que ça. Comme t'es dextre, je suis sûre que tu y arriverais en à peine un mois. Tu veux t'y essayer ?" d'un regard à se faire curieux, quand les mains occupées, elle laissa les peaux s'entrechoquer sans en perdre le fil de la conversation. "Inspire jeune fille." amusement sacré, à essayer d'être rapide ! sans faire mal. quand les endroits désignés en étaient sans doute les plus sensibles possibles. à enchaîner rapidement, de seins à s'échauffer, pour profiter d'un moment d'inattention. aiguille à s'enfiler une fois, une deuxième fois, presque trop rapidement, pour ne même s'en rendre compte ! que les bijoux en étaient finalement déjà en place. "Ca risque de faire un peu mal pendant les premiers mois, mais j'vais te donner de quoi les nettoyer. Ah ! Et je t'ai mis des barres, ça sera plus simple. Tu pourras revenir, si tu préfères des anneaux !" qu'elle retira alors tout doucement ses gants pour venir tapoter sur l'épaule de la plus jeune et lui en montrer un miroir.

d'une douceur :
presque fière !

"Alors ? Ca te plait ?" que les joies s'en lisaient sur les visages ! à trouver les quelques bijoux presque gracieux, sur les peaux. à donner confiance, redorer les sourires ! malgré les douleurs légères. "Avant que je te mette des pansements...je te laisse regarder !" inquisitrice de son avis, à ne pas pouvoir s'empêcher de parler, encore et encore. "Te relève pas trop vite, si ta tête tourne..." c'est qu'elle viendrait à rester tout près, à veiller que les douleurs n'en soient pas trop vives sur le moment. quand de pudeur, tout s'en transformait, en accord parfait.

Reika était ce type de femme à se laisser porter par l'inspiration du moment, à courir à droite et à gauche pour vivre à 100 à l'heure et ne jamais s'arrêter. Alors forcément, l'impulsion avait mené à ce moment, mais pour rien au monde, elle ne le regretterait. Allongée sur la table, les yeux qui dérivent sur le plafond de ce lieu qu'elle connait par coeur, la tatoueuse ne peut s'empêcher de poser milles et une questions sur le sujet, profitant de l'expertise de Poppy pour être sûre de ses informations. Elle lui avait déjà tellement appris, ce n'était pas aujourd'hui que ça allait finir. Léger rire quand elle lui renvoit l'ascenseur, avant d'hocher la tête.

« Ce serait avec plaisir, mais seulement si tu me laisse te l'offrir ! »

Pour la jeune femme, le tatouage n'était pas son métier, elle pouvait se permettre d'offrir une pièce, peu importe la taille, à son amie. Si elle souhaitait vraiment passer sous ses doigts. Hochement de tête quand elle suit les consignes de son amie, sachant que la douleur serait présente, mais elle est loin d'être douillette l'éducatrice. Bagarre de rue plus jeune, motocross, tatouages et piercings, ça aidait un peu à se détacher de la sensation d'avoir mal au fond. Même si elle était là, la douleur devenait secondaire. Avec attention, elle écoute les explications de Kaede, haussant simplement des épaules à sa question.

« Je ne sais pas vraiment. J'ai envie et en même temps, pas foncièrement le temps de rajouter ça. Entre les mômes et les tatouages, je suis déjà bien occupée. Mais ça me tenterait bien, si un jour je me lance totalement dans le tatouage. »

Reika n'était juste pas prête à abandonner les enfants paumés du centre, s'y reconnaissant bien trop pour ça. Mais qui sait, peut-être qu'un jour elle se ferrait suffisamment confiance pour se lancer totalement dans le tatouage ? Mais pour le moment, elle se contente d'inspirer profondément expirant quand l'aiguille glisse dans sa poitrine. Processus qui se répété, et voilà, c'est fini. Oh, elle a eu mal, mais Kaede est douée, et au final, elle s'y attendait. Légère grimace néanmoins qui vient sur ses lippes, alors que la brûlure finit par s'installer complètement. Oui, c'était certainement ça qu'elle aimait le moins.

« Je note, merci beaucoup Poppy ! »

Avec un peu trop d'entrain, voilà que Reika s'asseoit sur le meuble où elle est, les yeux rivés sur sa poitrine avant qu'un sourire fier ne vienne s'étaler sur ses lèvres.

« C'est que ça a trop la classe !! Tu as vraiment des doigts de fée ! »

Oh oui, elle était heureuse de son choix de continuer, elle se sentait tellement heureuse de porter les bijoux à présent. Elle regarde avec attention chaque chose, s'y connaissant suffisamment pour apprécier totalement le travail de son amie avant d'hocher finalement la tête vigoureusement. Les pansements sont rapidement mis et finalement, Reika remet son t-shirt, glissant son soutien-gorge dans son sac à main.

« Je te dois combien pour ces beautés ? Et il y a des recommandations particulières pour le nettoyage, etc ? Où bien c'est comme ceux que j'ai déjà eu ?  »

Hors de question que l'éducatrice ne les laisse s'infecter, elle prenait soin de chacun de ses piercings, ceux-ci ne ferraient pas exceptions !

et les voix s'envolaient, à faire resplendir les visages. à en être presque enfantine face à celle qui en faisait briller les iris incandescents. crient les joies comme si elles en étaient irréelles, impulsion d'extase sous les simples paroles échangées. c'est qu'ici, en bonne compagnie, elle rêvait d'idéaux inatteignables, Kaede ! à effleurer les arts comme pour s'exprimer, à s'animer de quelques passions pour en cacher les dérives permanentes.
frivolité mensongère :
pour s'accrocher ,,
à quelques joies.
à s'imaginer déjà repeinte d'encre ! comme propre toile, quand en réalité elle n'aimait que s'orner elle-même de décorations éternelles. "Me l'offrir ? Pff. Ton talent mérite bien plus." quand même une somme d'argent n'en serait jamais asse pour en qualifier chaque signification que pouvait en regorger les traits d'un dessin. d'amour à se glisser contre les peaux pour pouvoir s'aimer toujours un peu plus. et Reika, elle ne devait pas en sous-estimer son travail : à vouloir lui offrir quelque chose, en échange, quand rien que les compagnies en était présent bien trop délicat. d'un accord léger, à plisser des yeux pourtant, comme peu encline à ne rien lui offrir, elle resta concentrée sur sa tâche : celle d'en faire resplendir la belle aux confiances éternelles.

"C'est vrai que t'es chargée...Mais écoute, du moment que tout te plait. T'es vraiment incroyable." d'un sourire immense ! à la trouver éblouissante : car de travail à s'accumuler, à en avoir honneur des plus glorieux, elle y voyait là générosité trop grande sans doute, de celle qu'elle appréciait tant. de discussions pour en distraire des douleurs, à en donner quelques conseils ici et là, elle s'amusait en permanence ! de ces envies d'en créer chaque demande que l'on venait à lui offrir. aiguille à tout doucement se glisser contre les peaux : bijoux à finalement orner les poitrines. tout était bien trop rapide ! qu'en quelques secondes, les pierçages en étaient déjà terminés. courage d'une jeune femme à ne faire que grimacer, main à tapoter tout doucement l'épaule de celle finalement délivrée : ce n'était pourtant que le début de tout une époque ! où les corps s'en délivraient enfin de leurs entraves.
à effleurer :
les libertés ,,
désirées.
d'un rire léger sous l'enthousiasme de la plus jeune, à être si contente de la voir satisfaite, elle hocha la tête presque fière ! "N'est-ce pas ? Et non...Pour tout te dire tu es surtout bien courageuse...! T'as bien encaissé !" à affirmer là vérités : quand bien souvent les gens en semblaient plus sensibles. à avoir déjà vu larmes et angoisses plus grandes dans son salon. attention portée à celle qui en était si délicate, à l'admirer un instant avant de la laisser se changer, tout était pensé : pour que les soins en soient des plus faciles possibles. "Rien du tout. T'as dit que tu voulais m'offrir mon tatouage, alors moi je te les offre !" qu'elle lui tira la langue en plissant des yeux, presque pour la chercher tout doucement. "Je refuse toute protestation. C'est moi qui décide." comme d'un ordre ! qu'elle venait à affirmer là !

à vouloir :
tout lui offrir.

"Et le nettoyage c'est un peu comme ceux de d'habitude ! Juste la cicatrisation sera plus longue...mais vu comment t'es forte ! Y'a aucun risque !" qu'elle nettoya tout derrière elle, avant de venir s'adosser à son comptoir pour se mettre à la fixer bien trop affectueusement. "Tu travailles aujourd'hui ? Pense à te reposer, hmm ? Ca doit pas être facile tous les jours...non ?" d'une moue à orner ses lippes, à juste en imaginer tous les problèmes que devait gérer la jeune femme. et peut-être que le monde en deviendrait un peu plus beau, grâce à elle. de ses patiences à sa bienveillance : bonté miraculée ! à réchauffer les cœurs.