⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Ville en noire se déguise pour janvier, Osaka devient reine, de sa parure illuminée. Chaque année, Rain prend le temps de parcourir les rues éclairées, trouvant un certain confort face au spectacle qui lui est donné d'apprécier. Si on peut la trouver dénuée de joie de vivre, il se trouve que l'aînée des Im est capable d'aimer autre chose que les piles de dossiers, et si on prend le temps de la connaître, on remarque qu'une simple soirée au cinéma ou une promenade dans un bel endroit suffit à la satisfaire et l'apaiser. Il y a peu de gens avec qui elle partage ces moments, aussi la plupart du temps se trouve-t-elle seule, loin de ceux qui font preuve d'une trop grande superficialité. Là est la différence avec sa sœur, Rain préfère largement être seule que mal accompagnée, les amitiés volages ne sont pas faites pour elle, même si elle sait faire preuve de mondanités.

Cette année, pourtant, Rain s'est étonnée à envoyer un message à une personne en particulier. Pulsion inexpliquée, désire soudain, première fois que la jeune femme ressent le besoin de l'avoir à ses côtés. Qu'elle a voulu jouer à l'aveugle, à celle qui n'est pas touchée, à celle qui n'a pas besoin de ça pour exister, mais la vérité, c'est qu'elle meurt d'envie qu'elle lui révèle la beauté des lumières, ne serait-ce que pour une fois, le temps d'un instant. Elle ne sait pas si elle se montrera ce soir, elle lui a laissé un point de rendez-vous sans rien lui expliquer, car elle ne sait pas communiquer, Rain, elle ne sait qu'agir.

À tendre la main
Pour tenter d'en effleurer
Les voies lactées.

Le nez plongé dans le col de son long manteau noir, elle garde ses mains dans le fond de ses poches malgré les gants de cuir pour les couvrir. De sa faible condition, elle en est devenue frileuse, gamine, sensible au moindre coup de froid. Debout bien droite, elle a le regard tourné vers les lueurs, bien qu'elle se soit mise en retrait, histoire de ne pas s'exposer aux yeux du monde. Dans l'ombre d'une rue boisée, elle attend, patiemment, ses mèches brunes volant sous le souffle du vent. Elle ne bouge pas, même à l'approche d'une silhouette jaillissant des ténèbres et qui semble se diriger vers elle. Rain attend que la plus jeune soit à son niveau pour redresser le menton, les yeux toujours rivés sur les rayons de lumière qui dansent à travers les branches des arbres dénudés. « Tu es venue. » Murmure-t-elle à l'encontre de la demoiselle, gardant son bonheur pour elle-même.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Douceur d'un temps, à venir immortaliser les avenues. tout brille, à présent. de quelques étoiles factices à s'éparpiller sur les devantures des bâtiments, à presque vouloir en voler la vedette à celles qui tentaient désespérément de survivre, là, tout là haut. de leurs faibles éclats, à en impressionner parfois bien plus que ce que les humains pouvaient réaliser. car de ces guirlandes à scintiller, elle en relevait les yeux : vers les muses des nuits inaccessibles. où les beautés n'en seraient jamais égalées. enfant pourtant, à s'émerveiller de peu de choses. à sauter, là, dans les rues, glissant contre les plaques de verglas ! quand les rires ne feraient que résonner toujours plus. de ces mains à en croiser visages qu'elle avait empoisonné sans le savoir, de ces pilules aux goûts amers ,, comme poisons de tout un temps.
à préférer ignorer :
faire l'aveugle ,,
le temps d'une nuit.
d'une invitation reçue, d'un sourire de validation : il n'y en aurait pourtant que les lueurs pour égayer toute une soirée. quand surprise l'avait prise, elle avait pourtant accepté en secret ,, de quelques pas entre les allées, à se faire si fragile, Hotaru. quand pourtant tout ne lui était pas méconnu. à passer des hivers dans le nord, où les pieds pouvaient s'en enfoncer dans les manteaux de neige. tout lui manquait un peu, à vrai dire. de celle presque trop innocente : à en préférer les fuites qu'elle avait réussi à atteindre. alors de chemins, à en rejoindre les lieux demandés, elle s'arrêta un instant ; regard à se lever vers les cieux artificiels, comme si finalement les iris n'en étaient pas réellement morts.

de ces couleurs ,,
à n'y voir :
que risibles.

celle à s'en servir pour survivre ,, sans pour autant n'en rechercher chacun de leurs bienfaits. car au bout du chemin : Rain, à se tenir dans les ombres de quelques feuilles. main levée à admirer les sublimes scintillantes ! à ne dire mot, quand les silhouette en étaient féeriques. d'un moment d'admiration, à alors trottiner tout doucement sans aucune légèreté, à secouer la main dans les airs comme si la plus grande l'avait attendue. ((illusion)) bien connue. "Rain !" d'une voix à s'élever sans discrétion, joie sur un visage qui se faisait parfois enfantin ,, ô elle s'approcha tout doucement, sautant alors devant celle qui en paraissait si pensive. "Evidemment...! Une invitation de Mademoiselle Im, ça ne se refuse pas.", qu'elle s'en amusa, même : à ne pas l'avoir prédit. "Mais je suis étonnée. Je ne pensais pas que tu serais celle à m'inviter en premier. A croire que tu es surprenante." qu'elle pencha la tête ! à en découvrir tant de secrets.

sur celle :
à briller plus
que les lumières.

"Tu voulais voir les illuminations, n'est-ce pas ?" car elle n'était pas dupe ! celle à s'être demandé à mainte reprises ce qu'un simple message pouvait signifier. à ne s'être attendue à rien : car elle sait, qu'elle n'est que prisme géant, pour en assouvir les découvertes de celle qui en semblait si intriguée malgré ses dires.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Familiarité, cette voix qui résonne comme un écho perçant le silence de la nuit. Et comme à chaque fois, les paroles se succèdent dans une frénésie qui lui est propre. Hotaru, gamine qui fonctionne bien trop rapidement pour la plus grande. Si Rain est étoile, Hotaru est filante, elles se croisent, se regardent, s'éloignent, carrousel à la mélodie bien plus légère qu'elle n'y paraît. C'est ce qu'elle apporte à sa vie, Hotaru, de la légèreté, bien que Rain aime rendre les choses dramatiques, au final, affronter sa probe n'a rien de si compliqué, même si elle fait croire que si. Chaos dans cet univers où tout doit être à sa place, elle est un joyeux fiasco aux airs d'innocence, l'étincelle qui allumera la mèche de la bombe endormie dans son cœur, et elle a du mal à l'accepter, Rain, elle qui porte le nom de la pluie.

Car elle ne navigue
Que sur les flots.

« C'était une invitation ? » Ses mots résonnaient plutôt comme un ordre, mais la plus jeune s'arrange toujours pour positiver, transformant les vérités pour rendre la vie plus belle, tout comme elle transforme son monde à chaque fois qu'elles s'observent. Enfonçant un peu plus son nez dans son col, elle cherche cette paix, ce calme qui lui est propre mais qui semble si compliqué à atteindre lorsque l'autre est à ses côtés. « Peut-être. » Répond-elle sans vouloir avouer que ses motivations sont niaises. Elle détourne le regard, évite de s'attarder sur le visage de la plus jeune, car elle ne veut pas se spoiler.

Main gantée se tend vers la gamine, elle lui offre cette affection glacée qui la définie tant. Emprisonnant sa menotte, elle se met à avancer, l'entraînant dans sa danse tandis qu'elle s'extirpe de la pénombre pour rejoindre les soleils de la nuit. Population dense les soirs de festival, Rain navigue entre les corps afin d'atteindre un point de vue dégagé, sans lâcher la main de la Japonaise. Une fois satisfaite de leur position, elle ferme les yeux, laisse la probe se placer face à elle. « Tu n'as pas intérêt de parler de ça à qui que ce soit. » La menace-t-elle, en relevant son visage. Le vent vient à nouveau soulever sa chevelure tandis que les lumières se reflètent sur sa peau cristalline. Au milieu d'un spectacle pareil, Rain est belle, malgré ses joues maigres et ses cernes. Elle attend de se sentir suffisamment apaisée pour lever ses paupières, plongeant ses prunelles dans celles de sa partenaire.

Fais moi luire de paillettes
Et réduis-moi au KO.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Etincelle vivace, entre les iris, à danser tout comme les couleurs qui venaient à se répandre tout autour d'elle. chaleur infinie, même dans le froid, à faire régner douceur contre les visages enfantins. de ces sourires à se faire plus radieux encore que les lanternes ,, brillent les étoiles au sein des opales admiratives. d'espoirs collés à la peau, comme l'envie d'en retracer tout ce qu'elle avait crée de trop maudit. moment de répit, aux allures de spectacle nocturne ! comme pour en effacer ,, toutes les animosités du monde.
frivole :
à rire ,,
de tout.
quand les rires en explosaient, balayaient les airs de quelques innocences : à bien savoir, que les présences n'en étaient pas si désirées que cela. mais à vouloir en croire ((le contraire)). "Tss. Laisse moi au moins croire que c'en est une.", qu'elle plissa faussement son nez, à vouloir tout réécrire, quand les contes n'en semblaient aucunement merveilleux. d'une fin prévisible, à se voir catastrophique, à préférer profiter des instants présents même si ces derniers pourraient s'en montrer courts. "Tu ne perds rien à l'avouer." de ses épaules à se lever, comme si les évidences en étaient bien trop observables. c'est que de ses mystères, elle viendrait en briser chacune de ses envies d'en garder quoi que ce soit secret.

Rain ,,
petite Reine ;
ô jamais près d'elle.

à la détrôner, faire d'elle simple jeune fille aux beautés immortelles, quand les froideurs n'en effrayaient que les passants inconnus. et de ses tentatives : à lui prendre la main de ses doigts gantés, ô elle se laissa entraîner ! de ses paumes et phalanges à en être rougies par le froid, à sourire alors ,, en serrant tout doucement sa pomme ; il y avait les pas à la suivre, le regard à se fixer sur le dos de celle qui semblait savoir pertinemment là où elle voulait aller. de deux corps à s'arrêter, à se faire face, quand les joies s'en lisaient sur son visage sans ne même essayer de les cacher. car peut-être en était-ce celle qui lui faisait face ,, qui savait le plus en capturer les regards. "A qui veux-tu donc que j'en parle, hmm ?" de ces amitiés invisibles ,, à attendre ses iris dans ses siens, avant de venir agripper tout doucement son bras presque pour la soutenir ,, et s'écarter de son champ de vision.
à lui faire découvrir ,,
nouvel
univers.
"Regarde ! C'est beau, non ?", à pointer du doigts quelques illuminations, avant d'en observer celle à ses côtés. "Alors, qu'est-ce que t'en penses ? ", d'un avis à se faire attendu ! ""Je suis sûre que tu mourrais d'envie de les voir. Puis tu es en charmante compagnie, quel combo." à s'amuser de la situation, en sentir l'odeur de quelques friandises ! à lui faire signe de ne pas bouger, pour trottiner et revenir les mains remplies de dango. "Tiens ! Profites en. Puis si ça se dissipe t'auras qu'à m'agripper par les épaules et me fixer !" d'une tête à se vouloir convainquant ! à ne pas savoir, si elle devait en profiter elle aussi : quand elle n'était que simple outil, pour en ravir les nuits sublimées.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Beauté d'un ciel,
Qui d'un souffle se révèle,
À celle qui se retrouve projetée dans un univers parallèle. C'est que ça lui fait l'effet d'une grande bouffée d'air frais, quand sous son regard la ville prend des airs féeriques, et les lumières viennent lui brûler la rétine. Et si le choc est un peu violent il n'en reste pas moins magnifique, c'est un visage qui se pare d'un rare sourire, qu'elle affiche soudainement face à celle qu'elle oublie durant un instant. Rain beauté glacée, Reine de son palais d'acier, le visage d'ordinaire toujours fermé, à ne déceler qu'un cœur de pierre, alors qu'il suffirait juste de creuser pour y découvrir toutes les merveilles. La tête relevée vers l'horizon, elle se remplit l'esprit de ces paysages trésors, les lèvres toujours plus étirées tandis que sa main se serre autour de la sienne.

Car il n'y a qu'avec elle,
Que sa vie semble plus belle.

Les étincelles se reflètent jusque dans leurs prunelles, galaxies nouvelles qu'elle voudrait désormais explorer un peu. Hotaru lui parle, mais elle reste subjuguée par ses découvertes, si bien qu'elle ne remarque même pas qu'elle a disparue. Les couleurs s'estompent, Rain est finalement tirée de sa contemplation. Elle a besoin d'elle, vite, elle cherche à nouveau son regard, dans la précipitation. « Hotaru ? » Un nuage de givre s'échappe de sa bouche tandis qu'elle prononce son nom, elle cherche la jeune femme d'un air désespéré. Gamine réapparaît peu après, Rain respire, les couleurs jaillissent à nouveau, et comme un shoot d'adrénaline, elle sent son cœur repartir de plus belle, résonnant dans sa cage thoracique dès que ses yeux se posent sur une nuance nouvelle. Visage transformé, de celle qui paraît si froide d'ordinaire, elle renaît de ses cendres, et en devient gamine émerveillée. Ses prunelles se posent alors sur la sucrerie qu'elle tient à la main, et sans qu'elle ne puisse rien y faire, les angoisses resurgissent, stimulées par le surplus d'endorphine que son corps délivre. « Je ne peux pas... » Murmure-t-elle, à deux doigts de fondre en larmes. Elle se mort la lèvre, mais ne se cache pas derrière son masque habituel, Rain aimerait goûter, mais elle a encore trop peur d'avaler quoi que ce soit, la thérapie et la rééducation sont à un stade qui demeure bien trop précoce, elle n'en ressent pas encore les bienfaits. D'une main tremblante, elle vient tout de même se saisir de la brochette, juste histoire d'accepter le présent, par politesse. « On marche ? » Suggère-t-elle alors d'une voix qui paraît plus douce que d'habitude..

Car avec elle,
Le monde est étincelles.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

jolie fleur à faire naître dans les regards, car explosaient les beautés des neiges éternelles à se colorer de quelques nuances. monde nouveau ! aux allures de jardin où les printemps étaient passés un peu plus tôt, à graver dans les mémoires les voluptés de tout un monde. quand ici ,, il y avait les artifices à se croiser, dans les regards de celle où elle avait fait naître les merveilles colorées. car petite Reine en avait décidé de sortir de son palais pour en apprécier les beautés extérieures. libre de tout regard ! quand Hotaru n'en serait que luciole à venir la guider tout doucement dans le noir. à scintiller autant qu'elle le pourrait ! jusqu'à mourir dès l'aube à se lever.
car les étincelles :
ne brilleraient ,,
qu'un certain temps.
à la regarder elle, parmi toutes ces lumières. car elle brillait un peu plus que les autres, étrangement ! à en être radieuse de ces hivers ,, sans que les autres ne la remarquent. à en garder les présents juste pour elle. disparaître pour revenir, à ne pas être réellement nécessaire dans ces lieux où les regards faisaient tout. ô elle en était revenue main emplie de simples sucreries. à n'en penser que comme une enfant, sans en voir les légères paniques de celle qui lui faisait face. à l'admirer ,, celle qui en était émerveillée. "Hmm ? Ne te force pas ! C'est juste pour grignoter, au cas ou." qu'elle en regardait les expressions, à tenter de rassurer ! quand elle ne venait à rien forcer.
à tout oublier :
d'une douceur ,,
d'hiver.
tête à se hocher, étrange sensation de délicatesse venant de celle aux humeurs pourtant toujours si contrariante, elle laisser la pas les mener tout doucement, vers les lumières impressionnantes. "C'est la première fois que tu viens ici ?", qu'elle avança tout doucement pour marcher à reculons face à celle qu'elle accompagnait. à vouloir être un peu plus, qu'un simple outil utilisé par celle qui voulait en voir les illuminations parfaites. "On pourra revenir chaque année, si tu veux !", tête à se hocher, à en déguster dango l'un après l'autre comme si tout n'était que caprice.

à vouloir :
toujours plus
un peu de temps.

"Oh ! J'ai une idée !", qu'elle claqua des mains, à en sortir son téléphone comme si tout n'était qu'amusements certains. "Une photo, ça te dit ?" à l'arrêter de la paume de la main pour en prendre silhouette face aux éclats colorés. car son reflet sur l'écran qu'elle regardait, en était d'une étrange beauté à résonner, tout au fond. à s'arrêter un instant, à l'observer presque de quelques étoiles dans les yeux, pour s'éteindre et la laisser briller elle. "Ca te fera un souvenir !" d'un peu de moi, d'un peu de toi. à juste en rire ,, celle qui essayait de trouver ça place partout où elle allait ((à ses côtés)). "Je te l'enverrai !" à ne pas réellement en demander son avis : quand les images en étaient déjà gravées sur son écran ,, comme porte bonheur.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Bien loin des animosités qu'elle n'a fait que nourrir auprès d'elle, Hotaru lui devient soudainement bien indispensable, mais loin de ses obligations, la Coréenne ne ressent pas le besoin de rejeter cette éventualité. Les accords soufflés, elles se mettent ensemble à marcher, déambulant à travers les rues illuminées, jusqu'à pénétrer dans une rue un peu écartée. Lanternes de papiers semblent flotter dans l'allée subtilement éclairée, les guirlandes s'entortillent à travers les branches des arbres à qui on a rendu leur pudeur, les charmes sont accrochés un peu partout dans le but de porter chance à ces quelques amoureux passés par là. « Je viens tous les ans. » Avoue-t-elle sans décrocher son regard du paysage. Le festival des lumières est un de ses moments préférés, car Rain a beau être fière, il se trouve qu'elle a peur du noir, la nuit est un moment de grande solitude pour elle qui ne peut distinguer parfaitement les nuances lorsque les lumières disparaissent. Elle aime donc tout particulièrement ce moment de l'année, quand le monde semble prendre en compte le malheur de ceux qui ne voient pas les couleurs. « C'est la première fois que j'amène quelqu'un, néanmoins. Sauf quand j'étais petite ? On y allait avec ma famille. » Elle se souvient de ces sorties qu'elle attendait avec impatience, gamine, quand son père la prenait sur ses épaules, pendant que maman poussait la poussette de Rael. Quand la vie n'était pas encore si difficile, et qu'elle pouvait agir en toute simplicité.

Hotaru semble bien confiante quant à l'évolution de leur relation, Rain ne relève pas la chose, elle ne tient pas à gâcher le moment, elle hoche donc silencieusement la tête avant de poser ses yeux sur sa petite silhouette. Chétive, l'air si fragile, elle l'observe déguster son encas, resserrant sa prise sur la brochette dans ses mains. Reportant son attention sur ses dango, elle se met à les fixer bien trop sérieusement. Elle redresse alors sa main, tremblante, positionnant la première boulette près de ses lèvres. Elle reste ainsi un moment, avant de renoncer, éloignant la nourriture de sa bouche. « Tiens, tu as l'air d'aimer ça. » Elle lui tend le bâton afin de s'en débarrasser, dégoûtée par son échec. Ses mains retrouvent le confort de sa poche, elle déglutit et se remet à avancer. Sursaut furtif lorsque la plus jeune s'exclame, elle s'arrête à nouveau et lui lance un regard interrogatif. « Hein ? » Et elle n'a pas vraiment le temps de la contredire, Hotaru a déjà brandi son téléphone, elle s'occupe d'immortaliser le moment, et Rain se contente de rester debout, confuse.

à laisser les flashs résonner dans les nuités.

Elle se sent rougir d'être ainsi le milieu de l'attention et dès que la photo est prise, elle s'empresse d'enfouir le bas de son visage dans son col pour masquer ses timidités. « Si ça te fait plaisir... » Répond-elle avant de reprendre son chemin, marchant un peu plus vite cette fois. Elle s'arrête au bout de l'allée, stoppée dans son avancée par une vieille marchande de charmes qui se dandine pour ne pas avoir froid. Rain observe son étale, elle est prise d'une nouvelle vague d'adrénaline. Sans réfléchir, elle tire son porte-monnaie de sa poche et tend quelques billets à la dame avant de pointer le charme vert, et un autre, rouge. La femme écarquille les yeux et secoue la tête. « Ça ne vaut pas autant madame... » Lui répond-elle, refusant de prendre l'argent. Rain fronce les sourcils. « Ne refusez pas ce qu'on vous tend volontairement. » Rétorque-t-elle en attrapant la petite main fripée de la grand-mère pour y déposer les billets. « Et rentrez donc chez vous, il fait un froid de canard, ce n'est pas bon pour vous de rester ainsi dehors. » Ordonne-t-elle sur un ton qui dissuade toute envie de contradiction. La vieille dame lui tend les charmes qu'elle a demandé avant de se mettre à tout ranger. Satisfaite, Rain se retourne vers Hotaru et lui tend un des omamori, le rouge. « Pour te remercier d'être venue. » Bougonne-t-elle sans assumer ce côté trop doux de sa personnalité.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

et le vent venait à en faire flotter les équinoxes tout autour d'elles. à en porter quelques feuilles, quelques parfums d'antan, quand pourtant douceur à s'exprimer, là, tout au fond. de quelques carillons, aux lanternes accrochées pour en illuminer leurs pas. il y avait tendresse dans chacun des regards, à sautiller sur les pavés, tournoyer, voltiger : la regarder elle comme rayonnante, pour une fois. Rain, un peu différente, à chaque rencontre avec elle. de confessions légères, à l'écouter si discrètement sans en prononcer mot comme par peur d'en effrayer les syllabes. histoire lointaine ,, aux airs presque nostalgiques : à se faufiler, entre chacun de ses paroles. "Oh...je vois...tu dois le connaître par cœur, du coup ! ce festival ! Et c'es à la hauteur de tes espérances, cette année ?" qu'elle en était honorée, d'en avoir été invitée dans ces lieux presque mystiques.

comme à s'immiscer :
dans ses
s o u v e n i r s

de sourires gravés sur la figure, douceur à s'émaner de leurs moindres gestes. beauté d'un temps à sembler presque suspendu ! là, devant leurs yeux. bâtonnet sucré pourtant tendu vers elle, d'une légère moue à venir l'attraper du bout des doigts, elle le mangeât rapidement comme pour ne pas trop l'exhiber, pour changer de cible ! et reposer son regard sur celle aux froideurs accordées aux lieux. à trottiner, faire tout un spectacle, pour en capturer les instants : ceux d'une fleur à s'ouvrir peu à peu. quand tout autour d'eux n'existait que comme bruit de fond. d'image, à immortaliser les couleurs, comme les fragrances.
de rires :
à embellir ,,
les visages !
quand celui de sa muse venait à s'en cacher ,, se dissimuler de sa caméra, pour l'amuser toujours un peu plus. pas plus assuré, à essayer de la suivre en trottinant de ses fines jambes, elle observa la plus grande changer de direction, en faire son chemin vers les stands comme presque touchée d'une idée rayonnante. à l'observer, tenter de la suivre, jusqu'aux scènes presque touchantes. de ces mains à s'agiter, de ces billets à se refiler : à en sourire encore plus ! dans quand le visage en observait par dessus l'épaule de la jeune femme ,, pour en recevoir : quelques présents. "Décidemment, tu es une jeune femme bien étrange, Im Rain.", qu'elle en attrapa le petit porte bonheur, à venir l'accrocher sans réellement attendre à son sac. joues à s'animer de quelques joies, prunelles à pétiller ! sans en avoir attendu quoi que ce soit, de cette soirée.

à lui attraper le bras !
pour la garder près d'elle.

"Tu sais...Je ne demandais rien en échange de t'accompagner ! C'est déjà énorme que tu m'aies invitée." qu'elle s'amusa alors ! à venir la tirer avec elle vers la destination qu'elle avait choisie. à s'arrêter brusquement, pourtant, à tenter d'en cacher la vision de la douce pour ne pas lui montrer ce qu'elle venait d'acheter à nouveau. car Hotaru n'en était qu'enfant, à voler partout ! à courir dans tous les sens : à tout vouloir. d'une main attrapée tout doucement, de ses petits doigts gelés, à en rechercher un peu de chaleur contre ses gants, à pister, du bout de son nez, là où elles pourraient s'installer, elle s'arrêta devant une arche colorée ! à s'illuminer, au dessus de leurs têtes. "Tiens ! T'en as déjà fait ?" cierges qu'elle avait acheté, à vouloir en créer des petits feux d'artifices, sous le regard de celle qui pourrait sans doute s'en illuminer. d'un briquet toujours présent dans son sac, pour le prêter à ceux qui venaient en fumer dans les ruelles, elle s'accroupit alors, invitant Rain à en faire de même. "Tiens ça entre tes doigts ! Promis ça brûle pas...ça fera...juste des étincelles !" à adorer : pouvoir en faire un peu de magie.
d'une flamme
à valser :
jusqu'aux étoiles !
quand bâtonnet allumé de son briquet, pour en transformer les soirées en uniques, à relever le visage pour la fixer elle : elle ne voulait en rater, aucune de ses réactions ! comme si le monde pourrait changer, rien que sans son regard à elle.

bien plus étincelant :
que des artifices.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Il y a là des échanges bien trop irréels, guidés par les astres artificiels, et quand rien ne semble pourtant les rapprocher, il y a les liens qui se tissent dans les besoins. Aussi distantes que la plus grande préférerait qu'elles restent, elle ne peut nier les faits, car ce soir, c'est elle qui lui a demandé de la rencontrer, même si ce sont ses yeux qui l'intéressent plus qu'autre chose. Hotaru, à n'être que marionnette pour celle qui refuse les proximités, à devoir se satisfaire d'un maigre présent, d'un geste trop simple, qui pourtant semble suffisant pour la ravir.

because, there is nothing common 'bout us...

Le bras emprisonné, elle attend le premier moment pour se libérer, sans chercher non plus à froisser la plus jeune qui semble désormais bien trop excitée. L'humeur champêtre, elle gambade et la trimballe à sa suite, sans qu'elle ne puisse rien y faire, désormais obligée de répondre de son attention. Elle la laisse néanmoins s'approcher d'une installation lumineuse, le regard toujours aussi émerveillé, mais la santé commençant à se détériorer. L'essoufflement plus rapide, la tête qui commence à pulser, le besoin de s'asseoir se fait ressentir, mais malheureusement pour elle, Hotaru a déjà pris soin de lui présenter la prochaine activité de leur soirée. Louchant sur le bâtonnet de poudre, elle redresse un sourcil, son regard en même temps. « Tu avais prévu quelque chose comme ça ? » Qu'elle demande, le ton presque méprisant. Elle se retrouve tout de même avec le cierge entre les doigts, à observer sans réfléchir les gestes de celle qui semble sûre de ce qu'elle entreprend. Elle reste ainsi sans réagir, la regardant rejoindre le sol tandis qu'elle lui explique le principe des feux d'artifice, comme si elle n'avait pas également grandi dans ce pays. Elle hésite à se baisser, n'étant pas du genre à être si à l'aise dans les rues de la ville. Elle regarde autour, soupire avant de finalement s'abaisser à son niveau. « Tu sais, je vois en noir et blanc, mais ça ne fait pas de moi quelqu'un de totalement ignorant... » Lui glisse-t-elle en lui tendant son bâton.

Amusée par la détermination de la probe, elle se demande pourquoi Hotaru fait tout ça pour elle, alors qu'elles ne se connaissent presque pas, et que Rain s'est toujours assurée de lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas qu'elles deviennent plus proche que ça. Les étincelles jaillissent de l'objet, se reflétant dans les prunelles ténèbres de la Coréenne qui s'émerveille silencieusement à nouveau. Elle sent le regard de la plus jeune sur elle, vient alors redresser le sien, une lueur bien moins sage brillant subtilement dans le fond de ses iris stimulés. Ne me regarde pas comme ça, gamine, tu risques de te perdre. Et elle vient lui sourire, gardant ses pensées pour elle. « Tu aimes ce genre de choses ? » Demande-t-elle doucement, basculant sa tête sur le côté. « C'est joli... » Et elle lui souffle ces dernières paroles sans préciser le sujet de son commentaire.

and that's what is so special between us.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Et elle sait ! qu'elle n'est là que pour son intérêt, Hotaru. simple besoin d'en voir les couleurs quand les présences n'en étaient pas réellement désirées. mais elle préférait s'en convaincre du contraire ! venir recréer ce scénario aux envies maussades ,, où les réalités n'en seraient que jeu à corrompre de ses propres idées. enfant à elle vouloir s'amuser : sans se préoccuper de toutes ces comédies presque risibles. c'est qu'elle en était si enfantine ,, à se contenter du peu qu'on lui offrait. à ne rien n'attendre ! rien n'espérer ! de ces soirées où les lueurs en venaient faire étinceler les regards.

car les poèmes :
pouvaient s'en montrer ,,
néants.

d'ailes brisées, à la capturer pour voler un peu à son tour, à courir et l'entraîner comme si les rues n'en étaient plus que vaste labyrinthe : où les dédales n'en cachaient aucun minotaure pour les dévorer. attention entièrement demandée pour en compenser les soirées artificielles, à vouloir lui en faire profiter de toutes les étincelles possibles ! juste de quelques paillettes sans fin. à l'accrocher pour l'emmener sous les arches, rire à alors se dégager d'entre ses lippes sous les questions : à vouloir y répondre si innocemment. "Je prévois toujours tout !" c'est qu'elle viendrait en forcer les animations sur la belle aux regards douteux. à la regarder la rejoindre au plus près du sol, à sourire encore plus de ses réussites successives ! ô il y en avait les joies marquées sur son visage.
à rire ,,
briller :
par elle-même.
quand des remarques, à s'être sans doute un peu trop emballer pour de simples feux de joie, c'était sans doute de simples cierges pour celle qui y voyait là simplicité ,, quand pour Hotaru : c'en était presque magie pour les yeux. "Pff ! Sois pas rabat-joie ! On sait jamais ! puis en couleur, c'est encore mieux tu verras !", de son nez à se retrousser, à être persuadée, que l'instant serait légèrement féerique. à allumer le bout des bâtonnets, rire alors de ces étincelles brûlant les airs : à en faire tant d'efforts, pour qu'elle vienne en passer soirée des plus magnifiques malgré sa présence. c'est que les yeux en étaient rivés sur elle ,, quand pourtant elle en aimait tant les éclats des feux d'artifices miniatures. à tenter d'en déceler dans les onyx de la plus grande quelques émotions. sourire au visage : à la faire sourire aussi. "Oui...! Je pense que même si j'en allumais tous les jours je trouverai ça toujours aussi ... délicat ? extraordinaire ?", qu'elle rigola joyeusement avant d'en hocher la tête : à n'y voir là que simplicité des mots sans ne même en douter une seconde. "N'est-ce pas ? Je trouve ça magique ! Ca pétille...et ça s'illumine...avant de s'éteindre tout doucement ! C'est beau et triste à la fois...! Mais ça en fait tout son charme, non ?"
de quelques poésies ,,
à se glisser :
derrière les éphémérides.
rougeurs au visage, à venir se dessiner, à y trouver ces scènes presque trop niaises pour ce qu'elles étaient, elle cligna un instant des yeux : à ne pas en avoir quitter son visage un instant ! avant d'en rebaisser rapidement la tête. "E-Enfin...t'aimes bien toi ? C'est peut-être trop enfantin remarque...mais si tu veux j'ai tout un paquet dans mon sac....je peux te les donner !" à peut-être se dire que les soirées pourraient presque en être spéciale : quand la neige en vint tout doucement rejoindre leurs chevelures sombres. à glisser ses doigts vers les mèches de la plus calme ,, pour en retirer un flocon.

où venaient se dessiner :
constellations d'hiver.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

IÉtoiles artificielles trouant la nuit pour le plaisir de leurs prunelles, à ne pas être si extraordinaires aux yeux de la plus vieille. Elle écoute les passions d'une oreille bienveillante, attentive, sans forcément partager son opinion. « Délicat ? Ce n'est peut-être pas le mot que j'aurais utilisé. » À pourtant reconnaître la magie de ces artifices, à leur donner des airs de princesses Disney sous les lumières. La vie de Rain est pourtant bien loin d'être un conte de fées. Dans une impression d'opulence, d'image privilège, les filles Im se sont perdues dans des problématiques bien trop toxiques pour être rêvées. Et elle n'attend aucun prince charmant, car à choisir, elle préfère être Reine de son propre royaume, sans l'aide d'un arrogant pris de désirs d'héroïsme. De plus, Rain, elle a plus des airs de sorcière que de blanche neige, bien malgré elle. « C'est charmant. » Répond-elle simplement, la tête reposant sur son bras tandis que les flammes s'éteignent. Beauté éphémère, de ces instants qu'on ne peut prolonger,
si fragiles,
destinés à l'oubli.
D'un visage dévoré par ses yeux noirs, elle remarque l'embarras qui lui couvre subitement les joues, et son sourire s'élargit alors, tandis que l'autre se met à bégayer. Le cœur est bien léger, ce soir, Rain est prise de ces envies espiègles d'embêter la plus jeune, sans méchanceté. « C'est enfantin, oui. » Vient-elle affirmer en redressant son visage pour poser son menton contre sa paume. D'un haussement de sourcil, elle la taquine, laisse peser le silence de son jugement avant de ricaner avec légèreté. « Je ne voudrais pas te priver de tes trésors, garde-les. » Poursuit-elle sur des avancées qui laissent croire qu'elle n'est pas satisfaite. « C'est agréable tout de même... » Et elle lui sourit à nouveau, cherchant à la rendre plus confuse encore. « De faire des choses enfantines, parfois. » Elle vient finalement redorer les intentions de la plus jeune, et le ciel vient à leur témoigner de son soutien glacé, flocons attirant les attentions. Rain écarquille les yeux dans un soupçon de panique lorsque la Japonaise vient tendre sa main vers elle, d'une intention délicate, ou d'un simple désir de lui envoyer un signe.

t r a q u e n a r d

Rain souffle un nouveau nuage qui s'efface, elle frisonne, sent ses membres lui implorer de se relever, car ainsi accroupie, elle finit par avoir les genoux engourdis. « Allons-nous réchauffer. » Suggère-t-elle à la jeune probe, une main à nouveau tendue vers elle. Une fois saisie, Rain aide Hotaru à se relever et elle ne perd pas de temps, tire la plus jeune à sa suite tandis qu'elles rejoignent les chemins plus animés. « J'ai un appartement pas loin d'ici. Chocolat chaud ? Y a une belle vue. » À l'attirer dans ses filets, d'une autre flamme allumée, réclament d'être alimentée.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Gamine à s'émerveiller d'un rien, de ces paillettes à venir sommer les étoiles dans les yeux, compter les lueurs, comme si ses iris noirs venaient enfin à s'animer de toujours plus de passions. enfant à toucher le ciel, à en avoir volé quelques astres pour les laisser voltiger au bout de leurs doigts : comme si chaque étincelle en était finalement rêves à se dissiper. de ces réalités ,, à toujours la rattraper. moue au visage ,, quand les avis en semblaient plus tranchés que les siens, à sembler sans doute bien trop douce, pour survivre sous les lames de celle décidée à la contredire, elle resserra ses bras contre ses genoux, à en hausser les épaules : à vouloir continuer à rêver, elle, que tout n'était pas impossible.

car c'est tout :
ce qui
la fait vivre.

à se faire insolence envers les arrogances, Hotaru, petite fée à venir tirer les oreilles de ceux qui voulaient s'en croire si forts ! quand Rain n'en était pas si différente, de ceux aux exigences à vouloir effleurer les cieux. se confondre avec eux ,, quand les existences en étaient déjà presque mystiques. charmant ! comme poésie. de ces flammèches à venir mourir sous les froids revenus. à sourire alors un peu plus, comme si les joues pourraient en devenir douloureuses. "Charmant ! Tout à fait !" quand elle en aurait aimé sans doute que les beautés n'en soient pas si ravageuses. de ces mots ,, à toujours venir jouer avec elle : à l'agacer.

"Tss. Sortant de ta bouche on dirait une insulte.", qu'elle plissa des yeux, gêne balayée de quelques doigt comme pour tenter d'en maudire la sorcière des nuits qui lui faisait face. d'un sourcil à se lever, à venir pourtant glisser les bâtonnets qui lui restaient dans le sac de la plus grande, elle redressa sa tête, presque trop assurée. "Qui a dit que je te laissais le choix ? Tu les prends !" à lui tirer la langue ,, celle qui venait à s'amuser sans doute un peu trop dans ces rues idylliques. à savoir que quand elle viendrait les quitter ,, le visage ne pourrait plus en rire autant.

à sombrer dans les oublis ;
lucioles à s'éteindre.

car les paroles venaient à la rendre folle, à ne pas en comprendre ce qu'elle pensait réellement : à s'en moquer, finalement. car Hotaru n'était pas réellement compagnie à devoir se faire amicale, à elle aussi jouer les comédies ! comme si elles pouvaient en être amies. quand pourtant, elle savait pertinemment : que seules les couleurs en étaient désirées. "Tu vois ? Je suis sûre ça te change de tes petits trucs officiels. Et barbants.", de sa tête à se hocher, à presque se faire fière, sans ne même savoir si les paroles de la noiraudes en étaient des plus sincères ou des plus ironiques. car elle ne la comprenait vraiment pas, Hotaru. de ses gestes, à ses paroles.
à se jouer ,,
des neiges :
presque cristal.
regard à papillonner sous les surprises de Rain, tête à se pencher quand étoile de glace attraper, elle en écouta les propositions de celle toujours plus incohérente. "Un chocolat chaud...dans ton appartement...ce n'est pas comme si tu n'étais pas couverte." à presque en froncer du nez, sous les pièges tendus. "Et bien Mademoiselle Im, si je m'attendais à vous voir si si entreprenante. Tu es vraiment...incompréhensible." qu'elle se redressa, attrapant sa main : à rire en plein air, de ses idioties. car au fond ,, elle ne venait à rien s'imaginer. à essayer d'en cacher les vides ressentis ,, tant elle avait ces impressions de n'en voir ici que spectacle factice. "Soit. Un chocolat chaud. J'espère que t'as des guimauves pour aller avec...!" à toujours en rajouter ,, comme pour se faire entendre. crier quelques maux ,, pour en faire opérer les sortilèges. à pourtant n'y voir là que les innocences sans ne rien s'imaginer de plus. d'une main à se serrer, comme pour en chercher un peu de chaleur contre les froids. "Je me sentirai presque privilégiée, ce soir. Une sortie, ton appart'... A croire que tu m'aimes bien, finalement ~" à l'embêter aussi : la chercher. quand elle serait pourtant seule à tomber !
dans ces illusions :
d'affections ,,
risibles.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Le regard se perd sur les chandeliers, Rain écoute d’une oreille distraite, le pas décidé à les amenées là où elle le désire. Le reste n’est pas plus attentif, ainsi, elle doit venir tirer sur le poignet de la plus jeune pour la faire éviter un couple occupé à admirer les beautés offertes. Les corps ainsi rapprochés, Rain en profite pour l’emprisonner de son emprise hypnotisante, un vent frais soulevant ses mèches ébène qui viennent leur chatouille le visage. « Je ne vois pas ce qu’il y a de si fantasmagorique à te proposer un chocolat chaud pour te remercier. » Lui souffle-t-elle en glissant son doigt sous le menton de la princesse, la forçant à redresser son minois vers elle. Les color rush s’enchaînent, et Rain se sent faiblir. « Tu devrais savoir qu’être avec toi est une tâche fatigante pour moi. Je suis couverte, mais ma résistance à ses limites. Il commence à neiger, je ne veux pas abîmer mes vêtements. » Comme simples explications aux fabulations de la probe.
Quand les desseins,
ne sont pas si innocents.
Et elle la libère, sans la lâcher, reprenant leur route, jusqu’à un feu rouge. « Tu as la langue bien pendue Hotaru, un jour, tu risques de la perdre. » Des menaces en l’air, à sourire dans le col de son manteau, tandis que l’esprit se charge d’arrières-pensées peu recommandables. Les yeux de Rain se plissent, fatigue oculaire, à redécouvrir les joyaux du monde sous un angle nouveau, les phares des voitures lui agressent la rétine. Le bonhomme passe au vert, et c’est bien la première fois que la plus grande comprend ce que cela signifie. Dissipée, elle met un temps avant de se décider à avancer, fixant la figure illuminée tandis qu’elles traversent ensemble. « Intéressant. » Lâche-t-elle une fois passée de l’autre côté. Plus elle découvre les couleurs, plus elle se dit que le vert est définitivement sa préférée.

Les tours d’appartements sortent du sol et s’enfoncent dans les nuages, Osaka rayonne jusque dans ses quartiers résidentiels. La foule est moins dense ici, quelques gamins s’amusent sous la surveillance relative de leurs parents, les gens entrent et sortent, s’attardent sur les installations plus légères, embrassant l’atmosphère féerique que le festival offre à la ville. Rain sort un badge qu’elle vient agiter devant le code d’une porte. Celle-ci se déverrouille et les deux jeunes femmes peuvent entrer dans le hall lumineux de l’immeuble. Même en tant que propriété perdue parmi les possessions des Im, l’endroit ne manque pas d’air, d’un luxe presque kitch tant il est vomi sous forme de décorations superflues. La Coréenne lâche finalement la main de la probe, elle retire ses gants et les range dans la poche de son manteau avant de les guider vers l’un des quatre ascenseurs de métal.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Beauté dans les regards, à se faire douceur sous les hivers sublimés, elle en était innocence, en apparence, Hotaru ! à s'amuser d'un rien : comme si le moment présent en valait tous les présents du monde. car Rain en était imprévisible ,, à ne pourtant jamais en cacher le fait que sa présence n'en était que par simple utilité. c'est qu'elle s'en moquait, la japonaise. à avoir été utilisée depuis l'enfance pour ces savoirs qui en regorgeaient dans sa tête. poignet tiré comme si les objectifs en étaient clairs, à éviter les passants s'en même s'en rendre compte, elle cligna tout doucement des yeux, de ces rapprochements soudains. "Ca, c'est parce que tu peux en boire tous les jours !", qu'elle rigola, d'un visage à se laisser maîtriser par quelques doigts magiques, pour que les regards s'en cognent à nouveau. "Et bien il ne fallait pas m'inviter alors. Puis au risque de te contredire, princesse, tes vêtements ne vont pas s'abîmer sous un peu d'eau gelée." à toujours chercher !
à en détourner :
chacun des mots ,,
comme magie futile.
de ces chemins tracés aux envies irrésistibles d'en connaître les secrets de celle qui s'en faisait si infernale. poison : à se répandre comme son parfum. pieds à se remettre en marche, à pourtant s'accrocher de nouveau à son bras de sa main, elle roula des yeux, sourire aux lippes : à s'amuser de chacune de ses menaces. "J'aimerai bien te voir à l'œuvre, tient. Tout le monde me le dit, mais personne ne fait jamais rien..." de ces tentations ,, quand elle voulait pousser jusqu'à leur paroxysme. à guider les chemins, observer la nuit magnifiée, elle observa un instant le profil de la plus grande, avant de traverser, de pas faire attention ,, quand les murmures en semblaient presque anodins. car Rain semblait en redécouvrir : chaque aspect des rues !

miracles :
à prendre vie.

de ces luxes qui en imprégnaient les bâtisses, à presque s'émerveiller à chaque pas fait dans les lieux ; elle se perdit un instant, à suivre celle qui en menait vers sa mort certaine, jusqu'à ce que face à elle s'en montre ascenseur presque trop bien décoré. "Décidemment...Je m'y ferai jamais. ", sourcil à se hausser, de son doigt à en montrer le lieu comme peinture presque irréelle ; à pénétrer dans les caisses de métal, avant de se caler contre l'une de ses parois. "Et donc...tu emmènes souvent des gens dans tes appartements privés ?", qu'elle leva tout doucement une de ses mains gelées pour venir dégager la figure de Rain de quelques mèches noiraudes. à presque attendre d'en voir les masques d'élégances se briser en deux.

d'un étage à s'atteindre, à marcher à reculons en attendant d'en entrer dans les lieux mystères, elle s'arrêta à nouveau, à fixer les figures encore et encore ! comme à s'attendre au plus merveilleux des spectacles. "T'sais...J'arrive toujours pas à te comprendre.", pas à se faire légers, quand les yeux s'en plissaient en l'admirant. car de ses innocences : il n'y en avait pas moins les déductions. "Si tu voulais simplement te réchauffer, on aurait pu aller dans un café. Alors pourquoi chez toi hmm ?" d'une tête à se pencher, à venir lui faire face : de ces sourires à s'en vouloir si insolents ! à se demander pour qui Rain la prenait ! de ces attitudes, à vouloir tout diriger.
quand elle ne se taisait jamais ,,
celle aux affabulations :
collées aux lèvres.

et que caches-tu donc ,,
Rain ?

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Les éclats trop cinglants en deviennent presque agressifs, sous les dons de la plus jeune, Rain s’étonne de tout ce qui l’entoure, se demande comment eux font pour toujours voir ainsi, car les stimuli sont épuisants, même si les sentiments n’en sont que sublimés. Les parois de l’ascenseur se referment dans leur imposante carrure, enfermant les deux corps frêles dans son ventre métallique. Hotaru ne cesse de faire danser des sous-entendus presque naïfs, Rain se dit qu’elle arriverait à faire sortir n’importe qui de ses gonds, même les plus sérieux de ce monde, elle compris. « Non. Pas souvent. » Avoue-t-elle sans ressentir le besoin de se justifier ou d’ajouter quoi que ce soit. Hotaru est spéciale, cela coule de source, mais Rain est bien trop fière pour en prononcer, ne serait-ce même que l’idée. Elle baisse les yeux sur la figure délicate de la probe, arque un sourcil sous les affections qu’elle vient lui démontrer, sans pourtant l’arrêter.

Les portes s’ouvrent à nouveau, Rain sort la première, mais Hotaru la dépasse rapidement et vient en admirer les dorures d’un pas lent. Rain ne vient pas souvent ici, et pour être honnête, elle trouve la décoration bien trop tape à l’œil, à l’opposé de la finesse et du savoir-faire qui composent l’ambassade. Elle n’y croise que des voisins au désir de se faire bien voir, elle n’aime pas ce genre de personnes, elle qui pourtant baigne dans les mondanités depuis toujours. L’aînée des Im est finalement bien plus humble qu’elle n’y paraît, pourtant la couronne est lourde sur sa tête. « Mh ? » Vient-elle doucement répondre suite aux interrogations incessantes de sa partenaire. « Je t’ai dit que j’étais fatiguée Hotaru, si mon appartement te fait peur, tu n’es pas obligée d’y entrer. » Le ton est plus sec, mais l’autre ne cesse de faire l’idiote, et ça commence à l’agacer. Elle soupire et vient dépasser la plus jeune afin de déverrouiller sa porte. « Que décides-tu ? » Demande-t-elle en tenant la porte pour elle. « Tu n’es pas obligée d’entrer. » Précise-t-elle, comme pour la mettre en garde d’un contrat immatériel. Rain est de ceux qui n’aiment pas s’exprimer, où tout passe par les actions, les démonstrations subtiles d’une affection sous-entendue.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Sourires espiègles, contre les lippes, à s'amuser : à vouloir voir jusqu'à où les limites pouvaient en être poussées. c'est qu'elle ne s'attendait pas à grand chose, de la part de Rain. mystères à toujours plus s'ajouter à ceux présents, curiosités à frapper ! quand elle savait en être bien trop énervante aux goûts de la princesse. ferveur aux parfums de candeurs, à se répandre contre les épidermes, jeu bien ficelé, à plonger sans même n'y faire attention ,, c'est que les courages en étaient plus avisés que les prudences.
à ne jamais
se méfier :
suffisamment.
quand elle en tombait toujours plus bas, Hotaru ! à en courir dans ces couloirs qui en semblaient presque illusoires, fiertés aux lèvres. de l'intimité d'un ascenseur délaissé, pour en parcourir les couloirs bien trop luxueux, sans doute. à ne rien toucher : à ne rien pouvoir s'offrir. mais les voix à son égard n'en étaient que toujours plus emplies de reproches ! à en hausser un sourcil sous les énervements palpables, à venir en froncer tout doucement le visage, d'un soupir indélicat. "C'est toi, qui m'a emmenée ici. Alors fait au moins semblant d'apprécier ma compagnie.", qu'elle croisa les bras, à en laisser les sourires de côté quand elle en observa la porte s'ouvrir. à ne jamais plier, de sa figure à se détendre légèrement. "Et qui a dit que je ne comptais pas entrer ?" d'un choix à se faire évident, pour elle.

d'une boîte de Pandore :
à se refermer.

appartement qu'elle venait à dévisager sans réellement savoir où regarder, de ses chaussures à se retirer pour en dévoiler les fines chevilles ,, elle n'attendit pas longtemps pour pénétrer dans les lieux : à bien se moquer, dans avoir quelconque autorisation de politesse. "C'est bien grand, pour une seule personne.", qu'elle articula sans aucune émotion, à finir par se retrouver ,, par celle qui l'avait piégée dans les lieux sans difficulté. car Hotaru viendrait à la suivre , comme si chaque parole sans affection venaient à en guider les pas. manteau retiré ,, écharpe dégagée ,, allure à se délivrer, quand le dos s'en posa contre un mur pour venir à l'observer : à finalement se poser ! presque insouciante. "Et maintenant ? J'espère que je ne vais pas encore avoir à te regarder dormir." sourire léger, de ces quelques paroles à en chercher en permanence celle à venir animer de quelques émotions. d'une mission secrète ,, à s'être doté : qu'elle voulait en émouvoir d'une quelconque manière celle au regard de pierre. colère, lassitude, fatigue ,, à si bien l'illustrer. moue à en redécorer son visage ,, figure perplexe, en ces lieux méconnus ; elle ne savait pas réellement pourquoi la plus grande l'avait conviée en ces lieux, à n'en imaginer que simple comédie, pour en faire passer les nuits. à finir par décoller son dos du mur, s'approcher tout doucement de la belle, pour venir en pointer le bout de ses index aux commissures de la jeune femme comme pour les étirer délicatement. regard à se planter dans le sien d'un peu trop près, comme d'un soupçon de malice. "Souris donc un peu, regarde...t'es rentrée, et en bonne compagnie. Que demander de plus ?" d'un sourire innocent, à en laisser ses quelques colères : pour en jouer comédie des plus absurdes, face à elle.
quand elle n'en était  ,,
que simple :
divertissement.