⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Les yeux suivent la silhouette de la plus jeune qui entre et lui fait savoir qu'elle n'a pas dit son dernier mot. Rain commence à être habituée, Hotaru n'en fait et n'en fera qu'à sa tête, mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'arrivera pas à l'attirer dans ses filets, la preuve, c'est tête baissée, qu'elle se laisse prendre au jeu de l'aîné, pénétrant dans son antre sans une once d'inquiétude. Rain laisse enfin la porte se refermer, elle ôte ses chaussures et glisse ses pieds dans ses pantoufles avant de sortir une paire qu'elle laisse à disposition de la Japonaise. Elle s'empare des manteau et vient les ranger dans le placard qui borde l'entrée, sur les ceintres prévus à cet effet. « Ah oui ? Tu trouves ? » Et elle ne se rend même plus compte, car elle vit ainsi depuis toujours. « Sûrement. » Ajoute-t-elle avec nonchalance, ses épaules se haussant machinalement tandis qu'elle s'occupe de se dépasser de ses dernières affaires. « J'aime autant ne pas avoir à te supporter pendant que je dors en plus du reste. » Répond-elle en observant l'autre se détacher du mur pour l'approcher. Louchant sur le bout de ses doigts elle la laisse lui creuser les joues dans un désir de la voir sourire, non pas qu'elle ait grandement le choix. Elle se dégage peu après, souriant avec sarcasme tandis qu'elle attrape les poignets de la poupée pour la forcer à garder ses bras à sa place. « Bien. Reste sage, ne casse rien. » Et elle l'invite alors à faire plus ample connaissance avec l'appartement, la guidant jusqu'au vaste salon sublimé par une baie vitrée lui offrant le luxe d'une vue imprenable sur Osaka et ses lumières. Elle la laisse découvrir la pièce et se glisse derrière le bar de la cuisine ouverte afin de tirer deux verres à vin de son placard. Changeant ses plans, c'est une bouteille qu'elle ouvre et non pas le chocolat en poudre. Ses yeux vagabondent sur la silhouette chétive de la probe, l'appétit se lisant dans ses prunelles. Elle la rejoint peu après, se glissant à ses côtés, face à la baie vitrée. « C'est dix fois plus impressionnant de voir ça en couleur. » Murmure-t-elle en levant son verre vers la plus jeune, avec l'intention de trinquer. « Si tu n'aimes pas le vin, j'ai de la limonade dans le frigo. »

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Tête à se remuer, de ces questions presque trop évidentes pour elle : il y en avaient solitude, ici, à emplir les murs de ces lieux. larges et vastes, presque illusions à ses opales ! quand tout semblait si froid, là où les pieds se posaient. sourire à pourtant se retrouver alors, quand de quelques paroles murmurées elle viendrait en râler dans son coin. "Pff. Encore heureux." car quitte à l'avoir invitée, elle voudrait profiter de ces présences, elle, qui presque naïvement, viendrait s'enfoncer dans les appartements inconnus. corps à s'en montrer bien trop enfantin ,, à en vouloir voir sur les visages quelques fraction de sourire : ô Hotaru n'en était que trop insupportable ! à bien en jouer, à se demander jusqu'à où Rain pourrait venir à la supporter. douceur d'une peau qui sous ses doigts finit par se dérober ,, pour en sentir les paumes contre les poignets, suivre le mouvement : vers les nuits à en éblouir les regards. "Oui Madaaame !" qu'elle se désintéressa rapidement de la belle !

à s'émerveiller :
de ces visions ,,
nocturnes.

d'une baie vitrée à la charmer, à venir détailler les paysages comme s'ils en étaient peintures à scintiller. "Il a au moins un avantage ton appart...", qu'elle rigola, de ses joues un peu rosée, quand le visage se retourna vers la jeune femme. "C'est beau !" d'une sincérité à presque la frapper, sourire candide accroché aux lippes, quand rejointe par Rain, elle en fixa pourtant un instant les verres de vin presque peu trop étonnée. "Il a une drôle de tête, ton chocolat chaud." qu'elle se mit à sourire, à en saisir la coupe pour venir trinquer avec elle. "Je ne suis pas une enfant, comme tu as l'air de le penser. Je sais apprécier les bonnes choses tout de même." à en porter les liqueurs au lippes ,, de parfums à en être délicats.
petite fée ,,
aux papilles :
aiguisées.
"Et cette fois-ci, c'est en quel honneur le vin hmmm ?", qu'elle pencha la tête vers elle s'en en lâcher son verre. "C'en serait presque romantique...J'vais finir par croire que tu veux me charmer~" sourcil à se lever ! quand chacun des mots n'en étaient qu'absurdités permanentes : à juste vouloir s'amuser un peu, quand elle n'y comprenait simplement rien. Rain ,, de ces actions à en sonner toutes plus incohérentes les unes que les autres. "Ou alors...tu essaies de me saouler pour que je fasse moins de bruit. Mais malheureusement pour toi...Je suis encore plus bruyante en ayant bu."  quand il y en avait presque dans les voix, envies d'en provoquer catastrophes. main à faire rouler les liqueurs dans son verre, à finir par se perdre tout doucement sur le paysage, elle finit par regarder à nouveau la plus grande, avant de s'approcher légèrement. "La vue est belle, avec les couleurs ?", qu'elle s'interrogea, sans réellement savoir, elle : de ces différences qu'elle ne connaissait pas. d'un doigt à venir dégager le profil de quelques mèches de celle qui lui faisait face comme pour mieux l'observer ,, à elle en admirer ,, chaque trait, comme si la muse qui lui faisait face en était bien plus intéressante, que ces lueurs artificielles.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Les mirages de côté, quand les trésors se dévoilent face à elles. Rain esquisse un maigre sourire et laisse ses yeux s'ancrer dans ceux de la plus jeune tandis qu'elle lui remet le verre d'une délicatesse qui lui est connue. Elle vient alors coincer son bras sous sa poitrine, secouant sa tête pour dégager ses cheveux sur le côté. Elle se met à faire tourner le verre dans sa main, concentrant alors ses prunelles sur le spectacle qui s'offre à elles. « Ravie de savoir qu'il y a au moins une chose que tu peux apprécier chez moi. » Soupire-t-elle avant de porter le verre à ses lèvres. Ses yeux se tournent à nouveau en direction de la pipelette, elle l'observe un moment avant de prendre une inspiration. « Pour te remercier d'être venu ce soir. Pourquoi vois-tu toujours un désir de charmer dans tout ce que je fais ? Tu es un peu imbue de toi-même miss Saito. » Répond-elle sans trahir ses habitudes. Professionnelle du gaslighting, la plus jeune voit pourtant bien plus claire dans le jeu de l'aîné que ce qu'elle aimerait croire. « J'ai abandonné l'idée que tu puisses te taire depuis un moment. » Ajoute-t-elle d'un air fatigué.

Elle trempe ses lèvres dans le liquide vermeil et avale une gorgée avant de hocher la tête à la question suivante. « C'est plaisant. Mais je ne devrais pas trop m'habituer à ça... » D'un air bien plus dramatique, elle se détache de la fenêtre et se dirige vers le canapé blanc qui trône au centre de la pièce. Elle dépose son verre sur la table basse et vient s'asseoir sur le divan. « Les monos deviennent fous à cause des couleurs, je ne veux pas finir comme eux. » Révèle-t-elle dans une honnêteté reflétant l'étroitesse de son esprit. Pour Rain, comme pour tant d'autres personnes, les Monos sont des erreurs, des êtres régis par leur soif de couleurs, incapable de résister à la tentation. Ayant grandi comme une anomalie que l'on cherche à dissimuler, sa pensée s'est forgée ainsi, malgré elle.  Elle redresse alors ses yeux de biche vers la Japonaise et vient tapoter la surface du canapé pour l'inviter à se rapprocher et s'asseoir à côté d'elle. « Ne reste pas planté là comme une plante verte, assieds-toi. » Ordonne-t-elle sans malveillance. « Te voir debout me fatigue. »Ajoute-t-elle sur une note méprisante, pour ne jamais perdre sa réputation. « Le vin est à ton goût ? »

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

D'une scène presque tragique, viennent à se dessiner les comédies rocambolesques. loin des épopées héroïques, à laisser place aux suspens les plus incroyables ,, Hotaru était d'une banalité : à en ennuyer n'importe qui. à laisser les caractères prendre le dessus, pour en camoufler les défauts ,, à admirer les paysages : comme seul trésor qu'en cachait les lieux. c'est qu'ici, rien ne l'impressionnait réellement si c'en était les luxes dont elle se moquait ,, car l'argent n'était que façade d'un bonheur ridicule. "Hmm. C'est déjà beaucoup, une chose.", à laisser les amusements se dessiner sur le visage, de liqueurs à en épouser les lippes, comme joyaux presque trop sacrés. "Je ne sais pas ? Laisse-moi me faire des films, veux-tu. Je rends la chose plus sympathique. Quitte à devoir t'entendre faire ta rabat-joie par la suite." à s'imaginer contes et histoires : où elle en était héroïne.
d'un monde ,,
où tout :
allait de travers.
de sourires à se tracer sur ses lèvres, à observer celle aux paroles aiguisées ,, elle rigola pourtant de ces fatigues apparentes ! presque fière d'en causer tous les maux que venaient à devoir supporter Rain. quand balayés par une sincérité presque déconcertante, elle laissa ses épaules rieuses retomber tout doucement, avant d'en arborer visage plus sérieux. "Certains d'entre eux les recherchent absolument comme un moyen de survie. Si tu peux t'en passer, ça n'arrivera pas. Tous les monos ne finissent pas comme ça. Alors tu n'as rien à craindre.", que les sciences viendraient à en apparaître finalement ,, à prendre tout bien trop au sérieux, sans doute : quand elle en finirait par sourire tout doucement, Hotaru. "Puis comme tu ne me supportes pas, ça ne devrait pas être trop compliqué de trouver cela pénible, de voir les couleurs." c'est qu'elle ne savait pas rassurer !

logique absente :
à n'en être ,,
que répulsif.

à se détourner de la fenêtre pour venir s'installer auprès d'elle sous sa demande, à croiser les jambes avant d'en sourire à nouveau, elle posa son coude contre le dossier du canapé pour venir lui faire face. "Mais qu'est-ce qui ne te fatigue pas chez moi, de toute manière.", demandé presque trop sérieusement, d'un sourcil à se lever comme si les réponses en étaient déjà trop connues. à savoir ,, qu'elle n'en était que supplice pour la plus grande. "Plutôt oui. Je n'en bois pas souvent, alors j'en profite." d'une gorgée reprise, à se faire presque hydromel, elle posa finalement son verre sur la table, pour reprendre sa place. "Mais ne changeons pas de sujet. Qu'est-ce qui t'agaces autant chez moi ? Je serai très intéressée de savoir.", à presque en attendre liste de ses traits personnels, comme attaque presque animée : à s'en amuser ! à se les imaginer, comme si tous les vices n'en étaient que partagés. "Après tout, tu ne fais que critiquer la moindre chose que je fais." murmuré, d'un visage à se planter devant le sien comme pour la provoquer. épaules à se rapprocher, comme pour en défier le regard toujours un peu plus. "J'ai bien compris, à force, que tu étais une demoiselle bien compliquée à satisfaire." d'un regard à se fixer sur ses iris, à détailler son visage délicatement, loin de sa curiosité naturelle ,, d'un corps à s'en mettre un peu trop à l'aise : il y avait les malices accrochées à son regard. d'une tragédie à se jouer sous ses yeux, quand les fins en seraient catastrophiques. d'une beauté frigide, à se faire captivante.

et Rain ,, étrange éclats à se produire :
dès qu'elle en posait les yeux sur elle.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Hotaru n'est qu'un flot de paroles ahurissant, capable de nourrir une conversation même avec les plus silencieux de ce monde. Taciturne, Rain a pourtant bonne oreille, même si ses réactions rendent plutôt compte du contraire. Parler des monos est un sujet qui l'irrite, elle détourne un moment ses yeux de la demoiselle pour fixer le vide devant elle. « Qu'est -ce que tu en sais ? Que je ne deviendrais pas addicte ? » Souffle-t-elle dans un murmure. Dans sa tête, des scènes d'une violence aiguë défilent pour lui rappeler les affaires noires dans lesquelles sa famille trempe. Elle revoit ces monos déchaînés au centre de la cage, à s'infliger les pires violences, motivés par la soiffe de ces simples cachets qu'on leur vend comme un eden à avaler. Elle en frissonne, se tourne à nouveau vers la plus jeune. « Tu devrais faire en sorte que je ne t'apprécie jamais. » Finit-elle par répondre avant de balayer le sujet d'un geste de la main.
À vouloir fuir
Pour ne pas mal finir.
Elle l'observe s'approcher, poser ses fesses sur l'assise et son coude sur le dossier du canapé, tout en lui chantant des questionnements qui lui paraissent bien peu importants. D'une concentration qui tombe rapidement sur les lèvres de la plus jeune, Rain oublie de répondre, ses iris se redressent et tombent à nouveau, d'une obsession qui grandit bien trop rapidement. « C'est quoi que tu préfères sur mon visage ? » Demande-t-elle alors, coupant court aux réflexions de la Japonaise. Le silence tombe quelques secondes avant qu'elle ne se décide à reprendre. « J'aime tes lèvres. » Continue-t-elle alors sans flancher. « La couleur est brillante, comparée au reste de ton visage. » À témoigner d'une honnêteté et d'un tact déconcertant, Rain n'est doué de discours uniquement face aux assemblées. « Mh, tu veux faire un jeu avec moi ? » Demande-t-elle alors en redressant ses prunelles dans les siennes. « Tu me mords la partie préférée de mon visage, et en échange, je te mords les lèvres. » D'un sourire qui se forme, timide, presque prude, alors qu'au fond de son estomac, une boule de chaleur se forme pour en exciter le battant.

⌜ost ,,⌟

何をしててもあなたの影が

側にいて消えなくて消えせなくて

Tension étrange à en crisper les épaules, de ces interrogations à venir frapper les têtes comme si Rain se montrait effrayée de ces destins perçus comme funestes. sentences à en devenir cauchemar, de ces yeux ,, à avoir vu ces visages se déformer loin de leurs probes. addiction à en devenir mortelle, quand la dépendance aux couleurs n'en était que signe d'un manque inconditionnel. à en avoir besoin ((pour vivre.)) "Tu le serais déjà, sinon." car la première dose en était déclencheur de tout, à ses yeux. "Tu sais vivre, sans les couleurs. Au contraire de certains. Comme tout le monde peut devenir un meurtrier, mais ne le devient pas forcément. C'est le même principe." quand certains en avaient prédispositions pour faire le premier pas ,, certains mono venaient à ne plus pouvoir respirer : loin de certaines personnes. d'un regard à se planter dans le sien ,, à en laisser sourire se tracer. "Mais ce n'est pas moi, qui suis effrayée."

d'un sortilège ,,
à devenir :
incessant.

quand les figures rapprochées, à cligner tout doucement des cils sous les paroles ignorées par la jeune femme, elle redressa tout doucement son visage presque étonnée ; à en écouter, tous les discours. figure à se figer, à ne pas réellement en saisir les mots prononcés, elle haussa légèrement l'un de ses sourcils, avant de pencher la tête. "Un verre de vin te suffit pour te monter à la tête ?", qu'elle articula alors, rapprochant son visage de celui de la jeune femme. "Ou alors...c'est ta façon de me dire que tu veux m'embrasser ?" c'est qu'elle voulait en détourner tous ses mots, quand pourtant visage à se faire sérieux, elle glissa ses iris le long de la figure de Rain. muse à captiver le regard, quand les jeux s'en voulaient presque amusants. "Si on doit se limiter au visage...je dirais...ta pommette. ou alors...ton oreille plutôt. avec ton grain de beauté." qu'elle laissa les doigts en écarter ses mèches pour venir en effleurer du bout des doigts l'endroit désigné, à faire retomber sa phalange contre sa mâchoire, à glisser son doigt délicatement contre son cou comme pour tenter d'en créer sensations.
spectacle
irréel :
improbable.
de timidités presque délicates, quand le regard relevé elle en laissa léger sourire se former sur son visage, elle se laissa finalement prendre à ces quelques pulsions, pour se pencher vers le cou de celle qui se voulait d'humeur délirante. à toucher du bout des lèvres presque trop gentiment son oreille pour y déposer simple baiser, avant de laisser ses dents en effleurer l'épiderme. délicatesse aux parfums prenant, quand d'une proximité, Hotaru s'en laissait prendre à ces pièges sans même reculer. car d'une honnêteté flagrante, elle n'avait pas peur d'en jouer de subtilités. "Satisfaite ?" d'une main à venir se rapprocher de la nuque de la jeune femme, tentation presque dévorante : comme hypnotisée. à être celle qui tomberait sans doute en première, de ces barrières abandonnées bien trop tôt. "A ton tour, de jouer. " sourire presque innocent, à se dessiner contre son visage. et Hotaru, elle n'en laissait percevoir que ses naïvetés, à pourtant savoir où toutes ces catastrophes viendraient à les mener.