Pluie s’abattant sur les trottoirs souillés de la cité, à la nettoyer de ses impuretés, les formes se précipitaient dans les intérieurs pour en protéger leur accoutrement. Et de petits pas, ces autres en animaient les avenues, à en devenir les êtres insignifiants de ce monde. Les parapluies façonnant de leurs couleurs les rues ternies par les nuages cendrés, on en accomplissait ses routines quotidiennes pour en survivre un jour de plus.

Valse anodine rythmant les histoires,
quand même les mélodies que l’on croyait uniques se faisaient muettes.
A se fondre dans la masse, il marchait de son sinistre paraître au milieu de ces inconnus en quête de reconnaissance. Et de leur ignorance, volonté de ne prêter attention qu’à leur propre réalité, ils en fermaient les yeux sur ce cruel monde dans lequel ils essayaient de subsister de peur d’en connaître sa calamité. Chacun continuait son chemin sans oser en lever le regard vers ce ciel qui semblait ce jour-là en être la métaphore de la vie de ces peinés oubliés.  

Une âme,
encore une,  
s'était ajoutée aux étoiles du cosmos.

Et il avait absorbé une fois de plus la lumière d’un être, le plongeant dans les ténèbres. Ses pleurs avaient bercé son sommeil, et ce sont les images effroyables de ses derniers instants sur cette terre qui avaient nourri ses cauchemars. Jian, de ses crimes impardonnables, se laissait encore ternir le palpitant, et de ses soupirs qui s’accordaient à sa démarche, il se laissa porter jusqu’à l’établissement tenu par cette reine au cœur délabré. Entrée souveraine dans les lieux, de sa présence il ne se fut point discret, à en venir s’asseoir au comptoir de son air nonchalant à en angoisser les plus timides. “Tu me sers quelque chose ?” Plantant ses iris abattus dans ceux de la grande dame, avant de lui en offrir un sourire satisfait de ses lèvres pâles. “J’ai plus de temps aujourd’hui.” Souhait exaucé de ses mains pour en satisfaire les désirs macabres de cette belle polaire, il en laissait paraître la réussite de leur contrat d’une subtilité lunaire.  

beauté fragile, vitres à cogner ,, de quelques larmes de nuages, à s'en faire mélodie à sonner si juste. coulent les gouttes, comme celle carmins qui en avaient si souvent tâchées les mains, à dévaler les transparences, de ces lieux aux lueurs rougeâtres. ((tout pour en charmer)) récolter les poisons ! de quelques boissons, à en faire tinter les verres. tranquillité d'un instant, où les morts venaient à en joncher les têtes : car elle se souvenait, de chacun de leurs visages. à n'avoir jamais tiré, Eiri ,, à en avoir simplement prononcé les sentences. à se déguiser, de ce visage parfait ; à en être ange déchu, de ces lieux, qu'elle gardait comme simple rédemption.
quand dans sa tête ,,
pleuraient :
les muses.
à s'enflammer, l'incendier, celle aux épidermes intactes d'apparence. à en cacher ces ailes arrachées ,, depuis les enfances ,, comme cicatrices indélébiles. mensonges, mascarades, à n'en jamais virer ces masques d'affabulations : car de ses lippes, s'envolent les poèmes ! pour en aveugler les iris. monde tout de gris ,, ambiance tamisée, à en faire se détendre les épaules de celle qui en aimait ces temps grisâtres, elle laissa pourtant les yeux se poser : sur ce seul client aux carnages ô gravés contre les doigts. car Jian ,, en était charmeur des ravages.

diable :
à le posséder.

à en sortir un verre, de liqueurs qu'elle venait à en choisir de goût ! commissures à se faire polies : de ces amicalités presque irréelles. "Et bien...J'imagine qu'il y a de quoi fêter cela, alors.", qu'elle en fit tourner le fond de son verre, de quelques arômes ô bien trop matures, pour en glisser les cristaux devant lui. "Et tu décides donc de passer ton temps libre en ma compagnie. J'en suis presque flattée.", paroles amusées, de ce visage de marbre ,, quand ici, elle en semblait presque intouchable. mains à se poser face à lui, à lui faire face sans ne jamais flancher ,, ô la tête en était toujours si haute ! de ces mèches à en épouser chacune de ses épaules si gracieuses. "Que me vaut ta visite, cette fois-ci ?" c'est qu'elle s'attendait à tout ! à pouvoir lui en confier ses pires secrets, quand les visites n'en étaient jamais sans intérêt derrière la tête.
à avoir au bout des lippes ,,
les misères :
de tout un univers.
"Dans tous les cas...comme tu peux le voir, je n'ai pas d'autres clients.", à glisser quelques apéritifs, sur ce comptoir aux allures d'élégances. c'est qu'elle viendrait en offrir ses présences presque trop demandées, à celui qui en changeait les paysages. attentions à se diriger uniquement vers celui qui lui faisait face. de ces figures qu'elle venait à haïr en silence, de ces regards qu'elle essayait d'ignorer de ses sourires de verre. à en être simple objet décoratif, ici, que tout le monde pouvait venir demander : comme si les conquêtes en étaient déjà acquises.

à en faire mourir ,,
tous ceux :
trop assurés.

 

Paisible repos après désespoir, écume s’abattant sur le sable, à en chanter de ses va-et-vient une mélodie qui en apaise les cœurs. On désire se défaire de ses péchés pour s’en repentir, et de tendres mots, l’océan nous appelle afin de se plonger sans crier gare dans ses abimes qui ne rêvent que de nous étreindre, à en étouffer à jamais nos chagrins et nos peines.  

Et dans ces flots, on s'égare sans en retrouver qui l’on était.
Et la sirène de sa voix cristalline, à devenir une affidée dans cette traversé terrifiante, séduit de ses trésors défendus pour en dicter ses lois. Au milieu de ces épaves, alors que la mort se fait d’ores et déjà reine de ces lieux, on en crée de nouveaux naufrages dans cette divagation totale pour en satisfaire les fantasmes funestes de ces autres, pour en combler ce vide qui nous ronge.  

Seul, pour toujours,
vec les spectres comme unique compagnie.
Verre en main, à en créer des vagues avec la liqueur qu’il mélangeait d’un geste délicat du poignet, il y égarait son regard dans la couleur ambre de l’alcool. “S’il y avait eu d’autres clients, je ne serais pas entré.” A éviter les rencontres avec les ordinaires, comme si son fléau en était trop dur à assumer devant leurs yeux innocents, à n’en devenir qu’une ombre dans ce paysage. Légende urbaine à laisser conter ses histoires pour en fasciner les ignorants, quand de ces macchabées qui en ornait son sillage, le sicaire se détruisait plus encore chaque jour. “Puisque tu étais seule, j’espère que ma venue ne te déplait pas, mais j’ai une bonne nouvelle pour toi : j’ai fait ce que tu m’as demandé.” Gardant une certaine discrétion, à en faire taire les âmes disparues, à les abattre une nouvelle fois d’un silence trop tranquille.  

et dans le vent venait à siffler le voix de quelques innocences, quand entre ces murs tout venait à s'effacer. car venait à y résider les pires démences, sans doute. celle à arracher les quelques joies des passants, celles à enivrer les regards des clients. et Eiri, elle aimait à en faire chanter les voix pour attirer les marins dans ses filets. à les désorienter, pour mieux en soutirer ce qu'elle désirait. simple poupée pour en charmer : à en être pourtant sirène à envoûter.
à mourir
ici :
sans innocence.
éphémères en étaient pourtant les sortilèges, à ne savoir captiver que quand les visages s'en faisaient à portée de main ,, il y avait pourtant les regards, à rassurer. ceux où d'un monde de déchéance elle en retrouvait abymes comme réconfort presque trop anodin. de quelques gestes à déverser les âpres hydromel ,, orner d'une couronne celui qui en serait dernier client en apparence de ces journées à venir oublier.

et eux ,,
n'en méritaient :
que les carnages.

"Certes. Mais je pense que même s'il en restait quelques uns, ils ne t'auraient pas remarqué." car sortir d'ici l'esprit sain en était phénomène presque trop rare pour en être aperçu. de ces galanteries à tourner aux poisons, à venir décorer les visages de sourires factices, les épaules face à lui en semblaient presque plus légère. Cerbère à frapper, de ces nuits qu'il faisait sienne. et Jian se faufilait, comme si le vent venait à le camoufler parmi les ombrées tardives. "J'imagine que je peux t'offrir une tournée, alors.", quand les réussites en étaient toujours si évidentes. "Mais je t'en remercie. J'espère que tu as également eu ce que tu souhaitais." car elle observait en silence !
comme si chaque geste :
en dégageait,
signification.
de miracles à s'adonner aux carmins contre les phalanges, à sans doute pouvoir en peindre portraits de tous ceux aux âmes éclatées. calme à s'en faire presque divin, quand de ses longs cils, elle en reportait son regard vers le plus grand. "Enfin, te connaissant, ça ne peut pas en être autrement." subtilité des mots, à ne rien dévoiler, elle aussi. de lippes à légèrement se relever, à venir faire le tour du bar pour finalement grimper sur l'un de ces hauts tabourets à ses côtés. à s'être servie un verre, pour en poser légèrement ces pieds perchés sur des aiguilles à frapper les sols. "Et donc, tu es en repos, ce soir ? Je ne pensais pas que ce serait le premier endroit où tu viendrais." à mieux valoir en fuir les antres, quand chaque mur pouvait en dévorer ce qu'il restait de ces têtes hautes.

à s'en faire émissaire ,,
de ces chaos
commandés.

A se faire grand seigneur du Jugement dernier, à condamner sans aucune pitié ces âmes devant tous ces autres anges effrayés par l’apocalypse qu’il amenait sur terre.

Qui sont-ils pour te juger ?
Seulement tes peines et ton cœur meurtri te comprennent.
Tu ne demandes rien, juste qu’on te rende ce qu’on t’a volé.

Et il porterait ses péchés jusqu’à ce qu’on ose lui ôter la vie. Tragique existence, à se réveiller chaque jour dans l’espoir qu’elle se trouve à ses côtés. Mais dans cette solitude qui tuait, seulement le vide et les cicatrices de cette existence cruelle en devenaient les maîtresses de l’aube. Astre solaire qui en réchauffe l’épiderme, à se rappeler de son sourire céleste quand elle le regardait de ses yeux amoureux.  

N’oublie jamais pourquoi tu fais ça,
pour elle, seulement elle.

De ses mains dangereuses, il en resserrait sa poigne sur le verre, à presque le briser de sa force. Souvenirs terrifiants qui resurgissaient, il divaguait complètement. Les séraphins chantaient ses crimes, le pointaient du doigt. Sur cette voie du chaos qu’il avait empruntée depuis cette séparation, Il tuait à la demande de ses lèvres destructrices, mais c’était lui qui en créait les cataclysmes de sa psychose démentielle.  

Ne regrette jamais ce que tu fais,
ils t’ont tout pris, et surtout, ils te l’ont prise elle.

La nymphe des lieux enchaînait de ses dires, mais le sicaire s’éteignait, laissant un silence s’installer. Paroles qu’il écoutait à peine, mais qui en créait ce néant au creux de son être. “J’ai une question pour toi.” Et de ses mots il tenterait d’en annihiler ses craintes. “Tu ferais quoi, toi, si on te volait la chose la plus précieuse à tes yeux ?” A presque en avoir l’air attristé, alors que son palpitant criait au désespoir.   

sombrent les visages, entre les nuages. à en dessiner formes, à en voler les regards. avaler les esprits, les imaginer, au fin fond des verres sans fond. car des parois de cristal, venaient à briller quelques étoiles, dissimulées par les doigts. de galaxies à n'en être observées, qu'à travers les néons. cieux bien trop loins, pour les admirer. car les mains couvertes d'écarlates n'en feraient que salir les puretés avortées.
s'envolent
les songes :
illusoirs.
d'un rêve éclaté, où venait à joncher contre les rues, quelques fragments délaissés. et Eiri, elle n'avait rien de précieux, ne tenait à rien : ne valait rien. poupée de cire, que l'on venait à faire fondre jour après jour. d'un visage à se transformer, glisser, parmi les perversions obscènes. elle n'était que fantôme : celui vengeur ,, arme de destruction, à pouvoir exploser à tout moment. à ne pas devoir être approchée.

d'une rédemption ,,
à ses côtés.

d'univers à se croiser, à supporter tous deux les silences vains. elle se forçait un peu, face aux discussions. beauté aux mots avortés, car on les lui avait tous volés. soit sage et tait-toi. corps important : oreille comme trésor. et les songes tant espérés en étaient devenus de simples miroirs de son âme. laids, apeurés, esseulés, dans le noir. de figures à se joindre aux festins silencieux, à abandonner finalement les mots et discussions, Jian était loin, bien trop, pour qu'elle en capte réellement les intentions. d'une question à faire réfléchir : car elle n'avait rien pour elle, Eiri. aucun précieux, aucun amour, myocarde qui avait cessé de s'attacher, quand on lui avait ordonné de n'en servir que les loyautés malsaines.

I don't know ,,
what I would do.

lippes à en épouser les liqueurs, à faire tinter les verres contre les comptoirs, elle fixa tout doucement ses doigts, d'un silence brisé, à se faire comme hymne criant les désespoirs. "Je ne sais pas...", murmuré bien trop doucement, d'un caractère à se révéler : absente, elle était, celle de jais. "Je n'ai rien que je pourrais qualifier de précieux à mes yeux, mais..." réflexion perdue, à s'imaginer détenir entre ses mains, espoirs d'enfance déchus. "J'imagine que j'essaierai...de la récupérer de toutes mes forces. De reprendre ce qui m'a été volé." d'un faible sourire, mine pensive, à finir par tout doucement glisser ses iris sur le profil du jeune homme. "Tu veux en parler ?" car elle était douée, Eiri, pour écouter.
conseiller ,,
superviser :
retenir.
de confidences permanentes, Jian en était sans doute, seule âme à se refléter dans la sienne. un peu similaires, un peu différents ,, à lui en accorder semblant de confiance, du bout de ses doigts. de ces timbres presque trop discrets, trop délicats ; de murmures, à se faire complices. "Ne baisse pas les bras." faible encouragement : à se demander, ce à quoi il pouvait bien penser, celui qui en hantait les rues comme pourfendeuse. "Car si tu tiens vraiment à cette chose...c'est qu'elle fait partie un peu de toi. Et la perdre...", en reviendrait à te perdre toi-même. de sous-entendus, ô jamais douée pour en délivrer les mots. à pourtant tenter, d'en être épaule d'une soirée, pour celui aux airs désastreux.

et peut-être que les étoiles :
viendront en capturer
chacun de tes vœux
ce soir.

Dans ce néant, qui en déferle sa cruauté sur les étoiles qui peinent à en briller de leur éclat périssable, les nébuleuses en deviennent notre tombeau. Noirceur de l’infini qui nous lacère le cœur, on essaye d’en apercevoir une lueur dans cet espace-temps infernal. Mais alors que de leur sublime les constellations se moquent de nous, et de notre ridicule lutte pour subsister, on suffoque, et on se laisse ronger par la nuit éternelle.  

Et qui continuera nos batailles ?  
Personne.
A jamais brisé, quand il en avait perdu son étoile. Celle qui l’avait guidé dans ces ténèbres cruelles jusqu’alors. Eiko. Prénom qu’il n’osait plus souffler, mais qui faisait toujours battre ce cœur meurtri. Sa belle. Sa douce. Traits angéliques qu’il ne pourrait jamais effacer de sa conscience, à en retomber éperdument amoureux à chaque souvenir qui refaisait surface. Elle, seulement elle, jusqu’à ce que la mort l’emporte.  

Et elle te manque plus encore,
Tu veux l’arracher à ce monde,
mais tu n’en es pas encore si égoïste.

“Ça doit être bien, d’être dénué de tout.” Mains qui vinrent resserrer leur emprise sur le verre de liqueur, paroles se faisant plus vaporeuses encore. “Cette chose... j’en arrache déjà des vies pour elle... certainement parce que je me suis déjà perdu.” Vérité cinglante. A savoir qu’il en était devenu ce monstre aux convictions impitoyables pour s’en offrir du sursis dans le seul espoir d’en retrouver la chaleur de son étreinte rien qu’une fois encore.  

et dans un autre monde, peut-être aura-t-elle réussi à s'attacher à quelque chose, Eiri. quand dans celui-là elle n'en était que simple marionnette, à ne pas espérer en trouver quoi que ce soit qui n'en réchauffe les myocardes déjà morts. de froideurs contre les peaux, à en être petite étoile brillant à peine : tout le monde l'oublierait, si elle venait à ne plus briller. ombre que l'on viendrait piétiner, poussière d'astre à n'en devenir que pavés de ciment. et personne ne l'attendait, quand les lumières du bar venaient à s'éteindre.

Eiri ,,
figure :
(im)mémorable

qui crierait la nuit, de solitudes éventrées. chaos dans les opales, à en causer condamnations. et aucune salvation n'en serait autorisée pour les monstres avides de carmins. d'espoirs à pourtant dévorer les carcasses ((JIAN)) aux trésors à devoir être protégé. et dans ses regards, peine presque à en immerger les airs ,, à les inspirer comme pour tenter de vivre quelques minutes de plus. à figer les iris, sur celui déjà brisé en quelques fragments.

et tout était ,, évident.

"Je...ne dirai pas ça. Parfois, c'est important, de vivre pour quelque chose.", qu'elle murmura tout doucement. à laisser tout doucement un silence s'installer furtivement. "Une femme pour qui tu es prêt à tout...", à s'en imaginer là, contes à faire sourire. "Tu sais, rien n'est jamais perdu. Tu as un endroit où rentrer, Jian." d'un verre porté de nouveau à ses lèvres, à laisser les glaçons tinter de quelques sonorités ,, peut-être en était-il déjà trop tard : pour vivre dignement. de joies éphémères, à s'en transformer en cauchemar ,, et elle aussi, ne pouvait plus faire machine arrière. "Qui sait...Elle t'attend sans doute." là, quelque part, à espérer que les songes ne s'arrêtent. quand elle n'avait rien pour la ramener dans la lumière.
à vouloir le voir ,,
en saisir :
les mains offertes.

enfuis-toi Jian,
loin d'ici :
de tout.

"Tu peux encore faire marche arrière. Après tout...tu as quelque chose à laquelle tu tiens." d'un sourire distrait, à effleurer tout doucement le rebord de son verre, elle soupira légèrement ! d'un fardeau gravé contre les épidermes comme si elle n'en était que simple marchandise : à devoir tous les dédommager. "Certains...n'ont nul part où retourner. Ca a ses désavantages, de ne pas avoir d'attache." et à peut-être l'envier un peu, de ces liens qu'il avait avec le monde : elle n'en était que piètre figure, aux côtés de celui qui savait s'en montrer si discret.

Briser des vies pour en préserver une autre. Egoïsme coulant déjà dans cette vengeance qui se jouait de nos émotions. Quand l’amour en apportait la haine. Seigneur de cet enfer qu’il amenait sur ces terres encore marquées par cette idylle qui l’avait tant fait vivre autrefois. Cicatrices immortelles. Le cœur pleurait, et les mains en devenaient ses armes pour en essayer d’abréger ce furieux chagrin.  

Infinie détresse,  
la douleur en laissait conter tes remords.

Et s’il n’était né avec ces yeux lumières, serait-il toujours à ses côtés ?  Les caresses oubliées se laissaient dessiner dans la conscience. Et les rêves façonnaient ses nuits de ses traits célestes. Son visage pour lequel il était tant éperdu lui offrant les sourires auxquels il n’aurait plus jamais droit. “S’il te plait Jian, comprends-moi.” Mots régnants à jamais sur lui. De sa lueur éclatante, il ne pouvait même plus espérer en devenir son ombre. Parce que tu apportes la misère. Fiançailles avortées avec elle pour s’en marier avec les ténèbres.  

Après tout,
que ne ferais-tu par pour son amour ?

“Eiri...” Son prénom soufflé après une gorgée de liqueur, les iris accablants venant en transpercer les siens. “... Les rancœurs et les pleurs ne ramèneront jamais personne. On décide des chemins que l’on empreinte, et s’il y a obstacle sur ces dits chemins, alors on doit trouver une solution pour les surmonter...” Vie fatale. Constat irréfutable. Les choses perdues en deviennent à jamais des souvenirs. “... Même si elle est souvent amère.”

Adieu,
peut-être que dans une autre vie on aurait pu être heureux ensemble.

dans le noir, elle vient à rayonner, Sylphide du diable : et la mort orne sa couronne, comme si les Enfers en avaient déjà absorbé longues minutes de vie. de danses à se mener, valser entre les flammes ,, figure à en effleurer les vacillements comme pour s'en brûler toujours plus les doigts.
à mourir,
ensemble :
dans Calcifer.
d'un cœur offert pour en nourrir les feux, âme dispersée, humanité annihilée. et eux viendraient à mourir seuls, là, comme vermine à vouloir en purifier le monde de tous ses maux. Jian ,, à en comprendre toutes les peines, au loin. quand de chaos à orner les rêves, le monde en semblait bien triste à voir : de gris ou de couleurs ,, il n'y avait plus rien pour en refaire naître réels sourires contre les lippes.

et personne :
ne leur en tendrait la main.

et d'iris à se rencontrer, figure blafarde à ne rien dire ,, défaite, dans les voix à venir surplomber le silence des lieux, elle soupira légèrement, quand sans doute ne viendrait-elle jamais à comprendre, Eiri : ce que voulait dire de se battre pour quelque chose. "Et je ne dis pas le contraire. Quitte à aller jusqu'au bout, autant assumer complètement.", prunelles à se baisser, verre à se déguster ,, leur monde à eux n'en était que calomnie. noir, à brûler de miasmes : que même les dieux ne pourraient jamais purifier.
univers ,,
corps :
à s'effondrer.
"Mais tout n'est jamais rien fixé. La méthode peut toujours changer, pour parvenir à ce que tu veux.", car faire machine arrière en était impossible, les paumes en étaient déjà gravées de carmins illicites. "Même si je te le concède, c'est compliqué. Surtout quand on ne sait faire que ça. Sinon j'imagine qu'on en serait pas là." et d'un doigt à venir en saisir la bouteille, à vouloir s'en remplir un nouveau verre, elle regarda Jian comme pour lui en demander si les boissons en étaient à nouveau désirées. "Je te ressers ?" comme si tout pourrait en être excusable, quand les remords en venaient à tuer les poitrines. "Je pense que ... j'ai tout autant besoin d'un verre que toi, finalement."

et plus rien :
ne venait à tourner
rond.

Destin à s’échouer, comme ces vagues sur le sable.
Entends-tu le son de la mer ?
Celui qui te rappelle la fois où je t’ai demandé de devenir celle qui en accompagnerait mes nuits pour la vie ?

Crépuscule qui le condamnait plus encore, à en espérer que l’aube en vienne le délivrer de cette obscurité. Elle, comme unique soleil dans ce ciel si sombre, l’astre s’en était à jamais endormi depuis son départ, à n'en laisser derrière elle que néant. Les saisons en étaient devenues hiver infini, et le monde s’en laissait mourir à chaque nouvelle aube.  

Mais je t’aimerai même dans l’ombre de ta grandeur.

La vie est ainsi. Existences cruelles, on n’en était que les opprimés de ces dieux. De leurs splendeurs, ils pouvaient bien en rire à se jouer de nos misérables silhouettes. Après tout, on n’était fait que pour en subir le désespoir. Souffrances rythmant les cœurs, les battements dans notre poitrine n’en était qu’un compte à rebours avant notre dernier souffle.  

Adieu,
adieu,
adieu.

Qu’elle brille de sa beauté en oubliant son si immonde visage. Jian, à refuser d’en regarder son reflet dans les miroirs, de peur d’en voir ses traits, commençait finalement à accepter d’en être qu’un souvenir du passé. “Il est trop tard.” A venir en faire glisser son verre sur le comptoir pour en accepter sa proposition. “Il est toujours trop tard, et plus encore, quand on se rend compte qu’on a pas pris le bon chemin.” Elle était perdue à jamais. Etoile à présent invisible dans les cieux, les yeux qui s’étaient éteints pour toujours. “A la tienne ma chère.” Verre qu’il leva en direction de la maîtresse des lieux, avant d’en boire son contenu d’une traite.

La destinée n’était que fatalité.  

démon à croupir dans le noir, à guetter, là, derrière la porte : pour en choisir sa prochaine cible. et qu'arrivera-t-il de ces faux innocents, dont les sourires en étaient tous mensongers ? ceux aux paroles languissantes à se jouer du monde pour en arriver à leurs fins : à tout détruire ! pour un peu d'argent, un peu de richesses. loin d'eux ,, loin de tout : quand d'une pureté à faire couler le sang, ils en étaient anges à se briser les ailes. une à une, en tombaient les plumes ,, d'une blancheur délicate à tomber entre les flaques.

ploc ,, ploc.
un peu de rouge.

quand même le ciel, ne pourrait jamais leur faire don de son pardon. Eiri le savait ,, à e pouvoir rien faire d'autre, que d'en contempler les dégâts, sans ne même jamais rien pouvoir réparer. carnages si divins, à faire pleurer les cœurs silencieux. car dans le noir : on ne les voyait pas ! ceux de l'ombre à se glisser comme tendances destructrices. et peut-être en avaient-ils tout gâché, finalement, de ces bonheurs qui auraient pu les attendre à la fin de leur route.

et Jian ,, dit moi :
combien d'étoiles, en avais-tu déjà détruit ?

car elle ne pouvait
plus les compter.

trop tard. venait-il à dire comme fatalisme : et peut-être avait-elle juste tenter d'y voir là éclat qu'elle ne voyait qu'à travers le gris, Eiri. fatiguée, de ce soleil ,, qui n'en répandait que blancheur aveuglante. "Hmm. C'est vrai. Mais t'en serais pas là aujourd'hui, autrement." car d'aventures parallèles, peut-être que tout aurait pu se passer autrement : à fuir les réalités, qu'importe. tout était trop tard. léger sourire à faire trinquer les boissons, elle en leva tout doucement son verre pour le déguster, bien loin des voracités de son ami nocturne. "Bois doucement. Ton verre ne va pas s'envoler." qu'elle en croisa ses jambes, à venir finalement le fixer presque amusée. "Tu tiens bien l'alcool ?" car elle pourrait venir à le servir ! jusqu'à ce que les astres ne s'endorment, eux aussi. d'une soirée un peu particulière, elle se ferait compagnie incertaine.
à ne pas vouloir ,,
le retrouver :
en morceau.

Temps à s’écouler,
te souviendras-tu de moi au-delà des cieux ?

A se muer en étrangers, les cœurs s’arrachent à s’en façonner blessures aussi béantes que leur amour. Épidermes façonnés par les ecchymoses éternelles, que reste-t-il de ces jours heureux à ses côtés ? Néant navrant. Et les mensonges qu’il se conte pour en bercer ses nuits n’en deviennent qu’horreur au goût sanguinaire.  

Ton si beau visage tâché de carmin,
tes souvenirs en deviennent mon tombeau.

Détruire ce monde misérable pour reconstruire celui qu’elle mérite, mais à quel prix ? Ange à en perdre son plumage, à n’en devenir que carcasse effrayante. Et me regarderas-tu de tes yeux diamants quand je n’en deviendrai que cadavre à tes pieds ? Hélas, je le crains. Mirages faits de naïveté à devoir se briser. Mais ces sentiments égayés par ces tendresses du passé en deviennent prison aux allures de sanctuaire.

Échos du paradis,
Eiko de mon cœur à devenir calvaire.

Il n’en serait pas là aujourd’hui. Mots de sa partenaire nocturne qui s’en résonnent en son être, à le rassurer de sa douceur, qu’il n’en est que simplement différent. “Eiri...” A ne savoir quoi répondre, quand il savait que les démons le guetteraient à jamais pour ses péchés. “Je tiens bien. Une douce amante qui nous abandonne jamais.” A savoir en apprécier dans cette solitude les seules choses qui en délivrent les âmes chagrinées. “Et toi ? Tu voudrais pas que je te ramène chez toi sur mon dos ?” Tendre la main pour ne plus jamais la lâcher.  

Opposés à s’unir dans les pénombres.
 

tourne, tourne, l'une de ces roues enflammées à venir en accrocher à son passage tous ceux aux crimes bien trop encrés dans leur quotidien. quand silencieuse, à se faire observatrice de tous ces vices : elle aimerait pouvoir en absorber tous ces maux comme s'ils n'en étaient que simple routine. à tout cacher, à s'effriter ,, encore et encore.

déjà vu :
dans les iris.

car à chaque mensonge, c'était un peu d'elle, qu'elle venait à perdre. à n'en être que débauchée sous ses airs de glorieuse. tintent les glas des Enfers : et ils viendront un jour la chercher ! celle à se faire Perséphone quand le jour et la nuit en semblaient être bien trop différents. d'un visage ,, à cacher tout un monde.
et à deux :
ils en détruiraient ,,
les étoiles.
alors elle le sert ! comme si les heures passées ensemble n'en étaient que simples amusements. amitiés déguisées, sous le reflet de calvaires qui en habitaient les têtes. et contre les lippes colorées de carmins, c'était les sourires presque délicats qui venaient à répondre à la place des mots. et qu'importe les péchés : ils en vivraient encore demain ! comme pour pourfendre un peu plus ces réalités qui les avaient mener jusque là. de choix, de volontés, de destins. à tout fracasser ,, de ces repos interdits.

et les effluves :
viendraient à bercer ,,
leurs douleurs.

"Malheureusement, je tiens suffisamment pour ne pas avoir à profiter de ta proposition.", qu'elle s'amusa un instant ! quand à n'être considérée que comme simple objet : elle venait à en perdre ces couronnes, dans les nuits à ses côtés. "Mais profitons en, dans ce cas. La nuit sera longue." de significations discrètes ! à en faire invitations presque perpétuelle : comme si rien ne pourrait en arrêter ces fêtes tardives. d'une nuit qu'elle voulait offrir jusqu'aux aubes ,, jusqu'à ce que les pleurs ne s'endorment. et peut-être que, ici, personne ne viendrait à les juger ! quand les verres viendraient à se remplir pour tout oublier ! pour ne pas avoir à penser : à ce qui les attendait dehors. apostrophe sublimé, ô de murs à en offrir réconforts dans les pires obscurités. c'est qu'importe où il viendrait à aller Jian, Eiri suivrait de près : ces descentes aux Enfers.

jusqu'à ce que
toutes les étoiles :
ne viennent s'éteindre !