vices à se répandre, de ces rires à s'envoler, de ses regards à se fixer sur lui. à vouloir en corrompre les innocences ((ô jamais)) ,, à juste vouloir jouer ! de celui à se faire si délicat. Renji ,, ruine à lui-même, à être temple des malheurs, quand les corps n'en étaient que vestiges d'un passé fugace. à se croire tout permis, quand il en était déjà carcasse désabusée de tous les maux. à en avoir perdu ces joies enfantines ! qu'il venait à retrouver contre la figure de celui qu'il avait emporté avec lui. à s'agripper à son bras comme si tout n'était qu'amitié que trop pures ,, à en connaître les habitudes par cœur : c'est que les pieds venaient à mener toujours aux endroits les plus improbables.
à se livrer ,,
aux valses
nocturnes
quand les regards en connaissaient les rues presque par coeur. trop fréquentées, bien trop souvent délaissé à l'abandon par ceux qu'il ne pouvait à peine appeler amis. simple illusion, que de se pavaner entouré de personnes, à savoir, pourtant Renji, que les compagnies en étaient toujours que trop triviales. risible ! à n'être que comédie ambulante, à pourtant être ce soir : presque trop lui-même. car aux côté du plus grand, Yuise à se faire petit prince ! à n'en vouloir que folies amusantes sans pour autant en détruire les égos. étrange vision de celui qu'il venait à pourtant apprécier, de ces sourires à se faire presque trop sincères. et il était étrange, Renji ! à vouloir en faire boire liqueurs quand lui venait à mourir de quelques verres.

— J'espère que t'as soif ! à se demander ce qui venait encore à se tramer dans sa tête ,, manie excessive, quand les corps venaient à s'en perdre si souvent aux comptoirs des bars. à laisser une porte s'ouvrir, venir tirer avec lui celui qu'il comptait inviter, à tapoter tout doucement son dos pour finir par s'installer sur l'un de ces hauts tabourets. ironie du sort, sans doute, quand à commander d'ores et déjà deux verres pour eux, il se pencha vers Yuise comme pour en jauger les réactions. — T'aimes l'alcool j'espère. M'oblige pas à commander une limonade ou que sais-je... fausse grimace ! c'est qu'il n'en forcerait jamais les consommations sur quelqu'un, autant désagréable qu'il pouvait l'être. à veiller derrière ces sarcasmes et pulsions dérisoires, à ne pas en rendre mal-à-l'aise. à juste expérimenter, quand les pulsants s'en faisaient toujours plus légers loin des maisons. bâtisse où il ne pouvait jamais en fuir les réalités, à toujours venir s'échouer dans les colères, quand seule Romi venait à en détendre un peu les amertumes dont les lieux regorgeaient.
et ici :
tout leur était
permis.
d'un passe droit qu'ils pouvaient s'accorder, c'est que Renji pouvait en offrir à Yuise tout ce qu'il désirait, malgré ses envies d'en embêter presque tout aussi âgé que lui. proximité particulière, de ces années presque partagées, c'est que tout pouvait en être attrapé du bout de ses doigts. à l'apprécier, celui qu'il venait à traîner un peu partout comme pour en combler son propre manque de douceur. de chaleur amicale ,, à toujours venir l'immerger, dans ces instants à renouveler.

Dans les couloirs de la vie reposent tout ceux que l'on croise un jour ou l'autre, ceux que l'on aime, ceux que l'ont détestent, ceux qui ont été un jour important pour nous, ceux qui ne sont plus présents. Résidant dans ce calvers était Yuise, emprisonné après une phase qu'il ne comprend toujours pas aujourd'hui, tentant de garder ce qu'il fait de lui Yuise, son sourire. Car même alors que le sourire fut toujours présents, comme une maladie impossible de lui retirer, la peine était toujours présente en son cœur, assez pour qu'il en soit conscient, même alors accompagné d'un de ses bons amis, que quelque chose en lui n'était pas guéri. Est-ce qu'il lui en avait parlé, à cet ami, de tout ce qui le tuait à petit feu sans jamais voir la fin de la flamme ? Très peu, sans détail, sans jamais venir dire des choses qu'il avait promis de ne jamais dire. Présence agréable à ses côtés, un homme qui fut plusieurs fois présent pour le faire rire, pour le traîner dans des lieux dont il ne connaissait guère l'existence. Il était présent pour lui faire penser à autre chose, pendant que l'acteur lui était là pour lui rappeler que le monde n'était pas remplis que de connards sans coeur, qu'il y avait encore de la naïveté dans des hommes de leurs âges, des personnes ayant envie de passer un bon temps sans rien penser de plus.
et la joie de vivre était si faible.
dans les rires s'effaçaient l'inquiétude,
laissant régner la démence.

Tableau nocturne venant se peindre dans le ciel et les rues d'Osaka, alors qu'encore une fois il fut amener dans un bar par l'un de ses amis, dans l'idée de passer un bon temps, boire, rire, ne pas penser à tous leurs problèmes, tout ce qui pourrait les déranger, les énerver. Ils étaient présents pour être bien dans leur peau en cette soirée fraîche. Assez pour que le monde entier ne reconnaissent jamais leur visage, juste deux hommes à la recherche d'un verre, d'une passion, d'un repos. « Ca fait pas mal de temps que j'ai pas bu alors pourquoi pas ! » Combien de temps ? Peut-être un mois, plus, alors que l'alcool n'était jamais réellement un confort pour l'acteur, il voyait ce confort chez les autres, chez tout ceux qui ont pu l'accepter pour celui qu'il était et celui qu'il est aujourd'hui. Les vrais. Les bons. « On a plus dix-huit ans, bien sûr que je bois. Tu crois que j'arrive à faire les allers-retours sur Tokyo sans un seul verre ? » Rire qui s'échappa de ses lèvres, rigolant de son métier si facilement alors qu'il l'aimait plus que tout. Il ne mentait pas pour autant, sachant que les journées étaient fatigantes, parfois les personnes en face de lui étaient encore plus, et une goutte d'alcool venait à le rassurer, réchauffer son cœur de coton sans l'enflammer.
et les pas le suivait sans rien demander,
ultime confiance naïve.

Posés le long du comptoir, suivant son aîné comme les fermiers suivaient la pluie, sourire éternel sur ses lippes alors qu'il ne se concentra jamais sur l'alcool prévu mais plus sur la personne qui venait l'accompagner. « Tu fais quoi de beau du coup ? A part venir boire dans tous les bars de la ville. » Car même s'il était naïf il n'était pas dupe, l'un d'entre eux venaient dans ses lieux bien plus souvent que l'autre.

lumières à défiler sous les regards, de quelques touches de gris, de quelques lueurs blanches : à venir en agacer les nerfs. Renji n'y pensait jamais, aux couleurs ,, les détestait, préférait vivre sans, quand chaque impact en était comme torture. imparfait, et alors : à l'avoir toujours été et à faire perdurer les malédictions qui en tourmentaient les statuts d'une famille à venir jeter de toute part. folie à le guetter, quand les nuits venaient à l'envahir bien trop souvent. et quitte à boire seul, il préférait être en bonne compagnie. de celui avec qu'il saurait se limiter sans avoir à en dégrader un peu plus ce corps qu'il devait traîner avec lui. carcasse abîmée, à se faire pourtant si légère, il y en avait les regards, à toujours se poser dessus, à lui les ignorer ,, d'un égo à se faire toujours bien trop imposant.
car ce soir ,,
tout ne serait
qu'accalmie.
de ruelles où les sourires en étaient accompagnés de quelques humeurs tardives ,, il en avait guidé les pas, là où les verres viendraient à pleuvoir. — Pas mal de temps ? On va remédier à ça alors., à lui sourire presque trop amusé, d'un charme à se faire parade de ces enfantillages qu'il voulait encore causer. car Renji n'était jamais tranquille, à ne faire que bouger en permanence. quand les liqueurs en étaient parfois devenus ces amis qu'il ne possédait pas réellement. à pourtant y voir chez Yuise un semblant de ces affections presque méconnues. à l'apprécier, quand il en faisait presque parti de la famille, à ses yeux. — Ecoute...c'est parce que t'es bien trop doux, tu donnes pas ces airs de gars qui boit, tu vois. qu'il ne faisait que l'embêter, le taquiner, à bien se douter que tout n'était pas nouveau pour le plus grand. — Enfin, si c'est juste un verre, ce soir va faire ton année entière d'alcool. à en prévoir : presque fête !

pour en vider ,,
les têtes.

d'humours à faire naître les sourires joueurs, à laisser les corps se tenir droit face au comptoir ,, il laissa les habitudes reprendre le dessus, d'une jambe à se croiser, quand les doigts en connaissaient le chemin des boissons bien trop facilement. — Ouh je vois que Monsieur me connait presque par cœur. Il me manque encore...quelques bars à faire quand même., qu'il s'amusa alors, à venir se tourner vers lui pour en hausser un sourcil. — Ca me sort la tête des dossiers et du cabinet. T'sais, c'est emmerdant, de bosser avec son daron., d'un dégout affiché sur le visage, haine avide pour celui qui en était simple paternel. et pourtant, la loi et le droit venaient étrangement le sied au visage. facilité qu'il aimait, à en posséder certains pouvoir face aux autres, quand il en annonçait les titres d'avocats pour en faire taire les plus faibles.
façade ,,
à tout :
dissimuler.
— Enfin quand je passe pas mes nuits au bureau, je danse. J'espère que t'es pas trop étonné ? car il n'en cachait aucunement ses passions, d'un conservatoire qu'il n'avait pas abandonné, à juste s'épuiser jusqu'à ne plus tenir debout tant il en tentait de lier toutes ses obligations ensemble.  — Et toi gamin ? assez parlé de moi. Un nouveau film en tête ? Une conquête ? Dis moi tout. Parce que si on parle que de moi j'vais finir par en dire un peu trop. T'sais, ça peut vite partir sur mes coups d'un soir, ou alors sur les types qui m'agacent quand je bosse. Je préfère t'épargner ça. c'est qu'il pourrait en dessiner toute une histoire, de ses journées à venir se remplir toujours plus. à l'avoir invité cependant : pour profiter de sa présence, et non pas imposer la sienne. — Mais avant tout boit ton verre. Faut se chauffer un peu, si on veut parler toute la soirée. à venir engloutir le sien comme s'il ne s'agissait que de simple eau.

L'alcool réveille les mœurs et les douleurs chez n'importe qui, Yuise aurait aimé se dire différent, dire que l'alcool n'était qu'une petite chose dans sa vie, après tout, c'était le cas, mais très souvent alors qu'il pensait boire si peu, absence complète de souvenir, désorientation, et le voilà reprendre à nouveau ses habitudes en partant d'un lieu inconnu, ou d'un lieu connu mais dont il ne se souvenait pas avoir mis les pieds. Ce n'était pas la meilleure chose pour un acteur, se saouler jusqu'à se souvenir de rien, encore moins pour quelqu'un de sa prestance, de son caractère, si doux, si pur, perdant toute son attirance en quelques secondes. Mais ce n'était pas parce que ce doux venin était toxique pour lui qu'il devait s'interdire d'y toucher une ou deux fois dans l'année, en particulier alors qu'il venait de revoir l'un de ses bons amis de longue date, et que les sourires seraient tout au plus simple avec quelques gouttes dans son système.

Il lui faisait entièrement confiance, à Renji, le connaissant probablement autant que lui le connaissait personnellement, rien de trop, rien de peu, juste assez pour savoir qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre en cas de problème, tout en restant hors des choses qui n'étaient pas leur problème. Yuise le savait, il n'était pas aveugle, il n'était pas l'ami de l'homme le plus calme au monde. Son aîné était particulier, dans mainte façon, et bien que certaines personnes détestaient ceci, il aimait parfois cette dose de danger qu'il lui donnait. « Hey ça fait pas quatre ans non plus, juste quelques mois. » Venant rassuré pour aucune raison son ami, le nectar si âcre, si doux viendrait bercer l'acteur jusqu'à des ères plus douces, une fois qu'il aurait eu la dose parfaite pour ceci. Pour le moment, il fallait qu'il redore son blason, montre qu'il n'était pas que la personne toute douce, le teddy bear des enfants et adultes, mais également un adulte qui aimait faire des choses moins douces, plus dures, comme boire bien plus qu'il ne devrait. « C'est pas parce que je suis "doux" que je dois être sans défaut, un peu d'alcool parfois ça fait pas de mal non ? Puis on s'est pas vu depuis un moment, alors sers-moi autant que tu veux, c'est toi qui paies. » Un doux rire qui s'échappa de ses lippes, sachant qu'il n'était en aucun cas celui qui irait compter son argent en présence de ses amis, mais le fait qu'il voulait le servir pour le quota d'une année était amusant pour l'acteur, quelque chose qu'il ne faisait pas normalement, un peu d'épice dans sa vie.
et s'il le savait,, ô pauvre idiot
il le regretterait.


Taquinerie entre eux deux qui pouvaient continuer jusqu'au lever du soleil, alors que les questions étaient pourtant bien plus réelles, ils pouvaient s'entendre, s'offrir, se découvrir tout en donnant une ambiance tout sauf sérieuse à leur discussion, deux adolescents n'ayant pas fini de grandir malgré leur âge. Rire pourtant bien réel alors qu'il mentionna rien que l'idée de travailler avec son père, sachant que la position de Renji n'était pas des plus agréable, Yuise ne pouvait même pas l'imaginer. Reprendre le métier de son père, reprendre sa vie, son œuvre, se serait se trahir, se serait blesser tant de personne en plus, et il aurait refusé même si cela devait le tuer. « Il veut vraiment que tu reprennes la boîte huh. T'as pensé à comment lui faire comprendre que ça n'arrivera pas ? » Il n'y avait pas à demander plus que ça, rien que le regard, le ton, les mouvements du corps, rien ne signifiait la joie en parlant de la chose. Il ne voulait pourtant pas aller trop en détail, trop personnel, trop profond, les deux n'étaient pas là pour finir en philosophie quotidienne, mais pour se détendre, penser à autre chose.
vider les esprits,
profiter.

Un regard pourtant curieux, la danse, il pouvait s'y attendre, il avait l'âme créative, l'âme humble, et probablement que l'âme. Aux yeux du cadet, Renji était une personne ayant besoin d'un cataclysme, mais aussi de son nirvana, besoin d'une balance dans ce monde, une balance qui n'était jamais simple à trouver. Yuise la cherchait encore, en vain. « Étonné non, t'a toujours eu la démarche de quelqu'un qui sait bouger son corps. Ça m'aurait été utile d'avoir ça également, mais on a pas tout dans la vie. » Rire des peines qu'il pouvait avoir, le nombre de fois où on lui avait proposé des séries musicales, alors qu'il ne savait pas pousser la moindre note juste, ou danser de manière coordonnée. Si seulement on lui demandait juste de jouer un instrument, tout serait plus simple. Il fallait pourtant qu'il s'ouvre, qu'il avoue des choses. Pas maintenant, juste ce qu'il faut, juste le nécessaire. « Oh tu sais, le quotidien. Pas de film, une série qui date de deux mois, c'est pas mal je suppose. Mon manager n'arrête pas de me dire qu'un jour je l'aurai mon rôle principal, mais je me dis qu'il faudrait vraiment que je bouge de ville pour ça... » Soupire alors qu'Osaka avait son cœur, sa famille, sa vie, tout ce qu'il aimait du Japon, tout ce qu'il connaissait parfaitement, et perdre cette habitude l'effrayait bien plus qu'il ne l'avouait. « Sinon, non pas de conquête, célibataire depuis... quatre ? Cinq ? Six mois ? Vers là ? Juste une petite histoire qui était pas faite pour marcher, rien de grave. » Ce n'était pas qu'il en avait honte, ou qu'il avait peur de la réaction de Renji, il connaissait bien les préférences de l'un, et ne s'inquiétait pas s'il devait annoncer le genre de sa dernière histoire, le problème venait de l'histoire elle-même, et respectait ses choix, respecter la douleur qu'il avait toujours dans son cœur. Verre si gentiment tendu, alors que le liquide réchauffait son corps si rapidement, les joues, le torse, une sensation qu'il connaissait, mais n'arrêterait pas pour autant. « Tu bois ça comme du petit-lait, ça se voit t'es habitué. »

à entraîner les douceurs dans les vices, à en être presque réels démons, Renji. quand de sorties si rares tout ce qu'il trouvait à venir lui faire faire en était de boire quelques verres comme pour en allonger le temps. de saisons à passer, à venir dévorer les quelques sourires, il y en avait les cœurs à se livrer, au moins, avec les liqueurs. de vérités à s'entrechoquer, de mensonges à ne plus vivre dans les secrets. et Yuise, il en aimait ses délicatesses. de douceurs à faire sourire, presque trop tendre : à l'observer tout doucement briller loin de lui, quand il en faisait l'indifférent. car Renji n'en était pas très bon ami, d'une figure chaotique à en chercher toujours les problèmes comme pour se sentir un peu vivant, il y en avait pourtant les sagesses à prendre vie, quand il en était avec lui.  d'une silhouette qu'il ne traînerait jamais dans les problèmes à en surveiller toujours les arrières quand il venait à l'emmener en promenade avec lui : leurs soirées en étaient faites pour s'amuser, se retrouver, ô jamais en faire inepties dans les rues.
à tenir
à lui :
silencieusement.
et d'un rire presque amusé, à le dévisager d'un sourcil à se lever, il hocha alors la tête presque satisfait ,, de ne pas le voir aussi dépravé que lui. — Quelques mois ? T'es bien sage. Mais c'est bien, continue comme ça, de toute manière si tu bois sans moi, ça sera sans doute pas très amusant. égo surdimensionné, à juste en faire auto-sarcasmes ,, car il n'en était pas des compagnies les plus agréables, ni même celle sur laquelle l'on pouvait réellement se reposer en cas de problème. de sourires sincères à s'installer contre les visages, d'une main à venir tout doucement tapoter l'épaule du plus jeune presque fier de lui ,, car ce soir : tout était permis.  — C'est vrai, c'est moi qui t'invite. Alors boit autant que tu veux. Ca te tuera pas.

car il en fallait :
plus gros cauchemars encore.

pour les tuer, pour les faire succomber. et on avait décidé qu'il viendrait brûler en Enfers, à en être si arrogant que les karma étaient venus s'abattre sur lui pour lui en arracher les seuls espoirs qu'il possédait. emprisonné ,, à ne pas avoir réellement choix : sous les menaces, sous les pressions ,, d'un monde qui les avait capturé Romi et lui.  — Ouais. Apparemment j'ai une tête d'avocat ? Tu trouves ça me va bien toi ? qu'il encadra son visage de ses paumes pour venir en montrer sa tête avant de grimacer.  — Et je fais que ça de montrer mon désaccord...Mais bon, t'imagine bien que si je me barrais vraiment y'aurait Romi derrière, je suis pas un connard à ce point. car elle en était son tout, sans ne jamais le lui montrer. détestable, à un point où mes mots n'en étaient que poisons, à pourtant en savoir que chaque acte en avait conséquences bien plus graves encore. de quelques futurs bien sombres, quand même les passés ne venaient pas à réjouir sur son visage. et d'un regard, à vouloir en oublier les maux du jour, il n'y avait rien à se remémorer ! juste profiter un peu de ces instants comme s'ils en étaient rares.

pommettes à tout doucement se relever, à venir coincer son visage au creux de sa paume, il regarda un instant le visage du plus grand, avant d'en plisser les yeux. et peut-être que Yuise aussi, avait beaucoup de choses qui venaient à en pourrir les pensées.  — Quoi...Tu veux que je t'apprennes à bouger aussi ? Peut-être ça te fera du bien aussi. à l'embêter, savoir qu'il en était sans doute cas particulier pour en aimer se maltraiter autant, quand les regards ne mentaient pas : à bien voir que Yuise en était discrétion sur les peines du temps. à le questionner, vouloir savoir lui aussi ce qu'il venait à cacher derrière ces douceurs si chaleureuses. figure qui en avait pourtant charmes certains, de sourcils à tout doucement se froncer sous les temps qui en semblaient infinis, il ne comprenait pas réellement Renji ce qui ne fonctionnait pas. les gens en étaient sans doute aveugles, de le laisser passer.  — Tss. Evidemment tu l'auras ton rôle principal ? T'es doué en plus, y'a pas de raison., qu'il viendrait en appeler toutes les agences du monde pour lui en offrir rôles à sa valeur. — Six mois ? Ca fait long. Avec un visage comme le tiens tss...Tu veux que je fasse comme si on était en date pour te remettre dedans ? qu'il ne viendrait pas s'étaler, juste le taquiner. et les paroles ne faisaient qu'affluer, que jouer ,, rien de bien sérieux, toujours bien trop bienveillant. car le cœur en était organe bien étrange aux yeux du monde. — Puis si tu veux m'en parler. Je sais bien écouter, mais j'ai des conseils éclatés. d'honnêtetés frappantes ! à faire sonner, les auto-dérisions.

à être un carnage
à lui-même.

verre reposé, déjà vide, à cligner tout doucement des yeux, il éclata tout doucement de rire avant de se calmer, à en commander nouveaux verres pour tous les deux presque nostalgiques. car les verres en étaient synonymes d'habitudes sans même qu'il ne s'en soit rendu compte. — Ouais, faut croire que je me suis habitué à boire tout seul. Mais promis, je tiens bien. Je suis pas alcolo encore., qu'il en leva tout doucement son verre en sa direction. — On peut juste dire que ça réchauffe un peu et que c'est pas désagréable. Non ? juste pour ce soir, juste quelques heures, à vouloir faire comme si tout allait bien quand tout n'en était que chaos. — En tout cas, je serai sans doute assez sobre pour te ramener sur mon dos...Alors réfléchis pas trop et bois un coup. Ca fait parfois du bien. Enfin je crois. c'est que ça ne lui faisait plus rien, d'un moral anéanti, à en jouer pourtant de son caractère pour tout camoufler. mais si Yuise voulait lui en détendre ces épaules toujours trop contraintes dans son milieu, il s'en ferait petit pilier déjà fissuré pour en accueillir chacun de ses maux.

Il ne les comptait plus, les fois où on l'avait tenté de bouger d'Osaka, les fois où on lui avait dit qu'il devrait changer d'entourage, les fois où on lui avait dit qu'il irait mieux loin de tout ça, et pourtant, il était toujours là, assis à un bar avec un bon ami de lycée. Ce n'était pas qu'il ne prenait rien de ce qu'il entendait en compte, Yuise le savait très bien qu'il n'avait pas toujours eu le meilleur entourage possible, mais alors qu'il serait capable de couper les ponts avec certaines personnes, il éviterait d'avoir cette discussion avec Renji, car même alors qu'il était similaire à un démon sur son épaule, ce démon était nécessaire dans plusieurs passages de sa vie. Car la bonté est fatale et le mal nécessaire, dans les douces nuits d'hiver ou d'été, rien n'était plus utile qu'une personne horriblement franche comme lui. Yuise n'en avait pas beaucoup de personnes comme lui, peu importe le temps qu'il a passé sans lui parler, toujours présent pour une bonne discussion un soir ou dans la journée, une personne qui n'a pas besoin de sa présence constante dans sa vie, mais toujours présente dans les cas nécessaires, et c'est pour cette raison que Renji était important,
aussi terrible puisse-t-il être,
il était aussi bon.

Pour ce qui était pourtant de son habitude de rester sombre pendant plusieurs mois avant de reboire à nouveau, ce n'était pas seulement son choix, mais également pour le bien de son foie et de sa carrière, seulement la petite note de sarcasme de son ami était assez pour le faire rire. « La seule raison pour laquelle je suis sage c'est parce que ma carrière repose sur mon image. Et aussi parce que je préfère boire avec des amis plutôt que seul, t'a raison c'est plus fun avec quelqu'un comme toi. » Masser son ego n'était pas son but, mais il le méritait parfois. Il n'y avait pas à s'inquiéter, sachant qu'il irait le remettre à sa place dans probablement quelques minutes, de la façon la plus gentille possible bien sûr. L'idée que tout était permis, qu'il avait tous les droits de boire ce qu'il voulait, ce n'était pas une chose que Yuise avait bien souvent, alors il prenait la proposition sérieusement, heureux de pouvoir enfin se lâcher un peu sans risquer quoi que ce soit.

Un verre qui descendit à nouveau le long de sa gorge, chaleur agréable laissant un goût amer derrière elle, alors qu'il posa les yeux sur son ami, avant qu'il ne puisse ne plus penser clairement, autant répondre à sa question franchement. Un rire en le voyant encadrer son visage, tournant la tête pour reprendre une gorgée sans répondre, laissant un léger soupire sortir de ses lippes. « Non, excuse moi mais t'a rien d'un avocat. » Il admirait pourtant le fait qu'il se sacrifie pour sa petite sœur, chose que Yuise n'aurait pas pu réellement comprendre, en tant que fils unique, encore plus en tant que fils adoptif, sa vie a toujours été solitaire, et le restera probablement bien trop longtemps. Peut-être qu'il aurait pu comprendre, avec tout ce qu'il avait eu récemment, les pertes qu'il eut, et l'envie de tout abandonner pour une personne. Peut-être que c'était la même chose. Mais ce fil de pensée ne put rester très longtemps en lui, les répliques de Renji toujours aussi utile pour faire perdre la concentration à qui que ce soit. « Oh crois moi, tu veux même pas essayer, je vais pas que t'écraser. J'ai pas envie de que tu te demandes comment j'arrive à même marcher mais pas suivre une chorégraphie d'enfant. » Un désespoir complet, il avait le sens du rythme, mais le rythme était absent de son corps, la coordination également, une peine perdue, il l'avait accepté depuis longtemps.

Son métier était précieux pour le jeune brun, il aimait donner le sourire, il aimait jouer la comédie, mais il n'était pas le meilleur dans le métier, comme tout bonne personne qui n'était pas connu dans son pays entier, il était humble, n'attendant pas d'être toujours à la tête de quoi que ce soit. Beaucoup de personnes pouvaient lui dire qu'il aurait un jour ce qu'il cherche, ce rôle principal, il en avait le pouvoir, le talent, la capacité, mais il ne préférait pas se donner cette idée, continuer à se dire médiocre, afin de mieux s'améliorer. Il en était de même pour les relations, s'il se mettait à chercher, il avait peur de trouver ce qu'il haïssait, d'être juger, d'être abandonné à nouveau, l'impression de tout perdre était insupportable. Mais comment tomber en douce dépression alors qu'il avait un clown à côté de lui ? « Quoi ? Avec toi ? » Il ne cacha même pas son rire, bien fort sans exagération. « Sans vouloir te blesser, ça ira, t'es malheureusement pas mon genre. » Et même s'il pouvait avouer à son ami qu'il aimait en grand, qu'il ne se voilait pas des possibilités par des questions nuancées et si peu importante du genre, jamais il ne se verrait avec un Amano, leurs caractères n'étaient juste pas une parfaite alliance. L'acteur n'avait aucune intention de parler pourtant de ses anciennes relations, il n'avait jamais prévu quoi que ce soit, mais ses joues pourpres et son verre vide irait rapidement prendre le contrôle de lui. Il devrait être fier,
il avait tenu quelques verres de plus cette fois-ci.

Un silence complet alors qu'il ne put même pas écouter son ami à ses côtés qui lui autorisait à être le plus saoul possible, mais la limite n'était pas encore atteinte, et il ne fallait pas l'atteindre. "Je sais bien écouter" qu'il a dit, mais le corps tendu de l'acteur n'attendait même pas qu'il l'écoute, il n'attendait plus rien, il ne comprenait plus rien. Vide dans sa pensée, incapable de réaliser ce qu'il pourrait faire, dire, et le voilà perdu, noyé sous l'alcool, visage sombre et triste. « Je comprends toujours pas pourquoi. » Prononcé doucement, les douleurs éternelles de son cœur n'hésitant pas à parler alors qu'il ne devrait pas. « J'ai rien fais pour la faire fuir. J'ai tout fais pour qu'elle aille bien. » Nectar descendant à nouveau dans son corps, empirant son état, alors qu'il était encore assez conscient pour ne pas trahir son choix, gardant des pronoms féminins. « Est-ce que j'étais tout simplement pas suffisant ? Ou alors c'est mon métier qui l'a poussé à partir ? Elle m'a dit que c'était pas ça, mais c'est quoi alors ? » Raison de ses nuits compliquées, les douces révélations d'un homme saoul, semblant tout simplement détruit par une relation absente, une relation qui même depuis tout ce temps, le hante toujours.

et les secrets, il venait à les accumuler. ici et là, silence à se parjurer de quelques mensonges : roi à en avoir perdu les trônes depuis bien trop longtemps. quand ici il n'en était que gamin arrogant aux côtés d'un ami ! à se perdre dans les verres, illusion qu'il venait offrir comme offrandes aux plus courageux. simple figure à faire défiler les poisons ,, épaules solides qu'il offrait comme trophée aux quelques personnes qu'il acceptait à ses côtés : fleurs à faner autour de lui ! à n'en attirer que les mouches putrides. il y en avait pourtant encore quelques perce-neiges à sourire au soleil !
à essayer ,,
de ne pas :
les écraser.
et sans doute que l'alcool en était là meilleur moyen pour en dénouer les paroles parfois trop néfastes ! à s'en faire presque amusant, Renji, loin des éclairages et des regards toxiques qu'il essayait de suivre de son rythme pour ne jamais en perdre la face. — T'es bien mignon...! Mais c'est vrai, ça vaut mieux pour toi en effet. N'est-ce pas ? Je suis toujours de bonne compagnie. qu'il s'en faisait là amusé ! à s'en inventer qualité qu'il n'avait en réalité aucunement, alors que lui préférait étrangement profiter des douceurs de celui qui l'accompagnait pour ce soir.

différences :
à le calmer !

en détendre ces épaules toujours un peu trop lourdes, quand il n'en dirait jamais réellement ce qu'il pensait. trop honteux, sans doute, d'en montrer affections comme faiblesses à ceux qui en rivaient en permanence les yeux sur lui. alors il venait à en offrir ce soir tout ce qu'il pouvait ! de ces envies qu'il viendrait à démontrer par de simples gestes, car ce soir : il en offrirait tout ce qu'il pouvait pour en amuser Yuise. comme si le temps viendrait à jour à leur manquer ,, à courir après ces réussites qu'ils espéraient pouvoir atteindre. et d'une approbation sublime, il claqua des mains ! comme si la réponse en était bien trop évidente. d'un boulot détesté, à n'en faire là que devoir : quand pour lui, rien n'avait de sens à par les arts corporels. — Ah bah je me disais bien ! Si même toi tu le penses, c'est que que y'a vraiment un problème. qu'il en riait ! quand pourtant il n'y en avait que colère dans les mots qui s'envolaient si facilement.
et alors ,,
c'était lui :
qui viendrait à pourrir.
de rage, à tout recracher sur l'univers entier. comme si les gens n'en étaient pas déjà poisons à eux-mêmes. simple évidence, pour lui qui ne le cachait tout simplement pas. verre qu'il descendait plus lentement que sa compagnie motivée, à le regarder alors de sourires presque amusés, peut-être devait-il faire un peu pitié : à ne rien maîtriser comme il le désirait autant. — Rooh...Je sais bien guider, tu sais. Après tout paraît que je suis plutôt bon en danse....alors des pieds écrasés...ça m'effraie pas vraiment. Tu seras sans doute pas le pire que j'ai pu voir danser. Y'a Romi. et elle en était référence pour de nombreuses choses ! celle qui en était seule réelle famille. à tout donner, pour elle, dans le noir, où personne ne pourrait trouver quelque chose à leur reprocher.

les danses en étaient ses seules passions ! à s'émerveiller à chaque instant où il venait à en aborder le sujet. harmonies d'une vie, à faire vibrer chez lui ce que personne ne pourrait jamais réaliser. ô affection de ces simples mouvements : à le bouffer ,, comme s'il n'en méritait rien d'autre, Renji. quand pour une fois, juste un peu, il s'en faisait presque douceur pour celui à lui faire don de sa présence. car les compagnies en étaient rares, pour ceux à la langue bien trop pendue. et de ses propositions hasardeuses ! à n'en être que blagues à venir défier les réalités, il s'en imaginait nouvelles lois, nouveaux jeux : à vouloir imposer son propre rythme ! à ceux qui ne croyaient pas en lui. quand de quelques mots, à ce soir se jouer de masques et de quelques mots pour en amuser la galerie, il en était celui fatigué : d'en être la figure toujours désagréable et hautaine. — Mince... tu me vexes ! fausse moue à s'afficher, à venir en reprendre l'un de ces sourires espiègles pour en dissimuler les rires, il se retourna vers son verre !

et lui aussi ,,
n'y voyait
qu'amitié !

quand les relations en étaient en permanence détestées, à ne jamais tomber sur ces romances que l'on venait à dépeindre entre les livres. tout n'en était que factice ! mensonge si sublime, quand le monde en était toujours gris : à noircir tous les traits possibles. à tout refuser, à présent ! se faire mur complet ,, quand il en laissait les lits toujours vides quand le soleil venait à se lever. verre à se poser contre le comptoir, pour en tourner à nouveau la tête, il haussa tout doucement l'un de ses sourcils ,, quand le plus grand en semblait déjà un peu plus loin que lui : dans ces domaines qu'il maîtrisait pourtant. mots à sortir sous les mines dépéries, à se redresser légèrement sous les confiances réellement accordées ! il en était un peu étonné ,, celui à qui personne ne venait se confier.
à écouter,
sagement !
sans dire un mot.
regard à tout doucement se baisser, tête à finir par se pencher légèrement, il soupira presque de ces récits tragiques : à ne pas chercher, quand il n'en était réellement pas le plus doué pour conseiller sur les amours passés. — Aaah on t'a brisé le cœur alors ? qu'il tentait d'en garder ces airs bien trop confiants ! — C'est que c'était pas la bonne. Regarde toi...t'es trop parfait pour les gens...elle est juste bête d'être partie. commentaires sans doute déplacés ,, à ne rien savoir en réalité. de silences qu'il venait à laisser durer, verre commandé à nouveau ! car ce soir tout était permis. — Parfois y'a pas de raisons non plus. T'sais l'amour c'est compliqué. Ca vient ça va, un moindre truc et tout explose. C'est sans doute pas ta faute. tout n'était que question : de persévérance. — T'en trouvera d'autres. Ca fait mal sur le coup mais ça passera. Ca passe toujours. Alors bois un bon coup avec moi, oublie un peu, et amuse toi. et de sa main, à tout doucement en élever les doigts, il lui ébouriffa presque tendrement les cheveux, simple geste d'affection ,, quand les alcools en adoucissaient les figures.

de conseils absents :
simples vérités
pour celui pessimiste.