il y avait plein de choses que la plus jeune des amano voulait essayer et aujourd’hui c’était le roller dans une salle spéciale, un peu comme une patinoire sauf que c’était avec des rollers et tout ça avec des musiques des années 80 ou bien 90, comment passer à côté d’un tel endroit ? elle ne pourrait aucunement, envoyant directement un message à son grand frère car elle ne pensait qu’à lui pour faire ce genre de chose. elle n’attendait pas forcément sa réponse avant de réserver leurs places, s’il disait non, elle irait juste le forcer à venir avec elle mais heureusement, elle n’en a pas eu besoin, renji craque toujours pour sa petite bouille.

et la voilà en direction du conservatoire, endroit qu’elle connaissait que trop bien, à bord de son skate car elle était encore punie de voiture. quelle idée elle avait eu d’aller un peu trop vite au goût de son père, confiscation de la voiture immédiate non pas que cela la dérangeait, elle pouvait toujours s’amuser et aller beaucoup plus vite sur les circuits, son père n’avait aucun droit là-bas sur elle. enfin arrivée, skate en main elle pénétrait alors dans l’enceinte de l’établissement à la recherche de son frère, il était facilement repérable, non pas qu’il était très grand mais plutôt qu’il avait une certaine aura reconnaissable, ça et le fait que beaucoup de personnes se retournent lorsqu’il passait. peut-être que c’était ça le super pouvoir des amano, être réellement attractif pour les autres, même si romi se trouvait plus que banale. et un léger sourire apparaissait alors sur ses lèvres, il était là, devant elle et sans prévenir elle lui prendrait le bras, elle ne voulait pas rester une minute de plus ici. endroit qu’elle détestait au final, elle trouvait les personnes tout aussi fausses les une que les autres, venir ici était pour elle un supplice.  « renjiii, viens on part maintenant, y’a trop de monde, puis on va être en retard donc faut se dépêcher. ah et je t’arrête, non, j’ai pas la voiture aujourd’hui, j’ai que.. ça. si tu veux monter derrière moi c'est faisable sinon on prendra un uber.» romi soulevait alors son skate afin de le montrer à renji pour ensuite  hausser tout simplement les épaules, ils pourront toujours prendre un taxi pour arriver à la patinoire. ils allaient se débrouiller, ils le faisaient toujours mine de rien.

d'un téléphone à vibrer ,, à avoir ignoré les messages comme son divin à l'agacer : il y avait les cours, ceux à faire vibrer les corps. figure à danser au centre de tout, beauté à s'immiscer même dans les plus discrets des regards. enfant critique, à ne jamais rien apprécier comme il le devrait ! de ses chevilles trop fragiles, de ses allures presque trop fines, front en sueur ,, à profiter d'une simple douce pour en revêtir les conforts d'après les planchers. de ces barres qu'il effleurait du bout des doigts, avant d'en venir redécouvrir les couloirs animés. bruit et ambiance à se faire compétitive, amitiés qui n'en étaient que factices dans ces domaines aux allures d'élite.
à s'entourer :
de personnes ,,
sans âme.
gamin désabusé ,, à n'être qu'illusion de lui-même, il y en aurait les rires à se vouloir faux, les regards à s'hypnotiser comme de ces masques à tous les revêtir. quand de quelques mots échangés, de rires à se vouloir maudits, il en sentit son bras se faire agripper. sourcil à se hausser, figure si joviale à venir le sortir de sa torpeur : il soupira ! pourtant, de ces interruptions toujours impromptues. car Romi en était de celle à venir toujours agacer les nerfs de celui qui la fuyait ,, malgré les affections certaines.  "Hein ? Qu'est-ce que tu fiches là ?" car il en avait ignoré les messages ! à se faire arraché de son petit groupe pour finalement en suivre celle qui en était si caractérielle.

comme un air ,,
de famille.

à essayer d'en comprendre chaque parole comme s'il était en savoir quoi que ce soit, d'un regard perplexe, quand les dés en étaient déjà lancés. "Quitte à devoir te suivre, autant survivre au voyage.", qu'il grimaça tout doucement, avant de reprendre. "Tu m'emmènes où ?" pieds à sortir de l'enceinte du bâtiment, à venir appeler lui-même un taxi pour que tout ne se fasse plus vite. "Ca a l'air foireux ton truc. Tss et c'est quoi ta manie de toujours débarquer hein ? Comme si j'avais que ça a faire." à râler ! quand pourtant tout pouvait se montrer amusant. de ces simples envies de contradiction, comme pour en agacer toujours plus celle qui qui se voulait presque pire que lui. "Je te préviens, je suis une brême sur des roulettes. Les patins à la limite, mais des roulettes...T'as vraiment d'ces idées tss." à toujours critiquer ! de ses paroles toujours insupportables. depuis toujours ! à être gravé dans son instinct, comme mission secrète de toujours devoir en arracher les joies des autres.
à ne pas avoir grandi :
celui ,,
aux rêves éclatés.

chiante, c’est ce que renji devait penser de romi, du moins c’est ce que romi pensait. elle assumait l’être, pour elle c’était comme une preuve d’amour, une preuve qu’elle tenait à la personne. et dieu sait qu’elle tenait énormément à renji, c’était probablement sa personne préférée, sa seule famille même s’ils passaient leur temps à s’embêter et s’insulter. elle était heureuse rien qu’en était aux côtés de son grand frère, voir sa tête était suffisant pour embellir sa journée mine de rien. et aujourd’hui, elle en avait peut-être besoin, se rendant alors rapidement au conservatoire pour le retrouver. qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour voir son expression blasé et saoulé sur son visage et c’était en prenant son bras qu’elle la remarquait, son expression favorite sur le visage de renji. à toujours faire des surprises à son aîné, romi savait que renji faisait semblant d’être embêté par tout ça car dans le fond, ils s’aimaient énormément même si tout semblait prouver le contraire. « surprise, je t'ai manqué non ? non en vrai, regarde ton téléphone la prochaine fois. si je t’envoie plusieurs messages, c’est pas pour que tu les ignores en fait. » et elle avait fini par lui donner un petit cou à la côte pour montrer son mécontentement, elle n’attendait pas forcément une réponse dans la minute qui suivait mais juste un “ok” ou un “vu”, cela lui suffisait. elle savait quand même que l’activité qu’elle avait sélectionné n’allait pas forcément plaire à renji mais est-ce qu’il pouvait l’abandonner après l’avoir entendu ? il pourrait essayer bien sûr mais s’il n’avait rien d’important à faire, romi ne le lâchera pas, jamais même. « mais hey, c’est pas une bonne surprise genre ? c’est pas comme si t’avais d’autres choses à faire.  et c’est pas foireux hein, promis j’ai pris de quoi nous protéger ! genouillères, gants, casques, tu sais que je te ferai jamais aucun mal hein. surtout pas à ton corps, c’est important que tu gardes un corps sain. » métiers si différents et pourtant similaires dans un sens, corps étant bien trop importants dans ces disciplines, même si romi avait un léger caractère de casse cou, elle n’infligerait jamais ce genre d’activité à renji puis avec les rollers, il aura maximum des bleus, rien de plus, ça elle le promettait.  « c’est ça ton problème en fait renji, t’essayes jamais rien, comment tu veux grandir et changer de mentalité si tu fais que de la danse hein ? je te tiendrai la main s’il le faut, on va s’amuser, vois ça comme de la danse, c’est juste que t’as des roulettes à la place de tes ballerines. » aventurière à deux sous, romi pourrait réellement tout essayer, que ce soit gravir une montagne ou bien faire du saut en parachute mais elle n'emmène jamais renji avec elle dans ces aventures là, à éviter de le casser le plus possible.

et elle était soleil, celle aux envies de toujours l'entraîner avec elle. petite étoile à rayonner , la guider ! quand ici ,, il n'en était que figure à vouloir s'imposer de ses horreurs en paroles. douceur à s'épanouir, là, sur la figure de celle qui en était si agaçante ,, et pourtant si ((attachante)). sœur à être une part de lui, quand il finissait par ne jamais le lui montrer réellement. visage à en décrire tout le contraire ,, de ces calmes presque fatigués, de toute l'agitation du monde. c'est que Romi venait à le ramener à la réalité ! celle où il devait en supporter les enfantillages soudains de la plus jeune, qui s'amusait à en provoquer dédain chez lui. "Manqué alors que j'te vois tous les jours ? Je peux pas vraiment dire ça.", qu'il soupira tout doucement, mimant ses paroles emplies de reproches comme s'il en était simplement agacé : de celle à toujours vouloir faire la plus grande.
alors ,,
qu'elle n'en était :
qu'une enfant.
petit coup donné pour lui faire rouler des yeux, d'un véhicule à les mener là où la plus jeune désirait ,, ô il suivrait, pour une fois, et cèderait à ses caprices presque trop gentillets pour une fois. quand de quelques messages, il en venait à se faire réprimander comme un simple enfant. "Ouais ouais, une bonne surprise. C'est vrai que j'ai que ça à faire de te suivre partout où tu veux dès que t'en as envie. Et en plus t'as pensé à protéger mon petit corps. Si c'est pas mignon." qu'il s'en amusa un instant !

quand les attentions :
en étaient ,,
adorables.

de ses non-dits : à pourtant le penser. "Okay pigé gamine. Montre moi si c'est aussi sympa que la danse, peut-être que je changerai d'avis." qu'il lui en laissait là défi léger, de l'un de ses sourires à se dessiner sur le visage. "Je te préviens, je te laisserai pas te foutre de moi si je tombe." à en plisser yeux presque pour la menacer ! quand à tout moment il risquait de s'en casser quelque chose. un peu craintif, beaucoup moins casse-cou que celle qu'il avait à ses côtés. car il fallait croire que ses seules passions en étaient bien moins violentes en apparence ! à pourtant en abîmer tellement les corps.

voiture à s'arrêter ! à les laisser descendre, il poussa tout doucement le dos de la plus petite de sa paume pour la faire avancer avant de rentrer ses mains dans ses poches. "Passe devant. C'est toi l'experte, non ?", qu'il plissa un peu des yeux avant de la suivre presque impatient, lui aussi, d'en découvrir l'activité qu'elle voulait lui partager. c'est que malgré tout, il en était intimement heureux de pouvoir en partager de si simples instants. enfant caché ! à garder tout secret ! à la trouver mignonne, de temps en temps. quand pourtant il en était sans doute le plus agaçant du petit duo qu'ils formaient tous les deux. quand de ces endroits : la musique viendrait à absorber les têtes !

romi n’était qu’une enfant dans le fond, une enfant espiègle qui aimait bien trop les aventures et l’adrénaline. ce qui n’était sûrement pas le cas de son grand-frère renji et pourtant, il était là à ses côtés, non pas que romi l’avait forcé à venir faire du patins à roulette mais un peu tout de même. bras qui restait autour de celui de l’aîné, même si romi ne le disait pas forcément, renji était clairement la personne la plus importante de sa vie, sa seule vraie famille, une des rares personnes pour qui elle pourrait donner sa vie et ce même s’ils passaient le plus clair de leur temps à se disputer et à se charrier. sourire qui ornait son visage et qui ne le quittait aucunement, elle se contentait de lui donner un petit coup.   « bro, je sais que je suis ta meilleure compagnie. quoi que tu fasses, je serai toujours à tes côtés que tu le veuilles ou non. et bien sûr que je pense à ton corps, tu vas me faire payer s’il a une seule égratignure puis je veux pas te voir pleurer car tu peux plus danser pendant quelque temps. » même si romi avait la mauvaise habitude de se moquer de son frère qui faisait de la danse classe, le voir en collant la faisait bien rire lorsqu’elle était plus jeune mais maintenant, elle ne le trouvait que magnifique et élégant lorsqu’elle le voyait danser. elle ne le dira jamais par contre, gardant cette information pour elle, renji n’avait pas besoin de ses compliments pour avoir la grosse tête après tout. il fallait juste retenir qu’elle s’en voudrait énormément s’il lui arrivait quelque chose de par sa faute, à croire que c’était elle l’aînée parfois.

et en sortant du taxi, elle manquait de tomber, renji qui l’avait poussé gentiment pour la faire avancer, léger soupir qui sortait alors de ses lèvres. elle n’était pas l’experte, c’était sa première fois ici après tout, elle savait juste comment ça se déroulait et encore, c’était facile, non ? entrer, enfiler les patins, aller sur la piste et s’amuser, tout le monde savait ça, non ?  « t’as conscience que c’est ma première fois ici aussi ? et t’inquiètes pas, je me moquerai pas de toi si tu tombes, au contraire, je t’aiderai à te relever, mais normalement t’as de l’équilibre. » léger haussement d’épaule alors qu’elle entrait dans l’établissement, dansant légèrement en entendant la musique entraînante, elle n’avait qu’une hâte d’enfiler les patins et de s’amuser aux côtés de son frère. elle le laissait quelques instants seul avant de revenir, sourire sur le visage, patins dans les mains et quelques protections qu’elle posait sur le banc, elle avait tout préparé, tout pour que personne ne se fasse mal durant cette sortie.  « tiens, attache tout bien ok ? surtout les poignets et les chevilles. et si tu veux, je te donnerai la main pour qu’on avance tranquillement au début. » elle ira doucement avec renji, elle n’allait pas le presser, pas le forcer à aller vite s’il n’était pas assez confiant pour l’instant.

jeune fille à briller de ses caractères presque trop têtus ,, d'envies à la prendre comme pour le sortir par moment de ses torpeurs. vivacité à le fatiguer, demoiselle aux ambitions sublimées par les cieux ,, il en était principale cible ! à ne plus essayer de fuir quand il en était impossible de venir en refuser les propositions si obstinées. c'est qu'elle en était en quelque part seule figure sur qu'il pouvait réellement se reposer, Romi. créature presque mystérieuse à l'agacer autant qu'il l'amusait. drôle de fantaisie, quand tout ce qui venait à se tisser sans qu'il ne puisse en dire mot sur ces plans presque forcé. tête à presque s'en faire blasée, pour nuancer avec les airs plus joyeux de la plus petite, il grimaça tout doucement pourtant sur chacune des paroles douces qu'elle venait à prononcer. "ma meilleure compagnie ?? te lance pas trop de fleurs quand même.... tsss. j'pleurerai pas ? par contre oui, t'en aurais subis les conséquences, jeune fille, si je me pêtais un truc." c'est qu'il viendrait lui en faire faire toutes ses corvées ! à savoir se venger : sur celle plus virulente encore.
à pourtant :
en rire !
de ces scènes.
celles presque complices qu'il partageait avec elle ,, celle presque trop douce : à contraster de leurs deux tempéraments. gamineries insolentes pour se révolter du monde, à pourtant en apaiser par moment les têtes bien trop remplies. alors il ne ferait que toujours l'incendier, Romi ,, à pourtant veiller au fond à ce que les figures n'en soient jamais trop longtemps blessée par les mots qu'il venait à lancer comme seul talent réel. taxi quitté pour la pousser un peu plus vers les destination, léger sourire à se dévoiler sur son visage, sourcil à se faire presque fier des chaos qu'il venait à créer ,, ô il rigola un instant : avant d'en hausser les épaules. "Parce que tu me traîne dans un truc que t'as jamais fait en plus ? Ah vraiment ? T'es si charitable que ça ?", quand il savait que les rires ne pourraient sans doute pas en être contrôlés. car même lui ! ne pourrait pas se retenir de rire si la plus jeune en venait à tomber au sol avec ses roulettes.

établissement à venir se découvrir sous son regard, à suivre la plus petite sans réellement en perdre les objectifs du regard ,, ô il s'installa, patins finalement reçus pour les enfiler sans problème avant de plisser des yeux pour en lancer quelques éclairs à sa sœur. "Je suis pas en sucre. Tu veux pas vérifier si c'est bien accroché pendant que t'y es ? " qu'il tira sur les sangles de chaque protection qu'elle lui avait ramené, à presque avoir l'impression d'en être traité comme un enfant. corps à tout doucement se lever du banc, à tenter d'en garder ses équilibres si fantastiques, ô il tenta d'en faire quelques pas, avant de se prendre le mur qui leur faisait face sans comprendre comment freiner. tête à se renfrogner, moue au visage quand il essaya de faire demi tour pour rejoindre Romi. "T'as vraiment de ces idées ... Bon j'imagine que faut qu'on y aille." à agripper son bras pour la traîner avec lui, essayer d'en faire rouler les roulettes : comme il viendrait en danser au naturel. "Aller montre moi ce que tu sais faire."
pour une première ,,
à vouloir la transformer :
en cobaye.

et c’était à se demander, parfois, qui était l’aîné entre les deux enfants amano, romi qui voulait bien trop protéger renji, à vouloir en être la seule qui avait le droit de l’embêter et de l’insulter car elle, elle l’aimait du plus profond de son cœur. c’était lui, son monde, sa famille, son tout dans le fond. même si elle ne l'avouera probablement pas avant un long moment, bien trop secrète sur ce qu’elle ressentait réellement. léger sourire qui apparaissait sur son visage, elle était tout de même heureuse d’être avec son frère actuellement à faire du roller, elle n’avait jamais pensé qu’il allait la rejoindre dans sa folie du jour, aventurière sur les bords, elle l'emmènerait au bout du monde si elle le pouvait, elle le ferait partir de cet enfer qu’ils vivaient depuis leur enfance, tout pour rendre renji heureux, tout. épaules qui se soulevaient légèrement, bien sûr qu’elle ramène renji dans quelque chose qu’elle n’avait jamais testé, ce n’était pas plus amusant de découvrir cela ensemble ? du moins c’est ce qu’elle pensait.  « bah oui, je voulais vivre ce moment spécial avec toi, c’est mauvais de le vouloir ? moi je trouve ça adorable. et renji, je suis ta meilleure compagnie car je suis la seule qui te suivrais jusqu’en enfer, jusqu’au bout du monde, quelqu’un d’autre peut le faire pour toi actuellement ? non, bah voilà. et si tu pleurerais si tu te casses un truc. » peut-être qu’elle allait trop loin mais entre eux ça a toujours été cet amour vache, plus romi l’embêtait plus cela voulait dire que renji comptait pour elle, elle ne s’imaginait pas une seule journée sans avoir son frère à ses côtés.

et la voilà qui se baissait pour vérifier les rollers de renji, elle qui n’aimait pas réellement s’abaisser à faire ce genre de choses, égo bien trop grand en elle et pourtant, pourtant, elle s’en voudrait tellement si quelque chose arrivait à renji. léger sourire apparaissant alors sur son visage, tout était bien serré, tout était parfait, renji était protégé, elle aussi, tout ira bien, n’est-ce pas ? elle se relevait alors, lui donnant un petit coup sur son épaule en passant.  «  je sais que t’es pas en sucre hein mais évitons de nous faire mal. viens, tiens toi bien, on va y aller tout doucement au début. » romi avait un certain équilibre, heureusement d’ailleurs, le roller était un peu comme le patinage, n’est-ce pas ? elle n’allait pas tomber, renji n’allait pas tomber non plus, n’est-ce pas ? elle avançait alors doucement tout en regardant de temps à autre renji, elle restait tout de même près des rebords au cas où renji décide de la lâcher pour x ou y raison.  « ça va ? t’as vu c’est rien, tu me dis si t’as envie d’essayer seul ! » parce qu’il fallait bien laisser l’oiseau voler tout seul au bout d’un moment, romi ne pouvait pas tenir renji toute l’après-midi à bout de bras.

et c'était à se demander, finalement, qui en était le plus grand des deux. de Romi, à se faire maître de l'instant, quand lui ne faisait qu'en suivre les directives comme pour lui faire plaisir. de sourires à s'afficher sur le visage de la plus jeune, à ne rien dire : c'est qu'elle était un peu tout ce qu'il avait, Renji. sœur aux allures entêtées, à pourtant toujours en apprécier ces sorties si légères. c'est que loin de son petit monde, elle venait à le traîner là où il ne mettait jamais les pieds. à fuir les remparts qui leur servaient de prison ,, pour en trouver refuge dans les amusements. "Va pas dans les extrêmes. Evidemment que c'est pas mauvais. Mais t'es quand même niaise." qu'il grimaça faussement de ses allures à se vouloir arrogant ,, à finir par ajouter, finalement, quelques mots sur les poisons qu'il ne faisait que prononcer. "M'enfin c'est mignon." presque murmuré ,, quand les affections n'en étaient pas réellement sont forts, à Renji.
et Romi ,,
ne faisait :
que le chercher !
à le traiter comme un enfant ; à le laisser sur place quand ses chaussures vérifiées, il soupira finalement. car c'était réellement à se demander si parfois Romi n'en était pas la plus âgée, à le traiter comme s'il n'en était que créature trop faible. "Arrête de me traiter comme un gamin tss." à pourtant venir s'accrocher à elle, de ces équilibres dont il était doté au quotidien. habitude, de se tenir sur ses pointes : à en fréquenter les poutres, les toits des immeubles, pour en oublier tout ce qui venait à en perturber ses moments d'arts. alors sans doute arriverait-il bien à se débrouiller sur de simples roulettes. à rester près de la barrière, à froncer légèrement des sourcils sous les lumières aveuglantes de la salle, il tourna tout doucement la tête pour regarder la plus jeune avant d'en écarter laisser les bras se décoller d'elle. "C'est pas si dur. Et je t'ai dit, arrête de me parler comme si j'avais 5 ans ! C'est toi l'enfant ici. A moins que...ce soit toi qui y arrive pas sans me lâcher ?" qu'il lui ébouriffa les cheveux, pour finalement s'écarter de la rambarde et en tenter quelques glissades par lui-même.

d'un art :
semblable à la danse.

à la regarder de temps en temps, pour voir si Romi s'en sortait aussi bien que lui, il venait à tout doucement apprendre. à tenter de s'habituer à la piste, éviter les gens, tourner tout doucement sur lui, avant d'en tendre une main à celle qui en était bien plus petite. car quitte à être venu, autant en passer l'instant à deux. "Tu veux danser ? De toute manière avec la musique y'a que ça à faire." à l'inviter presque bien sagement, Renji, quand il voulait juste pouvoir l'embêter un peu plus, ici. habitude prise de tous les jours, quand il n'était doué que pour en semer chaos et tragédies, celui aux mouvements bien trop fluides. à juste vouloir s'amuser un peu avec celle qui en méritait tout autant un peu de repos.

et romi pouvait réellement tout donner pour renji, le monde, la lune, réellement tout. renji était tellement important pour elle, lui qui est et qui restera éternellement sa seule famille à ses yeux, peut-être qu’elle était trop niaise aujourd’hui mais elle était juste heureuse de partager ce moment avec renji, sincèrement. à en traiter renji tel un enfant, gamine bien trop heureuse à l’instant t, oubliant alors tous ses problèmes et responsabilités. petit paradis, elle en avait besoin de ce petit moment de paix, rien que pour la détendre, la laisser souffler un peu et rire. main dans la main, bien sûr que romi allait se comporter comme un enfant, léger retour en enfance lorsque les enfants amano étaient encore purs, lorsqu’ils avaient encore leur petite monde à leur pieds. « je te parle normalement hein. et je suis pas un enfant, j’ai vingt-deux ans, je suis grande. hey m’ébouriffe pas les cheveux.. fais attention hein.. » à s’en inquiéter lorsqu’il se trouvait loin d’elle, à patiner rapidement pour être à ses côtés, à essayer de ne pas le déranger, juste poser son regard, romi qui ne voyait que renji sur la piste.

et un sourire venait illuminer son visage lorsqu’il revenait vers elle en lui tendant la main. toujours là à jouer plutôt que d’être sentimentale, elle donnerait réellement tout pour son frère, corps et âme, tout pour ne pas qu’il soit blessé, tout pour ne pas qu’il perde ce sourire qui était si rare à avoir. musique qui se faisait maîtresse des lieux, romi avait décidé de cet endroit exactement pour cela, l’ambiance était quelque chose de primordiale pour elle après tout. à venir en prendre sa main doucement, jamais elle n’allait refuser de danser avec renji, jamais. « tu veux faire quoi comme danse ? c’est toi le pro, je te suis. une valse ? ou on y va aux feelings ? tu sais que la danse c’est pas mon point fort, loin de là.. » peur d’être ridicule inexistante actuellement, dans les yeux de la belle romi il n’y avait que renji, que son grand-frère qu’elle aimait tant alors le reste était pour elle si dérisoire.

et peut-être qu'entre les quelques mots taquins, visage à se froncer comme presque trop caractériel, il ne tentait d'en montrer là que les affections qu'il retenait. il n'était pas doué, Renji, gamin un peu trop égocentrique pour se raccrocher aux autres, à pourtant admirer Romi, toujours de loin, comme délicate fleur à se parer de couleurs. de solitude à ses côtés, elle en était celle à remplir les quelques silences ! à le ramener à la réalité, quand Romi n'en était que simple espoir entre les horreurs. d'un temps de repos : à apprécier, sa compagnie.
de sourires ,,
à s'en faire
moqueurs !
comme d'un humour particulier, à s'en voir presque trop traité comme un simple enfant, il y 'en avait pourtant les amusements à naître tout doucement ! dans le myocarde de celui qui viendrait à tout lui laisser passer. "Pour moi t'es petite. Et je fais ce que je veux." à lui tirer la langue ! quand de ses roulettes il venait à tenter d'en appréhender les lieux : misère ignorante à n'en vouloir que s'amuser un peu.

similitude :
à la danse !

de celle toujours près de lui, à ne rien dire pourtant, quand il aurait pu s'en agacer facilement : c'est que s'il en était venu ici, c'était pour en partager quelques instants avec elle, après tout. alors d'un jeu subtile, à l'inviter presque enfantinement de sa main, de doigts tout doucement saisi comme si elle en était créature bien trop précieuse, il la traîna tout doucement dans un endroit plus calme en haussant les épaules. "On y va au feeling, j'vais pas te demander de faire un truc compliqué.", car ce n'en était pas les lieux pour en devenir critique artistique ! alors de ses mains à venir s'agripper à la plus petite, il se mis à tourner en rond, à venir la faire tourner tout doucement sur elle-même, de gestes toujours bien trop maîtrisés. "Du moment qu'on s'amuse, à quoi bon ?" et il se mit à sourire tout doucement ! celui à se faire maître des pas comme pour en faire attention à ne rien percuter, tout en se moquant des regards qui pourraient se poser sur eux. "Alors ? L'endroit est validé ?" de ses bras à bouger aléatoirement, presque idiot, il en laissait liberté subtile à celle qui lui faisait face de se dégager si le ridicule venait à l'atteindre !