et il pleuvait des étoiles. la nuit ,, là où les mots en étaient poisons, là où les fréquentations s'en faisaient chaos. richesse à monter à la tête ,, à vouloir oublier tous leurs problèmes : fuir le monde ,, quand sur leurs épaules flottaient toutes les responsabilités qui en étaient obligations. à délaisser leurs haines dans les rues ,, Renji ; à venir y faire quelques pas pour en détendre les muscles. il y avait les rires à presque se montrer horrifiques ! de leurs bouteilles en mains, à errer sans ne vouloir jamais rentrer. car chez lui : il avait l'impression de mourir. garnement à se faire rebelle le temps d'une soirée ,, ô prunelles à ne jamais s'illuminer plus que quand il ne venait en danser, il y aurait pourtant quelques valses, ce soir, à entraîner les bras de ses amis pour en déclencher les rires ,, à injurier les passants : qui se retrouvaient sur leurs chemins. méchanceté gratuite ,, comme pour se montrer tous plus défaillants les uns que les autres.

et ce soir :
les luxures ,,
n'étaient pas permises.

à bousculer les piétons ! ne pas s'excuser, à leur en lancer commentaires des plus désagréables, il y aurait pourtant ce soir épaule de trop sans doute ! pour celui qui traînait des pieds à l'arrière du petit groupe comme si plus rien ne l'amusait de nouveau. "Bah alors on regarde pas où on marche ?", qu'il s'amusa un instant, d'un sourcil à se hausser ! quand le fautif était tout simplement lui. un de plus : à la longue liste de ceux qu'ils avaient ennuyés ce soir. à faire signe de la main à l'un de ses amis comme pour en relancer les jugements malaisants ,, de bras à se croiser pour en juger de haut en bas celui qu'il venait de percuter. il y avait de jolis traits, sous les figures déguisées, à n'en faire pourtant que remarques désobligeantes sous les yeux de tout un public.

catastrophe :
à s'énoncer.

"C'est bête qu'avec un visage pareil, tu sois déjà complètement aveugle.", qu'il haussa un sourcil avant de reprendre. "C'est pas des horaires pour un gamin comme toi. Habillé comme ça en plus. A croire que les gens n'ont plus aucun goût.", qu'il soupira d'une grimace légère, à venir s'appuyer contre un mur quand quelques rires s'en échappaient du troupeau d'animaux qui lui servait d'amis factices. jugement sur les apparences ,, comme s'il en avait le pouvoir. "Tu vois, j'aime pas trop qu'on nous bouscule comme ça, et qu'on me fasse aussi mal aux yeux. Comment tu vas nous repayer hmm ?" à juste vouloir jouer : quand rien ne pourrait en combler les quelques immondices qui sortaient d'entre ses lippes pour simplement en agacer ceux qui l'entouraient. à se demander ,, quelle genre de réaction arriverait-il à provoquer chez celui qui lui faisait face.
mystères :
à danser ,,
sur les pavés.

Ren finit tard ce soir ; shift commencé en retard et remontrances du patron qui menace de ne pas être aussi patient la prochaine fois. Alors forcément, il finit tard, en retard, pour que les heures soient bien faites.

Le jeune homme n'est que l'ombre de lui-même. S'il est encore là, c'est simplement car il n'a pas réussi à en finir. Alors quand quelqu'un le bouscule, il se retourne simplement vers la personne pour lui adresser une légère courbette, histoire de s'excuser, même si cela n'est pas de sa faute. Il veut juste rentrer chez lui et se coucher.

Mais le taiwanais se retrouve vite encerclé. Pas d'issues pour lui, alors il évite de croiser leur regard, dans un premier temps. Ses yeux sont cachés par ses cheveux, alors qu'il regarde plutôt vers le sol. Aveugle, hein ? Il esquisse un léger sourire, empreint de tristesse. Il aurait peut-être mieux valu qu'il soit aveugle que mono, en réalité. Son sourire s'efface cependant aussi promptement qu'il est apparu.

— Un gamin... Je pense que j'ai passé l'âge pour ça, sincèrement.

Il hausse les épaules. Le jeune homme n'est pas impressionné par le troupeau d'animaux face à lui, et de toute façon ce n'est pas comme s'il voulait rester en vie... Il ignore volontairement la partie sur ses goûts déplorables en terme vestimentaire.

— J’ai pas d’argent. Laisse tomber.

Vérité cruelle d’un accro aux black pills, qui préfère dépenser son argent dans ses petites pilules aux promesses illusoires et surtout temporaires. Et puis surtout réalité de quelqu’un qui avait régressé socialement — qui était passé d’étudiant en ingénierie à employé dans un game center.

Il contourne le jeune homme, qui semble réellement lui chercher des noises. Pour autant, Ren n’a pas envie, ce soir.

démon à faire des rues son terrain de jeu, il n'y avait pourtant que provocation là où les paroles venaient à pleuvoir. inepties ridicules , à lui même le savoir, que chacun de ses mots n'avaient aucun sens. pourtant il aimait venir élever sa voix pour en agresser ceux qui ne faisaient pas assez attention. ceux, qui osaient en croiser leur chemin. petit prince pourri gâté aux envies presque dérisoire : à se moquer, de l'argent, à se moquer de tout, au final. car rien ne comptait réellement lorsque chaque contact n'en était que pure comédie.
à s'ennuyer :
de tout !
de lui.
"Aaah...Alors t'es déjà un petit vieux dans ta tête. T'es pas très amusant.", qu'il fit l'une de ces fausses moues, comme s'il en était acteur d'un temps. à ne pourtant tromper personne, Renji : emmerdeur à s'être voué d'en agacer tous ceux qu'ils croisaient, ce soir. "Pas d'argent ? Parce que tu crois j'ai besoin d'argent ? " à le regarder les contourner, à froncer du nez tout doucement, il abandonna sa petite troupe aux allures de harceleurs pour passer son bras par dessus l'épaule de celui qui voulait prendre la fuite. "Ca marche pas comme ça, ici. Tu fuis ?"

à en vouloir :
confrontation !

quand il détestait ceux qui baissaient le regard face à lui. "Alors comme ça on est pas très courageux. C'est bête, ce soir c'est sur toi que c'est tombé.", qu'il en haussa lui-même ses épaules, à tapoter celle de l'inconnu du bout de sa main. "Après tout c'est vrai...comment tu veux nous regarder, si t'as tes cheveux en pleine figure hmm ?" à jouer de tout ! laisser son index venir écarter un instant le front de celui qu'il collait pour simplement l'ennuyer. à n'avoir aucune gêne, Renji ! "Puis c'est quoi ça hein ? Redresse ton dos, un peu. Et excuse toi réellement, au lieu de simplement te plier en deux." c'est qu'il n'en accepterait rien du tout ,, conseil à n'être que vitaux : car lui-même savait que trop bien, ô combien les apparences comptaient pour beaucoup de monde. pour tous ceux qui les fixaient.
à pousser les vices :
jusqu'au bout.

Il soupire. Ren aurait sincèrement aimé pouvoir rentrer chez lui tranquillement, profiter du reste de sa journée, se reposer, surtout. Mais l'univers semblait en avoir décidé autrement, à son grand désarroi.

— Je ne suis pas là pour t'amuser, il rétorque simplement.


Rien de ce qu'il lui dit ne semble réellement l'atteindre. Pourtant, Ren le toise tout du long, alors qu'il se laisse faire, même quand l'inconnu se met à le toucher. Ce n'est pas cela qui va l'impressionner, bien au contraire. Seul son regard semble vouloir le transpercer alors que ses cheveux sont dégagés du passage.

— Si tu ne veux pas d'argent, que veux-tu ?

Et au fond, Ren sait que ça peut dégénérer et que cela va dégénérer si la situation se poursuit ainsi. Finalement, c'est comme si un changement s'opérait chez le jeune homme. Le sourire triste, qui avait disparu il y a de cela un moment, réapparaît. Mais la tristesse de celui-ci a été remplacée par une émotion différente ; beaucoup plus malsaine, alors que son sourire se fait plus carnassier, plus inquiétant, plus menaçant.

— C'est mon corps alors peut-être ?


Et c'est qu'il ne se dégonfle pas, Ren, parce qu'il a une idée bien précise derrière la tête. Répondre à la provocation par une autre provocation ; c'est à son tour d'utiliser sa main pour la glisser contre la joue de l'inconnu, son pouce s'égarant brièvement contre sa lèvre inférieure. Pas courageux, Ren ? Et il ne semble pas phaser à cause de la soudaine proximité ; et ses yeux ne se détourne guère, et il y reste, attends que l'autre sorte peut-être de ses gonds, s'énerve, l'insulte, panique peut-être ? Devienne violent pour réellement avoir une raison de se battre avec lui et atteindre son objectif.

vanité à le prendre ,, à s'orner de diamant quand il n'en était que simple rejet de la terre : ô Renji en avait trouvé proie bien intéressante ! à se jouer de lui, essayer de le faire tourner sur place, quand chaque mot en avait son importance. gamin désagréable, à envoyer balader tout ce qui l'entourait : pour nuire toujours plus à ceux qui ne savaient pas le regarder dans les yeux. sourcil à se hausser sous les négatives ! à s'en amuser, rire tout doucement de ces avis tranchés, quand lui viendrait lui en montrer le contraire : que les nuits pouvaient en être amusantes, même altérées par d'autres. "Mince alors...Mais c'est pas toi qui décide." de ses épaules à se hocher ! à bien se moquer, de l'avis de celui qui voulait quitter les lieux.
à en être :
d'une lourdeur !
si perfide.
"Hmm...Je ne sais pas encore. Qu'est-ce que tu peux m'offrir hmm ?", qu'il en fixait le visage, presque intrigué avant de rire de nouveau en réfléchissant : sans ne rien dire encore ,, de tous ce qui pourrait lui passer par la tête. sourire à s'afficher sur le visage de son vis-à-vis, à le fixer presque trop intensément, d'une main à en devenir presque courageuse pour se promener contre son visage. sourcil à se hausser, à en écouter les discours, il se rapprocha juste un peu : suffisament ! pour en rentrer dans les jeux nouveaux. "Oh mais tu changes de techniques alors...", qu'il n'en détournait pas le regard, à venir saisir son poignet pour en embrasser les phalanges presque de force ,, sans pourtant en user de violence.

car ces jeux là :
en étaient son
territoire.

"Mais tu vois...je crois que tu t'es trompé de personne.", à n'en faire que remarquer : que rien ne pourrait le dégoûter. "Parce que je pourrais prendre au sérieux ta proposition. Après tout, c'est amusant, ça, non ?" et d'un bras, à en resserrer son emprise contre ses épaules ,, sourire à se faire presque amusé, de la situation : sans doute n'en était-ce pas là les réactions désirées par celui qui en avait lancé les premières tentatives ! quand Renji, lui, n'en était que trop peu perturbé. "Remarque, t'es pas si horrible. Pourquoi pas ?" à vouloir le pousser à bout : voir jusqu'à où il pourrait jouer, de celui qui s'en montrait presque insolent, envers lui.

car il n'était :
que calamité.

A son grand désarroi, Ren constate que sa nouvelle stratégie n'a pas fonctionné. De type échec critique même.

Il est détestable, le mec juste en face de lui. Tellement détestable que même Ren n'a pas envie de perdre face à lui ; putain d'ego que personne n'a sonné.

Et si la réaction de son interlocuteur le prend au dépourvu, il ne s'échappe pas pour autant de son emprise, ni même de ses gestes, le laisse embrasser ses doigts. Il l'observe faire, avant de faire remarquer :

— C'était plus doux que ce que je pensais.

Etrangement, le taiwanais a l'air agréablement surpris et sa voix est loin de prendre le ton du reproche, ni même de la moquerie. Et oui, à juste titre, le jeune homme prend son vis-à-vis pour une brute.  

— Je sais.

A son tour, le jeune homme se montre insolent. Il est vrai que Ren n'a pas grand chose pour lui, mais il sait que physiquement, il s'en sort plutôt bien. Bien que son palmarès soit loin d'être important au point de s'en vanter, il sait qu'il a du succès.

Malgré tout, Ren ne tente rien de plus, peu convaincu d'avoir vraiment envie d'aller plus loin avec quelqu'un dont il ne connaît pas le prénom.

Il est plus prudent de dire que Ren ne sait pas ce qu’il veut. En tout cas, il évite de trop en dire, car il sait que cela pourrait lui coûter, à présent. Et il fixe l’inconnu, l’air de dire qu’il sait ce qu’il l’attend s’il ouvre trop la bouche. A la base, il voulait juste rentrer chez lui tranquillement. Pleurer un bon coup peut-être aussi.

Alors que Ren, il voudrait juste ne plus exister. La détresse le rattrape toujours inexorablement. Une nouvelle stratégie est finalement adoptée. Il le prend dans ses bras. Un câlin. Un geste qui n'a rien de sensuel. Une simple étreinte, sincère, des plus authentiques. Juste un peu de réconfort, d'énergie, à voler la chaleur d'un autre pour peut-être gagner à ce jeu étrange qu'ils ont lancé.

marionnette désarticulée, à jouer par lui-même, c'est le chaos, dans les rues ! quand d'arrogances permanentes, gamin à vouloir se faire grand, trop grand, sans doute : quand les mots à chercher, de ses gestes à se faire provocateurs, il en cherchait les expiations dans les terreurs de la nuit.
à en immoler ,,
chaque :
douceur !
quand de simples gestes, d'un simple baiser contre les doigts d'un inconnu, il en haussa tout doucement ses sourcils ! presque étonné, des réactions aussi calmes de son vis-à-vis. rire à s'étouffer dans sa gorge, à se redresser finalement, il finit par le fixer presque trop amusé de ces situations ridicules. "Plus doux ? A quoi tu pensais, hein ?" et de ses insolences : les corps n'en offraient que précaire délicatesse. "C'est parce que j'ai tout de même des manières. Et que je sais bien embrasser." de fleurs à se lancer pour tout et n'importe quoi : risible comédie, à lui en offrir là.

quand il n'en lâcherait ,,
jamais les proies.

c'est que Renji aimait en manipuler les situations ! à en avoir pourtant élégances, dans ses manières de faire : qui n'en trompaient personnes. simple gosse de riche à essayer de délivrer là toutes ses frustrations et colères sur le monde qui l'entourait. car de toute manière, tout son entourage n'en était que factice ! là, au creux de ses mains, à danser comme pour le faire plier lui.
et surprise !
à l'absorber :
d'un coup !
quand d'une simple étreinte, il s'en sentait déjà perdu, à ne pas comprendre les stratégies adoptées par celui qui lui faisait face. "Qu'est-ce que tu fous ?" et lui, ça l'amusait ! quand les bras à entourer sa taille n'en étaient que trop mensongers, à venir légèrement le serrer à son tour comme tactique malsaine. "Quoi, t'es en manque d'affection ? Ca peut s'arranger ça. quand les doigts à venir se glisser discrètement dans son dos pour en effleurer le bout de sa peau, il en chuchota à son oreille : comme si tout n'était que trop répété en permanence. "Alors, enlacer des inconnus, c'est ton truc ?" à le chercher ! jouer dangereusement à la seule chose qu'il savait faire, Renji. manipuler les désirs, s'en montrer chaotique : comme si en harceler les autres venaient à mener à d'étranges situations.

à avoir trouvé :
quelqu'un ,,
à jouer le jeu.