Brillent sous les nuages, les reflets d'un soleil trop agressif. à éblouir, cramer les peaux : étouffer les souffles ! quand l'air en était d'une oppression si chaotique pour les poumons déjà nécrosés. et Renji, il en était vide de toute âme. à l'avoir perdue il y a bien longtemps, loin des regards, loin des passions ! carcasse vide à en porter sur ses épaules bien trop de poids, pour survivre par lui-même.
monochrome
il était !
comme propre vision.
quand d'un rendez-vous avec sa sœur programmé, ô à ne rien pouvoir lui refuser, au fond : quant bien même il venait à l'incendier. peut-être n'en était-ce là qu'affections déguisées, celles qu'il ne parvenait jamais réellement à afficher au grand jour ! de ces lippes aux poisons permanents, de ces regards à s'en faire chaos sublimes. à n'être pas grand chose, Renji, si ce n'en était que risibles disharmonies.

et alors :
tout se briserait !

de lui tout entier à ses arts, de ces passions reniées à ces obligations. Romi a en être seule témoin ! que tout n'était que ridicule au regard d'une famille infernale. et alors elle en était devenue seule réelle confidente, celle à laquelle il pouvait en dire tous ses maux sous ses tentatives de s'en ouvrir peu à peu. à n'en être que pantin complet, pour survivre dans ces univers. alors d'aucune hésitation, de refus presque toujours ironiques, il y avait les pas à se faire rapides ! pour en trouver la petite créature qui en avait voulu amusements pour un après-midi.

à chercher,
balader son regard ,,
dans la rue.


sourcils à se froncer, à soupirer alors tout doucement, quand son dos s'en appuya contre un seul mur, il fixa son téléphone en venant l'agresser de message. à se demander où elle en était passée, gamine qui en avait invité les présences ici. tête à se relever, à en repérer tête connue parmi toutes ces foules, il se redressa pour en bousculer un peu les gens et en attraper le poignet de celle qui n'était pas réellement le visage qu'il attendait. — Anya ? sourcil à se hausser, à en connecter ses quelques neurones pour en comprendre ce qu'elle faisait ici, il pencha tout doucement la tête, avant d'en croiser les bras.
de ces airs ,,
hautains :
et supérieurs.
— T'es avec Romi ? Je l'attends, alors si t'es là elle est forcément dans les parages. simplicité évidente, d'un rictus à en dévisager la jeune femme, c'était comme si le monde ne faisait que tourner autour de lui : quand en réalité, il n'en était que détracteur complet. à ne pas comprendre la situation, celle qu'il ne voyait pas encore ! idiot complet, à ne pas savoir : que Romi ne pouvait tout simplement pas venir.

Sa meilleure amie lui a donné rendez-vous. Romi. Un véritable coup de cœur amical. Tout les éloigne, et la pureté dont elle fait preuve, comparée à elle, lui donne envie de la protéger et de faire en sorte qu'elle ne soit plus jamais confrontée à son milieu. Elle en avait déjà payé les frais, péniblement, et ne voulait lui faire subir à nouveau. Et bien entendu, c'est avec grand plaisir qu'elle avait accepté l'invitation, sans se douter une seule seconde de ce qui l'attendait.

Anya, elle est toujours sublimement apprêtée sans jamais trop en faire. Ses ongles sont toujours impeccables, dans des tons nudes ou alors noirs, pour aller avec la majorité de ses tenues. Ses cheveux brillants ondulent dans son dos, la plupart de ses cheveux attachés grâce à une épingle pour éviter que l'épaisseur capillaire dont elle dispose la fasse transpirer de trop.

La jeune femme est surprise quand quelqu'un l'attrape par le poignet de manière totalement incongrue. Son premier réflexe est de vouloir se défaire de cette étreinte indésirée. Elle fait un geste sec, tout en se retournant pour voir le visage de la personne.

— Renji ? rétorque-t-elle.

Et, encore, elle tire pour se défaire de l'emprise du jeune homme. Elle l'observe fixement, visiblement peu impressionnée par la carrure ou le charisme de son vis-à-vis. Et il savait qu'elle ne lui donnerait aucune matière sur ce sujet, peu importe à quel point il pouvait se montrer hautain.

— Non. Je pensais qu'elle était déjà là. J'ai laissé la voiture sur le côté.

Aujourd'hui, visiblement, c'était la Corvette Stingray qui était de sortie, les warnings clignotant inlassablement. Sa carrosserie ne semblait pas laisser les passants de marbre, certains s'arrêtant même pour la prendre en photo.

Puis, elle commence à s'éloigner, dans l'idée de se garer.

— Tu montes ou tu restes sur le trottoir ?

Et c’est le maximum que Renji pourrait espérer de la part de la mafieuse. Si Romi pouvait se targuer de pouvoir poser ses mains sur le volant, ce n’était pas le cas de son aîné.

Chaos avorté ,, à vouloir se faire roi des cieux : ô Renji, gamin agaçant à en laisser les ardeurs toujours parler en premier ! couronne arrachée, tombée depuis déjà trop longtemps ,, arrogance permanente à irriter les regards, il n'en serait jamais sur les trônes ! déchu, ridicule ! à vouloir fuir ces réalités qui en démangeaient les colères. sublime créature à effleurer les arts quand les regards s'en faisaient muets ,, ô c'en était là son seul pouvoir ! pour venir réellement hurler au monde qu'il en détestait les vies actuelles.
à courir ,,
s'échapper :
loin de tout.
quand dans les rues, à venir agripper cette figure si reconnaissable, il en soupirait déjà d'en comprendre que les plans n'en étaient qu'interrompus. incompréhension ! à se faufiler sur le visage, quand poignet à en rejeter la paume trop brusque, figure à se retourner vers lui presque tout aussi déçue, il n'y avait là qu'ennui complet à venir le prendre. allure si délicate, figure si divine, qui prenait vie face à lui ! et qui n'en attirait aucunement ses regards audacieux. soupir las, d'une emprise défaite, à se tenir droit quand pourtant les corps en étaient bien trop fin ,, il ne se démontait pour autant aucunement ! celui à vouloir toujours en garder tête haute.

regard alors à se glisser sur le véhicule de la jeune femme, à pencher tout doucement la tête, il se laissa traîner dans ces plans presque trop étrange ! à la regarder s'éloigner quand le nez s'en fronça sous les invitations. — C'est bon j'viens. que les pieds s'en faisaient élégants, pressés d'en rejoindre les sièges passagers plus confortables. voiture à ne pas l'impressionner, monde déjà trop connu à ses yeux : il y avait certain charme, pourtant, à s'offrir à ceux qui s'en voulaient curieux ! à ne rien y connaître, ne jamais réellement en avoir découvert les plaisirs de rouler comme passion. — Si Romi vient pas, ça veut dire que c'est que tous les deux., ceinture mise ! quand aux côtés d'Anya : tout en semblait ridicule !
mots :
absents ,,
d'affection.
— Quitte à être venus... désintérêt total, à fixer celle qui s'en retrouvait à devoir le supporter ! quand Renji n'en était que désinvolture nonchalante permanente. — ...autant s'amuser un peu. A moins que tu veuilles que la journée soit encore plus gâchée. comme d'une invitation hasardeuse ! à se faire de bonne humeur, celui qui en était si souvent désagréable avec le monde entier. — Je sais pas ce qu'elle avait prévu de faire mais on peut toujours aller manger un truc ou faire un tour. A moins que t'avais envie de faire quelque chose digne d'intérêt. car Anya n'en était que silhouette à laquelle il ne s'intéressait trop peu et de loin. car même si elle en appartenait au monde de Romi, il n'en donnait que coups d'yeux rapides ! à veiller à ce que la plus jeune en soit protégée : affection dissimulée ! comme secret si simple.