Mieux valait être mal accompagné que seul… pensa le jeune homme en soupirant, regardant sa montre en serrant son tote-bag sous son bras. Il aurait certainement dû rester chez lui plutôt que d’attendre une réponse qui ne viendrait certainement jamais. Mais tant pis, maintenant qu’il était là, autant entrer dans ce musée et voir ce qu’il avait de si extraordinaire à proposer.
Des sentiments étranges l’animaient dernièrement, et il ne savait plus où donner de la tête, alors une distraction ne serait pas de refus.
Passant les portes, Toru Ishihara s’engouffra dans la bâtisse à la suite d’un groupe de personne qu’il ne prit pas le temps de regarder, une moue hésitante sur le visage, il se mit à faire tout d’abord la queue. Poliment, il gardant une certaine distance avec les personnes qui se trouvaient devant lui. Un léger mouvement de foule eu lieu et il se mit à ronchonner, se retrouvant tout d’un coup collé à la personne qui se trouvait juste devant lui. Exactement le genre de situations qui l’insupporte.  
« Pardon » s’excusa-t-il à mi-voix, puisqu’en réalité cela ne devrait pas être à lui de s’excuser mais à la personne ayant fait bouger la file d’attente ; son visage affichant un agacement certain, lui faisant plisser le nez et lui donnant une moue peu aimable.

de pas à l'avoir mené là où les regards ne se seraient jamais posés : il ne sait pas, Renji, pourquoi les lieux en avaient attirés les curiosités ! d'un monde de couleurs qu'il ne pourrait pas voir, à avoir hésité à prendre quelques uns de ces effervescents de magie ! pour en apercevoir les quelques teintes détestées. à ne jamais céder, pourtant. car il n'y en auraient que maux à venir faire vriller les regards ! sous les poisons constants. d'une foule à venir agacer les nerfs, de soupirs presque trop audibles : il en fixait ceux à s'agiter !

comme malédiction :
certaine.

quand mouvement à en bousculer tout doucement les corps, à en sentir présence dans son dos, il releva tout doucement le visage sous les excuses prononcées. qu'importe : après tout lui aussi n'en était pas des plus coupables, même pour celui injuriant le monde entier. — C'est... qu'il commença à lancer, avant de soupirer encore plus sous la tête bien trop reconnue. Toru ,, comme coïncidence. — T'as pas l'air très convaincu, à voir ta tête. sourcil à se hausser ! d'un rictus presque trop déplaisant, il croisa finalement les bras, à essayer d'en décoller le dos de celui qui se trouvait derrière lui tout en essayant de ne pas se faire écraser les pieds. — Et dire que je pensais être tranquille. Je pensais pas te croiser ici. à fixer les gens aux alentours, à espérer pouvoir rentrer un peu plus vite dans les lieux pour mieux disparaître. quand d'un autre mouvement : il en percuta son nez contre l'épaule de la personne qui lui faisait face. autre dommage collatéral, en plus d'une présence à l'en emplir de lassitude.

C'était il y a deux semaine que Noa avait trouvé ce tract dans sa boîte aux lettres. D'habitude, il payait rarement attention à ses publicité qui se retrouvait comme ça entre deux courrier, mais l'esthétique du petit morceau de carton lui avait cependant attiré l'oeil. Un musée éphémère, experience visuelle dit impressionnante, qui, selon ce qui était écrit promettait un spectacle époustouflant. Au départ, il n'y avait pas trop réfléchi, embarquant le tract avec lui, pour continuer à le regarder une fois qu'il était rentré chez lui. Il avait penser à elle, presque immédiatement. Au fait que peut-être, pourrait-il cette fois lui montrer quelque chose qu'elle n'avait pas encore pu voir. L'idée de pouvoir laisser Reika être témointe de myriade de couleur, ainsi dansantes sur les sols et murs lui avait d'ailleurs provoqué un léger sourire. C'est de cette manière qu'il avait fini par contacter à nouveau la jeune fille, lui proposant une nouvelle sortie : la troisième, depuis leur rencontre.

Le jour était venu, et Noa attendait devant le lieu ou avait prit place le musée éphémère, guettant autour de lui alors qu'il attendait l'arrivée de la belle. Beaucoup de monde avait commencé à se rassembler devant l'entrée de la salle, si bien qu'une file d'attente c'était formée. Les gens semblait en ressortir assez satisfait, ce qui avait pu apaiser un peu le garçon. ça va lui plaire, tout ira bien. Un stress qui était venu s'installer au réveil, il s'était dit que l'idée avait peut-être été stupide, après tout. A chaque entrevue avec les jeune fille, il avait réussi à passer pour un idiot, et aujourd'hui n'allait sûrement pas changer. Essayant de faire fuir un peu ses pensées, il avait prit une grande inspiration, et en ouvrant les yeux, son regard vint se poser sur Reika qui s'approchait de lui. En espérant que tout allait mieux se passer, aujourd'hui.