A repenser à tes caresses
au milieu de ce carnage.

Nocturnes à s’arracher de ses mains, lueurs des premiers rayons à en révéler carmin ignoble coulant sur les phalanges de celles-ci. Et c’est que l’astre se moque de lui, à en déchirer obscurité pour en montrer sous sa lumière le monstre qu’il est.  

Encore aujourd’hui,
je me suis tué un peu plus.

Soupir à en accompagner démarche désolante. Et d’un geste vif, il vient s’en retirer poussières de sa veste, comme pour en sauver le peu d’allure qu’il lui reste. De sa posture à s’en imposer dans les ruelles, les silhouettes en frôlent ces murs pour n’en croiser son regard. Aurores à en embrasser les corps, chaleur à venir en étreindre les âmes solitaires. Mais cœur à souffrir de ton manque, à ne pouvoir s’en apaiser. Et les sanglots, à en bercer infiniment les entrailles, n’osent en émerger pour n’en ébranler plus encore son être.

A en vivre un jour de plus dans ces limbes sans toi.
De vos souvenirs à s’écraser, de ton parfum à ne s’en être oublié. Toi, toute entière, à en hanter à jamais son ombre. Et ton étoile n’en quitte son ciel, ô combien même il peut en être brumeux. Toi, à t’en rendre éblouissante au-delà même des incertitudes et des obscurités.  

Je voudrais t’en tenir la main,
rien qu’encore une fois.

Traits à s’en dessiner sur les panneaux publicitaires lumineux de la cité, tu en es partout sauf avec lui.  Tu appartiens au monde, et tu en offres tes sourires aux autres, et plus à lui. Palpitant à s’assassiner devant ton visage, il en détourne le regard pour ne s’en anéantir un peu plus. Mais où te trouves-tu actuellement ? Chez toi ? Morphée à certainement t’en bercer dans ses bras si chaleureux.  

Et si je venais t’en étreindre des miens,
les trouverais-tu chaleureux eux aussi ?

Et de ce néant qui se creuse de ton absence, il ne peut s’empêcher d’en vouloir te rejoindre. Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Es-tu heureuse ? Je t’en prie, dis-moi oui. Parce que ton bonheur en importe plus que tout, et que seul ton sourire l’en épargne de ces ténèbres qui le guettent. Et c’est hâtivement qu’il s’en dirige vers ton domicile, porté par ses envies d’en connaître réponses à ses questions incessantes. Cœur à se serrer devant ta porte contre laquelle il vient en abattre sa main pour t’en signaler sa présence, à en espérer que tu sois là pour qu’il puisse en voir ton si joli visage de poupée.  

Parce que c’est si difficile...
si difficile de vivre sans toi.

et les plus jolies fleurs ,,
venaient à faner :
en première !

de ces couleurs, à s'éteindre, de ces étincelles, à ne plus briller, pétales qui viendraient à ternir, comme si Flore en avait retiré ses bénédictions. et des étreintes, elle en avait oubliée toutes les chaleurs ! quand à en tendre ses doigts, plus personne ne venait à en saisir les phalanges si fragiles. de ses sourires à s'éparpiller ,, à tomber en miettes : sous les lueurs des solitudes.

de regards :
à tous se fixer ,,
sur elle !

quand Soleil à en épouser son visage, elle en baignait dans ces lueurs délicates. à vouloir tout oublier ,, tout recommencer : comme malédiction à s'en éprendre des cœurs. et peut-être que tout aurait pu en être si différent ! quand les astres s'en étaient alignés pour venir les guider l'un à l'autre ,, quand la lune en avait promis ses protections : aux amants maudits.
de ses pas ,,
à avoir rebroussé :
les constellations !
quand à présent, les mains s'en faisaient vides, à avancer seule ! vers ces quelques rayons qu'elle voulait encore pouvoir attraper. et peut-être que toi aussi, un jour, tu parviendrai à les atteindre. de ses doigts à en frotter ses yeux, viennent à s'éveiller les corps comme déesse à se relever des Enfers. cauchemars à la poursuivre ,, quand son visage s'en faisait souvenir auquel elle venait à s'accrocher.

myocarde déchiré ,,
ô rubis :
fissuré.

et pourtant, à vouloir en effacer les mémoires ,, sans doute viendrait-elle à se perdre elle aussi : dans ces labyrinthes ! quand réalité à venir la surprendre, bruit à se faire contre les portes, elle en nettoya tout doucement son visage avec de l'eau fraîche pour en ouvrir les serrures bloquées ! à en ouvrir les regards : sur des visions saccagées. — Ji...an...? surprise à éclater ! dos à tout doucement se détendre face aux figures si connues, elle entrouvrit la porte tout doucement : à le fixer, presque décontenancée. iris à s'en balader sur la silhouettes ,, de ces doigts à s'en faire toujours trop abîmés, elle en étendit timidement le bout de sa main comme pour tenter d'en attraper l'une d'elles, avant de se replier discrètement. — R-Reste pas sur le pallier...Entre...! à en décaler son fin corps comme pour l'inviter ! sourire qu'elle viendrait à lui offrir ,, comme douceur à vouloir s'en répandre.

car Jian :
à toujours l'apercevoir ,,
en fermant les yeux.

— Tu veux boire quelque chose...? de gestes un peu hasardeux, à pourtant s'en tenir si droite ! face à lui. de ses traits à s'en faire poèmes d'un temps, questions à venir s'en demander : pourquoi les pas l'en avaient à nouveau mené jusqu'à elle. attentions merveilleuses offertes ,, ô Jian ! c'est que jamais elle ne pourrait s'éloigner éternellement : de ces affections partagées. et peut-être qu'elle aussi, arriverait à en oublier un jour ,, tragédies et amours : qu'ils avaient échangé ! Eiko, à toujours en tendre sa main vers lui, c'est qu'elle n'en abandonnerait que les sentiments ! mais ô jamais lui.

pour lui en offrir :
regard nouveau !

sur celle :
qu'elle voulait devenir !

A vouloir t’en offrir dernière danse,
pour t’aimer quelques instants encore.  

Désespoirs hurlants, quand il n’en reste que de toi cauchemars à en hanter son être. Ces derniers moments déchirants à tes côtés à s’en laisser jouer encore et encore. Doux traits de ton visage à n’en devenir que carmin, ne laissant que souvenirs brisés sous les peines qui en pourrissent le cœur. Et tes mots, à en sonner fracas dans la conscience, en offrent sans cesse les images de cette scène où vous vous êtes dit adieu.  

T’arracher une dernière tendresse,
peut-être un dernier ‘je t’aime’.

Se jurer de faire ton deuil le matin, pour finalement en pleurer le soir dans ce lit trop grand sans toi. Amour qui se voulait éternel, à en avoir rêvé de s’en offrir sourires inoubliables devant l’autel. Parce que tu étais la seule. Parce que tu seras à jamais sa première étoile. Ô belle Venus, à toujours l’avoir guidé dans ce ciel si sombre. Eiko de ta voix si douce. Eiko de ton touché si enivrant. Il t’aime, jusqu’à s’en exploser le myocarde. Mais de cette violence à laquelle il ne peut échapper, ce sont eux qui s’en crèvent sous ses mains acharnées de t’avoir perdue.  

Sous les écorchures,
je n’ai plus de fleurs à t’offrir,
Seulement les débris d’un homme,
qui, par le passé,
était celui qui tu as aimé.  

Et tu t’en montres enfin de ton visage si apaisant, alors qu’il n’en rêve que de te prendre dans ses bras, il se contente de t’en admirer silencieusement. Et ton timbre en résonne en son être comme une si jolie mélodie. Tu es son paradis. Son paradis interdit. Parce qu’il sait qu’il ne devrait point être ici. Il sait qu’il ne te mérite pas. “Non, j’ai besoin de rien...” A s’en laisser porter dans ton sanctuaire, ses iris viennent s’en laisser façonner de toi et ton appartement à ton image. “J’avais juste besoin de savoir comment... tu allais...” Et ta silhouette en revient dans son champ de vision. Tu es belle. Tu l’as toujours été, mais plus encore au milieu de ces ténèbres qui le ravagent. “... Et ça à l’air d’aller... Alors... enfin, je voulais pas t’embêter pour quelque chose d’aussi futile...” Cœur à crier de te laisser tranquille. Parce qu’il est toujours plus facile de fuir, que de faire face à ce qu’on a perdu.

Parce que toi et moi c’est fini, n’est-ce pas ?
parce que ce “nous” est mort ce jour-là.

et dans ses yeux :
s'en reflètent :
les souvenirs !

à traverser le temps, s'immortaliser : comme photos à ne jamais ternir. alors de ses sourires à en transformer les silences en bourgeons ,, petite muse à vouloir en recueillir tous les maux  : de celui à s'en torturer l'esprit. quand de ces monstres à vouloir en dévorer les âmes, elle en enlacerait ses épaules ! pour en faire fuir toutes les horreurs ! éclairer un peu ses pas, s'en faire d'une douceur vagabonde : pour en guider celui qui venait à se perdre auprès des Styx. papillon à voltiger, s'accrocher à ses douces mains, le tirer loin du noir !

car toi aussi, Jian :
tu as le droit ,,
au soleil.

quand surprise à venir se dessiner contre ses traits, à effleurer les immuables ! ô elle viendrait à rayonner, car dès que son visage venait à apparaître, tout venait à s'illuminer. d'un corps à se détendre, cauchemar à s'accrocher à sa carcasse ,, et pourtant, les gestes n'en seraient jamais ressentiments ! à l'avoir aimé ! celui à se figer dans son palpitant. de minutes à s'arrêter, Chronos en avait stoppé le temps des songes, ô elle viendrait à l'observer tout doucement ! comme si sa figure ne viendrait jamais à en être oubliée. et il en serait toujours : réconfort indéniable ! celui qui viendrait en apaiser ces miasmes insolents. — Oh...
de mots :
à s'en faire ,,
si délicats !
car ses attentions en étaient toujours si douces ! à la faire rire tout doucement, de ces raisons presque trop légères ,, à en retrouver idylle presque momentanée : comme si le temps en avait effacé toutes ses erreurs. mensonge qu'elle voulait croire ,, quand pourtant la vérité en était complètement déformée. — Reste ! Tu me déranges pas ! qu'elle s'exclama presque trop rapidement, éclat à venir l'étreindre comme vitalité à s'éprendre d'elle. de ses doigts à finir par en agripper timidement la manche du plus grand : comme par peur, de leur voir filer trop loin encore. loin d'ici, loin d'elle, Helios à en aspirer les ombres, quand elle voulait en fermer tous ses rideaux, pour y enfermer là toutes les joies déjà partagées. — J-J'allais préparer...le petit déjeuner ! T'as déjà mangé...? et elle voudrait lui montrer : qu'il n'avait pas à s'inquiéter pour elle.

à supplier les dieux :
d'en faire disparaître les peurs !

quand elle aurait aimé que les sourires en soient toujours parfaits, face à lui. poumons rongés par les poisons : à en cacher à l'intérieur de ces perfections désirées mots qu'elle ne viendrait jamais à prononcer. car tout était fini ! à se remémorer ,, ô combien le monde en était cruel, envers eux deux. — Installe toi ! à tout doucement le pousser vers l'intérieur de ses deux mains dans le dos pour l'inviter à faire comme chez lui, parfum floral à se dégager du recoins de chaque mur qui en ornait les lieux : paradis protégé de tout ! quand froideur venait presque à se dégager de ses meubles esseulés. cheveux qu'elle viendrait à relever rapidement, à s'installer derrière le plan de sa petite cuisine, il y avait les ustensiles, à tout doucement tinter ! comme si tout s'en ferait presque chaleur nouvelle. — Comment...tu vas, toi...? quand les regards venaient à l'admirer quelques instants ! se glisser sur ses phalanges : comme si ses sourires en étaient prêts à s'effondrer. trop fragiles, trop sensibles,
à vouloir embrasser :
chaque blessure ,,
pour en soigner,
chaque violence.

car un chapitre fini :
n'en n'est pas forcément ,,
la fin d'une histoire.

Parce que je t’aime et que la moindre chose me rappelle toi,
à chaque instant.

Les étoiles dans la nuit à devenir tes prunelles si éclatantes d’espoir. La chaleur des rayons à en caresser sa peau comme tes doigts auparavant. Comment te dire adieu quand tu en es encore là, chaque matin, chaque soir, à ses côtés, dans cet esprit rongé par les remords et les folies ?

Eiko, ma douce Eiko, pourquoi le monde est-il si sombre ?
Ta voix qui en résonne dans chaque parcelle de ce son corps. Le cœur qui lâche face à toi, à en redemander d’en entendre tes susurres qui le font vibrer. Ses bras à peiner se retenir de t’en étreindre, alors qu’il ne rêve que d’un second chapitre, ou ne serait-ce qu’un épilogue.

Ce fut trop court n’est-ce pas ?
Et si on se donnait encore dix ans ?
Pour t’en offrir tout ce que tu mérites.
Pour t’en offrir ce que je n’ai jamais pu...

Ses mains se mettent à trembler, quand tu lui en demandes de rester. Douce euphorie. Gentillesse immaculée, alors qu’il vient en ramener sa noirceur dans ton havre de paix si radieux. A en savoir qu’il n’a rien à faire là... Mais tu lui en offres ta lumière encore une fois. Une énième fois. “Tu...” Soupir qu’il lâche avant de t’en tourner le dos. “Tu me manques...” Gorge qui vient se resserrer. “Non, ça ne va pas.” - Tu n’es plus là, comment ça pourrait aller ? - Et les larmes en coulent discrètement.  

Car la vie est un cauchemar sans toi.

myocarde :
à saigner !
de poèmes.

à venir s'enivrer de ses parfums, en déferler dans son regard étoiles toujours naissantes : à chaque fois qu'elle venait à l'observer. car Jian, unique à ses yeux ! comme parfait inconnu qu'elle voudrait pouvoir rencontrer encore et encore, attraper ses mains, pour l'emmener dans l'une de ces rondes sans fin.

mais tout s'était écroulé :
et qu'étaient-ils, à présent ?

malheureux.

quand de ses mots timides, à se laisser emporter dans ces élans de tendresses. ô aurait-elle dû venir en refouler les quelques étonnements ,, ceux à se vouloir presque innocents : quand iris à le fixer, mains à s'arrêter, comme si plus rien n'avait de sens. et c'est le palpitant, qui venait à s'agiter. car au fond : elle n'en avait rien effacé, de ces joies, comme de ces cauchemars. — Jian... et de ses murmures : rien ne viendraient à s'oublier. phalanges à venir tout lâcher pour s'entremêler presque nerveusement entre eux, elle se dégagea de ce comptoir toujours trop fleuri, pour s'approcher tout doucement d'un dos à s'en montrer comme frontière irréelle.
et si tout avait été différent :
elle en aurait épousé ,,
ces quelques nacres solitaires.
à venir tout doucement glisser ses bras autour de lui, poser sa tête presque timidement contre ses omoplates. c'est que tout devait renaître : toi aussi, Jian. d'un palpitant à trouver réconfort, contre lui. — Je suis juste là pourtant... de ses fins doigts, à tout doucement s'accrocher contre celui bien trop grand, c'en étaient les sincérités ! à ne pas pouvoir le nier, que les bras en avaient manqué son fantôme dans le noir. mais bourgeon qui avait fané avant même de ne pouvoir éclore, à se fissurer, se déchirer !

sans en oublier : que lui aussi !
était préciosité.

— J'ai pas disparu...Tu peux toujours passer quand tu veux...seulement si ça te rend moins triste ! d'une lueur, qu'elle aimerait voir à nouveau briller dans son regard. à en mériter toutes ses douceurs, Jian. ô tragédie qui ne devrait pas avoir de fin ,, pour s'en transformer à nouveau en rires et floraisons. alors regarde-moi : je suis toujours la même. à juste en vouloir ,, entendre de nouveau ces sourires si discrets.

à enlacer les silhouettes ,,
pour ne pas le voir :
sombrer.