de sa main, à crier ! là où plus personne ne pourrait l'entendre. délaissée, apeurée, de ces coups pour la faire taire, de ces larmes à en devenir amères. elle était seule, à présent : échangée pour un peu d'argent, vendue, comme si elle ne s'appartenait pas réellement. elle était une simple marchandise ! de son visage de poupée, aux joues marquées par les constellations. petit corps à en subir les regards noirs de celle qui l'avait recueillie ((achetée)). à l'avoir placée dans l'un de ces greniers, quand d'autres jeunes filles en rayonnaient, elle. à les admirer ! ces sœurs aux envies de gloire, de ces longs cheveux noirs liés quand les siens en étaient presque trop épais et rebelles. de ces kimonos ! chacun différent, contre les corps habillés par les plus courageux des maîtres d'œuvre.
et un jour :
elle viendrait
à rêver !
de pouvoir elle aussi, les imiter. loin de ces pleurs ,, à se moquer, d'où elle venait. elle voulait briller par elle-même, qu'importe si elle n'en était que gamine arrachée pour de simples frivolités. elle en serait l'art elle-même, si il le fallait, pour en compenser les sommes dues.

à s'acharner :
pour réussir.

et elle court, entre les couloirs, de ses pieds à déraper sur les parquets. à frotter les planches, étendre les habits, aider aux préparations de ces zashiki presque trop millimétrés. il y avait les rires ! les secrets, qu'elle gardait au creux de ses tympans : à n'en dévoiler aucun. quand dans les rues de Kyôtô, à celles d'Osaka, elle venait à vivre au jour le jour ! de ces modèles plus âgées qu'elle, qu'elle venait à admirer pour leurs beautés et douceurs. à venir se tenir toujours trop polies, quand ici, elle en était presque aimée. petite famille formée ! quand d'une Geiko à resplendir ,, les secrets des amours corrompus ne devaient jamais en être dévoilés. (( 旦那 )) miraculé ,, à faire vivre la fleur de cet okiya ! quand à le cacher du regard de celle qui les avait achetées, il n'en semblait que simple mécène, comme dans les temps anciens. homme riche et pourtant aimant ! à en idéaliser les relations, de son visage bien trop jeune.
car Mion :
n'en connaissait
rien !
de ces doigts qu'elle venait à glisser contre ses lippes pour lui en faire garder les secrets. rires innocents, quand les portes arrières venaient à s'ouvrir pour la laisser le rejoindre. et Mion, elle, n'en était qu'intermédiaire silencieuse, à admirer en silence les relations qui fleurissaient ! à courir les joies au visage, venir la suivre comme si elle pourrait la mener à la rédemption, quand ici, pourtant : rien n'en faisait rêver.

cours rigoureux suivis ! à venir en faire pourtant naître les passions. quand d'une nouvelle manière de vivre elle en était petite fleur à s'épanouir, ici. majestuosité de chacun des gestes, à en être douceur ! quand les doigts balayaient les airs comme si tout n'en était que caresses éternelles. de quelques larmes ,, sous les efforts ,, à ne jamais être assez bien ! quand elle en finissait par venir s'entraîner sur les balcons, à l'abris des regards. chanter, se glisser contre les bois ! genoux écorchés, de ces équilibres précaires ; figure à se renfermer ! là où elle n'en viendrait jamais à briller.
à servir les alcools :
suivre ,,
celle qu'elle admirait.
petite étoile, à briller. à se faire remarquer, dans les banquets, aux rendez-vous organisés. figure joyeuse à s'illuminer, enfant solaire un peu trop maladroite pourtant ! à rire d'elle-même ,, rire du monde. dérision sublime, à s'accrocher fleurs enfantines entre ses mèches noires : quand même de ses kimonos d'apprentie, on venait à la capturer sous les projecteurs. éternelle recrue : aux talents sublimés.

tête à se faire couronner : là, sous les sourires, sous les rires ! des liqueurs à se goûter pour la première fois, à en recevoir nouvelle soies pour en habiller les peaux si fragile. ô elle en était devenue MAIKO ,, celle aux talents si merveilleux. à devenir : Suzuhana ! pour tous qui l'appelaient avant par son prénom. demoiselle à renaître, à en paraître radieuse.
à pourtant mourir :
sous les regards ,,
vicieux.
salon où elle en suivrait les modèles ,, à être laissée comme petit animal ! quand ceux aux allures plus fortes, à imposer leurs volontés sur celle à être prise à part ,, en venaient à faire naître les cauchemars ! de ces mains à se glisser sur son corps, à ne pas la laisser respirer, quand elle ne pouvait en dire mot : de ces argents payés comme promesse d'un futur radieux. à en avoir eu les doigts qui tremblaient ,, pétale à se briser, voltiger, pour finir écraser contre le sol. clochette à résonner ; à disparaître dans le noir, quand muette il y avait eu les larmes contre son oreiller. de ses cheveux noirs à en entourer son visage comme si les visions ne voulaient pas disparaître. elle détestait, les humains. de ces avarices à ne vouloir que la détruire ,, celle emblématique de ces fleurs de printemps.

à n'être
que cendre :
dans les confins.

car le corps en sentait encore les touchers, car les jambes paralysées, de ces gestes à apeurer : n'en étaient que les prémices des horreurs.

petit corps à se faufiler, parmi les foules des rues : touristes ,, caméras ! à tenter d'en capturer les instants. quand banale ,, de son kimono gardé à l'okiya, elle venait à danser avec les pétales pour se frayer chemins et agonies. de ces souffles à se saccader, épaules à heurter celles de ceux qu'elle croisait.

de cet oxygène :
à manquer ,,
aux poumons.

impression soudaine, que le monde voulait l'agripper dans les abysses, à en entendre les veines pulser comme Enfers sur Terre : ô les miracles n'arrivaient jamais ! là où les présences n'en étaient que futiles. de ce corps à se recroqueviller contre le sol ,, de ses mains à en cacher sa tête contre ses genoux. personne ne viendrait la remarquer : dans ces petits coins où les regards n'en étaient rivés que sur les téléphones. trop nombreux, omniprésents ! c'est que tout l'effrayait, dehors ,, depuis enfant ! à brûler à petit feu, qui venaient la consumer jusqu'à ce qu'elle ne fasse que suffoquer. elle aimerait en crier les courages ,, quand les muscles paralysés n'en seraient jamais remparts contre le monde extérieur. de cristaux à être récoltés contre ses joues ,, perles salines aux allures de catalyseurs : où les voix y étaient enfermées !
pour crier :
ô les douleurs ,,
de tout un être.

広場恐怖症、なんて奇麗な呪い。

beauté fragile, à en être univers à elle entière. elle en resplendissait, des tissus à la recouvrir. de ces mèches frivoles à toujours s'échapper de ses coiffures tirées. obi en dentelles, clochettes à s'accrocher dans les mèches : quand les oreilles en avaient revêtit les plus beaux muguets du monde. fleur à s'ouvrir, regards à pétiller ,, il y avait les mains à se tendre vers les chats errants ; à les éteindre comme affection manquante. se perdre dans les rues , de ses geta à claquer contre le sol ! à en attirer les plus curieux : leur répondre de ses sourires innocents. enfant des rues, à en aimer chaque contact avec ces étrangers aux curiosités rayonnantes ! quand elle en frissonnait, aux regards des hommes par craindre de ((disparaître)). de ces arts trop souvent vus comme dérisoires, elle en était pourtant celle aux talents malicieux, à servir toujours correctement ses clients.

à s'éteindre :
une fois ,,
les kimono
ôtés !

de ces vêtements trop amples, à courir sur les pavés, respirer l'air d'un peu de liberté. elle devait toujours avoir l'air honorable ,, celle que l'on avait promit comme figure la plus aimée de l'okiya. à n'en être pourtant que gamine : venir jouer dans la neige, à venir dessiner contre le sable quelques silhouettes. toucher du bout de ses doigts les feuilles d'érables ! attraper les fleurs et pétales de cerisier qui venaient à s'envoler tout autour d'elle. regard à s'émerveiller ,, à toujours sourire ((toujours suffoquer)) : car les douceurs n'en étaient que ce qui faisait vivre les papillons, dans ses regards.

et elle voulait voler, Mion. comme ces oiseaux, qui en semblaient si libres : en les imitant, sur les scènes ! de ces beautés ,, à resplendir la nuit : à vivre le jour ; ô elle en était pourtant presque parfois trop têtue ! celle à souvent s'en montrer intrépide ! à ne vouloir qu'en faire à sa tête quand persuadée qu'elle pouvait réussir les choses par elle-même. demoiselle à se faire alors petite rebelle ,, à s'enfuir parfois de l'okiya pour se mêler aux fouler peu dangereuse ; à vouloir observer le monde de ses petits yeux ! loin de ces protections qui en étaient pourtant cages pour celle qui en était à elle-même dette et remboursement.

à aider :
tendre la main !
à n'importe qui.

de ces enfants, aux ballons accrochés dans les arbres ; de ces visages perdus entre les rues : à être en réalité bien pire qu'eux. elle était petite catastrophe, à n'exceller que dans ses arts ! quand le reste en était misère bien étrange. nourriture à toujours se brûler, à observer ceux plus doués de ses yeux presque rayonnants ,, des cartes à ne jamais bien se tenir,  pour en traîner les pieds dans les ruelles sans ne jamais savoir où elle allait. malédiction ambulante : à pourtant ne pas vouloir tomber, sous les regards des miséreux. car elle était heureuse ; de ces chemins ô tracés.

oh but isn't it a bitter smile, on your face ?
— oh no, I'm still falling.

bijoux à orner ses cheveux, à les faire s'accrocher entre eux ; à les sublimer : quand de chaque mouvements venaient s'en cogner clochettes et fleurs artificielles pour la faire resplendir. prénom donné, à Suzuhana ! présent alors offert comme marque de ces passages aux rangs supérieurs : il en était son kanzashi le plus précieux ! bout de métal où venait à prendre quelques fleurs en verre : semblable à ces muguets tant aimés. blancheurs et puretés ,, de ces verres à en refletter les feuilles du monde. ô elle venait à le garder si soigneusement dans ces soies sublimées. à le mettre à chaque performance comme porte-bohneur !
nouvelle histoire :
à s'écrire !
d'amour.
de ces épopées racontées comme les kabuki voisins, à parfois venir en espionner les théâtres, à se glisser dans les foules quand sans ses artifices elle n'en était que jeune fille un peu étrange. et pourtant si rayonnante.

また裂いてるのかな、あの花、、、
きっと。