même soirée, même nuit,
toujours les mêmes choses,
toujours les mêmes visages pourtant,
toujours étrangers,
mais toujours le même regard.

ils avaient toujours cet espoir d'en frôler la peau, quand ruby elle était interdite à ce genre de pratique. elle n'est pas là pour ça, ne veut pas se faire payer pour ça, et n'a jamais rêvé de ça. elle aimerait rêver de plus grand mais là voilà coincée, noyée dans une vague de maux accumulés qui l'empêche de bouger correctement. poupée de chiffon, prête à être déchirée quand elle n'est plus utile. elle sait qu'elle peut tomber à tout moment, mais prêtant la belle vie dans un danger accumulé. aucune liberté si ce n'est que de détester à l'arrière de sa tête les fumée étouffantes des cigarettes dans le bar et les cris audacieux causés par l'alcool.

ambiance pesante qui est soutenu par les allés et venus d'une clientèle masculine habituée et qui se pense tout permis et qui ont tous les droits. bâtiments possédés et affaires dirigés par ceux qui ne préfèrent pas craindre la police et qui se veut innocent en surface. ruby est coincée là, à jouer des délices de sa voix qui appelle à l'écouter et surtout à la regarder. elle s'est toujours dit qu'elle était loin des paillettes qu'elle a toujours voulu.

stupid, foolish always
afraid of losing

les cendriers sont remplis des fins de cigarettes et les figures s'en vont en marchant de travers. quand elle descend de la scène dans un équilibre parfaitement appris sur ses talons, ses yeux se portent sur une silhouette qui lui semble agaçante -d'être encore là si tard-, puis pathétique. son visage lui est inconnu et détonne de trop de ces murs qui dégoûtent d'alcool et de cendre de cigares. ruby s'approche, et réfléchit: non, elle n'a pas son nom en tête.
l'air de rien, elle s'accoude au comptoir, tapote du tout de l'ongle pour attraper l'attention du serveur. ainsi elle demande qu'on lui serve la même chose que l'inconnu. perplexe, le barman observe au loin l'homme qui ne fait que surveiller ruby et d'un hochement de tête, il a enfin l'autorisation de la laisser boire.

— he. ça va bientôt fermer chat. surnom mielleux, mais aucune affection là-dedans, habitude d'être appelé de la sorte qui rebondit en miroir. — sauf si tu veux passer ta nuit ici, mais j'te conseille pas.

vipère à sonner ,,
à morfondre les âmes :
dans quelques cataclysmes.

et il vit ! par procuration, Renji. à n'en faire que ce qu'on venait à lui dire, de ces journées qui n'en ressemblaient à rien à ce qu'il appréciait. de valses qu'il ne venait à faire que pour s'épuiser, il vivait de ces passions déshonorées ! là, dans le noir ,, à ne briller que pendant quelques heures. fatigues à l'épuiser, regard à s'en faire vides : car papa avait décidé d'en faire sa marionnette ! l'une de celle à briser, pour mieux en contrôler les faits et gestes.
incohérence :
pour celui à s'en faire
arrogances !
éternelles remontrances, quand d'un corps à s'apaisanter sur l'un de ces tabourets ,, c'en étaient les liqueurs qui lui en serviraient d'amitiés éphémères. habitude inexistante, simple envie d'en passer les nuits loin des enfers, les lieux n'en étaient que trop loin de ces luxes habituels ! à se sentir transparent, ici, pour une première fois.

apothéose :
de verres à s'enchaîner.

à en être maux : pour le corps d'un danseur. il le savait, Renji ,, qu'il en faisaient là actes criminels comme pour se saboter lui-même. mais les bouteilles qu'il venait à ouvrir s'en faisaient rares ! néfastes poisons ,, dans ces solitudes trop accommodantes ; à se faire terrible spectre dans les lieux aux odeurs de nicotine. quand tout doucement, voix à l'interpeller, tête à se relever d'entre ses bras ! à émerger de ces visions presque troublées sans ne pouvoir même en compter le nombre de commandes passées ; il en observa la douce silhouette, élégances à le reprendre quand le dos s'en redressa presque furtivement. — hmm...? sourcils à se froncer !
caractères
venimeux ,,
endormis.
— Moi j'veux bien, dormir ici. De toute ça peut pas être pire qu'ailleurs. d'un soupir presque trop désagréable, à passer ses doigts dans ses cheveux, il observa la jeune femme presque intrigué ! quand les approches en étaient perçues bien différentes des intentions de la belle. — Mais j'suis pas d'humeur pour de la compagnie...si c'était dans ton idée... c'est un peu nul, d'ailleurs, comme...approche..... à en confondre les mots, comme si plus rien ne venait à faire sens. — De toute manière, la journée peut pas être pire que ça, alors soit, tu peux rester là. idiot complet ! à s'en penser maître des lieux. de ses doigts qui venaient à se glisser tout doucement pour tenter d'en récupérer son propre verre ,, il n'en était sans doute que trop pitoyable, Renji.

à s'en faire :
risée ,,
de tout un
royaume.