et sous les éclats des projecteurs dansent ceux qui n'y connaissent que pathétiques mouvements ! quand lui, poupée de porcelaine : pouvait venir en tracer irrésistibles histoires du bout de ses pointes. à savoir sans doute bouger mieux que quiconque, à épouser les rythmes : qu'il ne voulait pas épouser, ce soir. d'amis qu'il avait suivi comme si ces derniers pourraient lui en apporter quelconque amusement, à ne faire que plonger son regard dans l'une de ces coupes de champagne bien trop chère que personne n'achetait vraiment en solitaire ,, il avait fini par se planter au bar, à sourire froidement à tous ceux qui s'en approchaient face à lui : quand les regards en semblaient bien trop intéressés.

à chercher lui :
luxures contre les peaux !
pour mieux les briser.

alors il était celui à chercher, à venir s'approcher, de ces poupées pour mieux les désarticuler. prédateur à n'être que gamin en manque d'attention, quand les lèvres à en épouser les coupes, il s'amusait à en briser les quelques espoirs de ceux passant devant lui. car un regard : ne trompait jamais. à ne pas pouvoir mentir, à n'être qu'honnêteté ! il y avait les rires au loin de ceux qui venaient à tenter de le traîner sur la piste ,, les regards des curieux qui ne pouvaient s'empêcher de vouloir les rejoindre, quand d'un groupe ,, plusieurs vinrent se mêler : pour en redécouvrir certains visages, et faire de nouvelles rencontres. et d'une grimace ! à en reconnaître là celui avec qu'il avait déjà joué auparavant, il en restait impassible, à presque l'ignorer comme s'il ne connaissait rien de lui.
d'un bar à rejoindre ,,
pour en combler :
les fatigues.
car Toru n'en avait été que passe rapide : à tenter de l'éviter ,, celui qui n'en voulait que bénéfices de sa part comme sangsue qu'il voulait écraser. soupir las, à faire tourner son reflet dans son verre, il leva un instant sa coupe à celui qui semblait ne pas vouloir le lâcher de si tôt. "Et bien qui l'eut cru. Me voilà obligé de te faire la conversation.", qu'il roula un instant des yeux, celui à la figure si frêle ! de ses fins poignets, à sembler presque bien trop fragile, pourtant la langue bien pendue : pour en cracher ses venins. c'est qu'ô jamais il ne viendrait s'abstenir ! celui qui ne savait simplement pas mentir et se retenir d'en faire commentaires des plus désagréables ,, surtout aux gens qu'il avait déjà pu fréquenter. "T'es venu gâcher ma soirée c'est ça ?", qu'il laissa en suspend, à sourire pourtant si faussement pour ne pas que ceux qui les accompagnaient n'en devinent ne serait-ce qu'un peu ces mascarades. "A moins que tu ne sois là pour profiter de ma coupe de champagne. Malheureusement pour toi je n'ai aucune envie de partager. C'est bête." d'épaules à se lever comme pour en marquer là désintérêt le plus profond, il finit par détourner son regard pour l'ignorer tout simplement.
comme si la soirée :
n'en serait ,,
pas assez longue !

Une sortie pour se vider la tête après tant de péripéties quotidiennes. Loin du bureau et pas avec les collègues cette fois ci. Une sortie comme les autres avec un groupe d’ami.e.s choisi.e.s avec qui on pouvait être soit même. La définition de la fête. Aller en boîte, et non pas rester dans sa boîte. C’était ce genre de jeux de mots que le responsable marketing de D.RE.AM tech aurait fait tiens, se fit à la réflexion le secrétaire tendis qu’il arrivait pimpant dans l’espace chaud lumineux et bondé qu’il aimait tant fréquenter.
Il avait opté pour son col roulé en dentelle noir et un pantalon pince taille haute crème mettant en valeur à la fois sa taille mince mais évitant aussi de le rapetisser plus que de raison.
La foule se bousculait, dansait, se chahutait dans une ambiance qui s’électrisait parfois. Les groupes et les couples se défaisaient. Puis Toru reconnu une ou deux personnes, son regard se figeât, il savait pertinemment qui ils étaient et il savait qui pouvait bien trainer avec eux. Tournant sur lui-même, il ne lui fallut qu’une seconde pour que son regard se pose sur sa cible. Elle l’avait déjà remarquée elle d’ailleurs, sa cible n’en était plus une, c’était lui qui l’avait vu le premier après tout. Il ne daignait même pas dire bonjour et il repartait déjà, goujat qu’il était.
Toru se rapprocha du comptoir et s’assit délibérément sur la chaise haute la plus proche du danseur aux goûts controversés, l’écoutant déjà se plaindre sans autre forme de préliminaire.
« Mais oui Renji, mon monde entier ne tourne qu’autour de ta petite personne. » ironisât le Ishihara en l’observant de haut en bas avec un sourire presque trop heureux.
D’une main habile il se saisit de la coupe qu’on lui refusait dans les mains même de celui avec qui l’aventure d’une nuit n’avait été que le début d’une longue histoire d’instants volés. Toru savait bien qu’il lui tapait sur les nerfs, c’était même là tout l’intérêt. Ce qu’il savait ne devait pas s’ébruiter après tout, ce fils de bonne famille n’était pas une oie immaculée.
« C’est si gentiment proposé. » dit-il en fendant ses lèvres d’un sourire angélique avant de porter la coupe à sa bouche. Les bulles pétillères sur sa langue et il rendit la coupe à son propriétaire en un geste souple.
« Ça fait longtemps que ton nom ne m’est pas parvenu aux oreilles. Il semblerait que tu te fasses discret dans certains milieux dernièrement. Quoi que… » ajouta Toru en observant ses compagnons sur la piste, des amis de longues dates qui devaient bien se douter que s’il ne brûlait pas ses semelles sur le dancefloor se devait être pour de bonnes raisons et qui donc le laissait tranquille.

fatigue dans le regard ,, d'en voir ces figures aux allures si désinvoltes, quand lui devait s'en tenir toujours trop droit, toujours trop parfait. de mots à s'en transformer en maux ,, poisons permanents comme coupe au bout des lèvres ,, ô il y en avait parfois miracles et coïncidences là, devant ses yeux. calvaire qui s'en voudrait presque catastrophe, pour celui qui ne voulait jamais fréquenter deux fois la même personne : ou ne serait-ce que devoir en supporter les présences. gamin insupportable, à faire son difficile ; fureur dans le regard, à se savoir mieux que tout. il ne lui en adresserait aucun regard ! à celui qui en gâchait encore plus les soirées. soupirs ,, yeux à se rouler ,, de quelques paroles à venir lui siffler aux oreilles ! pour qu'il en secoue la tête. ironie du sort à venir le hanter ,, malédiction qu'il voudrait déjouer : car à chaque instant s'empiraient les minutes increvables.
de clichés ,,
et cauchemars :
à se réaliser.
"J'en ai bien l'impression. c'est fou quand même d'être accro à ce point.", qu'il marmonna, nez à se froncer de toutes ces égocentrismes qui viendraient en infliger fléaux. c'est que Renji n'en appréciait pas les compagnies ,, à y voir ennui chez celui qui n'en voulait qu'argent. et de ses mains, à lui en arraché son seul plaisir de la soirée, il le regarda lui voler son champagne comme si de rien n'était, à en soupirer encore bien plus fort pour lui en montrer son agacement le plus terrible. "discret ? moi ? j'ai pas changé mes habitudes pour toi. tu te renseignes mal, et en plus t'es sourds, c'est bête ça.", à en poser son coude sur le bar, à le fixer presque trop dédaigneusement comme pour lui en lancer des éclairs. "et garde le verre, je veux pas le partager avec toi."

dégoût factice :
au bout des lippes !

"mais si tu es si sûr de toi, tu peux en parler à tout le monde. personnellement je n'ai rien à cacher ici. et clairement : tu ne m'effraies pas." sourcil à se hausser ! à essayer toujours d'en avoir le dernier mot ,, ô il en était sans doute la dernière chose qu'il craignait : car Toru n'était qu'inconvénient qu'il ne faisait qu'ignorer. doigt à se lever pour en demander un nouveau verre, à venir se resservir pour pouvoir en supporter celui qui l'avait rejoint, il regarda au loin, sans ne jamais s'attarder sur lui. "Et donc, t'es pas censé aller t'amuser ? Au lieu de me coller. A croire que je t'ai presque manqué, c'est fou.", à alors prononcer : comme s'il voulait se débarrasser de lui. c'est que tout finissait par l'énerver, ici, et sans doute finirait-il par regretter d'être venu et d'en accompagner ceux qui en étaient bien plus bruyant au fond de la pièce.

La moue sur le visage du secrétaire s’accentuait à mesure qu’il mesurait l’énervement de Renji. Il l’avait connu de moins mauvais poil … cela dit, il est certain que leur relation s’était largement détériorée depuis. Penchant la tête sur le côté, Toru garda ses doigts autour de la coupe. Elle lui était donc offerte, parfait, il n’aurait pas besoin de sortir son propre porte feuille pour profiter de la soirée si ça commençait comme ça. Il faut dire que tous ces gosses de riches qui profites bien de la vie devraient être obligé de partager un petit peu de leurs privilèges de temps en temps et Toru n’était pas du genre à laisser passer sous son nez une opportunité de profiter de ce qu’il ne pouvait s’offrir lui-même.
Avec un sourire, il replaçât sa mèche sur son front en soupirant. La musique n’était pas mauvaise, il aurait aimé danser, mais il avait d’autres choses à faire, bien plus importantes au fond, comme de ne pas laisser Renji sortir de cette soirée indemne. Non pas que le grief entre les deux hommes soient immenses, mais si pour le danseur la situation était une véritable épine dans son pied, pour Toru il s’agissait plus d’un jeu. Il n'y avait pas plus fan des ragots du milieu et pas plus malin pour les utiliser à bon escient.
« Oh non non non, pas avec moi mon cher. » dit il en secouant la tête, ponctuant sa phrase d’un levé de doigt dramatique et d’une petite onomatopée de lèvre.
« Je pourrais tout autant tenir la liste des cœurs et des corps que tu as brisé, mais ça prendra trop de temps n’est-ce pas ? Qui donc aurait l’énergie de faire ça ? » Avec un mince sourire Toru bu une gorgée de champagne et reporta son regard vers le jeune homme qui se trouvait à ses côtés.
« Il n’y a pas de quoi. » dit-il énigmatique avec un sourire et un clin d’œil vers Renji. Le jeu était d’autant plus amusant que si Toru s’imposait dans la soirée de l’étudiant en droit il permettait certainement à des dizaines de personnes d’éviter de tomber dans les griffes peu subtiles du jeune homme. Si lui-même n’était pas forcément du genre à être des plus fidèles, au moins il n’avait pas la réputation d’être un salaud sans cœur, une différence qui avait son importance dans le milieu.
« D’être vu avec moi t’aidera peut-être à passer pour plus sympathique que tu ne l’es. Tous le monde m’adore tu sais. » ajoutât-il avec un sourire large sur son visage mince, la malice ne quittant pas son regard avant qu’il ne finisse son verre, espérant bien se le faire remplir à nouveau.

et à se noyer ,, il y en aurait pieds à s'attacher aux fond des gouffres. à se moquer, de son regard et de ce qu'il savait : quand sa réputation en était des plus connues. mais ô sans doute que les parents ne se plairaient pas à en entendre commentaires sur celui qu'ils avaient laissé jouer de ses passions en échange des lois à encrer dans la tête. gamin aux libertés prisonnières ,, quand les songes en avaient été effacés si rapidement : à ne vouloir que pouvoir danser ; sous les projecteurs. alors d'un visage qu'il voulait balayer d'un revers de main, à presque faire la sourde oreille de sa nouvelle bouteille, il plissa un peu des yeux, soupira à nouveau !
car il ne savait
faire que cela :
avec lui.
"Oh non non no, pas avec moi mon cher gn gn gn", qu'il l'imita hautainement, soupirant alors comme si l'air lui en manquait presque parfois. de ses bras à se croiser, de sa nouvelle coupe où il en éloigna la bouteille de celui qui l'avait rejoint comme pour l'empêcher de se resservir. "Et ? Si tu crois vraiment m'intimider alors que tout ce qui t'intéresse c'est du fric, tu devrais plutôt essayer de m'apprivoiser, au lieu de me menacer, mais je vois que ton cerveau te fait défaut.", qu'il se renferma, à froncer du nez : sans pourtant réfuter les moindres paroles. car pour lui,, tout n'était que,, comme celui qui se trouvait devant lui auparavant. mais il en était devenu bien trop ennuyeux ! à être comme les autres, au final.

d'un monde dont il se moquait bien, à finir par terminer à nouveau son verre, il roula des yeux, avant de rire légèrement sous les quelques espoirs du jeune homme. "Et toi ? Plus riche peut-être ?", qu'il haussa un sourcil avant d'esquisser simple rictus sur son visage. "Oh mais t'es adorable. Mais j'ai pas besoin de paraître plus sympathique. Mes amis s'en foutent. Et malheureusement pour toi, il y a bien quelqu'un ici qui ne t'adore pas.", qu'il prononça avant de reprendre. "Oh mais je te laisse trouver par toi-même." verre qu'il reposa, à se redresser alors, il s'étira un instant avant de regarder derrière lui. "D'ailleurs, je peux aussi dire à tout le monde à quel point tu n'es pas très intéressant. Je suis sûr que ça les amuserait." à faire fine de se lever, pour simplement appuyer son dos contre le bar. "Et toi alors ? Tu ne veux pas aller t'amuser un peu et me faire de l'air ? T'es un peu étouffant, vois-tu. Puis en plus tu m'empêches d'écouter la musique." geste de la main ! comme pour lui dire de déguerpir : quand lui ne voulait pas bouger sur les pistes. car après tout ,, d'une présence aussi peu appréciée ; il ne voulait en montrer aucun de ses talents ! pour les danses si magiques.

Toru laissa un sourire malicieux s’étendre sur ses lèvres. Faisant un signe au barman derrière lui d’apporter une nouvelle coupe de champagne. Il n’avait rien à perdre à rester à côté de Renji, mais certainement beaucoup à gagner à l’irriter, ne serait-ce que la satisfaction de lui pourrir sa soirée, et à voir son visage si renfrogné le Ishihara se mit à sourire de plus belle. Oh, il fut un temps où Toru avait dû faire sourire ce si doux visage, mais cela avait si peu durer et le temps était si vite passé. Toru ne regrettait rien, au contraire, il vivait sa vie à son rythme, et si sur son chemin se trouvait Renji alors oui il lui arrivait d’être d’autant plus
« Eh bien, je suis ravi de voir que ma présence t’est autant désagréable. Au moins je réussi à faire ressentir quelque chose à la Reine des Neiges que tu es. » se moqua le secrétaire en dédaignant jeter le moindre coup d’œil à son interlocuteur et observant la piste de danse, bougeant la tête doucement au rythme des basses de la musique.
Le danseur se moquait de l’intelligence de Toru, mais aussi de son statu social et cela faisait d’autant plus sourire le jeune homme que c’était bien deux choses qui ne lui faisaient pas défaut mais dont il jouait beaucoup et en règle générale il en jouait surtout avec les hommes.
Le geste de la main de Renji déclencha un rire tonitruant. Une voix qui arrivait à faire passer la musique pour presque diminuer et attira les quelques regards qui se trouvaient autour d’eux sur le duo infernal qu’ils représentaient.
« Mais je m’amuse très bien avec toi voyons. Tu verrais ta tête à cet instant, c’est exactement ce dont j’avais besoin. De ça et de coupes de champagnes. »
Toru attrapa la coupe tendue par le serveur et il se retourna vers Renji en la portant à ses lèvres tout en lui faisant un clin d’œil. Sous les regards qui se portaient sur eux, Toru fit un signe à ses amis qui se trouvaient non plus et leva le champagne en leur direction avant de leurs crier en utilisant sa main en portevoix.
« Amano-kun est si gentil et adorable qu’il nous offre le champagne ce soir ! Venez lui dire merci ! »
Avant que Renji ne puisse bouger d’une pousse, Toru passa sa main libre autour de son bras afin de le garder le plus près possible. Il savait ce qu’il faisait, il déclenchait une guerre. Au fond c’était certainement ce qu’il voulait. Le petit groupe d’amis qui s’étaient mélanger entre ceux arrivés avec Toru et ceux arrivés avec Renji s’approcha des deux jeunes hommes. D’autres regards inquisiteurs se posèrent sur eux. Le secrétaire appréciait particulièrement ce moment. Il ferait tout pour faire de la soirée de Renji un enfer, le jeu était lancé.

enfant à faire caprice, à vouloir les plus beaux des diamants ,, et pas de simples pierres déjà usées. ô il en était impertinence ! celui qui voulait briller un peu plus que les autres, en montrer qu'il n'était pas que visage à faire joli sur les tableaux de famille. humour qui ne venait plus l'atteindre, à presque vouloir disparaître sous les éclairages de couleurs, ô il n'y en avait que misère, ici ! quand les pieds n'auraient jamais dû en fouler tel désespoir. à devoir en tenter de trouver fuite face aux excitations de celui qui ne semblait pas décidé à le lâcher  ce soir. "Que t'es bruyant purée. C'est fou de penser être le centre du monde. Lâche moi un peu, ta présence elle emmerderait n'importe qui.", qu'il soupira alors comme si sa patience en était mise à bout !
quand ici :
tout n'était ,,
que mensonges.
à tous vouloir apparaître comme autre quand ils en étaient, quand lui ne cherchait pas à en cacher les infamies. désagréable créature, à ne plus le dissimuler depuis si longtemps. de ces rires déclenchés à ne le faire que grimacer toujours plus, visage à presque s'en montrer boudeur quand pour lui les soirées en étaient complètement gâchées à présent. verre à se frayer chemin contre ses lèvres, à ignorer les figures qui se fixaient sur lui, il haussa un sourcil, avant de poser son menton contre sa paume. "Ma tête elle t'emmerde.", quand en réalité : il savait bien, que l'argent en était son seul but. de ces bout de papiers, de ces chiffres et nombres numériques qui n'en apportaient que factice bonheur. il était sans doute le mieux placé ! pour pouvoir en juger ce que l'argent pouvait apporter et tuer chez une personne.

comme si :
personne ne comprenait.

signe de la main à venir faire s'approcher ceux qui en semblaient presque plus impatients que sa compagnie précédente, il se redressa presque horrifié pourtant sous les mots prononcés : comme peur que la générosité ne vienne lui en coller à la peau. "Bah voyons. C'est ça. T'es vraiment - " à se faire pourtant  entraîner là où il ne voulait pas ! d'un bras à l'agripper quand lui en resterait blasé de toute émotion. c'est qu'à présent, de tout ce raffut, il s'en retrouvait bien trop encerclé. bras à venir se dégager pour en repousser Toru, il frappa légèrement l'arrière de sa tête avant de soupirer. "Suis moi.", à grogner ! à venir se pousser de toute cette foule pour aller danser un instant , à simplement vouloir parler : sans être dérangé.
quand les doigts ,,
en avaient attiré :
les cols du plus agaçant.
"Qu'est-ce que tu cherches, hein ?", qu'il plissa des yeux, à croiser les bras comme si personne ne pouvaient plus les apercevoir. "Si c'est mon fric que tu veux prends le j'en ai rien à ciré, mais viens pas m'emmerder. J'ai pas que ça à faire que de t'avoir dans mes pattes comme un chiot perdu.", de sourcils à se froncer, avant que ses bras ne viennent en encercler sa nuque pour s'approcher de son oreille. "Si tu me continues à me chercher, je vais pas pouvoir me retenir très longtemps de t'en foutre une." sourire espiègle ! quand pourtant il n'en était que venin sur les doigts : à se jouer du monde ,, quand les tours de passe-passe ne pourraient en tromper que les aveugles. "Si t'aime autant mendier, essaie un peu de le demander plus gentiment." à lui en laisser un pauvre billet dans la poche : comme si tout pouvait se régler.

quand lui :
ne voulait juste ,,
plus le voir.

Le petit prince était en train de faire sa crise. Il avait autour de lui ne cours qui se pendant à ses lèvres, attendant la boisson prophétique. Et malgré le petit coup derrière la tête qu’il se prit, Toru était satisfait. Il fit une moue faussement préoccupée en se laissant trainé par Renji. Il avait envie de lui faire une scène là, sur le dancefloor, mais si cela arrivait il n’en parviendrait pas à ses fins, et la faim méritait les moyens.
Ce que Toru cherchait c’était avant tout de mettre Renji dans tous ses états, car c’était un de ses passe-temps favoris, et même les mots blessant le rabaissant à le comparé à un animal, ni les menaces de lui donner des coups ne le mettait vraiment en alerte. Au fond de lui pour une raison qui était certainement dû à la trop grande considération qu’il avait pour lui-même, le Ishihara n’avait pas peur. Il se sentait parfaitement capable de tenir tête à Renji, il l’était, du moins en parole, mais il aimait particulièrement profiter de lui, car il était le rejeton d’un système qui l’avait favorisé par seule ascendance et que Toru était le résultat d’une continuité d’embuches, de routes cassées et déformées.
Mendier, c’était bien quelque chose qu’il n’avait jamais fait, en revanche profiter des situations qui lui semblaient favorables, ça c’était dans ses cordes. Toru senti le billet entrer dans sa poche, il s’entait l’énervement et cela lui plaisait beaucoup, mais il avait l’impression que Renji manquait la morale de toute cette histoire.
Sa main se leva presque sans qu’il ne s’en rende compte et il attrapa le poignet du Amano alors qu’il s’apprêtait à partir, le retenant dans son élan bras tendu.
« Tu parles si mal pour quelqu’un d’aussi avantagé par la vie. » Toru laissa sa tête tomber sur le côté avec un sourire en coin, narquois et doucereux face à l’homme dont il garderait le billet quoi qu’il arrive, car c’était au moins ça de pris, et s’assurer qu’il reparte bien énerver.
« Regarde toi Renji… je ne suis rien du tout comparé à toi. Pourquoi tu t’énerves comme ça ? C’est quoi ton problème au fond ? Moi ou … » Toru laissa ses mots en suspend puis lâcha la main du jeune homme et mis les siennes dans ses poches ; changeant d’humeur en une fraction de seconde pour ne pas laisser à son interlocuteur l’occasion de découvrir ses propres faiblesses.
« Ou bien s’est que tu en pinces pour moi … vu notre sorti dramatique c’est d’ailleurs ce que doivent penser tout le monde à l’intérieur ! » Toru laissa son rire cristallin fendre l’air, se dirigeant à son tour de nouveau vers l’intérieur de la boîte, les mains toujours dans ses poches et une dégaine faussement nonchalante allongeant son corps déjà si mince.

miracle qui n'apparaîtrait pas : car lui voulait le faire disparaître à l'écart de tous. et peut-être que l'envie de l'étouffer en devenait toujours de plus en plus forte à chaque fois qu'il en prononçait mot. d'un visage à tenter d'en calmer les quelques colères pour en paraître le plus poli possible loin de toutes ces agitations ,, ô il était vrai que tout cela n'était que joli cinéma. quand sans doute n'était-il pas le plus à plaindre. mais Toru ne savait pas grand chose de lui, en réalité ,, ni même ce qu'il se cachait derrière les liasses d'argent facilement donnables à tous. mais peut-être que les chiffres à s'afficher sur ces bouts de papier en attiraient les regards les plus vicieux ,, à n'être que de simples feuilles sans signification pour lui : à les balancer comme si au final rien ne pouvait réellement en acheter ce qu'il voulait.
et face lui :
avidité ,,
de tout un monde.
bras retenu, à le faire de nouveau gâcher l'un de ses souffles, il le dévisagea un instant avant d'en lâcher l'un de ses faux sourires. "Avantagé par rien du tout. Y'a bien des choses que tu sais pas. Mais prend donc mon fric, si ça t'amuses tant.", de ses épaules à se hausser, de son poignet à se dégager. paroles à en paraître toujours des plus irritantes ,, ô il n'y avait pourtant aucune once d'affection là où celui qui s'amusait à l'agacer tentait d'en percer quelque chose d'inexistant. "C'est bien de rêver un peu. Mais si j'en pinçais pour toi je t'aurai filé plus qu'un billet vois-tu." d'un sourire à se tracer, quand la tête ne faisait que se secouer. "Mais pense ce que tu veux, j'ai pas plus de temps à t'accorder, tu me files mal au crâne. Et si je m'énerve c'est simplement parce que j'en ai marre de te croiser partout avec ta voix horrible. J'allais très bien, avant de te voir." qu'il regarda un peu autour de lui avant de finalement faire demi tour pour tenter de se débarrasser de lui une bonne fois pour toute. "Maintenant si tu veux bien aller voir ailleurs si j'y suis, je t'en serai presque reconnaissant.

billets de nouveau posés sur le comptoir sans réellement regarder pour en payer la dite tournée, il tourna les talons pour se faufiler dehors : loin de l'agitation de celui qui en demandait bien trop d'attention pour la tranquillité qu'il recherchait. car dans les voix il n'y en avait aucune once de chaleur ,, simples faits énoncés. c'est que Renji en détestait ceux qui ne s'intéressaient qu'à son argent. enfin, il fallait dire qu'il n'avait sans doute pas à se plaindre : quand pourtant les chiffres n'en apportaient pas le bonheur. à n'être qu'indicateur ,, à attirer ceux qui ne cherchent que cela. quand les gestes n'en étaient même plus faits de pitié : mais de lassitude ,, à bien se moquer finalement de ce qu'il lui demandait, du moment qu'il ne le croisait plus.

Toru s’efforçât de garder le sourire malgré les vagues de haine que lui envoyait Renji à la figure. Il était satisfait de voir que sa soirée était payée, mais ce n’était pas tout. Il avait réussi à attirer les foudres de celui qui ne méritait pas à ses yeux de venir prendre tant de plaisir aux nez et à la barbe de tous. Il n’y avait rien de saint chez Amano Renji, il n’y avait rien de dramatique non plus, mais il fallait bien avoir un souffre-douleur dans la vie, et lorsqu’il le pouvait, Toru remettait la faute de toutes ses années de douleur sur le danseur de ballet. Un balai, voilà ce qu’il fallait retirer du tréfond froid du jeune homme qui n’avait d’yeux que pour lui-même, narcisse dans lequel se noyaient bien trop de jeunes gens que Toru aurait aimé prévenir uns à uns.
Oh il en avait connu des comme-lui, qui croyaient qu’ils pouvaient se plaindre derrière leur argent et faire en sorte que personne ne vient les confronter à leurs propres réalités. Car oui, l’argent n’apporte pas le bonheur, mais il évite au moins d’être malheureux. Pauvres petits riches qui arpentaient les bars et les clubs de la ville.
Il savait Toru quel coup de grâce faire. Et tant pis pour Renji s’il était parti si vite sans demander que personne ne puisse ajouter à son ardoise au bar. Regardant sa proie partir après avoir payé la tournée, le Ishihara attrapât le bras d’un de ses amis et le tira au bar avec un sourire satisfait. Il y avait tant à faire et à profiter de cette soirée encore, qu’il n’allait pas perdre sa bonne humeur à cause des remontrances froides de la Reine des Neiges.
« Barman ! » appela t’il avait d’agiter la main vers le bas afin de lui signaler de venir à lui.
« Amano Renji, il nous a mit sur son ardoise. C’est l’homme qui était avec moi tout à l’heure. » Le barman acquiesça. Amano Renji était trop riche et bien trop beau pour qu’on l’oublie facilement, surtout dans ce genre de bars.
« Vous pouvez nous servir trois Blue Lagoon et une bouteille de champagne en plus ? Ça sera sur son ardoise directement. Merci beaucoup. » avec son sourire angélique et sa voix douloureuse, le barman n’eut d’autres choix que de croire sur parole le garçon.
Après tout Renji était parti en lui disant de prendre son fric, il allait donc prendre son fric. Et puis autant profiter de la longue soirée qu’il avait devant lui car demain il avait posé un jour de congé le secrétaire, et il comptait bien en profiter pour aller à la piscine, mais surtout dormir toute la matinée. C’était un programme qui réclamait donc de se laisser aller aux plaisirs de la nuit et maintenant qu’Amano était parti, tout l’endroit semblait lui appartenir.