gamin aux appétences insatisfaites, à n'être que défi permanent quand il en voulait trouver les colères de tout le monde : on avait dépassé ses limites ! pour celui qui se faisait démon-même de toutes les horreurs du monde, à en défier en permanence les instincts des autres pour en briser toujours un peu plus les corps. mais ô tout lui tapait sur les nerfs ! à en commencer par l'une de ces figures aux insolences presque démesurée. à faire de lui simple porte feuille ,, quand lui ne voulait simplement plus en voir les visages : à pourtant les croiser partout.
à vouloir affronter :
visage !
pour le faire fuir.
bâtiment dans lequel il en avait ouvert la porte poliment, figure hautaine qui s'en montrait pourtant ravissante ,, ô il y avait les pas à se faire sévères dans ces lieux qu'il avait facilement trouvé ! car Toru n'était pas réellement introuvable. à haïr les figures qui tentaient de s'en montrer plus impertinentes qu'il ne l'était lui-même. c'est que Renji en était bien trop égocentrique ,, à se voir déjà briller quand il n'était pourtant que nuisible ! d'un monde qui ne lui correspondait pas, à ne vouloir faire qu'effleurer les parquets et s'abîmer les chevilles sans que personne ne vienne l'interrompre : à juste vouloir tenter de respirer comme il le pouvait, loin des éclairages qui ne faisaient que l'aveugler toujours plus.

à suffoquer :
en haut ,,
des palais.

de poison à en recouvrir ses lèvres, regard à tenter de percer celui qu'il cherchait au milieu des bureaux de la petite entreprise, à faire comme si les lieux en étaient visitables de tous malgré ses manières : il y en avait qu'agacement ! sur les visages irrités. "Il est où Toru ?", qu'il fronça les sourcils, à venir se présenter sur les lieux comme pour en faire simple scène ! d'une arrogance presque trop fébrile, langue à presque claquer quand il n'en trouvait pas celui qu'il cherchait. "Il bosse ici au moins ? Vous savez que vous avez des employés très questionnables ?"

à s'approcher de l'une de ces figures qui n'en avait rien demandé, de ses bras à se croiser jusqu'à ce qu'il en ait réelle réponse. Ô il ne bougerait pas ! resterait planté là entre les tables comme si la silhouette en était bien trop discrète. figure pourtant si svelte, à se faire gracieuse : au contraire des caractères bien trop infernaux. quand de ces lieux il se moquait de son image, à en avoir affaires personnelles qu'il viendrait cracher à la figure d'inconnus. "Mademoiselle. Vous devez forcément savoir où il est.", qu'il en demanda à la jeune femme qu'il venait d'approcher d'un faux sourire, ironie à se faire politesses : quand les tons n'en étaient qu'aux attaques pour en salir les épaules de celui qui ne faisait qu'en demander toujours trop de ses attentions.
pour juste :
mendier ,,
entre ses doigts.

D’un même mouvement, elle abandonna son café sur la table et son sac sur la chaise, saluant avec un grand sourire son assistant.e qui était déjà au travail, sa main handicapé joliment drapée dans un bandage. Même malgré les demandes, iel n’avait pas voulu quitter son poste. Le projet lui avait littéralement éclaté entre les mains ; ce n’était pas raisonnable de continuer dans cet état. Mais ce côté têtu avait eu Rika, qui avait éprouvé une fierté indescriptible pour cette personne. Depuis, les deux travaillaient sans relâche pour trouver un moyen de faire une projection enfin à la hauteur des demandes. Il n’y avait pas beaucoup de monde aujourd’hui. Aucun rendez-vous programmé dans l’agence, leur patron.ne et leur directeur publicitaire munis de ses assistants et du secrétaire étaient partie faire une présentation et une visite d’université. Sorte de repérage pour de futur interactions et ainsi déniché de quoi améliorer ce qui leur fait défaut pour le moment. Rika et son partenaire se retrouvaient ainsi seul.e.s à tenir la boutique, pour le reste de la journée, ce qui n’était pas réellement un problème. L’habitude de rester enfermé jusqu’à pas d’heures et de ne sortir le nez que pour les situations d’urgence, les avaient rodés à la manœuvre.

Pour cela que, lorsqu’une voix puissante retentit dans l’entrée, Rika fronça des sourcils en relevant les yeux de son montage. Son prototype lui renvoya son regard interrogatoire, avant qu’elle ne le lève. Ses lunettes de protection remontées sur ses cheveux, sa blouse faisant également office de tablier déboutonnée sur sa tenue marron - crème du jour, elle sortit de la pièce, ordonnant simplement de ne pas se laisser distraire et de terminer les codes au plus vite. Dans les locaux, elle découvrit un jeune homme, qui semblait se croire aux bureaux de la préfecture au vu de ses jérémiades. Et il cherchait Toru. Intérieurement, elle se demanda ce qu’avait bien pu faire le secrétaire, marquant sur son visage son sourire le plus conciliant avant de l’approcher. Autant ne pas faire d’esclandre, alors qu’il n’y avait personne pour la journée. Elle serait mal si elle devait expliquer les dégâts. Quoi que, en réalité, pas tant que cela.

« Tout d’abord, bienvenue à d.RE.am Tech Group, je suis Takano Rika. Et vous êtes ? demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Ensuite, j’ai bien peur de ne pas pouvoir répondre aux gémissements d’un jeune homme comme vous. Vous vous trouvez dans une zone de travail, tâchez de vous tenir. »

Petit con, songea-t-elle. Elle était polie pour le moment, mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Ici, elle protégerait Toru même si elle ignorait ce qu’il avait bien pu faire pour enrager un homme tel que celui qu’elle avait devant les yeux. Ishihara était bien des choses qu’elle appréciait et il était hors de question de le mettre dans une situation encore plus périlleuse. Même si, bon, il était tout à fait en capacité de se protéger tout seul. Sans ciller, elle croisa les bras, restant bien fermement plantée sur ses talons. Il n’existait pas celui qui lui fera peur. Un membre de la famille Takano, une fois le nom sur les épaules, ne se laisse pas déboulonner. Et sûrement pas par un chieur de première. Elle en avait un beau spécimen devant les yeux.

« De plus, il faudrait savoir vous servir de vos yeux. S’il n’est pas à l'accueil et qu’il n’est pas apparu suite à vos… incessantes plaintes dans le couloir, il ne doit pas être ici. »

Elle était en train de perdre du temps sur ses travaux, cela l’énervait particulièrement. Encore une demi-journée de plus, et elle était quasiment sûre d’arriver à faire fonctionner la détection. Néanmoins, pour cela, il fallait qu’elle puisse avoir accès à son laboratoire en toute tranquillité, ce qui n’était pas le cas actuellement. Si une chose était sûre, le secrétaire n’entendra pas la fin de cette situation lorsqu’elle le reverra. Il avait intérêt à avoir une bonne explication pour compenser sa perte de temps et d’énergie pour un mec qui avait l’air de plus savoir se plaindre que de regarder autour de lui.

et Renji, il n'en faisait qu'à sa tête ! en permanence ,, à imposer ses lois, à pourtant respecter celles des autres. il détestait être pris pour un idiot ,, devoir régler ses affaires aux yeux de tous. gamin impétueux qui en avaient pourtant des manières : à juste aimer en faire des scènes quand cela pouvait en être à son avantage. c'est que d'un visage, il en avait cherché les figures presque détestées à présent, comme presque sûr de les trouver ici : en vain. soupirs si las, de ses bras croisés, pied à taper impatiemment le sol, il y avait pourtant devant lui silhouette à se démarquer, d'un caractère qui en semblait assuré, jeune femme presque trop déterminée à l'affronter, quand il en était de trop ici. c'est qu'il cherchait, finalement, le japonais. à vouloir s'en montrer grand quand il n'était rien, à en faire de politesses simplement pour ne pas que les autres l'effleurent. et personne n'arrivaient jamais réellement à gagner, face à celui qui s'en montrait bien trop impartial. sourcil à se lever, tête à se pencher légèrement de l'un de ces faux sourires qu'il savait si bien faire : il en admira le calme qui lui faisait face.

à pourtant :
ne pas vouloir
se calmer.

"Amano Renji. Et mes gémissements, n'en sont pas. Vous ne payez pas assez vos employés ici ? Pour qu'ils soient obligés de mendier à tout le monde ? Vous devriez mieux faire attention à qui vous embauchez, simple conseil.", voix calme et posée, et pourtant si hautaine. Il en était hymne à lui-même : de tous ceux qu'on ne voulait pas avoir devant soit. "Et je me tiendrait mieux une fois que je l'aurai devant moi. Ce n'est pas après vous que j'en ai.", qu'il hausse les épaules, sans n'en baisser le regard. Car il n'avait pas honte d'en être venus ici pour venir dire ce qu'il pensait, quand il en avait appris tant de manière et de façons de dire les choses : à pourtant préférer être celui insupportable qu'il était. de ses plaintes, il finirait presque pas en trouver celle qu'il avait devant les yeux insolente ,, quand il n'en avait demandé qu'une simple position.

agaçante :
créature.

"Qu'est-ce que j'en sais ? Il aime jouer au plus malin avec moi.", qu'il souffla, sans aimer pourtant l'admettre. "Vous vous doutez bien que j'aurai aimé être n'importe où sauf ici. Vous savez où il se planque peut-être ? Ce serait bien aimable de votre part de me le dire. Surtout que vous n'avez pas l'air à être du genre de vous tourner les pouces, au contraire de lui." mots qui se voulaient toujours aussi poignards, à n'être qu'insolence, il se moquait bien de savoir qui était celle qu'il avait devant les yeux. après tout, elle ne le connaissait pas, et lui non plus : à presque se moquer de sa présence, quand au final il n'en avait pas obtenu ce qu'il voulait. surtout si celui qu'il tentait de trouver était en permanence absent. à presque avoir l'impression ,, d'être celui qui lui courait après : quand il voulait l'éviter le plus possible.

"Dans tous les cas s'il ne se trouve pas ici, je n'ai plus rien à faire là. Sauf si vous savez où il se trouve, évidemment.", qu'il lui offrit alors simplement l'un de ces sourires trop polis comme il avait appris à les faire. c'est qu'il en était bien étonné parfois de voir que les gens ne savaient pas faire la différence. société assez étrange où le cristal se mélangeait au verre bien trop aisément, d'apparence trompeuse : à ne pas chercher pourtant à en afficher là les statuts qui en venaient l'agacer en permanence. "Enfin qu'importe. Ce n'est pas comme si j'avais particulièrement envie de voir sa sale tête." quand sans doute celle qu'il venait défier du regard était bien plus intelligente que celui qu'il était venu voir. après tout, elle devait bien comprendre qu'il se moquait bien de faire un peu de grabuge s'il le fallait : même s'il aurait préféré pouvoir régler cela de manière plus discrète.
sans avoir :
à le crier ,,
sur tous les toits.

Lors d’un débat, il faut toujours écouter son adversaire jusqu’au bout et former en avance les réponses à proposer. Non, pas à proposer, à imposer. Rika croisa les bras, observant toujours le jeune homme s’il lui faisait scène digne d’un enfant n’ayant pas obtenu la sucette qu’il voulait absolument au supermarché. Ce genre de gosse qu’elle regardait avec ses yeux acérés et qui perdait rapidement de leur envie de crier dans tout le magasin. Amano Renji, de ce nom qu’elle connaissait pour ses quelques relations professionnelles bien placées, ne l’impressionna guère. De toute façon, peu d’hommes, d’une manière assez générale, arrivaient à éveiller en elle un esprit de crainte. Pas même le dieu de Satoshi pourra la convaincre d’agir pieusement. Il se croyait en position d’exiger, le bambin aux grands airs, mais Rika ne donnait jamais.

« Très bien, alors je vais vous demander de partir, répondit-elle, sans sourire cette fois. Ce que font nos employés en dehors de leurs heures de travail ne sont guère mes affaires. Ishihara n’est pas ici, comme vous pouvez le constater. Et donc, je vous demanderais de bien vouloir dégager d’ici. Aucune information quant à l’endroit où se trouve notre secrétaire ne vous sera révélée, monsieur Amano. »

Passant devant lui, sans même un regard, elle le dépassa pour aller ouvrir la porte, lui faisant un poli signe de bouger son cul et de déguerpir avant qu’elle ne change de ton. Elle avait été polie, et espérait qu’il comprenne bien le message. Elle perdait son temps, lui aussi ; autant qu’il se casse le plus rapidement possible pour améliorer la journée de tout le monde. Rika possédait la condescendance comme un gant à sa taille, améliorant jusqu’à ses mains invisibles. Aucune impression, même, elle laissa un ricanement lui échapper, se moquant ouvertement de Renji à sa dernière remarque.

« Pour un homme qui ne veut pas voir quelqu’un, tu fais quand même sacrément d’efforts, commenta-t-elle. Aller, arrête de me faire perdre mon temps et barre-toi. Toru n’est pas ici, tu ne le verras pas, fin de la discussion. »

La patience courait rapidement chez les Takano. Au bout de plus de trois répliques, il lui était souvent difficile de garder son visage de la gentille et douce scientifique qu’elle n’était absolument pas. Ici, c’était chez elle, et même si Renji semblait agir comme s’il possédait les lieux, ce n’était pas le cas. Il allait devoir partir ; elle n’avait que très peu de temps à consacrer à des énergumènes dépourvus d’assez de neurones pour réfléchir deux fois avant de débarquer sur le lieu de travail d’une connaissance. Ce que Toru avait bien pu lui faire, elle s’en foutait complètement et ces histoires devaient être réglées à l’extérieur de locaux prévus à de la recherche et transmission des informations. L’autre homme n’avait aucune place ici, bien qu’il essaye toujours de se montrer têtu.

« La d.RE.am Tech sera toujours ravie de vous recevoir à d’autres occasions, bien sûr, ponctua-t-elle en reprenant un sourire commercial. Bonne journée. »

Si ce n’était pas assez pour lui faire comprendre qu’il devait sérieusement déplacer ses molécules qui constituaient son corps au travers de la porte et ne plus revenir pour des affaires personnelles, elle allait devoir le prendre par la peau du cou et le foutre elle-même dehors. Et Rika, malgré son mètre soixante, était plus que capable de soulever un gringalet dans ce genre, pour qu’il arrête de lui faire perdre son temps. Parfois, c’était à se demander si le genre masculin n’était pas spécialement créé pour emmerder Rika.

et il n'était que trop capricieux, Renji. à vouloir tout régler immédiatement, ne plus avoir à y penser après coup : quand pourtant Toru en avait abusé des quelques libertés qu'il lui avait offert. de chiffres bien trop étalés ,, pour une seule soirée ; d'un barman : à avoir tout ajouter sur la note de celui qui n'était à peine resté pour en fuir les irritations plus que non-nécessaires. il savait ,, que celle en face de lui ne se laisserait pas marcher sur les pieds. car après tout, elle n'avait tout simplement pas ces airs de cruche qui ne connaissait rien à l'art des paroles. mais qu'importe, il s'en moquait ! quand celui qu'il venait chercher n'en était pas là. prunelles à pourtant se rouler face à la rigidité de celle qui tentait de s'en montrer bien trop formelle ,, il s'en fichait : de ses visages aux airs d'autorité ! quand personne n'avait jamais réussi à le faire plier. car malgré ce que l'on pouvait dire de lui ,, le décrire par l'argent de sa famille n'en saurait dépeindre toutes les nuances qu'il conservait.

là ,,
au creux :
des myocardes.

"Oh mais ne vous en faites pas, je ne comptais pas rester ici de toute manière. J'ai bien d'autres choses à faire que de discuter avec vous." qu'elle en était inintéressante ! un peu trop frigide ,, trop stricte : et sans saveur, pour celui à s'aimer pourtant des caractères. quand d'une porte ouverte, de politesses délaissées, il rigola ironiquement à ces mots sans pudeur. "Et bien quand on te volera du fric tu réagirais sans doute pareil. Tu ferais mieux de regarder la caisse de l'entreprise, on sait jamais il serait capable d'y foutre son nez. Alors miss j'essaie de me donner des grands airs sans même savoir rester polie, je comptais pas rester une seconde de plus dans ta petite boîte." d'agacement ! à tout faire exploser : de ces masques à ne rimer à rien.

et sans en dire ,,
les mots :
qui lui passaient par la tête !

"C'est ça, c'est ça, à jamais surtout." il viendrait à sortir de là, ne rien lui répondre quand les condescendances ne l'en effleuraient à peine. à se demander, même , comment Toru avait pu être embauché ici : quand d'une peste en faisant l'accueil ,, rien n'y semblait agréable. à espérer tout simplement ne plus jamais avoir à y mettre les pieds ! dans ces lieux presque sans humeur et sans charme. il en était presque heureux, de ne pas avoir à travailler dans ce genre d'endroit ! quand finalement les gens n'étaient pas s'y bien choisi ,, et que les accueils n'en étaient pas à la hauteur de ce que tous prétendaient. et finalement, il en était presque bien content de ne pas avoir à se coltiner celui qu'il était venu chercher pour en régler quelques comptes : car moins il le voyait, moins manquait-il d'en blesser un visage et de s'abimer les poings. bien qu'il n'en soit pas très violent, Renji. et finalement la journée en avait évité bien des scénarios catastrophiques !
pour profiter
juste un peu :
du soleil d'hiver.

Il était difficile de dire que Rika était une femme de patience. Au contraire, elle faisait plus souvent preuve de sang chaud que de calme et de discernement. Si ce n’était pas pour tous ces hommes qui lui avaient dit que ce genre d'attitude la fera sombrer, elle s’était appliquée à ne jamais les écouter. Et maintenant, elle se considérait prise d’une grande bienveillance envers celui qui venait briser la tranquillité de son espace de travail. Bien naïvement, sans doute, elle avait songé qu’il allait partir, sans faire d’histoire. Mais c’était sans compter sur la bouche bien animée, bien ouverte et bien éloquente d’Amano Renji. Alors qu’il passait devant elle, Rika sentit un frisson de colère s’emparer d’elle. S’il parlait sans réfléchir avant, peut-être qu’elle l’aurait pardonné, par sa bêtise. Mais il avait une réflexion derrière, digue de tous ceux qui s’aveuglent par leurs propres problèmes, sans voir le gros du décor. Si Toru lui avait volé de l’argent, très bien, mais qu’ils aillent régler cela ailleurs. Ici, détérioré la popularité d’un employé ne se faisait qu’entres membres de l’entreprise et toute personne extérieure se permettant la liberté était, il fallait poser les mots, un.e connard.asse finie.

Quittant alors sa place de teneuse de porte, elle suivit Renji, le rattrapant sans difficulté, pour lui saisir le bras, le calant dans son dos et lui taper à l’arrière du genoux pour l’obliger à s’accroupir sous elle. Peut-être qu’il la dépassait en taille, mais Rika compensait son manque de hauteur par une force multipliée avec sa constante rigidité. S’il avait cru pouvoir lui parler comme ça, il se foutait bien le doigt dans l'œil jusqu’au coude. Se penchant au-dessus de lui, elle remarqua à quel point son poignet était fin entre ses doigts. Elle n’était pas non plus la plus épaisse de la bande, mais le garçon était particulièrement maigre et avait des muscles fins. De danseur… Glissant sa bouche jusqu’à l’oreille du garçon, elle sentit ses mèches glisser par-dessus des épaules, tombant également sur Renji. Il avait manqué de respect à un membre de la d.RE.am Tech et également au groupe lui-même. Elle ignorait ce qu’il pensait d’elle. Et pour tout avouer, elle s’en foutait.

« Ecoute-moi bien, Amano Renji, commença-t-elle. Tu es celui qui est venu jusqu’ici pour un mec qui t’a piqué ton fric, dans le seul but de t’en prendre à lui sur son lieu de travail. Si j’étais toi, j’apprendrais à réfléchir avant d’agir. Parce que tes menaces peuvent te coûter cher. »

Aussitôt, elle resserra sa poigne sur ses délicats poignets, l’empêchant de la renverser d’une quelque manière que ce soit. La force ne réglait que peu de problèmes dans la vie. Mais Rika ne pouvait, parfois, pas y échapper. Ce genre de type ne comprenait rien, jusqu’à ce qu’on leur foute le nez dans leur bêtise et qu’on les oblige à les résoudre. Toru avait abusé de lui, parce qu’il n’était même pas capable de se protéger tout seul, toujours caché derrière son argent sans aucun doute. Son renard de secrétaire était bien futé et profiteur, mais il lui attirait toujours une sorte d’admiration lorsqu’il se jouait à ses dangereux jeux. En plus, au vu de son attitude, Renji devait le mériter en quelque sorte. Avec une forte pression, elle le relâcha finalement, se redressant en l’observant de haut. Rika avait perdu son sourire depuis longtemps, ses yeux parfaitement maquillés lançant des éclairs précis et affûtés.

« Et avant que tu ne secoues le nom de qui que ce soit devant moi, je te préviens, reprit-elle aussitôt, je me sauverais mon honneur et arrêterais mon numéro pathétique avant de me ridiculiser un peu plus, si j’étais toi. »

Un sourire froid anima son visage un bref instant, avant qu’elle ne croise des bras, prenant une position plus relaxée qu’avant. Toru avait vraiment des goûts particuliers en hommes. En réalité, elle ne pouvait pas vraiment dire qu’elle était mieux. Au moins, les siens n’étaient pas encore venu la menacer sur son lieu de travail, ce qui était un avantage par rapport à l’autre pour le moment. Une nouvelle remarque lui naquit au bout des lèvres, qu’elle ne retint pas, car impossible de retenir quoi que ce soit dans son état d’esprit actuel. Et le regret est pour les faibles et les incompétents.

« Tu dois vraiment être obsédé par Toru pour agir comme un petit stalker. T’as peut-être des choses à t’avouer avant de crier. »

silhouette qui voulait en quitter les lieux pour ne plus avoir à en supporter les voix agaçantes, il avait l'impression que les lieux en étaient presque hantés de sa présence ! celle à vouloir se montrer si forte comme si elle pouvait en effrayer les moindres visiteurs, à l'ouvrir un peu trop : à en oser contacts des plus superflus. d'un poignet saisi, à paraître presque trop fragile entre les doigts fins de celles qui en montrait force ,, il en afficha simple soupir ! d'un ennui à presque le tuer quand les paroles ne le préoccupaient aucunement. car Renji avait entendu bien pire. de ceux à le réduire comme un moins que rien ,, à en profaner rumeurs et paroles comme si on le connaissait réellement. mais personne ne savait réellement de quoi étaient capables les pires démons. à se faire secret ; inconnu. quand les mots ne sauraient le décrire que comme chien à en suivre tous ceux qui l'entouraient.
quand les regards :
ne faisaient ,,
que juger.
sourcil à se lever, de son poignet qu'il dégagea d'un mouvement brusque, il la regarda s'approcher, à presque s'amuser ,, lui aussi : de celle qui s'en inventait tant d'histoires. "Réfléchir ? Car t'approcher autant de moi avec autant d'assurance, c'est réfléchir pour toi ? Mes menaces ne te regardent pas, gamine. Je suis simplement venu trouver quelqu'un, pas jouer avec toi. Alors tes grandes leçons, tu peux te les garder.", qu'il articula simplement, à lui aussi, pouvoir en montrer force sans ne même en avoir l'apparence. "Mais si tu veux jouer à ce petit jeu de qui saura tenir tête le plus fort à l'autre, ou encore à qui pourra avoir le dernier mot...très bien, joue. mais ça ne sera pas avec moi, car je perds patience."

de ces échanges :
à n'être que stériles.

dos à se redresser ,, quand les quelques jeux terminés ; il la dévisagea un instant avant de rire simplement. "Mon honneur ? Je n'ai jamais dit que j'en avais. C'est un truc d'enfant pourri gâté, ça. Moi, je fais sans.", de commissures à s'étendre : comme si les mensonges ne lui faisaient plus rien. "Mais oui, peut-être que c'est ça. Après tout, qui sait. Mais Toru est pas vraiment mon genre vois-tu ? Tout comme toi. Il est un peu trop...bavard. Et je n'apprécie pas vraiment les gens qui jugent sans connaître l'autre. Mais tu as l'air d'une experte pour cela." et les épaules à se hausser ,, à lui aussi venir en abattre ses jugements comme simples cartes qu'il tirait une à une.

"Mais j'imagine que vous n'êtes que de beaux parleurs ici. De ce que je vois, ça m'étonne pas vraiment finalement.", que les pas s'en avancèrent vers elle, avant d'en hausser les épaules. "Et j'en ai rien à foutre. Parce qu'après tout c'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire de l'avis d'une gamine qui s'amuse à jouer la forte tête ici." et de ses bras à s'écarter comme d'une évidence, il se retourna à nouveau, avant de lever le doigt. "Ah oui je peux me barrer maintenant ? ou mademoiselle a encore envie de me parler ? Enfin, je te demande pas ton avis." d'une porte à se rouvrir ! comme si le temps défilait bien trop lentement. "A jamais surtout." qu'il secoua la main presque trop nonchalamment, pour en saluer les présences qu'il ne voulait jamais revoir. imprudent ,, à vivre comme il le souhaitait : à se moquer de ce que l'on pouvait penser de lui ,, du moment qu'il en atteignait ses objectifs.
à ne pas vivre :
pour ceux ,,
qui l'observaient.

C’était culotté tout de même, de sa part, de se dire hors “jeu” alors qu’il était celui venu pour réclamer de voir un des membres de l’entreprise, sans rendez-vous, sans s’annoncer, et avec pour seule arme sa voix dans les couloirs. Il avait cru que ses paroles toucheraient l’égo de Rika, elle se sentira bouche-bée face à un homme aussi désinvolte sans doute, car après tout, ce n’était jamais drôle de s’énerver en solitaire. Mais, malheureusement pour lui, elle voyait bien qu’il possédait un réel problème avec Toru, que ce Renji faisait l’imbécile en se disant immunisé alors qu’en premier réflexe il était arrivé jusqu’ici. Personne n’oserait débarquer sur le lieu de travail de la personne avec qui il ou elle a des problèmes. C’était une invasion de la vie professionnelle, passible d’une amende, car considéré comme un type de harcèlement. Heureusement pour Renji donc, que Toru ne soit pas là. C’était toujours plus simple de se dire au-dessus de tout le monde et de tout, au lieu de réellement prendre en main les choses. Renji avait sans doute des comptes à régler et Rika espérait que Toru puisse d’une manière ou d’une autre, lui en dérober un peu plus la prochaine fois. Que ce soit son énergie ou son argent d’ailleurs. Car il lui tapait sur les nerfs.

“Il parle trop” songea-t-elle en le voyant rire. “Il parle beaucoup pour ne rien dire, je le sais déjà tout ça.” Même s’il parlait d’enfant pourri gâté comme d’un insulte, il en était un. A voir la finesse de ses doigts, ce n’était pas un garçon ayant eu beaucoup besoin de ses phalanges pour un quelconque travail. Rika aussi possédait des mains douces et délicates. Haussant un sourcil, elle se demanda s’il se prenait pour un roi quelconque. Bien mal lui en prenait, parce que dans certains, il arrivait qu’on leur coupait la tête. Enfin, peut-être que les livres d’histoire mentent ? Les bras croisés, elle souleva son menton, ingurgitant toutes ses paroles pour les laisser filtrer aussitôt hors de sa conscience. Oh, elle savait que certains de ses ex.e.s détestaient au plus au point quand elle ne les écoutaient pas alors qu’ils et elles expliquaient le pourquoi, du comment, du parce que. Un jour, elle apprendra à écouter réellement et surtout, à prendre en compte les paroles de chacun. Oui, mais certainement pas avec un type comme le Amano, qui s’exciitait sur une femme lui rappelant qu’il n’était pas en territoire conquis ici. Les idiots dans son genre, ça courait les bancs des amphithéâtres.

« Au moins, nous sommes d’accord là-dessus, dit-elle tout simplement. Tu es un idiot qui parle beaucoup pour ne rien dire, je suis une excitée qui juge sans connaître, tu viens ici pour demander des comptes à un homme qui n’est pas là, et je te demande de partir, ce que tu vas faire avec plaisir, j’imagine. »

Avait-elle bien résumé la situation ? De son point de vue, plutôt oui. Qui d’autre que des petits privilégiés sans connaissance des normes de société des “petites gens” viendraient ainsi ? Cet Amano Renji en tout cas, il était retenu dans la tête de Rika, rangé dans une catégorie bien spécifique de “insupportables gamins de riche sans cervelle apparente”. Oui, elle existait déjà d’avant, cette case, depuis un sacré moment même. Au moins, ce sera un sujet de conversation tout trouvé pour la prochaine sortie shopping du secrétaire et de l’ingénieur, et un bon tirage d’oreilles aussi. Il laissait ses petits copains venir se tourner en ridicule aux bureaux, ce qui, au détriment d’être drôle, lui faisait perdre un temps considérable sur ce qui est réellement important. Alors, lorsqu’il tourna des talons, elle en fit de même, retrouva sa.on assistant.e qui attendait de l’autre côté, curieux.se sans doute, de la tournure de l’évènement. D’un mouvement de main stricte, elle hâta le pas vers le laboratoire, claquant de la langue sur son palais, avant de sourire. Amano Renji est un petit con, et Ishihara Toru l’avait bien eu à son propre jeu. Elle ne pouvait pas en être plus fière.