monde souverain. à se délecter des parfums. prince héritier. à s'en faire asphyxier. létal est la mort, au creux des paumes. martyr de ces supplices. cruor à venir couler. déchéance sublimée. l'ange a frappé. et dans son ultime souffle. il a tout emporté dans sa valse.

resonance

Victoire des préciosités oubliées. lentement, à se laisser emporter sous les danses déployées. enfant miracle. bonheur d'un chaos implanté. à avoir tout vécu. survécu. comme ultime espoir. achèvement d'un mirage qui se croyait si lointain. de ces sourires délicatement apposés sur les lippes. étoiles scintillantes dans le creux des iris. il était leur tout. petit prince d'un royaume autrefois effondré. à n'en connaitre ni rire ni délicatesse. à avoir amener merveille d'un simple coup de crayon. dieu est grand. dieu est bon. quand les supplications étaient continues. à vouloir y croire. ne pas en perdre espoir. il était étoile d'un ciel empli de vide. à venir briller bien plus fort que l'astre lunaire.

silence

Émerveillement secondaire. à ne plus s'en donner la peine. c'est que petit prince est devenu roi. pour laisser place à un successeur de choix. petit frère aux allures de poupon. à se demander si c'était cela les allégresses qu'il ne connaissait guère. à vouloir se battre contre le monde. le protéger. envers et contre tous. ne pas les laisser s'approcher. vice insufflé lentement dans le creux de ses veines. à en ressentir les jalousies et possessivités maladives. personne ne pouvait le toucher. quand les palabres se faisaient angoissées. il le savait, qu'il ne serait pas remplacé. amour vacant de ces parents qui en sublimaient chaque instant. portrait constellé de ces lucioles embrasées. ensemble, on découvrira le monde. de cette promesse muette, faite aux empyrées. à vouloir le choyer tel un souverain. ô grand damné de ces illustres illusions.

gravity

Ataraxie arborée. de ces croissants de lune peignant les traits. enfance éperdue. à se tendre la main en courant dans les champs. béatitude cristalline. de ces quelques années espacées. trois gouttes comptées. pourtant c'était à venir s'y méprendre. comme une gémellité cachée. à prétendre que le dernier en était l'ainé. à faire pâlir les rires échoués. forme d'une fortune qui n'était pas échangeable. pas remplaçable. bien plus précieuse qu'un amas de bijoux achetés. ilsung en fierté de son âme. admirateur des premiers instants. à le voir s'épanouir. s'affranchir. phalanges entrecroisées à ne plus s'en lâcher. ils étaient un ensemble à ne pas profaner. quand les chemins parfois en venait à se séparer. ils finissaient toujours par se retrouver. s'exaucer. prunelle d'un univers qui ne battait la cadence que pour en esquisser perle de pluie sur le visage. sourire impérial. la galaxie a été faites pour toi. à se perdre sous les constellations. iris fixé vers ces cieux où les dieux règnent.

utopia

Mélange de gloire et d'espoir. il y avait cette continuation linéaire sur les portraits familiaux. quatre silhouettes aux jovialités dérisoires. à en exposer les perfections. comme si les failles n'existaient guère. à ne pas en voir que les déchéances étaient si claires. sans aucune trace de défaite. comme si le monde voulait à croquer à cet enjouement qui leur semblait interdit. eux avaient tout. prenaient tout. comme si entre la paume de leur main, le cosmos était leur. il n'en était pas différent. à se colporter roi d'un espace qui dépassait ses attentes. l'univers au bout des doigts, à venir tendre ses bras. d'une telle manière qu'il n'en voyait pas les aspects obscurs. ces profondeurs qui s'égosillaient sous les entrailles des abysses. à ne pas en deviner prix à payer quand les années s'effilocheraient. voracité passable d'amenuisement. tout s'écrouler. sans qu'il ne le sache. sans qu'il ne le voit. perte fatale. le monde en pâtirait.

je suis venu te dire que je m'en vais. alors que j'ai crié. de toute mon âme. tout mon souffle. jusqu'à ce que mes poumons étouffent. que l'air sorte de mon être. à venir broyer les viscères. à éclater l'intérieur. j'ai lâché prise à l'instant où ta main a failli à la mienne. au moment où le ciel, s'est abattu sur ma silhouette.

crystal

Prémices de ces instants imagés. où le monde s'arrête de tourner. le tic tac cesse de retentir. il est comme suspendu dans les airs. accroché à un fil au-dessus du vide. mémoire engravée à venir se rappeler. ce qu'est le bonheur parfait. à s'ancrer sous la chair. poison indifférent. peut-être que ça ne lui en coûterait rien ; d'aimer. un tout petit peu. sans se rappeler qu'il y a un frère qui l'attend. que c'est à cette main tendue qu'il veut s'agripper. à devoir grandir. se modifier. se modeler. sentiments à un mot dérivé. peur imbibée sous le coup des pressions. peut-il essayer d'en abriter les âmes éperdues. là où chaque chanson retentit. où le diable ne danse pas avec son âme décharnée. mais dieu regarde. à en observer mouvements et gestes. scruter les disciplines. ô il se refuse comme martyr.

delight

Trahison d'un organe qui résonne. à l'unison, il se fait prendre au piège. jeu dangereux. fabulations mortelles. il pourrait se perdre. ne plus en voir chemin qui s'est tracé pour lui. quand les voies empruntées sont censées mener à eden. droiture posée. comme s'il fallait que chaque loi s'en voit respecter. à tenter d'en faire le bien. d'être bon pour son prochain. à lentement en voir route s'éloigner. peut-être était-ce là l'oeuvre du destin. à se laisser guider. faire comme si de rien n'était. palpitant qui affronte les dangers d'une émotion nouvellement née. jamais offerte à autre que cette chair et ce sang partagés. i've never kissed anyone before. quand les lippes sont scellées. emmêlées. à se faire offense pour ne pas sombrer. peut-être que la pomme empoisonnée est meilleure que les autres. à lentement se voir prendre dans les vices. ne plus chercher d'échappatoire. il y a les serments qui seront éteints. ne te perd pas trop en chemin. à ne plus savoir comment faire marche arrière. ô mais la vie est traitre. et elle viendrait tout annihiler sur son passage.

failure

Il les découvrent. ces plaisirs subtils de la chair. ceux qui lentement, profondément, perfore l'épiderme jusqu'à n'en laisser que des trous. ceux qui retournent l'estomac. déglinguent l'esprit. il se noie jusqu'à ce que les sévices se propagent. que le corps en soit engourdi. endoloris. il n'y a aucun stop. s'arrêter ne serait plus possible. quand la prison de verre qu'il s'est créé, il s'extirpe peu à peu. à faire perdre les attentions là où les importances devraient demeurer. à ne pas voir venir les sonnettes d'alarme. ils diront que tu étais l'unique responsable. quand le drame se produira. quand sous les douze coups de minuit. il s'en ira. de cette sortie où la discrétion s'est enfuie. de sa voix élevée jusqu'à sa silhouette. quand il a détourné le regard, il était déjà trop tard. il est venu. à voulu comprendre à son tour ce qui animait un battant si vibrant. d'une simple seconde. d'une seule inattention. l'arme enclenchée. tempes aspergées. et le cruor s'est dérobé. de ce corps qui a rejoint le sol. quand entre ses phalanges, sur le creux de ses jambes. il en tenait la carcasse qui se consumer. de cet ultime souffle qu'il a rendu. à laisser la main venir caresser le visage. joue ensanglantée. quand dans la nuitée noire, c'est son hurlement qui a retenti. pleurs oubliées. amour envolé. la haine est venue s'infiltrer jusqu'au-delà de ses veines. boyaux torturés. maintenant il ne pense plus qu'à se venger.

pandemonium

Fumée lointaine, à se distiller dans les empyrées. you shouldn't have done what you did! voix perçante. à en éprouver que dégoût envers ces autres. aux yeux éteints de couleurs. au regard privé de kaléidoscope. comment pouvait-il savoir? que d'une simple amitié, naitrait une envie dévastatrice. de sentiments calomniés, s'éventrerait un venin bien plus puissant qu'un partage. probe et mono en disharmonie. à se mener la guerre quand les deux partis ne savent comment s'entendre. à se pousser dans ses retranchements. s'écrouler dans les vices déroutants. à tout abandonner. études de droit délaissées pour en faire chavirer les aléas. il les tueraient tous autant qu'ils sont. il n'en ferait pas de différence. la comparaison était voulue. à faire naitre cette frénésie. les demander de le rejoindre. créer un crépuscule où ils pourraient édulcorer leur acrimonie. animosité qui se mêlerait à la cruauté. quand il en cherchait moyen de se rapprocher au plus près. contamine-les! détruis-les de l'intérieur! il les réduiraient à néant. les pousseraient à se tuer à leur tour. pourquoi c'était eux les cibles visées? si simple à exterminer. pour leur propre bonheur d'en entrevoir les couleurs. il serait leur mise à mort. leur bourreau. il viendrait à leur nuire. par pur rédemption que d'avoir vu sous ses yeux, s'éteindre la prunelle de son âme.