ô elles volent, les lucioles. celles que l'on tente de toucher, quand on est gamin, celles dont on est apeuré, quand on sait de ce qu'il s'agit. petites lueurs à virevolter, à faire rêver : à disparaître aussitôt qu'on les approche. fugacité d'un instant ,, tout comme ceux des sentiments. quand d'une naissance ; il y en avait déjà un frère : plus grand, plus robuste, moins fragile, plus doué, plus intéressant. p l u s. tout ce qu'elle n'est pas ; grandiose à disparaître derrière son ombre ! quand la petite fleur semblait bien trop malade. à ne jamais tenir debout, de ses genoux trop souvent ouverts pour en repeindre les vêtements et les sols. ou encore de ces notes à n'être que détriment pour ceux venant en récupérer les résultats et les classement. Kaede, elle n'est pas extraordinaire : elle est risée ! de ceux qui en espéraient bonne image pour une famille déjà au plus bas. quand de ses fragilités ,, ils misèrent tout sur celui plus fantastique.

faible constitution ,,
aux allures :
de petite fée.

「この薬を飲むと言っただろう!」

「もう嫌だ!もう飲みたくないわよ!」

「じゃあ死ねばいい。私にはもう関係ない。」

de ces cours ,, à la fatiguer : sécher chaque matière inintéressante ; à finir par déserter ces lieux aux allures de conformités. elle n'avait jamais été quelque chose, entre ces murs si strict. de ces cheveux à devoir rester droit et sans maquillage, de ces uniformes au manque de couleurs. ô il y avait eu quelques amis, quelques expériences ! à ne pourtant jamais avoir brillé par ses talents de rédactions, ou par ces calculs aux matrices incomplètes. elle ,, les réfléxions n'en étaient que trop réalistes : quand ces notes n'en étaient que reflets d'une incompréhension complète.
à ne pas la décrire ,,
à ne rien dire d'elle :
à juste faire fuir les regards.
car papa et maman en avaient honte ! car le grand frère l'ignorait presque. alors d'une majorité atteinte, petite fleur qui en avait décidé autrement. voie à se changer ,, à en éloigner les cours et les attentes qu'on avait posé sur ses épaules ! à en rejoindre ((l'armée)). quand plus rien n'en avait de but ! à y avoir rencontré personnes qu'elle n'oublierait jamais, celles qui l'avaient construite.

de ces ordres ,,
à ne plus être poupée.

grimper ! sauter ! combat ! arme ! à se salir comme elle ne l'avait jamais fait, à en entendre ordres et figures plus autoritaires : donner un peu d'espoir à celle qui n'en avait jamais été regardée. créature si simple qui n'en demandait pas beaucoup. à suivre ce qu'on lui disait ,, à rire avec ses compagnons : à vivre horreur et joies comme nouvelle vie sans peine. petite mais futée ,, discrète et habile ! à pouvoir se faufiler, n'importe où.
petit être ,,
aux allures :
de forte tête.

皆、家族だよ。

bruits et explosions, couvertures et infiltration. nuit d'enfer ,, de violences, aux allures oubliées. quand peloton à se tenir : bombe artisanale à exploser. corps projetés contre le sol. et les oreilles sifflaient, et le corps se recroquevillait de ses mains contre ses oreilles. vision floue, de ces acouphènes à en assourdir les tympans. cris aux alentours, à venir réveiller les esprits, quand le corps en était paralysé contre le sol. d'une main à pourtant l'agripper, la tirer : lui hurler de se reprendre ! quand la mission en avait été avortée ,, stoppée : de ces corps qui eux ne bougeaient plus au loin.
et Kaede ,,
en avait les jambes :
à trembler !
quand forcée par l'un de ses amis à dégager d'ici, traînée, portée, à abandonner les autres derrière. sang sur les paumes à se frotter les yeux ,, à se mélanger à la terreur : quand sur le visage en étaient restées gravées les visions. il y en avait les blessures, dans la tête, de celles qu'on ne pouvait pas effacer. à ne plus dormir, se réveiller en terreur : à chaque bruit sourd, à chaque bruit fort, panique sublime ! à ne pas pouvoir la contrôler. dans les rues, chez elle, dans son salon ,, corps à se recroqueviller, myocarde à l'étouffer : comme si elle aussi, allait y rester. et de ces carrières elle en avait tout stoppé : démissionné, retrait voulu, pour tout recommencer. encore et encore ,, quand les amours des arts viendraient en prendre le dessus : pour en apaiser les douleurs encore trop vivantes.
à tout ,,
recréer :
de ses mains.  

tout était si lumineux, si coloré ,, de ces verts pommes aux jolis roses pastels. beauté d'un lieu à en être doté de quelques néons et touches de noir. filets et étagères à contraster ! quand ici ,, petite rue aux allures de jeunesse et de bas fond ; à s'y mélanger gangrènes aux effluves des bars. elle était cette petite tâche de couleur où les regards s'arrêtaient parfois. curieux ,, critiques ,, plus ouverts. de ces tatouages qu'elle venait à créer ,, de ces constellations qu'elle venait piercer sur les peaux. beautés d'un art où le corps en était tableau !
elle en était
maîtresse :
de ses mains.
habilité subite ! de ces fleurs aux pétales des plus radieux, aux illustrations les plus morbides. ô demoiselle en aimait les créatures mignonnes ! à souvent peindre sur celles aux envies de contraste : ambiguïté d'un monde qui ne voulait qu'en dicter les règles de tous sans jamais en entendre leurs envies. à tout étouffer ,, elle marquait les mémoires ! de ses sourires aux saveurs acidulées, à encrer les dates et souvenirs comme pour rappeler que tout était immortel, sur ces pavés.  à s'être reconvertie ,, là où les gens voudraient d'elle , là où elle pourrait faire rencontres, où elle pourrait tout oublier.

ギラギラ
目に染みるは一ミリグラムの花火

et c'est dans les tréfonds, qu'on trouve les plus beaux gisements. ceux qui brillent et scintillent ,, petites roches aux couleurs élégantes même sous terre. elle brillait ! キラキラ ,, petite poupée de porcelaine aux allures de vipère. à danser dans ses pièces qui en étaient maison ! figure presque trop candide quand la langue bien pendue sans ne jamais se laisser faire ,, elle charmait, venait à mordre, sans en laisser de marbre. POPPY ,, devenu surnom connu de tous dans les alentours, de ses excentricités, de ses instincts de survie : Kaede était morte.

Ka

e

de

à grincer des dents, quand les patronymes se faisaient entendre, à n'en dire à personne ce qu'ils en étaient. ô il ne lui serait plus utile, ce prénom : préférer les pavots ! les odeurs de libertés où elle pourrait fleurir même auprès des routes les plus escarpées. de ses talons et plateformes à claquer contre le sol pour se faire respecter, de ses doigts à tirer le bout des oreilles, à claquer ! comme si elle n'en gagnait déjà pas assez les regards, Poppy. maîtresse d'un lieu, où les musiques venaient à virevolter, où la voix venait à sortir comme pour chanter ses propres hymnes à la vie.

volent ses mèches pastelles accrochées à la tête ! cheveux d'un rose délicat, habillés de quelques pinces et barrettes aux figures de strass et de perles, elle en était à elle-même tableau vivant ! changeant tous les jours pour en donner aspect d'elle-même que personne ne connaissait réellement. Poppy, à vouloir montrer qu'elle était vivant parmi toutes ces rues bien trop sombres. de ses vêtements à allier noirs aux couleurs les plus douces possibles, elle en aimait le vert ! celui des pommes aux soleil, des herbes trop longues et des nouvelles pousses ! de ses extravagances au visage toujours repeint ,, regard entouré d'un eyeliner à venir étirer ses cils le plus possible. ((noir)) à prendre place parmi toutes ces couleurs vibrantes.

jusqu'au corps ,,
lui même
statue.

aux oreilles percées ,, helix double d'un côté, un industriel de l'autre, quand les lobes en étaient ornés de petites constellations si délicates. à parsemer les poitrines de ses secrets ! pour laisser place aux tatouages les plus délicats et solitaire ! fleurs sur le haut de son bras, sublime pivoine aux encres colorées ,, elle en avait laissé place à Orion derrière le poignet ,, à n'être pas réellement elle-même recouverte de ces petits dessins ; à pourtant aimer les créer sur les autres. venir y mettre quelques émotions ,, un peu de magie, dans le regard de ceux venant la voir. quand des jupes à effleurer ses cuisses, de ses bas à venir s'accrocher comme décorations, elle en était créature sublime.
et elle leur offrirait :
de jolis ,,
souvenirs !

あの子はコンプレックス

esur leurs peaux, elle en avait gravé dragons et symboles
! yakuzas auxquels elle était habituée, celle à frôler les rebords des mafias ,, quand elle en traçait sur les peaux tous ce qu'on lui demandait. d'une expérience à se faire maître ,, à en suivre les codes et règles : elle en avait vu les premiers encrages des premières recrues, tout comme ceux qui ne faisaient que combler les espaces vides des corps déjà trop dessinés. c'est qu'elle en aimait, raconter histoires et imperfections du monde entier.
illégalité
silencieuse !
à raviver.
de rencontres ô si sublimes, de ceux à ne plus la lâcher ,, elle en avait quelques figures à toujours revenir la voir, là, dans ce petit salon qui était le sien et qui en accueillait tant de monde. de ces sourires sur des visages bien trop sérieux, de ces allures nonchalantes et qui en étaient pourtant tout aussi humaines.

à aimer :
redécouvrir ,,
toutes ces figures.

libre à courir au gré du vent, romantique désespérée quand elle n'est en réalité que dans les conforts des draps des autres ,, ô elle ne s'arrête jamais, ri et s'amuse avec ceux qui veulent bien lui en prêter leurs bras. jolie fleur à simplement détester la compagnie de la nuit ,, quand les sommeils en étaient toujours bien trop perturbés. plus charmée par les présences que les embrassades, à s'amuser d'un tout et d'un rien ,, elle était pourtant facile à vivre Kaede ,, à attirer les beaux regards : tout comme ceux à la médire.
trop différente ,,
pour certains :
et leurs commentaires.
quand les rues venaient à la dévisager, quand elle en ignorait tout ce que l'on disait sur elle. elle était dans l'un de ces milieux ou les avis n'en étaient pas si néfastes ! à accueillir quiconque en était chaleureux. quand les mains aimaient à s'en enticher de quelques épaules, de quelques doigts, de quelques mèches. palpitant à s'emballer pour de simples attentions quand elle savait en garder la tête froide et en remettre ceux qui la cherchaient de trop près. voix à porter ! familiarités et émancipations à venir en montrer là femme forte face au monde. à être si bruyante, si enjouée : à rire et frapper les épaules quand elle en était bien trop expressive. à chercher le monde, à chercher un peu de réconfort, dans ces apparences fortes et éclatantes qu'elle se donnait.

眠れられない、今夜。

あ、また泣いている、私…