et courent les figures, à travers les foules. regards à s'être perdu sur les silhouettes comme pour en échapper aux vices dépéris. pas à se faire silencieux, de ses mèches à effleurer son visage délicat ,, créature à se faufiler, de ses discrétions infinies. à en suivre devant celui aux allures presque trop distraites. carmins à couler, sur les pavés, celui qui n'en avaient que faire des répercussions : à s'attirer les regards, de ceux plus haut qui en voulaient sa tête. à l'avoir nommée alors comme bourreaux vers les chemins de traverse. froideur au visage, à dénoter de ces couleurs printanières qui en semblaient bien trop niaises pour ses iris monochromes, à bien se moquer de ses airs de faucheuse qu'elle venait à dégager. les sourires étaient absents, les joies ô jamais réelles.
fugacité :
des violences ,,
infernales.
quand dans les rues, les seuls choix envisageables en étaient de se défendre ou de crever. vivacité des réactions, quand Eiri n'en était pourtant que délicatesse dans chacun de ses gestes, il y avait pourtant les forces d'esprit à se montrer perspicaces, quand le monde pouvait bien s'écrouler sous ses pieds. figure qui entre les foules en venait presque à lui échapper, à se dépêcher toujours plus quand elle n'en serait jamais perdante : ô il y avait à chacune de ses missions résultats qui s'en faisaient entendre. sans ne jamais échouer, à ne pas en connaître ce mot, celle élevée pour en vivre comme simple arme.

sourcils à se froncer, quand les mèches de celui qu'elle venait à suivre s'effaçaient entre celles de tous ceux venus observer les quelques fleurs sans âme à ses yeux, elle pressa son pas, s'élança en avant, de sa main à venir se tendre pour tenter d'en attraper le bras de sa cible. échec complet : quand face à elle venait à s'en dessiner figure bien trop connue. visage à soupirer, doigts à venir en desserrer sa capture, ô elle se décomposa légèrement comme si la journée ne pouvait pas en être plus chaotique. "Toi ici." tête à se tourner, pour tenter de regarder si elle n'en apercevait pas au loin celui qu'elle recherchait, elle abandonna pourtant rapidement, quand les attentions en avaient été perturbées. "J'imagine que ce n'est pas un hasard." comme d'un jeu de devinette, quand elle n'en ferait aucune scène. à en avoir perdu son butin du jour, comme si tout n'était que trop ironique. de mots à lui manquer, à n'en avoir jamais été réellement bavarde Eiri, quand ses silences en valaient bien plus.
de calmes ,,
à en être :
joyaux.