et les cheveux venaient à se glisser sur les épaules, de faux sourires discrets, de faux rires bien trop polis : à ne jamais trop parler ! car ici elle était un peu opaline noire ,, à se frayer chemin entre les sièges, relever les verres pour les nettoyer. pendule à défiler, aiguiller à se disloquer, elle ne savait pas vraiment quelle heure il était, Eiri, quand dans les pénombres des ambiances tamisées, d'une salle finalement fermée quand en avaient sonnées les derniers billets entre les caisses. pas à raisonner entre les murs, comme mélodie de minuit : fantômes à se révéler, quand d'une ombre elle en dansait presque sous quelques lucioles. ici et là, à les voir déambuler fictivement sous les paupières épuisées !
à virevolter :
créer un monde ,,
où personne ne pourrait venir.
car les verres glissaient des mains ! à s'étaler sur le sol, pour en ramasser finalement les débris de quelques sourires. car les chiffons passaient sur les tables : les comptoirs ! de cet endroit qui en était presque maison. et Eiri, elle avait un peu grandit ici, à se souvenir des interdictions posées d'en déranger celles qui travaillaient, quand elle devait encore s'entraîner à frapper et apprendre le monde. à observer toujours de loin, à se glisser entre les tables une fois les portes fermées ,, c'est qu'elle en connaissait les moindres recoins ! de ces lieux hantés par les corps se frôlant, par les effluves et les regards déplacés : à en faire crever les myocardes de dégoût.  alors d'enfances privées ,, à s'être créer son propre univers ; peut-être que dehors était bien trop dangereux, après tout, pour ne pas se faire dévorer par les monstres des rues.

et fleurissaient les liqueurs !
là où les mains se posaient.

quand dans l'ombre, bruit d'une simple porte à venir se claquer de nouveau, elle ne daigna à peine en relever le regard. car Eiri ne se doutait que trop bien de qu'il pouvait s'agir. de son visage à simplement s'échouer entre les bouteilles à ranger, chiffon jeté dans un coin comme pour s'en débarrasser, elle soupira légèrement : à  finir par en relever les yeux, détailler un instant la pièce des yeux, pour finir par l'observer lui. "J'imagine que tu n'es pas venu seulement pour prendre un verre.", qu'elle en laissa les mots sortir  ,, à en redresser les épaules , de ses mèches à lui tomber sur les clavicules. franchise ,, quand les seules paroles pouvaient en sortir comme couteau bien trop aiguisé : à ne pas être douceur, Eiri, là où les chaos régnaient en permanence.
comme maîtres :
sur les limbes ,,
dévastées.

La chasse reprenait, et les ombres craintives longeaient les façades pour éviter le molosse cruel en soif de vengeance. Nouvelle traque qui allait marquer un peu plus encore son âme rongée par le désespoir, mais qui allait pouvoir apaiser son désir de sang. Regard vif, il analysait le moindre des faits et gestes de cette cible qui allait subir son châtiment dans les jours suivants.  

Cours aussi vite que tu le peux, tu finiras tout de même par t’essouffler tôt ou tard.

Dans l’impitoyable pénombre, il se préparait, attendant le moment opportun pour ôter la vie. Celui-ci comme tous les autres allait goûter à sa détresse, et Jian ne lui laissera point le temps de l’implorer.  Le carnassier tapis dans sa haine n’était pas près d’arrêter de teinter leur vie de noir. Après tout, ils le méritaient.

Car toutes informations étaient sacrées afin d’en choisir sa sentence irréversible qui l’emporterait dans le néant, il n’hésitait pas à user de ces êtres qu’il considérait de confiance. Homme habitué d’un établissement hanté par ceux qui voulaient fantasmer et que Jian ne connaissait que trop bien, c’est auprès de cette poupée aux lèvres discrètes qu’il alla trouver ce qu’il désirait.  

Passant la porte de l’établissement feutré de rouge, la dernière heure avait sonné, et alors que les verres se tintaient les uns contre les autres, il s’avançait dans l’obscurité de la pièce aux lumières tamisées. Se tenant face à celle qu’il cherchait, il lâcha un léger soupir face aux mots de cette dernière. Elle le connaissait et savait pertinemment qu’il n’était pas là pour les échanges langoureux qu’elle pouvait offrir à ses dépravés de clients. “Puisque tu le sais déjà, inutile de passer par la case verre alors.” Précieux temps compté, il ne souhaitait pas en perdre avec des futilités, bien que sa compagnie n’était pas des plus déplaisantes. De pas presque insonores, il se rapprocha de la silhouette distinguée de l’hôtesse, son ombre venant s’accaparer son corps. “T’es-tu déjà occupée de lui ?” Photo volée de cet homme placée sous les prunelles de celle dont il attendait dorénavant une réponse qui satisferait son impatience, il fit part de sa demande directement. Le gibier encore dans la nature, ses heures finales étaient comptées.

et dans le noir, quelques étoiles pouvaient briller ,, sur les plafonds rougeâtres ,, aux allures d'enfers presque inédit. car ici en étaient coincé les âmes de tous ! ceux à se perdre face aux charmes, face aux luxures. à sombrer dans les vices des liqueurs pour le plaisir d'en avoir compagnies des plus agréables. et Eiri, elle n'en comprenait pas réellement ces besoins d'affections : quand d'un myocarde déjà bien trop éclaté, chaque regard qu'elle croisait ici en semblaient désirer choses toutes différentes les unes des autres.  tous piégés, dans une réalité bien étrange !
car il n'y en avait :
que rêves !
à faire vivre : les Hommes.
alors de ses regards si froids, à n'en faire que continuer son travail de minuit ,, elle en faisait briller les verres, scintiller les tables et carmins des divans ! rictus indéterminable ,, à finir par en faire claquer les pieds d'une coupe contre le bar en granite avant d'en relever le visage vers celui qui n'en avait plus aucune gêne de se présenter à elle. photographie présentée comme pour la faire parler, quand les yeux en dérivèrent vaguement sur le visage de celui qui en était devenu proie, elle n'en dit pas un mot, à en ranger sur les étagères les verres qu'elle avait nettoyé. silence à errer ! quand d'une voix bien trop délicate, elle en laissa en suspend quelques mots. "et ? si c'était le cas ?", qu'elle en posa ses paumes contre son établi. "que m'offres-tu en échange, Jian ?" doigts à en effleurer les rebords du meuble pour le contourner, avant d'y appuyer son dos pour faire face au jeune homme ,, elle en ferait exploser tout un monde !

à ne pas vouloir :
en être monstre ,,
aux gains inespérés.

"si je te dis comment le trouver, que feras-tu hmm ? tu sais, ce n'est pas très équitable." comme d'une envie ! de se brûler les doigts ,, d'en faire caprices condescendant : pour y gagner quelque chose. car elle n'avait pas peur, Eiri, de celui qui en brûlait les peinés, de celui qui en transformait tout de rouge ! cramoisi à dépeindre les corps, à repeindre les rues : enfer vivant ! qui ne faisait que la laisser de marbre. "es-tu prêt à écouter mes demandes pour en obtenir ne serait-ce que quelques bribes sur lui ?" que les mots en sonnaient comme prophéties ! à en vouloir joyaux autour des visages ,, pour en achever elle aussi missions et vengeances.
jusqu'à la fin :
des sérénades
immaculées.

Et il condamnait les malheureux aux existences qui dérangeaient les odieux en son genre. Méprisable haine devenue sa seule raison de vivre, puisque ce monde, dorénavant loin de celle qu’il avait tant aimé, était vide de sens. S’il ne pouvait pas être heureux auprès d’elle, alors pourquoi le seraient-ils ? Cruel égoïsme à se penser capable de juger le moindre de ces infortunés. Maître autoproclamé d’un monde qu’il voulait chaotique afin de satisfaire son cœur chagriné.  

Tu sacrifies ceux au regard argenté, alors que tu es celui qui voit noir.

Les ténèbres prenaient d’assaut le peu de clarté qu’il lui restait. Et dans cet abîme sans fin, il se noyait, les corps célestes à en devenir imperceptibles. Seul se guidant sur ce chemin qui le mènerait à sa perte, il s’efforçait, bien qu’à bout de souffle, de se battre contre ses démons. Rancune nécrosée par cette aversion qui avait fait de lui son propre ennemi sans même qu’il ne s’en aperçoive. Et dans cette lutte, il était alors prêt à tout, quitte à vendre son âme à la plus destructrice des vengeances.  

L’élégante poupée, donneuse de sourires aux plus généreux débauchés, présenta alors au chasseur ses conditions afin d’espérer que sa bouche, pourtant si discrète, en dévoile ses mystères. Habitué à ce genre d’échanges qui se voulaient être justes, Jian partit alors s’installer sur l’un des assis de la pièce. “Je t’écoute, qu’est-ce que je peux faire pour toi ?” Mots soufflés dans une tonalité glaçante. Ici, on jouait avec la mort, et elle n’attendait jamais pour infliger sa terrible sentence. “Le temps me manque, mais je ferai le nécessaire pour satisfaire ta demande.” Et pour assouvir ses pulsions dévastatrices, il pouvait laisser sa proie profiter du peu de liberté qu’il lui restait, puisqu’il savait que le jugement final finirait tout de même pas être exécuté.  

condamnation dans les regards ,, et pourtant elle n'en est pas mieux que lui, Eiri. de ces airs à se faire ombre dans les nuits pour en poignarder les visions différentes ,, fantôme d'une époque : où être différent n'était que poison pour la société. et parfois, ceux qui voyaient en couleurs s'en montraient bien plus pire que ceux aux regards effacés. ((d'un monde à l'envers)) il n'en resterait que fragments maudits. damnation pour celui à se vouloir vengeur de tout un peuple ,, quand elle n'en était que pièce désarticulée à tuer de ses simples mots.

et qui avait-il
derrière ces photos :
sans âme ?

alors d'une figure à finir par s'installer sur l'un des divans nonchalamment, elle le regarda un instant sans bouger, sourcil à pourtant se hausser quand les figures en restaient impassibles : de glace ! comme la Reine des lieux qu'elle était. à finir par s'approcher, ramasser la photographie du bout des doigts pour en effleurer la table à laquelle il s'était posé. "C'est simple.", qu'elle finit par s'installer en face de lui, à en croiser les jambes : sans en lâcher son regard. "Il y a certaines personnes que je ne veux pas revoir mettre les pieds ici.", qu'elle prononça sans ciller, quand pour elle tout n'était qu'une question d'échange. "Et je n'ai pas la patience de m'occuper d'eux." à lui laisser libre champs ! du moment qu'elle n'en voyait plus les figures grossières ici.

celles qui se pensaient :
permis de tous vices ,,
contre sa famille.

Fais en sorte qu'ils ne reviennent pas ici. Et je te dirai tout ce que tu veux sur ce Mono là. Et les autres à venir." de ses fines mains à venir s'attacher les cheveux, nuque à ses dévoiler pour en prendre airs bien plus sérieux. car Eiri si elle le voulait ,, viendrait s'en occuper d'eux toute seule ,, à pourtant ne pas pouvoir errer dehors comme elle le faisait auparavant. "A toi de voir. Car il se pourrait que je sache où trouver cet homme.", de son index à venir tapoter la figure de l'importun ,, à vouloir en passer contrats : comme si les deux n'en avaient pas assez de sang contre les paumes.
quand elle se doutait :
que Jian ,,
n'était pas que simple bourreau.

à être meneur du jeu :
qu'elle voulait retourner.

Fragile vie, à en faire perdre la raison, les plus désespérés se raccrochant aux branches pourtant toutes aussi chancelantes que l’organe battant dans leur poitrine. Fébrilité non assumée avec laquelle ces autres jouent bien trop facilement, à en attendre que les âmes s’égarent dans ces limbes cruels pour en dévorer leurs rêves. Et dans ce monde où les espoirs n’ont plus leur place, les individus qui tentent d’échapper à leur sort pourtant déjà écrit usent de toutes les mauvaises herbes qu’ils trouvent sur leur chemin, à s’en piquer le bout des doigts de leurs ronces.  

Mais celle à l’allure distinguée semblait n’en avoir que faire de se blesser sur la plus douloureuse des plantes pour en satisfaire ses désirs, frappant à la porte même de la Mort sans que la moindre épouvante ne vienne trahir son cœur. Et sa témérité frappa le chasseur qui appréciait ceux à la volonté indiscutable. “Tu connais mes méthodes, non ?” Mais il voulait être sûr qu’elle n’abandonnerait pas son courage. “Tu ne crains pas que ça te reste sur la conscience ? Parce que après tout, ils sont comme toi.” A toujours en avertir ceux qui voulaient user de sa lame afin qu’ils n’en deviennent pas ceux qui perdraient la lumière.  

Et ce soir, les astres se mourront un peu plus encore face à l’égoïsme humain et sa dévorante détresse, à en abattre les martyres.

insensible en était celle aux visages de marbre, à se faire bourreau de tout un univers : à ne pas être si féerique qu'elle ne le laissait paraître. secrets non révélés, à celui qui semblait ne pas se douter que chacun de ses mots en étaient tranchants pouvant changer destinées et vies. ô Eiri, déesse de la mort à ne ramener que mauvaises prédictions ! à n'être que présage désolant. alors face à lui il n'y aurait que les épaules toujours hautes. peur à ne jamais frémir : car elle savait à quoi s'attendre de lui. Jian ,, malheur en personne. à ne pas la connaître si bien, à l'écoute de ses mise en garde. "Je dois dire que je suis déçue. Je pensais que tu savais...", qu'elle croisa ses fines jambes, pour soutenir son regard. "Que ma conscience était morte depuis longtemps."
de choix :
à déjà avoir ,,
été pris !
de ceux qui en avaient tués, d'autres qui en avaient épargnés. elle n'était que bombe à retardement à l'apparence un peu trop cordiale. à faire s'attacher les regards, les luxures ! quand personne ne se doutait ce qu'elle pouvait cacher derrière son dos. "Si être Mono signifie être similaires à ces gens, je suis navrée de devoir te contredire.", qu'elle plissa tout doucement des yeux, avant de soupirer. "Nous ne sommes en aucun cas pareil. Moi, je n'ai pas besoin de voir les couleurs, pour vivre." assurance de celle qui se moquait des divergences de visions, à se concentrer sur la personne qui lui faisait face.

de quelques ,,
droitures :
à démordre.

"A moins que tu n'aies décidé finalement de faire demi-tour ?", qu'elle haussa tout doucement un sourcil, sans ne même ciller une seconde. "Tu fais dans les sentiments, maintenant ?" quand de ces questions, elle se demandait ce qu'elle avait pu laisser transparaître, pour le faire s'interroger sur ses propres morales : aux aspects émiettés. car les espoirs, en étaient déjà morts, sans s'imaginer que le karma pourrait s'abattre sur eux, un jour.

Douces caresses à en devenir mortelles, quand la plus belle des fleurs en devient carnivore.  Et de ses pétales carmin tel ce sang qu’elle demandait de faire couler de sa cruauté, elle trompait de sa beauté, à en cacher son cœur fané.  

Belle au palpitant déchainé,
Quand les délicatesses en deviennent meurtrières.

Et à s’exalter devant le chaos des âmes impitoyables, il en appréciait la volonté destructrice de son interlocutrice. Poupée aux envies dévastatrices, de ses paroles, elle en affirmait sa décision, à s’en jouer du chasseur et de ses préventions. Jubilant intérieurement face à ces désirs funestes, il en sortit d’entre ses lèvres un rire léger face à la dernière question de Eiri. Les sentiments... Quand l’affection pour qui que ce soit n’était plus, et que seulement la mort en apaisait le cœur ravagé. Glaçante existence, quand plus rien autour de soi n’avait d’intérêt.  

A présent seul à jamais, tu n’en avais que faire de ce que ces autres pouvaient ressentir.

“J’apprécie grandement ta fermeté.” Mais elle n’était point comme ceux qu’il chassait, se refusant de courir après ces couleurs qui teintaient ce monde misérable. Impression qui se voulait cachée, elle en était fascinante. S’installant plus confortablement, à s’en étendre plus encore sur son assis, laissant enfin afficher un semblant de sourire sur son visage pourtant si impassible. “Pas besoin de me donner de noms, leurs identités ne leur serviront plus de toute manière. J’ai seulement besoin de connaître leurs visages.” Quand la demande d’information semblait bien trop légère alors que des vies étaient en jeu. Mais de ses yeux acérés et de sa furieuse dévotion, il n’avait besoin de plus.  

cœur mutilé aux allures de fleurs à resplendir ,, à répandre ses parfums pour en aveugler les visions des plus impurs. morts contre les doigts, de chacun de ses mots : à ne pourtant avoir jamais commis pêchés aussi lourds ! vices et morales ,, à faire partie d'un monde où s'en mélangeait les pourpres. bourreau à maudire , à décharner : les proies aux semblants d'enfer.
rubis éclatés,
contre
les phalanges.
à briller, scintiller ,, quand Jian en était si brut : pierre à se polir et se tailler à chaque coup qu'il offrait au monde. car il en était néant, à se faire nébuleuse qui en dévorait tout sur son passage. à n'en faire frémir que les plus faibles ,, quand elle n'en baisserait jamais les yeux face aux amertumes du monde. c'est qu'elle jouait ! avec celui assoiffé de ces carmins aux pigments monochromes. assurée ,, à s'en faire Reine de ces lieux ; elle n'en craignait aucunement les violences, quand les histoires en étaient remplies comme tracées contre les peaux.

Jian :
dévoreur des âmes.

"Si je ne l'étais pas, je n'aurai pas ma place ici.", de ces commissures à tout doucement se relever comme si les élégances venaient à en devenir suffisantes, pour en exprimer simple force de ces caractères à se dévoiler. c'est que Jian n'en voyait que ce qu'elle voulait lui montrer, à être brillant, dans son domaine, comme elle l'était dans celui des comédies. "Parce que tu penses que je m'amuse à photographier nos clients ?", qu'elle haussa un sourcil, à venir se pencher tout doucement au dessus de la table ,, de ces iris à vouloir en comprendre les violences. main à se saisir d'un bout de papier ,, à gribouiller quelques noms et informations comme pour simplement en trouver les cibles, elle plia soigneusement sa requête en deux, avant de la faire glisser du bout des doigts vers celui à se faire vengeur des malmenés. à lui confier, toutes les haines recueillies. "Celui que tu cherches. Il passe tous les vendredi soir pratiquement. Que veux-tu savoir ?"

de mèches ,,
à effleurer :
ses épaules.

"Il travaille dans des bureaux, un peu plus loin. Marié, mais pas attaché.", de jambes à se croiser, sans en lâcher les regards. à vouloir dévorer, les assurances qu'il venait à lui afficher. Jian ,, loup des nuits à s'en faire fossoyeur ,, qui de ses doigts : en fissurait les astres perfides. ((démon)) nocturne. "Ah...et il ne tient pas l'alcool.", qu'elle s'amusa un peu, de ces informations inutiles et en vrac ,, à venir faire jeu de ces vies qui n'en étaient que pion, ici. à ne pas avoir besoin, d'empathie ,, quand les cœurs en avaient déjà été arraché depuis si longtemps.
à en avoir laissé ,,
un trou béant :
contre la poitrine.

De pactes on joue avec la vie des chagrinés, à n’en retenir que des traits d’un visage voué à disparaître. Se détachant des identités, massacrant sans égard les souvenirs de celles-ci, on préférait assassiner des formes plutôt que des êtres de peur d’en apercevoir un monstre dans les miroirs.  

Mains tachées,
moralité dépravée,  
cœur qui se fait impur à chaque nouvelle vie que l’on ôte …
A refuser d’en accepter celui qu’il était devenu, il préférait se détacher de ces autres pour n’en affecter davantage son palpitant déjà meurtri. Ils n’étaient qu’infamies dans son monde si injuste, et lui que la lame qui servait à en libérer les peines de ceux qui se reposaient sur lui pour les sauver de leur misère. Se voir comme un simple outil funeste pour n’en reconnaître les atrocités qu’il commettait au nom de sa vengeance, à se penser immaculé quand il était le diable en personne. Jian, de sa cruauté sans pareille, tuait pour en épargner ses émois d’en finir avec lui-même.  

Dans ce monde rempli de fous, tu en devenais celui plus enragé encore que les autres.

Et de sa douceur qui en cachait ses épines, celle au regard argenté marqua le lieu d’un peu plus de sa présence de son allure à fasciner. “C’est vrai que c’est plutôt déplacé de photographier ses clients...” Ne quittant les iris de la reine, à venir s’accaparer le papier qu’elle lui tendait. Précieuses informations pour pouvoir en accomplir son devoir, et en finir avec cette chasse qui durait depuis bien trop longtemps à son goût. “Si je suis là vendredi, fais comme si tu ne me connaissais pas. Mais je suppose que je n’ai pas besoin de te le demander.” A en avertir de sa venue pour en mettre la main sur celui qu’elle voulait annihiler de ses désirs tragiques. “Et pour ce qui est de la dernière information, tu n’auras qu’à le faire boire, ça sera moins douloureux pour lui s’il est dans un état second.” Rire léger qui s’échappe d’entre ses lèvres, à en dénoter violemment avec la raison effroyable de cet échange.

miroir, miroir, qui en était la plus immonde des créatures ? humanité disparate, perdue, là, où les mirages accrochés contre les visages n'en étaient faits que pour séduire et empoisonner. charmes dévoreurs, de ces âmes aux couleurs bien trop sombres, pour en éclairer les visages de ceux qui leur faisaient face. et ils se ressemblaient un peu ,, Jian et Eiri : à avoir vendu une part d'eux, pour en oublier toutes les misères du monde.
à avoir donné :
toutes leurs innocences !
de leurs mains écarlates.
présage funeste, à chaque fois que les visages en étaient croisés, à devoir en éviter le plus leurs présences, quand les chaos en étaient si proches d'en détruire les quelques joies qui leur restait. et Eiri ,, elle était un peu morte, de l'intérieur. quand de ces lieux elle en était poupée, quand face à lui : elle en était émissaire de maux mortels. à ne vouloir qu'en protéger les lieux, faire ce pour quoi elle avait été élevée. femme aux affections ignorantes ,, de ces lames qui en sortaient de chaque mot. de ces pièces d'un échiquier qui en venait à se mouvoir sur les damiers, pièces à chuter, s'éclater contre les sols ! pour se briser un peu plus.

jeux :
à en faire tomber ,,
tous les fous.

"N'est-ce pas.", c'est que les humours n'en étaient pas réels, de ces indices à lui offrir : quand le bar en serait lieu de spectacle et de théâtres orchestrés à la seconde près. "C'était une évidence.", à en connaître le métier, mieux que quiconque sans doute. "C'est bien pour cela qu'il vient, après tout. Mais soit, c'en est presque attentionné.", de commissures à tout doucement se relever, sous les rires affutés ; figure à se relever, comme pour en indiquer la fin de ces interludes poétiques. "Bien, j'imagine que tu as eu ce que tu souhaitais. Et que tu ne vas pas consommer. Alors je ne te retiens pas plus." à laisser ses fins doigts glisser contre le rebord de la table pour en rejoindre de nouveau ce comptoir où elle en semblait, du haut de ses talons : comme maîtresse des lieux. illusions ! car Eiri n'était que simple pion, à jouer les comédies, ici. "A bientôt, j'imagine." comme l'une de ces promesses secrètes ; où les calamités suivraient, de chaque rencontre qu'ils venaient tout deux à envisager.
de ces nuits :
à en être ,,
éternelle.