ene bellet entre les murs, venaient à voler quelques étoiles. celles où les innocences avaient été volées, à pourtant toujours briller ! même dans les pièces les plus sombres. lumières tamisées à venir se refléter contre les cuirs rouges, ambiance silencieuse des derniers clients à quitter leurs places. il y avait les sourires ! à se forcer contre les visages , mains à récupérer les bouteilles vides éparpillées ici et là, ranger les quelques verres pour finir par venir en polir leurs éclats. c'est que le soir ,, de ses lumières fermées, à venir simplement ranger les salles, Eiri en aimait les quelques solitudes ! loin des agitations des journées, des regards bien trop déplacés aux paroles à venir éclater les tympans : tranquillités plus aimées ! pour celle qui en aimait les silences comme rédemption.
à venir se parer :
de non-dits !
dans les lieux.
car derrière le bar, elle venait à en faire resplendir le vaisselier, bouteilles à s'aligner si élégamment comme pour en décorer les murs : d'une ambiance bien trop délicate. chaleur à se répandre, ici ! quand même vide de toute personne. elle aimait venir y passer ses insomnies, préparer la salle, se plonger dans les quelques conforts d'un endroit bien trop connu. et Eiri, elle était si souvent perdue, derrière toutes ces façades, à pourtant en aimer les lieux.

car ici :
elle en était
chez elle.

alors elle bougeait dans tous les sens, valse à se dessiner dans les lieux qui en étaient si cauchemars, de ses pieds à balayer les sols entre les tables : jusqu'à ce que les portes n'en viennent indiquer présence à faire sursauter les épaules. "Désolée, mais nous sommes fermés." car après tout : il en était déjà si tard ! dehors. quand les nuits en étaient déjà tombée, à avoir faire sombré les extérieurs dans le noir tout entier. et peut-être que les regards ne s'étaient pas encore montré curieux face à la présence qui en était entrée dans les bars, à être trop occupée à ranger ses verres et à les aligner ! "Je peux...peut-être vous aider ?", qu'elle plissa un instant des yeux : avant d'en redresser le visage sur une figure qui en semblait si frêle ! prunelles à se stopper, gestes à se paralyser ,, à se demander : ce qu'en faisait une enfant ici ! car les lieux n'en étaient propices, qu'à ceux aux chaos encrés sur les peaux. à ne rien dire, ne pas vouloir l'effrayer ,, à venir s'approcher tout doucement, de ses mèches sombres à retomber sur ses épaules.
comme si :
chaque geste ,,
en étaient important.

léger soupir qui sortait de tes lippes, qu’est-ce que tu avais fait au karma pour finir par quitter le lycée alors que tu n’avais que dix-sept ans ? tu voulais continuer toi, avoir ton diplôme, aller à la faculté mais non, ce n’était pas possible pour toi, le destin en avait décidé autrement. curriculum vitae dans ton sac, tu te devais de trouver un job, tu ne pouvais pas rester dans ta chambre toute la sainte journée, même si entre nous tu aurais bien voulu, surtout si cela t’évitait de voir des personnes. tu avais passé ta journée à aller un peu partout, essuyer plusieurs refus du revers de la main, est-ce que c’était si compliqué que cela de trouver un travail ? tu n’étais pas compliquée après tout, tu voulais juste gagner de l’argent en faisant des petits jobs par ci par là légaux.  est-ce que tu pouvais réellement trouver un travail sachant que le japonais te faisait encore défaut et que tu n’étais même pas majeure ? probablement pas mais tu n’allais pas baisser les bras, n’est-ce pas ? les yeux qui cherchaient les établissements ouverts même si la nuit venait de tomber, tu laissais tes pas te guider vers un établissement, le Red Instinct. est-ce que tu savais quel type d’établissement c’était ? non pas réellement mais autant rentrer et tenter ta chance, qu’est-ce que tu avais à perdre au final ? juste du temps, mais ça encore, tu en avais beaucoup trop entre tes mains.

gardes du corps qui gênait ton passage, tu avais décidé de leur parler, doucement, avec ton accent coréen qui venait alors, mots qui sortaient un après l’autre dans un japonais approximatif c’était peut-être pour cela que tu avais enchaîné les refus mine de rien. et une femme venait alors vers toi à ta rencontre, léger sourire apparaissant sur tes lèvres, peut-être que cette fois était la bonne, du moins, c’était ta dernière chance pour la journée ou voir la semaine. " heu, oui, hi ! désolée de. déranger, je me demandais si .." et tu cherchais tes mots, jouant doucement avec tes doigts, pourquoi est-ce que c’était aussi difficile d’apprendre une langue ? tu savais dire les phrases en anglais et en coréen mais tu n’étais pas sûre si la personne qui se trouvait en face de toi allait comprendre. alors tu t’efforçais à retrouver tes mots, quitte à les mimer. “ vous aviez du travail pour moi ? je peux vous donner mon.. “ et voilà que tu tendais ton cv, timidement. “ j’accepte.. tout, même si c’est juste faire la cuisine ou le ménage ! ” certes tu n’étais pas une as de la cuisine, tu savais faire quelques plats faciles, merci les années de solitude, mais le ménage tu savais le faire, et parfaitement, tu n’aimais pas lorsqu’il y avait de la poussière ou des choses qui traînaient après tout.

douceur d'une voix, à frapper les tympans, de ses accents sublimes ! à révéler les inconnus dans les lieux. c'est que de quelques gros bras à venir bloquer l'entrée, elle en avait fait geste des mains pour en laisser l'enfant passer. figure à se déformer légèrement, quand les sols n'en avaient jamais accueilli douceur si fragile, elle se rapprocha tout doucement comme par peur de l'effrayer : quand elle n'en était que l'effigie des horreurs, Eiri. d'un monstre à prendre forme dans les regards ! à venir se tacher les doigts de quelques couleurs qu'elle n'apercevait pas, quand pourtant face à elle s'en rapprochait les étoiles à s'en salir elle-même les pieds d'être venue ici.
et elle ne pourrait :
sans doute pas l'aider ,,
faucheuse à tout emporter !
"Comment ?, d'un regard à se plisser sous les paroles à se faire hésitantes, langage à sembler presque inconnu, entre les lèvres de la jeune fille. feuille à en être tendue, regard à se faire dur sur les fiches qui venaient à en retracer toute une vie, elle observa l'âge inscrit sur la feuille, quand la tête se pencha presque trop froidement. "Un travail ? Ici ? C'est non.", qu'elle plia soigneusement le cv qu'elle tenait entre ses mains pour fixer celle qui lui faisait face. "Ce n'est pas un lieu, pour une gamine comme toi. Rentre chez toi." cheveux à en balayer son dos, à venir détourner la figure pour retourner derrière son bar, elle soupira tout doucement !

quand tout en semblait : si absurde.

"As-tu ne serait-ce que regardé l'enseigne dehors ? C'est interdit aux mineurs. Pourquoi est-ce que tu cherches même un travail...", d'un nez à se plisser, voix à pourtant être d'une froideur si douce ! sans ne jamais s'élever, sans ne jamais vibrer de son ton calme. "Et même si je pouvais te prendre pour faire quelques corvées, ça ne serait pas en journée, et pas très bien payé." car ici : tout se devait être dans l'ombre ! à l'employer de manière illégale, celle aux paroles bien trop légères sans doute pour qu'elle n'en comprendre ce que cela impliquait, de venir travailler dans ce genre de lieu. "Tu ne supporterais sûrement pas passer une soirée en ma supervision, même pour faire le ménage. Ce n'est pas une aire de jeu, ici." à sans doute attendre : qu'elle ne vienne la convaincre ! quand elle ne voulait pas en offrir là tâches et sacrifices à une si petite créature. peur de l'entraîner dans les vices ,, quand pourtant elle aimerait pouvoir en être d'une quelconque aide ! à celle qui semblait en avoir tant besoin.

car à une époque :
elle aussi ,,
en aurait aimé :
main tendue !

trouver un travail, ce n’était pas facile, encore moins lorsque tu n’étais pas encore majeure, il te manquait juste quelques mois mais tu ne demandais pas réellement un travail à temps plein, bien au contraire, un à temps partiel t’allais parfaitement. t’avais beau avoir faire les petits combinis du coin, ils ne t’avaient pas acceptée, pourquoi ? peut-être parce que tu étais trop jeune, ou que ton cv était vide ou bien parce que tu étais coréenne en fin de compte mais ce n’était pas pour autant que tu avais abandonné ta quête. tu devais finir ta journée avec un travail dans la poche, rien que pour te rassurer, pour ne pas continuer à utiliser l’argent sale de ton paternel. t’avais fini par rentrer dans le seul endroit qu’il te restait, il était déjà tard mais c’était encore ouvert alors pourquoi ne pas piquer une petite tête ? qui sait, peut-être que la chance te sourira. tu aurais peut-être dû te renseigner sur l’endroit au lieu d’ouvrir la porte comme ça, un peu à l’aveuglette, certes tu voulais un travail, dans n’importe quoi, mais tu n’avais pas l’air d’être la bienvenue ici. léger sourire sur ton visage qui commençait alors à disparaître, comment ça il n’y avait pas de travail ici ? et comment ça ce n’était pas un endroit pour une gamine ? tu fronçais alors les sourcils, t’allais pas tout de même partir sans batailler, n’est-ce pas ?  " vous dites non sans même réfléchir. et je suis pas une gamine. rentrer chez moi ..? hum.. non. ” est-ce que t’avais réellement l’air d’être une enfant ? certes t’avais que 17 ans mais t’étais bien débrouillarde pour ton âge, un peu trop d’ailleurs.  " mais c’est qu’un détail ça, vous avez qu’à fermer les yeux sur le fait que je sois mineure, c’est pas comme si on faisait quelque chose d’illégal. je cherche un travail car j’ai besoin d’argent, je vais pas rester toute la journée chez moi à rien faire, c’est pas bon ça, non ? ” même si cela était assez tentant de ne rien faire de sa journée, tu sais très bien que ce n’était pas une bonne idée, il fallait que tu sortes, que tu prennes l’air, que tu bouges, que tu rencontres des personnes, t’enfermer chez toi et aux gens n’allaient pas du tout t’aider, bien au contraire. t’avais pas envie que ruby gagne, que ton père gagne, tu voulais leur montrer que t’étais pas un cas désespéré.  " pas en journée, donc la nuit ? c’est encore mieux ! puis faire le ménage ça me va, je cherchais pas quelque chose de plus dur, je peux faire le ménage, même un peu de cuisine et servir des boissons vu que j’ai vu que vous aviez un bar tout juste derrière vous ! Dites oui, s’il vous plaît, dites ouiiii. et je pense que j’ai vu bien pire que vous ! ” peut-être que tu forçais trop, mais travailler de nuit t’arrangeait bien plus qu’autre chose, tu n’auras pas à voir ton paternel dans ton visuel, il n’aura pas à essayer de faire la conversation, c’était gagnant gagnant comme situation, il suffisait plus que la patronne dise oui, et peut-être qu’avec ta petite bouille ça passera, oui tu ne devrais pas en jouer mais elle n’avait pas l’air si méchante que ça, au contraire, elle avait l’air inoffensive et au pire des cas, tu l’aurais bien mérité.

enfant à protéger d'un univers bien trop sombre ,, et ô Eiri pourrait lui en donner tant de raison pour en refuser une candidature ici. c'est qu'elle n'avait pas besoin de passer par ses supérieurs, pour décider. à veiller ici comme si tout n'en était que refuge pour ceux qui y travaillaient, tout comme simple malédiction : car personne ne travaillait ici par pur plaisir. ventricule où respirer y était complexe ,, à n'être que carcasse à espérer sortir d'ici un jour pour certains. passage parfois insensé ,, à ne pas en vouloir jeune fille dans ces pièges de cristal. regard à se faire doux ,, de paroles à se montrer pourtant si dures. impermanence des mots : quand elle voulait se montrer ferme. et pourtant ,, au fond ; envie d'en parsemer quelques aides là où elle le pouvait ! quand à tenter d'en décourager la plus jeune ,, elle en inventait excuses qui s'en montraient fallacieuses.
et de soupirs :
à venir la fixer ,,
presque anxieuse.
"Tu es une enfant.", qu'elle viendrait la contredire ,, avant de reprendre. "C'est illégal, d'embaucher un mineur dans ce genre de lieu. Tu as certes besoin de travail, mais il y a pleins d'autres lieux qui t'accueilleront." à en plisser des yeux ! face à la détermination de la jeune fille. main à en frotter sa nuque, à en dégager ses longues mèches de ses épaules, elle s'approcha légèrement de la plus jeune, en croisant les bras. c'est qu'elle réfléchissait,, à voir ce qu'elle pourrait y gagner à la laisser venir travailler ici hors horaires d'ouverture. d'une figure bien trop frêle  ,, pour en comprendre tous les risques du lieu dans lequel elle venait d'entrer. et peut-être qu'une simple leçon viendrait en expliquer à la douce que tout n'était pas possible, dans la vie.

qu'ici n'était pas :
un lieu de jeu.

"Où penses-tu être rentrée, exactement ?", qu'elle la dévisagea légèrement, avant de se poser contre le bar. "Si je t'accepte ici, ça sera tout sauf pendant les services. Et de ce que je vois, tu ne connais rien au fonctionnement d'un bar à hôtesses.", qu'elle soupira, avant de continuer. "Tu as cours en journée ? Car nous travaillons de nuit jusqu'à très tard, ici. Je ne te prendrais pas en cuisine, et encore moins au bar. Ce n'est pas un jeu, et on ne fait pas babysitting." et pourtant ,, derrière les duretés, il y en aurait regard à vouloir en faire virevolter quelques étoiles. "Viens me voir après tes cours. Je pourrais peut-être te prendre. Mais juste pour le ménage, et tu feras ce que je te dis." sourcil à se hausser, tête à se pencher, elle la regarda un instant avant de retourner derrière son bar et de lui tendre un balais. "Tu sais comment on fait ?", qu'elle pointa là où se trouvait tous les ustensiles, avant d'en plisser un peu des yeux. "Je veux juste voir si tu es motivée. Tu pourras commencer demain si tu veux." , qu'elle prononça alors comme dernier verdict ! quand de temps durs ,, elle se ferait clémence d'une figure ô bien trop fragile.
à veiller ,,
qu'elle aussi :
reparte un jour.

te voilà dans un établissement un peu au hasard, à forcer le destin à te donner un petit travail, est-ce que tu avais pensé au fait que ce n’était pas réellement légal d’embaucher une mineure dans certains endroits ? non, tu ne cherchais qu’un travail, n’importe lequel, tant que ce n’était pas illégal ou bizarre. tu comprenais ce que la propriétaire de l’établissement voulait dire, même où elle voulait en venir mais tu ne comptais pas pour autant abandonner aussi facilement, tu ne comptais pas rentrer chez toi sans avoir au moins un entretien quelque part. puis être têtue était sûrement une de tes plus belles qualités, ou défauts, cela dépendait du point de vue.  “si je suis entrée ici, c’est parce que justement, il n’y a pas de travail ailleurs, tout le monde me refuse, et je ne sais pas si c’est parce que je suis trop jeune ou parce que je ne suis pas japonaise. j’essaye toujours de faire bonne impression mais ça ne fonctionne pas, on me refuse toujours. c’est réellement ma dernière chance ici.”  parce que tu savais que dans le fond, si cet endroit ne te donnait pas ta chance, aucun autre ne le ferait. et de l’argent, tu en avais besoin, tu ne pouvais pas vivre avec l’argent de ton père, c’était hors de question pour toi.

tu ne savais pas réellement dans quel établissement tu étais rentrée, mais est-ce que cela te faisait quelque chose ? non, tout était pareil pour toi, cela ne te dérangeait pas de bosser dans un bar plus que de bosser dans un konbini.  “oh c’est un bar d’hôtesse, c’est pour ça que vous ne vouliez pas que je travaille ici, mais j’ai quand même envie d’y travailler, ça a l’air chouette comme endroit. et ça me va si ce n’est pas pendant les services ! cours ?..” tu laissais passer un léger silence, comment expliquer sans te faire mal voir que tu n’allais plus au lycée depuis quelques semaines déjà ? ce n’était pas comme si tu t’étais fait virée, au contraire, tu étais partie de ton plein gré, même si cela avait été forcé.  “je vais plus en cours. je suis libre toute la journée et même toute la nuit. le bar je peux comprendre, je suis encore trop jeune d’après vous et c’est un endroit où je serai visible, mais la cuisine.. je comprends pas. pourquoi je pourrai pas ? je sais que c’est pas un jeu, si je voulais jouer, je serai pas ici n’est-ce pas ?” non pas que tu aimais avoir le dernier mot mais plutôt que tu n’aimais pas qu’on essaye de te marcher dessus ou autre, tu voulais ce job, tu n’allais pas en démordre alors peut-être qu’en ayant du répondant, tu forcerais le chemin.  “après les cours ? d’accord, même si je peux venir demain matin première heure. le plus tôt serait le mieux, non ? si je sais comment faire ? bien sûr, je fais le ménage depuis que je suis enfant.” tu pris alors le balais des mains de la femme qui se trouvait devant toi, tu lui montrais alors comment tu te débrouillais, ce n’est pas comme si c’était la première fois que tu tenais un balais dans tes mains, c’était toi qui t’occupais des corvées ménagères à la maison étant donné que ton père n’était pas disponible pour cela.  “et si je commençais.. maintenant ? ce n’est pas une magnifique idée, non ? on pourra voir les détails plus tard si vous voulez !” énorme sourire sur ton visage, est-ce qu’elle allait vraiment te refuser et te demander de partir sur le champ ? tu ne l’espérais pas en tout cas.

d'un caractère à venir scintiller ((twinkle twinkle little star)) ; quand un jour tout s'éteindrait ! ô jolie Siah ,, à avoir mis les pieds dans un chaos infini ! à se moquer des règles quand elle viendrait lui en imposer tant à respecter. et Eiri , sans doute ne trouvait-elle de valeur dans trop peu de chose : comparé au respect. de limites à se fixer, de barrières à s'apposer ,, prunelle de ses yeux qu'elle viendrait protéger comme oisillon à en rejoindre une fosse aux lions. c'est qu'ici, tout le monde finissait par se faire bouffer. de remords, de mépris : d'illusions. soupir alors à transparaître de nouveau, comme si la plus jeune ne voulait que la contredire ,, ô elle n'en aimait pas les enfants ! de leurs airs espiègles, à se penser toujours au dessus de tout : sans savoir ce qui l'attendait ici. "Pour une dernière chance, tu as choisi le pire lieu jeune fille.", qu'elle plissa des sourcils, en la regardant presque trop durement sans doute. remarques à se noter dans les airs comme légère mélodie !

qu'elle viendrait :
démonter,
notes une à une.

"Japonaise ou non, tu dois bien savoir que ce n'est pas dans ce genre de lieu que tu devrais traîner. D'où viens-tu ? Et en plus tu es mineure. Tu dois donc avoir des cours, non ?" à se répéter, d'un dos à s'appuyer contre son bar avant de reprendre tout doucement. "Je vois. Donc en plus tu es déscolarisée. Je vais le redire pour la dernière fois : je ne veux pas de toi pendant les services. C'est moi qui décide, ici. Et si tu veux avoir ne serait-ce qu'un peu d'argent, il va falloir que t'y fasse. Et donc que tu ne me répondes pas." première règle : à devoir s'instaurer pour pouvoir en garder les fillettes dans ces lieux trop sombres. Faisons comme cela alors. Tu te contenteras du ménage. à ne parler que trop peu ! celle aux mots venant se jouer de tout ,, à aller à l'essentiel quand pourtant les paroles de la jeune fille n'en sonnaient que trop maudits entre ses tympans. "Et n'essaie pas d'avoir le dernier mot. Ca ne prendra pas avec moi et tout ce que tu réussira à faire c'est gâcher ta chance." à la remettre légèrement en place ! là où pourtant les voix ne se haussaient pas. à rester douces ,, bien que sévère : comme pour en imposer présence qu'elle n'avait pas dû encore réaliser.

d'un balais alors saisi, à venir la regarder discrètement comme pour en analyser la fine silhouette, elle finit par en laisser un léger sourire transpercer sa muraille avant d'en remontrer ses grandeurs. "Nettoie d'abord, on verra après. N'oublie pas les fenêtres, et les rebords des cadres. Et entre les divans des canapés.", qu'elle commença alors, avant de hausser les épaules. "Si ton travail est satisfaisant je te ferai revenir demain. Alors fais de ton mieux, hmm ?" de cheveux à venir se balancer dans son dos fin, quand les bouteilles venaient à en sonner contre les bars ,, rangement à s'imposer ,, goulots à nettoyer : pour en avoir perfection ! à se dire que si ce soir tout brillait ,, elle lui en donnerait avance : pour les quelques travaux réalisés.
à pourtant :
vouloir en effrayer ,,
celle aux candeurs brisées.

il ne fallait pas que tu te voiles la face, tu étais habituée à certaines remarques racistes, tu pensais que c’était peut-être pour cela que tu n’avais pas été embauchée précédemment, qu’on te congédiait bien trop rapidement à ton goût, ne te laissant alors aucune chance. tu ne comptais pas encore laisser passer une possible chance aussi facilement, fallait bien te battre avant de laisser tomber, n’est-ce pas ? de là à dire que tu avais choisi le pire endroit, comme si t’avais réellement le choix, autant trouver un endroit dans la légalité plutôt que de venir à vendre de la drogue ou tu ne sais quoi juste pour avoir de l’argent. le choix, tu ne l’avais aucunement, tu ne pouvais que forcer ton fichu destin.  “ comment ça d’où je viens ? je viens de chez moi, vous voulez que je vienne d’où sincèrement ? et c’est pas ma faute si je vais plus à l’école ils m’ont dégagé sans entendre ma version des faits. vous croyez réellement que je suis heureuse de plus y aller ? ” léger soupir sortant alors de tes lèvres, c’est facile de juger les personnes mais pour les comprendre, là, y’avait plus personne. on avait pas essayé de te comprendre, de te défendre et le pire dans tout ça était que ton propre père avait préféré croire ton ancienne meilleure amie que toi, disant alors que tu avais mal tourné alors que non, t’avais toujours été gentille, toujours à rester dans les clous pour ne pas faire de vagues et voilà ce que tu avais obtenu : rien. “ je serai là que quand vous le demanderiez, ne vous inquiétez pas pour ça, même si je suis un enfant à vos yeux, je sais suivre les ordres. ” tu étais obéissante dans le fond, du moins lorsque tu comprenais le sens et les enjeux, tu détestais juste faire des choses pour rien ou juste parce qu’un adulte est censé avoir l’ascendant sur toi.

et tu savais réellement te faire entendre et obtenir gain de cause, là était encore la preuve. balais en main, tu commençais doucement à nettoyer le sol, sans te presser car tu voulais que tout soit parfait, tu t’en fichais de l’heure à laquelle tu allais rentrer, ce n’était pas comme si quelqu’un t’attendait à la maison, et même s’il était là, il ne faisait aucunement attention à toi. “ je vais rien oublier, vous inquiétez pas, vous pouvez me faire confiance hein. et oui, je vais faire de mon mieux, je le fais toujours sinon pourquoi je serai là ? j’aime pas faire les choses à moitié. ” c’était soit tout soit rien avec toi, pourquoi faire les choses à moitié quand tu peux tout faire en une fois ? tu reprenais alors ton petit ménage doucement mais sûrement.

énervement à se faire entendre, quand les mots en avaient été maladroits. c'est qu'Eiri se moquait bien d'où venait ce chiot perdu ,, enfant à devoir protéger même si les lieux n'en étaient que désastres pour en accueillir âmes innocentes. figure à se crisper légèrement, à ne pas savoir vraiment dialoguer avec ceux plus jeunes, elle se posa un instant d'un soupir, tête à se secouer ! jusqu'à les mots s'en délient. "Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Ton accent. C'était une simple question théorique, et tu t'emballes pour un rien. Et soit. Ca m'importe peu. Je pourrai te faire travailler en journée ainsi." qu'elle ajouta alors comme si les agacements de la jeune fille lui importaient peu. car en réalité ,, elle s'en était monté la tête toute seule : quand Eiri savait ce que cela faisait, d'être à l'écart de tous. quand vivre dans un monde différent des autres en imposaient ses propres lois : celle de l'ignorance.

d'un jugement :
qui était
inexistant.

"Bien. Alors je verrai ça. Même si oui, tu es une enfant, jeune fille. Que ça te fasse plaisir ou non.", qu'elle rectifia un instant, fin sourire au lippes, c'est qu'une enfant : pouvait en être susceptible ! à vouloir en avoir le dernier mot, toujours raison : à se mettre en danger pour si peu. et peut-être voulait-elle veiller un peu sur cette jeunesse qui si pensait immortelle. à pourtant en avoir entre les doigts tout ce qui pouvait en servir d'arme. Eiri ,, à pouvoir exploser n'importe où, si on lui demandait, quand elle en restait pourtant d'une froideur presque trop effrayante.
à n'être ,,
que statue :
ici.
alors elle chanterait de quelques requiem ! à analyser chaque geste de celle qui semblait être passionnée par son ménage. à ne rien rater : de ses pas dans la salle vermillon. "Et bien...Je te regarde faire. Il faudra aussi que tu fasses tous les miroirs, et les étagères. Même les plus hautes. Puis n'oublie pas de faire entre les coussins et divans." de consignes à lui donner ,, pour en savoir tout ce qu'elle pouvait accumuler ! car Eiri n'en offrirait pas de douceur, à celle qui avait tant voulu travailler ici. "Siah, c'est ça ?", qu'elle rangeait ses verres ! à tenter d'en gagner quelques informations du haut de sa voix bien trop calme et minutieuse. posée, à ne jamais s'élever, à ne parfois jamais répondre. sans doute que personne ne l'avait jamais réellement vue s'énerver, ou encore s'agiter. fantôme des lieux qu'on ne remarquait que pour ses beautés frigides ,, d'une pivoine à toujours se renfermer sur elle-même.

quand d'une demoiselle :
elle en lâchait ,,
quelques étincelles.

gamine sûrement trop habituée au racisme que tu pouvais te prendre depuis ton arrivée au Japon, tu étais toujours sur tes gardes, encore plus quand on commençait à te regarder bizarrement lorsque tu venais d’à peine ouvrir la bouche. non pas que tu voyais le mal partout mais plutôt que tu savais que certaines personnes n’aimaient pas les coréens ou les enfants en général. tu avais conscience que ton accent était visible, mais de là à te demander d’où tu venais... peut-être que tu étais un peu trop montée sur tes chevaux sur ce coup-là mais tu étais ce que tu étais, tu préférais prévenir que guérir, prête à insulter si besoin est mais tu sentais que dans le fond, la personne qui se trouvait devant toi n’était pas méchante, elle ne pensait pas à mal, n’est-ce pas ? n’est-ce pas ? " il a quoi mon accent ? il est pas assez japonais ? mon japonais est pas assez bon ? je sais, ça fait pas longtemps que je suis arrivée à osaka. travailler en journée ou en soirée ça me dérange pas, tant que je suis payée vous savez. " tu n’avais rien à faire de tes journées après tout, même si dans le fond, tu devrais continuer à réviser quelques leçons par ci par là histoire de ne pas perdre la main, surtout en japonais, l’oral ça pouvait aller mais la lecture et l’écriture étaient deux autres problèmes. et tu le savais que tu étais encore jeune mais est-ce qu’il fallait te le répéter plusieurs fois ? du haut de tes dix-sept ans, tu savais très bien que tu étais bien plus qu’une enfant. enfance qui t’avait été volée rapidement, heureusement qu’il y avait tout de même smash bros dans cette dernière pour paraître un peu près normal. tu te contentais juste de soupirer légèrement, ça ne servait à rien d’essayer de changer la perspective de la personne devant toi, pour elle tu seras toujours une enfant même si tu essayes de changer cela.

il ne te restait plus qu’à montrer ce que tu savais faire, et tu remercieras ton père de t’avoir laissée seule pendant toutes ces années, grâce ou bien à cause de lui, tu avais appris à faire le ménage et tout ce qui va avec, il n’avait pas le temps de s’occuper de la maison et encore moins de toi. bien trop obnubilé par son travail pour faire son boulot de daron. “  vous inquiétez pas, je vais tellement bien nettoyer que vous voudriez pas que je parte de si tôt ! oui c’est siah, et vous ? je dois vous appeler patronne ? ou bien madame ? ” il fallait bien que tu lui demandes, non pas que tu étais hyper curieuse mais un peu tout de même. il fallait bien que tu saches pour qui tu comptais bosser, pas dans les détails, ça non, que le minimum, assez pour te protéger si besoin.

enfant colérique, à la faire hocher un sourcil, à celle toujours blafarde. figure à se pencher, presque étonnée de cette répartie à s'énerver pour de simples paroles : ô à ne pas vouloir qu'elle se méprenne sur ses paroles ! quand Eiri n'avait pas réfléchi aussi loin, à juste en faire de simples constatations sans sous-entendus. maladresse certaine, à ne pas pour autant venir s'inquiéter, elle soupira tout doucement, s'approchant alors pour pousser le front de la demoiselle du bout de son index. "Tu parles trop.", qu'elle la regarda alors en croisant tout doucement ses bras. "Je te l'ai dit : je m'en fiche. Que ce soit de ton accent, ou alors que tu sois pas japonaise. Y'a que toi qui fait une fixette dessus." à en retourner derrière son comptoir ! à ne plus s'en occuper de celle qui prenait un peu tout à cœur.
petit être :
à se vouloir ,,
plus grande encore !
quand elle ne se laisserait pas tromper, Eiri. ce n'était qu'une gamine un peu perdue, qui face à elle tentait d'en montrer quelques caractères pour ne pas se laisser écraser. pas que cela la dérangeait réellement, celle qui avait dû s'en comporter pareil. à presque s'en amuser, la laisser jouer si cela l'amusait quand avec elle, elle ne pourrait rien gagner de plus que ce qu'elle viendrait lui tendre. travail simple, déjà effectué pourtant dans ces grandes salles. à en garantir secret de tous ! quand elle en prendrait les responsabilités face à ce petit imprévu. surprise légère, à la regarder alors se débrouiller dans son nouveau travail, elle se redressa tout doucement.

face à cette question :
presque trop logique.

"Eiri. ça suffira." à ne pas en prétendre aux politesses ! quand les titres ne lui convenait pas. aucunement supérieure, simple figure qui en demandait un peu de respect. ô Eiri n'était pas compliquée, en réalité : quand d'un visage, elle pouvait venir y accrocher un prénom presque tout aussi doux. "Tu as encore quelques minutes d'essais. Faudra que tu reviennes demain en journée. Et que tu ne t'adresses qu'à moi en venant ici." car si les autres venaient à le découvrir, il y aurait quelques ennuis à l'agacer bien plus que ce que certains ne pouvait essayer de comprendre. les règles, elle s'en moquait ,, quand sa loyauté n'en était plus à vérifier et tester. elle avait grandit, dans ces illégalités. d'une vie dirigée par la survie ,, elle se ferait maîtresse de ces lieux en secret ! "C'est la seule règle que je t'imposerai : rester discrète. tu peux au moins faire ça, n'est-ce pas ?" à ne pas s'inquiéter pourtant, à avoir fait bien pire en dérogeant aux règles, quand celle aux mèches d'ébène avait bien plus à craindre que d'en donner un peu d'argent de poche à une enfant désespérée.

pipelette, on te l’avait dit tellement de fois, tu n’as jamais eu ta langue dans ta poche après tout. disant la plupart du temps ce que tu pensais et bien sûr cela dérangeait certaines personnes. mais tu détestais réellement mentir, gamine bien trop honnête pour ton propre bien. léger soupir qui sortait alors de tes lèvres, il fallait que ta nouvelle boss comprenne que tu n’étais pas silencieuse, loin de là, s’il fallait dire un truc, tu le disais. elle s’habituera peut-être après tout. " je fais pas une fixette dessus, pas du tout même. je me méfie juste des adultes, on sait jamais avec vous. " combien de fois on t’avait jugé sur ton accent ? combien de remarques racistes tu avais reçues en peu de temps ? combien de personnes avaient refusé de t’embaucher parce que ton japonais n’était pas assez bon d’après eux, que ton accent gâchait un peu l’apparence que tu avais ? peut-être que la femme qui se trouvait devant toi ne pouvait pas réellement comprendre ce que tu vivais parfois mais comment est-ce qu’elle pourrait le comprendre ? elle qui semblait être que japonaise.

et tu avais demandé comment l’appeler, si vous alliez engager une relation, que ce soit amicale ou bien seulement professionnelle, tu n’allais pas l’appeler madame à tout vent, cela aurait fini par t’énerver à force. léger sourire qui apparaissait sur ton visage, c’était eiri alors. " eiri ? c’est joli comme prénom. okay, demain ? à quelle heure ? comment je fais pour vous contacter ? okay je ne parle qu’à vous, ça je peux faire. " puis si ça t’évitais de parler à d’autres inconnus pour l’instant ou bien de tomber sur des clients bizarres, cela te rassurait dans un sens. et la discrétion était sûrement un de tes points forts, toi qui avais appris à te faire toute petite lorsque ton père était à la maison, aussi petite qu’une souris, faire le moins de bruit possible tout en t’entrainant sur smash bros. alors la discrétion, tu t’y connaissais, peut-être un peu trop au final. " j’ai l’habitude de me faire petite et discrète lorsque mon père rentre à la maison donc.. j’aurai juste à ne pas parler n’est-ce pas ? je pourrai écouter de la musique en travaillant ? enfin avec mon casque uniquement.. ? " c’était bien plus marrant de bosser en musique puis tant que le boulot était fait, ça devrait aller, n’est-ce pas ? elle n’allait pas dire non eiri. du moins tu espérais.

à l'écouter, celle à la voix qui rentrait en tête. à s'exprimer comme elle le souhaitait, à la faire sourire tout doucement. d'un caractère à l'amuser, à apprécier ceux et celles qui savaient en imposer leurs avis, pourtant ici la plus jeune ne pourrait pas en être maître : quand Eiri en était celle qui imposerait ses règles. enfant à se vouloir caractérielle, à se méfier pourtant de ceux qu'elle catégorisait d'adulte, la plus grande s'interrompit tout doucement, pour la regarder. "Ah oui ? et bien pourtant il faudra t'y faire. Je suis une adulte, après tout." à la chercher un peu, à ne pas être réelle diplomate. elle maîtrisait les silences, finissait par se taire comme pour ne pas renchérir : car elle ne cherchait pas à la pousser à bout.
celle aux visages ,,
encore bien trop
poupons.
à ne jamais juger, car elle même n'en était pas aussi blanche et pure qu'elle souhaitait le montrer. de ses allures parfaites, impeccables, pour en attirer les regards. il y avait pourtant les mains à se faire rouges de toutes les horreurs du monde. alors de ce masque revêtit si facilement, à s'afficher si forte, dans ces lieux sublimes. d'un prénom donné sans demander rien de plus, à hocher son sourcil sous les compliments que trop rarement entendus, elle approuva tout doucement de sa tête, avant de relever la voix. "Vers 6h. Quand il n'y aura personne. Et tiens, j'vais te passer mon numéros de téléphone.", à l'écrire sur un petit bout de papier, venir le lui glisser au comptoir, quand elle espérait que la jeune fille en suive réellement ses indications.

de ces représailles ,,
possibles :
ici.

car c'était une prison, dans laquelle elle préférait ne pas avoir à y faire rentrer une enfant. de ces endroits lugubres, aux vices peints sur les murs. "Je vois...dans tous les cas il n'y aura personne à ces heures là, alors soit rassurée. Continue de balayer et tu pourras rentrer chez toi. Et sois à l'heure demain.", d'une tête à la fixer avant d'en revenir à son travail. à tout surveiller, faire en sorte que tout ne soit que douceur. car elle n'en était pas réelle employée ,, à simplement vouloir lui filer un peu d'argent de sa poche. interdiction réelle ,, à s'en contre faire tant que les secrets en étaient bien gardés. car elle n'aurait accès qu'aux salles principales, la plus jeune. à ne rien lui dévoiler, l'observer en secret ! jusqu'à ce que les visages réapparaissent devant elle chaque matin. c'est que tout deviendrait habitude, quand les soirées en prendraient fin comme une nuit où les étoiles ne feraient que briller toujours plus.
encore un peu,
juste un peu :
de magie.