D'une figure à se faire légère, entre les murs ,, son à en être assourdissant ; banquettes remplies de ces corps à venir saouler de liqueurs jusqu'au lendemain : ô Eiri en était muse, ici. silhouette si fine et raffinée, mots à ne jamais réellement sortir de ces lippes aux couleurs rubis. il y avait silence, entre ses doigts, divine poupée qui venait en parsemer ses carmins à chaque recoin de la pièce. quand les verres valsaient de tables en tables, que les bouteilles en quittaient les bars pour se déposer contre les glaces de soie en échange de quelques billets. quand elles en étaient toutes ici, simple marchandise que l'on pouvait regarder et déguster des yeux. mais ô rien n'était trop beau, pour en apprécier charmante compagnie. à n'être que simple jouet parmi tant d'autres, dont le caractère renfermé en attirait les plus téméraires.
ceux qui se voulaient :
sauveur ,,
de tout un monde.
coupes à se servir, rires et voix à se libérer dans les salles aux vermillons collés contre les cuirs, il y avait les robes un peu trop délicates, à laisser apparaître dos sublimés de ses mèches noires ; service habituel ! à devoir tenir conversation avec ceux bien trop abîmés par les alcools. elle veillait, Eiri, sur toutes les figures ici présentes.  comme famille recomposée : sur laquelle elle voulait en offrir quelques protections divines. quand ici , tout était bien trop sombre. des salles à se cacher au fond des bâtiments, de leurs rideaux à en séparer deux mondes. il y avait de tout, ici, à se murmurer entre les tables, à se cacher dans un simple bar. car les affaires restaient les affaires ! à ne pas en perdre de vue : les objectifs du lieu.

alors poupée se faisait comme lame aiguisée, celle que l'on ne considérait que comme bien trop froide pour en exprimer aucune émotion. et c'était ce que ses clients appréciaient, chez elle : cet espoir qu'ils seraient ceux qui viendraient en afficher autre chose que ces sourires bien trop polis et discrets aux discussions bien trop calmes et réfléchies. d'une ambiance à se faire bien trop étouffante ,, bruit à se faire entendre : cris ! d'injure contre les filles qui n'en faisaient que leur travail. elle en avait vu là scène devant ses yeux ! d'un client qui en avait voulu glisser ses doigts là où il ne fallait pas ,, qui en avait haussé la voix : sous les interdictions dénoncées.

à se lever ,,
talons à claquer :
contre les carrelages.

d'une agitation certaine, la pièce s'en faisait comédie presque tragique. elle se posa devant le client ,, à tenter d'en séparer celle qui travaillait à ses côtés de celui qui se croyait tout permis. tête à se redresser, figure à ne pas chanceler : Eiri était reine, ici. "Et qui vous permet de lever la main sur nos employées ?", de sourcils à se froncer, dureté d'un ton, qui se voulait glacial. "Essayez ne serait-ce encore de la toucher. Je crois que vous n'avez pas réellement compris là où vous étiez." Paroles de l'homme à se faire incomprises ,, alcools à en embrumer chacun des mots, elle en était dégoutée ; la belle : de devoir encore et toujours hausser le ton là où les tentations devaient régner en secret. de mots : à se porter comme menaces.

"Si vous voulez frappez quelqu'un, essayez donc avec moi."

la lune déjà bien haute dans le ciel lorsque les portes de cet établissement ont été en premier lieu franchies ; offrant salles privées, pénombre et intimité pour ce qui ce soir doit se dérouler. vérifications de marchandises et contrats à signer, rien n'est laissé au hasard lorsqu'on flirte avec l'illégalité. les salles obscures du fond des clubs sont ce qu'allen préfère ; ces lieux où chacun cultive avec talent l'art de ne pas se mêler des affaires des autres. il sait qu'il y est tranquille, que personne ne viendra l'interrompre ni le solliciter ; aussi conclut-il son affaire comme il l'entend, pose sa signature sur ce nouveau contrat pour fournir un peu plus les marchandises de son clan. et affaires importante devant être surveillées, allen ne sort jamais seul ; et est toujours accompagnés de ses deux fidèles gardes du corps, hommes grands et musclés cammoufflés sous des couches de tissus noirs et ne lunettes teintées, pour assurer sa sécurité. mais aussi pour, officieusement, s'assurer que ses nerfs ne fassent pas tout foirer.

l'affaire conclue, allen ressort de sa salle privatisée et songe déjà au reste de sa soirée ; lorsque soudain les tapages attirent son attention ; aimantent les regards qui se veulent supérieurs lorsqu'un conflit semble avoir éclaté entre un client et l'une des employées. les sourcils haussés, les traits légèrement crispés, le grand prince qu'il est s'en retrouve piqué de curiosité. il n'aime pas qu'on s'en prenne aux femmes, allen ; et sa volonté de faire régner ce respect s'écoule partout où il met les pieds. à vouloir faire régner l'ordre qu'il estime être le bon, il s'estime droit et juste lorsqu'il veut intervenir dans les situations qui s'en vont dégénérer et qu'il pense être le seul à pouvoir maîtriser.

pourtant le voilà devancé, lorsque cette dame prise en victime se retrouve défendue par autre que lui ; une autre femme, d'ailleurs, qui semble être tout sauf impressionnée. sans sourciller ni chanceler, elle s'impose en force pour secourir sa protégée, celle-ci ayant d'ailleurs bien vite fait de partir se cacher, larmes terrorisées au bord de ses paupières maquillées. l'autre se présente comme un roc, s'offre comme victime de remplacement pour être frappée ; et l'homme qu'il est ne peut simplement pas laisser ça passer.

alors il ignore les suggestions de ses hommes de main de s'en aller et ne pas s'en mêler, et c'est d'un pas décidé qu'il s'avance jusqu'à derrière le client. saisit d'une main vive et ferme le poignet violent avant que la main levée ne réponde à l'invitation et s'abatte sur la joue de cette femme d'autorité. "allons, quel genre de gentleman frappe les femmes, mon cher ?" il demande d'une voix douce et d'un rictus sévère, laissant sa nouvelle proie à sa merci. à l'immobiliser d'une clé de bras qui le lui coince dans le dos, alors que l'autre vocifère toutes sortes d'insultes, embaumant les narines du prince par ses relents d'alcool et de café. nez pincé et sourcils désormais froncés, il n'a qu'un geste de sa main libre à faire pour que les deux hommes l'accompagnant se précipitent à ses côtés. "foutez-moi ça dehors." il ordonne, et aussitôt le déchet est embarqué.

il se croit peut-être un peu trop chez lui allen, c'est vrai ; mais quelque part, d'une certaine façon, cet endroit lui appartient, pas vrai ? alors il se sent légitime à débarrasser ses murs et ses sols de toute la vermine qui s'en prend aux honnêtes travailleurs qui y exercent leurs métiers. ainsi il replace sa veste d'un geste noble en tirant sur les pans et roulant des épaules, avant que ses yeux sombres ne se posent sur celle qui a défendue son employée. un sourire doucereux au bord des lèvres, il la sonde avec tout ce qu'il est capable de courtoisie. "vous n'avez rien de cassé ?" il s'enquiert et se persuade d'avoir fait ce qu'il fallait ;
il s'attend à être remercié, allen,
voire même félicité, pour avoir fait ce qu'il fallait.

Volent les éclats dans les regards ,, feux à s'allumer : de tant de sévérité. car quand les voix sortaient d'entre ses lippes, pour n'en dire que vérités ,, il y avait tout un monde à exploser. de ses affections, pour celles qui en étaient poupées ici, de ses droitures : aux honneurs bien trop forts sans doute. et Eiri ,, elle en était papillon noir. à voltiger , à danser entre les tables et sièges , pour finir par se perdre elle-même, ici. car elle n'en était qu'outil de tout un monde ,, pour nuire aux plus étrangers encore. de provocations pour en réduire aux silences les attaques contre sa collègue. enfant à ne pas savoir gérer ce genre de problèmes ,, qui arrivaient pourtant bien trop souvent. car certains se pensaient tout permis, ici ! à vouloir en contrôler chaque visage qu'ils avaient sous les yeux ,, comme maître des lieux. quand venir ici : en était déjà signe de noyade.
où personne :
ne pouvait ,,
en tendre les mains.
alors de coups, elle se moquait bien d'en prendre. habitude qui en avait forgée là caractère des plus impartial. bras qui pouvait bien se lever ,, les corps savaient en bloquer les gestes ,, apprentissage de l'art de se battre malgré sa taille si longiligne. et elle en était presque trop fragile, pour ceux qui se montraient devant elle. jolie femme aux allures si fines ; à pourtant savoir mordre : quand tout en dépassait les limites. mots à venir s'élever, voix à se faire plus stricte encore, et d'un bras à se lever, à ne pas bouger : Eiri s'en montrait bien trop forte, à nouveau. quand pourtant les gestes s'en retrouvèrent interrompus. sourcils à se froncer ,, figure à se durcir, elle se redressa alors, de sa tête à se pencher tout en restant silencieuse. jeune homme à se faire trop imposant, ici, quand elle n'en avait demandé aucune aide. indépendante créature ,, à ne jamais rien demander.

à haïr :
ceux qui intervenaient
comme héros.

d'une figure qui en semblait demander remerciements, quand elle se tenait si droite ,, elle finit par soupirer quand l'outrager mis à la porte, à se faire si froide : sans une once de gratitude pour celui qui ne faisait que se mêler de ce qui ne le regardait pas. "Qu'est-ce que ça peut vous faire ?", d'un visage à se faire si glacial, face aux envies chevaleresques de celui qui n'en valait pas mieux que tous les hommes assis ici. "Donnais-je l'impression d'être en difficultés ? Ou peut-être est-ce simplement votre égo de vouloir tout contrôler ?" ,, d'un agacement : à se parjurer là. "Je ne vous ai rien demandé. Et je m'en sortais très bien toute seule. Si j'avais eu besoin d'aide pour régler une chose aussi simple, je vous aurai demandé, mais ce n'était pas le cas." car les doigts ,, n'en étaient pas si gracieux qu'ils le laissaient paraître.

"Que vous soyez client, ou alors autre chose. Je vous prierai de ne pas intervenir." doigts à passer entre ses mèches noirs, irritation palpable malgré le calme qu'elle affichait, Eiri savait se contenir : bien que celui qui avait l'impression d'aider n'avait fait que la rendre plus blasée. car elle ne serait pas redevable d'un acte commis par simple envie de grandeur. corps à venir retirer les bouteilles laissées sur la table à présent vide ,, à en ignorer à présent celui qu'elle avait pu avoir sous les yeux ,, ô il n'y en aurait que froideur à son égard : sans ne même vouloir savoir de qu'il s'agissait. à se douter des titres, pourtant ,, sans en aimer les insinuations de faiblesses qui régnaient derrière les envies de protection marginales. car pour elle ,, tout le monde était identiques. de ceux à payer pour passer un peu de temps avec elle, comme ceux à manigancer derrière les rideaux de fer : loin des agitations commerciales.

du moins :
en ces lieux.

et il est fier, allen ; savoure les regards qui se sont posés sur lui, les exclamations émues et impressionnées qu'il a généré chez les clients, en maitrisant d'une seule main un homme (une ordure) qui s'en prenait à des femmes sans défense. à s'en tenir tout droit le menton relevé, en tout bon justicier qu'il est. presque à s'en pavaner comme un fier étalon, c'est pourtant d'une mine indifférente qu'il replace correctement sa veste, comme si toute cette attention ne lui importait guerre ; alors qu'en réalité, il s'en délecte.

et c'est dans toute cette mascarade et cette chevalerie qu'il s'en va cueillir l'opinion de la femme qu'il a prétendument sauvé d'une claque probablement douloureuse ; mais contre toute attente, il n'y a dans sa bouche ni excuses ni remerciement. il n'y a que la froideur et l'irritation, qui laisse l'homme quelque peu étonné. oh. il y a donc ce genre de femme qui travaille dans le milieu. ça le fait sourire allen, en réalité ; parce qu'il apprécie celles qui ont du caractère, celles qui ne dépendent pas des avis des hommes, celles qui tracent leur route en toute autonomie, et celles qui savent exercer leur autorité. ce sont celles qui à ses yeux, méritent le plus son respect ; même si elles méritent toutes d'être traitées avec courtoisie, celles-ci, celles qui mordent et qui ne se laissent pas faire, sont celles qui toujours sauront le faire s'incliner.

les femmes de caractère,
les femmes de pouvoir.

aussi allen n'insiste pas dans sa démarche de fier héros à être remercié ; il préfère plutôt revêtir l'habit du gentleman qu'on lui a appris à être. à placer une main contre son poitrail pour incliner poliment la tête en avant, d'un geste bref, qui se veut respectueux. "veuillez pardonner cette incompréhension, mademoiselle. loin de moi l'idée de vous insulter ou de remettre en doute votre capacité à vous débrouiller." voix doucereuse, à en caresser les tympans pour apaiser les tensions, espérer qu'elle ne soit pas offensée trop longtemps. "j'ai simplement cru que vous auriez besoin d'aide pour maitriser un individu de toute évidence violent ; il n'était pas dans mes objectifs de vous offenser ou de questionner votre autorité. veuillez excuser cette méprise de ma part." de bien belles paroles qu'il ne sort qu'en présence des femmes ; qui d'ailleurs font s'échanger un regard presque blasé à ses hommes de main, restés silencieux dans l'ombre derrière lui. habitués à ce que leur patron en fasse des caisses pour pas grand chose, lorsqu'il s'agit de s'adresser aux femmes. mais le grand brun les ignore, et il n'en démord pas ; se redresse pour lui sourire avec politesse, avant de faire signe à ses deux gorilles d'approcher. "je pense que nous devrions prendre un verre ici, pour nous faire pardonner notre attitude vraisemblablement machiste." il suggère la voix doucereuse, ignore les deux hommes tout en noir et leur mine visiblement déconcertée par l'attitude de leur supérieur, les laisse s'installer au bar de part et d'autre de lui. regard à plutôt se concentrer sur la jeune femme, à toujours lui adresser sourire de respect. "à moins que vous n'y voyez un inconvénient ?"  

D'une fureur presque nouvelle, quand les doigts en étaient maîtres ,, à régner sur les comportements sans n'avoir jamais à demander quoi que ce soit, Eiri. aucunement impotente, figure d'autorité presque trop sévère : à ne pas savoir remercier, quand elle n'en demandait rien. guerre menée comme si chaque approche en était provocation, à vouloir s'imposer, celle qui n'en aimait pas être placée en position de faiblesse. car les caractères trop silencieux, agacés, s'en effritaient bien trop aisément, là, sous les regards des simples clients.

d'une fierté :
à l'agacer.

quand figure grandiose en avait décidé autrement, comme preux chevalier : à s'attirer les foudre de ses regards, d'une situation qu'elle maîtrisait pourtant parfaitement. à alors se dresser les épaules bien trop droite, face aux silhouettes bien trop grande. d'une tête à ne jamais plier, à ne pas aimer, en paraître aussi inutile, Eiri, dans ces lieux qu'elle chérissait presque plus que tout au monde. à protéger les âmes comme les corps : loin d'en faire glisser sur les pavés les quelques carmins aux parfums bien trop connus. "Je n'en doute pas. Mais cela reste agaçant, d'en voir quelqu'un qui se pense tout permis quand la situation n'en vaut pas la peine." ton bien trop sur la défensive, quand les élégances en viendraient presque à l'énerver d'autant plus. "Puis vous êtes pas obligé de me parler aussi...poliment. Ca ne joue pas en votre faveur et vous ne réussirez pas à m'amadouer." à en être plus inspirée par les gestes et elle tentait d'en rester courtoise !
de ses bras ,,
pliés !
comme fatiguée.
de ces discussions où les mots se devaient être surveillés, de ces lassitudes où elle n'en apparaissait que comme demoiselle trop fragile : quand elle pourrait en briser facilement nuque et bras de ses doigts bien trop fins. "C'est ça, venez donc boire un coup.", qu'elle roula des yeux d'un léger murmure, de ses paumes à se lever dans les airs quand elle en tapota tout doucement l'épaule d'un de ses collègues pour venir prendre place face à ses nouveaux clients. mèches noiraudes à lui tomber sur les épaules, à en détacher simple bouton de sa veste pour en faire respirer tout doucement les clavicules ,, elle s'en montrait bien trop effrayante, Eiri, ici. à n'être que poupée de cire aux paroles rares et amères. "Je vais m'occuper de vous personnellement. Qui sait, peut-être que vous arriverez à me faire changer d'avis sur vous ?" de mouvements bien trop gracieux, d'un sourire léger bien trop faux, quand les regards froids n'en dégageaient presque aucune chaleur. à juste préférer s'occuper, de ceux qui la dérangeait, pour ne pas les infliger aux autres. "Que voulez-vous boire ?" et les honnêtetés en étaient peut-être trop aiguisées ! à pourtant avoir certain charme, Eiri, quand les habitudes calmes et silencieuses arrivaient à en charmer les plus vils.

Reine ,,
d'un temps :
oublié.

à ne pas se douter qu'elle en faisait outrage, à ceux sortant des salles bien trop dissimulées. camouflées, silencieuses : à y faire affluer les secrets les plus indésirables ! elle en était ombre dans les lumières, celle que l'on appelait quand les figures suffisaient à en tirailler les esprits les plus robustes. quand les discrétions en étaient requises ,, pour parvenir aux carnages souhaités. "C'est la première fois que vous venez ici ?" que les regards en étaient occupés sur les commandes, à pourtant venir en relever les cils sur le visage de celui qui faisait bien trop de manières à ses yeux. car les visages n'en semblaient pas si méconnus ! et pourtant, bien trop lointains, pour qu'elle n'en comprenait à qui elle avait réellement affaire.

oubliées les fiertés insignifiantes pour les actes héroïques que tout le monde a déjà oubliés. les regards impressionnés sont déjà passé à autre chose, n'auront pour souvenir de cette soirée que les saveurs glissant sur les papilles et les peaux contre lesquelles les leur se frôleront, et l'acte qui se voulait sauveteur de l'hériter ne demeurera dans aucune conscience. sauf celle de la jeune femme, peut-être, qui se souviendra longtemps combien le fujiwara l'a agacée. et ça l'amuse, allen ; il n'est pas stupide, non, loin de là. lui qui connaît si bien et aime tant les femmes, sait voir lorsqu'il en opportune une, lorsque sa présence n'est pas bienvenue dans l'espace vital d'une demoiselle. mais il s'en régale aussi, la laisse agir comme elle l'entend, attend tranquillement de voir la tête qu'elle fera lorsqu'elle saura qui il est. puisqu'elle semble être figure d'autorité ici, elle connait forcément, au moins simplement de nom, ceux pour qui elle travaille.

aussi décide-t-il de faire durer le plaisir, de ne pas simplement s'en aller sans faire davantage de vagues, mais plutôt de profiter de sa soirée en buvant quelques gorgées alcoolisées. la nuit est encore jeune, et son affaire étant réglée, il a encore de longues heures devant lui avant que son patriarche ne lui demande rapport. autant donc en profiter. à s'installer au bar accompagné de ses deux fidèles gardes du corps, il ne peut retenir un léger sourire satisfait lorsque la jeune femme se propose d'elle-même les servir, sans doute pour les garder à l'oeil ; ou ne pas importuner ses employés de sa présence. "votre meilleur whisky. sans glace, je vous prie." et nul n'est étonné, car c'est toujours ce que l'homme commande lorsqu'il boit en extérieur ; un jour il aura probablement goûté tous les différents whisky d'osaka, pourra juger dans quel établissement se trouve le meilleur. d'un léger geste de tête il autorise ses hommes à commander eux aussi, promesse silencieuse de bien sûr les inviter. et il patiente ensuite, attend de voir se poser son verre devant lui.

lèvres trempées dans le liquide brunâtre une fois celui-ci à disposition, il en tâte les saveurs et subtilités, le range dans une sorte de classement mental des alcools d'osaka ; exercice interrompu par la jeune femme qui alors l'interroge sur sa fréquence de fréquentation de son établissement. sourire à s'en élargir alors qu'il dépose calmement son menton contre le haut de sa main, regards à l'épier avec attention. "en effet, c'est la première fois, du moins personnellement. j'avais des affaires à régler, et l'endroit est réputé pour sa discrétion." voix toujours si doucereuse, le vocabulaire s'en fait pourtant moins cérémonieux au fil des minutes qui s'écoulent. gorgées avalées à lenteur exagérée, verre à ne pas être prêt de se vider ; pourtant déjà il sort de sa veste son portefeuille, et dépose sur le comptoir, cette carte de crédit entièrement noire, afin de régler les consommations. mais aussi et surtout pour souligner son statut, et le compléter de son identité. "oh, mais nous ne nous sommes même pas présentés. je suis fujiwara allen." sourire à ne pas s'en décrocher, yeux noirs à la transpercer, jubilant intérieurement de l'effet que ce simple nom pourrait produire sur ce pilier impossible à briser. "et vous-même ?"

Et elle danse, au milieu des tables, Eiri. figure à s'en faire comme autorité quand elle n'en était que dahlia fané. là, écrasée contre le sol, on lui avait arraché tous ses pétales, pour venir la faire crever. infernale ! ici. d'un caractère qui s'en voulait dédaigneux : à pourtant attirer ceux qui en aimaient les honnêtetés. car elle n'en offrait que rêves mystérieux à ces clients qui voyait en elle simple petite poupée qu'ils pouvaient contrôler.
loin de tout :
à se montrer ,,
forte.
sans ne jamais se faire marcher sur les pieds, dans ces milieux qui en étaient vus comme dégradants. et ce n'était pas l'aide d'un chevalier, qui viendrait en changer quoi que ce soit. alors regard à ne pas se baisser, à venir les laisser s'installer au comptoir comme de simples clients, elle viendrait à servir ceux qui en causaient beaucoup trop d'agitation, ici. à ne simplement pas aimer que l'on vienne marcher là où elle exerçait. commanda alors passée, à ne faire qu'en hocher la tête, elle prépara tout doucement les verres : à faire tinter les glaçons ! comme originalité presque illusoire. "Tenez." doigts habiles, quand elle en était si versatile ,, elle n'en remplacerait pourtant jamais celui qui en connaissait le comptoir mieux que sa poche.

à juste :
en servir d'animation.

et pourtant, d'un calme quotidien : à observer discrètement les visages, elle se demandait ,, ce qu'il s'était tramé aujourd'hui pour en avoir visites si inhabituelles. "En effet. C'est assez discret, ici." qu'elle ne pouvait que confirmer, quand les pièces arrières en étaient connues. à s'y rendre parfois, pour y dérober informations clefs : de shows presque interdits, pour en délier les langues empoisonnées. ou alors de ces trafics, à faire pleuvoir les billets. plus rien n'était secret, à ses yeux ! quand elle participait dans ces ignobles manèges incessants. et Eiri, elle n'avait nul part d'autre où aller à part ici. enfant de la nuit, à n'avoir aucune famille : si ce n'était celle des clans et de la rue.
et d'un carnage :
à tout observer ,,
sur les comptoirs.
carte glissée ,, à n'en dire mot, simple discrétion, quand les doigts à en prendre la malheureuse, elle en écouta tout doucement les noms prononcés : comme malédiction. et il n'y avait eu aucune panique, dans son regard ! simple commissures à s'élever tout doucement, comme d'un accord taciturne. d'une position reconnue ! à ne pourtant n'en faire que sous-entendus délicats, d'un regard à se relever sur son visage presque étonnée. car elle n'en craignait aucunement les rangs, Eiri, venait à respecter la hiérarchie sans pour autant en faire taire son caractère presque trop silencieux déjà. "Je vois. Et bien Monsieur Fujiwara, vous devriez venir plus souvent.", pour mieux se souvenir de son visage. d'erreurs commises, sans doute, à en défier toutes les positions du monde : ô son manque de politesse en avait peut-être été désagréable ! mais à ne jamais s'excuser par les mots, c'était les gestes, qui venaient à compter pour elle. "Minamoto Eiri.", murmuré, là, sous les décombres ! peu important, en était son nom, à passer la carte comme d'une discrétion que personne ne viendrait à remarquer. ô elle lui tendit alors à nouveau pour le lui la rendre ! d'un regard à s'en faire trop poli. "Je pense que nous nous recroiserons à nouveau, mais ce n'est pas très utile de vous souvenir de mon prénom." quand sans doute n'avait-il jamais entendu parler d'elle : celle qui dans l'ombre venait à espionner, s'infiltrer, en offrir informations !

simple allures :
d'hôtesse !
muse ,,
calomniée.

vapeurs alcoolisées à en embaumer les esprits, à en faire tourner les têtes et en oublier les convenances. dans la débauche qui flirte avec la luxure, allen est parfaitement dans son élément. observe les silhouettes qui l'entournent avec amusement, mais aussi une pointe de cet air très désagréable pour autrui, à laisser penser qu'il se sent supérieur, au dessus de tout ça. et c'est sans doute un peu le cas, après tout, il a été élevé, ou plutôt dressé pour que ses pensées prennent cette direction. habitué depuis qu'il sait à peine marcher à être cette personne suffisante et condescendante, cet homme qui piétine les autres et se complet à les entendre geindre. jamais l'opportunité d'essayer de trouver qui il voulait être en dehors de cette mascarade ; peut-être un jour ouvrira-t-il les yeux sur son comportements et les méfaits accomplis. en attendant il ne se satisfait que de sa supériorité, surtout lorsqu'il impose à cette jeune femme, qui n'a visiblement aucune envie de le voir à son bar et encore moins de le servir, le subtil non-plaisir de sa présence.

présence dont les raisons sont vaguement contées à en faire l'éloge de l'endroit, comme pour en féliciter la jeune femme (comme si elle en était directement responsable) pour possiblement, à l'avenir, faciliter les échanges et négociations commerciales avec l'endroit. à s'en présenter comme le propriétaire suprême sans réellement l'évoquer, lorsqu'il glisse cette carte et se présente de son nom. guettant la moindre vacillation dans le regard de la jeune femme, qui pourtant l'impressionne de son sang froid et de son professionnalisme. elle sait qui il est, oui, il le sent ; et pour autant elle ne se laisse pas engluer par la pression. un contrôle remarquable que le fujiwara ne peut qu'intérieurement saluer, surtout lorsqu'il a plus d'une fois déclenché terreur et sanglots rien qu'à l'évocation de son éponyme.

décidément, cet endroit lui plait de plus en plus.

lippes à s'en tremper à nouveau dans la boisson étonnamment pas si mauvaise, il l'écoute lui conseiller de revenir plus souvent, et ne peut qu'en sourire encore davantage. "oh, mais comptez sur moi, mademoiselle minamoto. je reviendrais souvent ici, car ce whisky est étonnamment l'un des meilleurs que l'on m'ai servi jusqu'ici ; et j'espère qu'alors, c'est bien vous qui viendrez me le servir." et peut-être que les prochaines fois il ne laissera plus passer les impolitesses et les manques de respect.

ainsi souligne-t-il qu'il reviendra, mais aussi qu'il se souviendra de son nom, malgré le fait qu'elle semble vouloir le contraire. peut-être laisse-t-il entendre qu'il reviendra la surveiller ; il projette plutôt de revenir l'embêter, la charier, la déstabiliser. elle qui semble être un chêne impossible à faire plier malgré les fortes bourrasques ; elle attire sa curiosité, à en vouloir tester les limites pour voir quand elle pourrait craquer. mais avant ça, il ne se contente que de désigner sa carte d'un vague geste du menton. "est-ce que le paiement est passé ? et si tel est le cas, pourrait-il la récupérer.  

Délicate figure, à s'en faire douceur estivale ! quand du bout des doigts, les alcools venaient à frémir. ici ,, elle venait à en prendre trop ses aises ! à faire comme si chaque mot en étaient ordre d'en réaliser tous leurs rêves. mais ô Eiri n'en était que simple hôtesse un peu hostile ! de ces caractères à venir séduire ceux en quête de discussions profondes plutôt que de simples beautés frigides. alors elle ne venait jamais à vaciller, impassible comme toujours : même face à ceux à s'en faire hiérarchie supérieure. et pourtant, elle ne s'en faisait aucunement insolente !

mots maîtrisés :
calme ,,
miraculé !

d'honneurs salués, à s'en faire alors simple vaisseau pour en accompagner les dégustations pérennes, les épaules s'en montraient si droites ! comme pour en garder ces prestances si délicates qu'elle venait à montrer, ici. car figure qui n'en mettait que trop rarement les pieds ici, lieu un peu isolé : du monde extérieur. ô peut-être n'en n'était-ce là que simples préludes pour des chaos à venir ! "Ce serait avec plaisir. dans tous les cas, si vous revenez, il y a de fortes chances que je sois là." à ne jamais réellement vagabonder ailleurs ! sauf quand on venait à la charger de tâches plus importantes. mais ici, elle s'en faisait oreilles solides. à tout remarquer, en connaître la plupart des visages qui venaient à en poser les pieds ici.
regard :
affuté !
si précis.
quand celui à lui faire face venait à en intriguer tout doucement ses visions ,, à se demander ce que venaient à en cacher ces jovialités presque trop délicates. geste du visage à en montrer tout doucement a carte, elle hocha tout doucement la tête, avant d'en faire glisser tout doucement sa carte sur le comptoir pour venir la lui rendre. "Auriez-eu vous peur que cette dernière ne passe pas ?" presque amusée ! d'un sourire à en percer contre ses lèvres  toujours si inexpressives. "Rassurez-vous, si cela avait été le cas j'aurai ajouté cela sur votre note. Pour la prochaine fois." comme d'une pointe d'humour, à se jouer là hors de ses lèvres ! c'est qu'elle s'en faisait si rarement joueuse, Eiri. à simplement en exécuter chaque tâche avec une rigourosité si impeccable.

reine déchue ,, figure si élancée à s'en faire vitrine de tout un univers, les regards venaient à se glisser sur les salles déjà si pleines, elle en redonna son attention aux figures qui lui faisaient face. "Lors de votre prochaine visite, n'hésitez pas à réserver l'une des salles du fond, pour être plus tranquille. Il y a en général beaucoup de monde, dans ces heure-ci." simple conseil avisé ! car à ses yeux, sans doute ne devait-il pas trop se mélanger à ces foules d'inconnus. car qui sait : qui pourrait venir s'en trouver dans les mêmes lieux que lui. mesures de protection, à préférer prévenir que guérir ! quand ici, ce n'en était pas simple bar à en égayer les visages trop fatigués de la vie.

à en recueillir :
bien trop ,,
de désordres.