\   ˚  ˎ
 ✵   ·       \
\     °       ⋆    ✧
       \ .   '    ˎ      
   ⋆        ✵      ˚
— 彼女は just a ダリアのように

good crisis

ˏ⋆ ·˚ˎ * O1 — et elle pleure, l'enfant, sous la pluie. et elle court, la nuit, pour fuir. quand orpheline ,, elle était devenue reine de ses maux, à se noyer dans ses horreurs, à mourir quand les affections s'étaient éteintes. courir en rond, s'effondrer contre les bitumes à crever dans le froid. quand orpheline ,, les étoiles s'étaient éteintes ; on lui en avait tendu une main : à n'avoir jamais pu refuser. car les corps en avaient toujours été trop faibles ! enfant souveraine au pâleurs piétinées  ,, et maintenant on l'appellerait Eiri ((il l'avait décidé)). d'un père imaginaire qui en créerait famille : quand elle en était entourée de loups affamés. et Eiri ,, elle était bien trop pure, bien trop jeune, pour comprendre ; quand la haine avait tout remplacé ! à provoquer les poings contre les sacs, de quelques phalanges égratignées ,, elle en serait pourtant princesse évincées !

cold rain

ˏ⋆ ·˚ˎ * O2 — s'écorche les visages ! ô jamais les corps. poupée précieuse, dans un monde entouré d'hommes. c'est qu'elle n'avait plus peur, avait appris à vivre avec, dans ces hangars désaffectés ,, dans ces maisons où les effluves pleuvaient. c'est qu'Eiri avait grandi ! à être devenue fantôme dans ces pièces ,, où les regards s'arrêtaient sur elle comme si elle n'en était plus enfant. devenue froide, à ne faire qu'obéir à ce qu'on lui disait , ô Eiri n'était que marionnette ! à être di fidèle à ces foyers qui l'avaient recueillie, à ne parler que quand on lui demandait. et la belle était muette de tout mot, quand les intérêts n'étaient pas présents, à s'en montrer par moment arrogante ((garder la tête toujours haute , le dos toujours droit)) ; de missions confiées : elle était splendeur d'un monde où les douceurs n'existaient pas.

opening sequence

ˏ⋆ ·˚ˎ * O3 — derrière les portes des manoirs ,, murs rouges et cuirs imprégnés des odeurs des liqueurs, à the instinct, elle était un peu reine, un peu demoiselle : à servir les hommes venant et les femmes en demande de réconfort sans ne jamais leur accorder touchers. car la règle était simple : prohibés les malheurs des peaux : car yakuzas à leurs têtes, à veiller sur les hôtes et hôtesses, sans doute ne faisaient-ils que briller ici ! et elle n'en était qu'appât derrière ces verres et bouteilles vendues, pour cacher ce qu'il se cachait dans les coulisses quand les murs s'en recouvraient de sang. princesse d'un temps magnifié, à venir s'en montrer froideur de tout un monde, charme particulier, quand les mèches en tombaient sur les épaules sans ne jamais en dévoiler les peaux. ((jusqu'à ce que les catastrophes n'arrivent)).

torches

ˏ⋆ ·˚ˎ * O4 — tout était noir, tout était blanc, de gris : à revendiquer les ombres comme refuge. car le soleil ne brûlait pas les peux de ses éclats jaunes ,, car les arbres ne s'en coloraient pas des mêmes teintes que les yeux de tous. et elle n'avait pas peur ! de venir en dire ce qu'elle avait à la place des prunelles ,, à bien se moquer, d'en trouver probe où quelconque couleurs : car tout son univers n'était que fantaisies ; mythes à ne jamais se doter d'une déesse, car elle en était pion d'un jeu maniaque sans vie. infini d'un univers où rien ne l'interpellait ,, car de ces cieux elle n'en voyait aucune des couleurs ,, à en préférer la blancheur des nuages, leurs ombres et courbes, quand la nuit elle n'en voyait qu'océan noir ! à n'avoir peur de rien, dans les ombres cauchemardesques.

dahlia

ˏ⋆ ·˚ˎ * O5 — ombre dans les yeux, à vivre comme simple à valser dans les vides ,, ô elle danse, sous les regards immaculés ((seule dans les pièces)), à chanter comme oisillon si pur ! à s'effacer quand pourtant les regards s'en reposaient sur elle. grâce d'un temps à en avoir le dos si droit, quand elle n'avait qu'objectif de vivre pour eux ! venir fleurir les sceaux des clans, quand entre les mains elle en était protection de tout un monde. enfant chérie, à en avoir vu douleurs et chaos. d'un corps saccagé pour les plaisirs de ceux qui voulaient en avoir le dessus : à être devenue arme ! celle qui pour se défendre n'en avait pourtant que techniques et savoir faire. à être elle au beau milieu d'un champ de bataille, quand tous les gestes n'en étaient pourtant que délicatesses, à faire fleurir les edelweiss entre les herbes. quand intouchable, enfant des cieux : elle viendrait faire s'abattre chaos entier ! dans ces rues dépravées.


alone

tw. attouchements ,, violence sexuelle

ˏ⋆ ·˚ˎ * O6 — déesse de minuit, à en aimer les sonates d'Orphée aux amours mortels ,, elle n'aime pas, ne s'attache pas, se promène la nuit comme enfant près des rives et des fleuves. à effleurer des paumes de ses pieds les bitumes froids, danser entre les pavés, éviter les regards. car quand elle n'en était pas sur ses trônes à venir offrir spectacles aux clients, elle en aimait les festivals, de ces feux d'artifices à faire sourire les visages si élégant sans once de vie ,, de quelques lueurs sans jamais en connaître les couleurs : à simplement se mêler à la foule comme pour s'y cacher un peu plus. n'être qu'objet ,, quand de ses beautés elle n'était parfois que simple appât : à en subir les mains sur les corps, les coups nécessaires, ne rien ressentir car elle avait tout enterré. ((à pleurer ,, dans les ombres)). de ses amours propres, d'une conscience complète ,, elle se laissait faire quand nécessaire, à pourtant savoir en défendre ses propres estimes. car elle était reine, ici, couronne couverte de joyaux sur le haut de son crâne, à écouter les ordres, savoir se tenir.
poupée de chiffon ,,
au cœur :
éclaté.

voices

ˏ⋆ ·˚ˎ * O7 — et les mots se faisaient rares : quand les regards en parlaient bien plus. que ce soit autour des tablées, de ces tenues élégantes à s'attacher les cheveux et à dévoiler sa nuque, bouteilles de vin et d'alcool entre les doigts ; ou encore là, dans les rues à venir effleurer les étoiles ((silence !)) à se faire entendre. elle en avait les voix secrètes, celles à se cacher, mourir sous les regards, à ne savoir que répondre que de quelques gestes de la tête, à en faire actions permanentes pour ne pas avoir à en ouvrir les vocales. reine de glace, à ne savoir que parler par les gestes, par les violences : quand ô pourtant chacun des touchers en étaient divins. d'une douceur sans faille, de ces mains toujours si belles, de ces regards toujours si intense

blurry sight

ˏ⋆ ·˚ˎ * O8 — et elles sifflent, dans les oreilles, les brimades. figures bien trop svelte, bien trop longue, à toujours se tenir à l'écart de tout et à être pourtant au centre des attentions. alors elle en avait vu : des corps gisant contre les fauteuils de cuivre, arme dans les mains à nettoyer, balles à réviser, couteaux de combat à donner ((sans jamais en avoir eu à s'en servir)). fragilité d'esprit, quand pourtant elle en semblait si fière ; talent entre les doigts pour tout ce qu'elle touche : et pourtant le monde n'a pas de couleur, pas de goût. et elle s'en fiche ! à ne pas le cacher, à être bête attirant les curiosités ,, il y a ceux qui viennent la suivre dans la rue après ses services ,, ceux qui au fond des salles ombragées tentent d'aller toujours un peu plus loin que de simples visions. et à la fin des journées : il n'y avait que la nuit pour en récolter les larmes de détresse.
perles irrégulières ,,
à blanchir :
sous la lune.