et les visages ,, en étaient fatigues. de ces longues mèches noires à avoir été rabattues en l'un de ces chignons bien trop brouillon. d'une beauté fragile, de sa peau blafarde, de ses joues légèrement rosées par le froid : et de quelques mèches à lui tomber sur le visage. créature à avoir fui les bars, pour une fois, d'une nuit où elle en avait voulu tranquillité. il y avait les rues, à se faire plus belles encore que certaines fleurs, il y avait ces fausses étoiles, à briller dans tous les sens comme pour en offrir aux regards un peu de répits. mais Eiri elle brillait dans le noir, elle aussi. de quelques charmes frigides ,, de ceux à en offrir quelques visions si grises : car même de ces yeux vérolés, les lumières en avaient un air de splendides bien plus beau qu'on ne le dirait.
de ces nuances ,,
à se faire :
éclats !
réels lucioles, à prendre position sur des guirlandes, sur les devantures : comme voie lactée à se dévoiler sous les yeux des passants. alors de ses talons à s'arrêter, de sa jupe à venir voler tout doucement entre ses jambes bien trop fines, elle inspira un long moment, fermant ses yeux pour venir les rouvrir immédiatement et admirer les paysages. comme seul repos : dans ces soirées alcoolisées où les paroles n'en étaient qu'illusions. celles toujours trop belles pour inciter à payer plus, quand elle n'en était pas grande parleuse, celle aux visages si rigides.

et pourtant !

là, sur l'une de ces places, à venir l'intriguer tout doucement, elle s'approcha de l'un de ces stands : où les lanternes en étaient à lancer. celles en papier ! fabriquées à la main, où certains vœux en étaient accrochés pour les envoyer bien loin. ((dans l'espoir qu'ils ne se réalisent.)) enfantin, sans doute. un peu niais, sûrement. à pourtant en avoir agrippé son regard, à celle qui n'en voyait les éclats de ces petites lanternes que de gris et de blancs saturés. à alors s'approcher sans réaliser, regard planté pour en donner quelques pièces et en récupérer une. à avancer de sa petite lanterne sans réellement faire attention, quand de sa frange devant les yeux, elle cogna l'épaule d'un inconnu comme pour la faire se réveiller. "Oh...veuillez m'excuser. je ne regardai pas où j'allais." à finalement relever le visage, cligner un peu des yeux : et sans sourire, sans lueur contre les iris, elle s'inclina légèrement, avant de jeter un coup d'oeil derrière elle. "Vous aussi...vous venez...pour les lanternes ?" demandé presque trop innocemment, venant de celle à se faire chaos des nuits.
à ne pas savoir parler :
à juste vouloir ,,
y envoyer : toutes ses peurs.