Habillée d'un yukata en nuances de roses et aux motifs de fleurs de cerisiers, c'est avec une étincelle dans les yeux que Miyabi débarque au matsuri. Cocktail de black et blue pills ingérées avant son départ pour passer une meilleure soirée et voir les couleurs des feux d'artifices qu'elle n'a que trop peu souvent vu. Passage à un stand de yakitoris avant d'aller se chercher une place dans le parc Nakanoshi ; noir de monde, elle râle jusqu'à trouver un petit spot, bien trop proche d'autres personnes qu'elle ne connaît pas.

— Faut réserver un emplacement pour poser sa serviette maintenant ? La faute aux touristes, c'est sûr. Qu'elle marmonne dans sa barbe, la jeune demoiselle, avant d'ouvrir sa bière et d'allumer une cigarette.

et de paysages à se dessiner ,, chaleur d'été à en envahir les orées : ô merveilles à s'en répandre comme invincibles destinées ! à lui errer : là où le monde ne venait à en voir que plaisirs colorés. là, dans les herbes, à effleurer fleurs et bouteilles ! alcools à flots, à lui en rester loin des agitations nocturnes. quand il suffisait à en lever les yeux pour en admirer spectacles à exploser. bière au bout des doigts, adossé à l'un de ces arbres comme seul refuge, il en observa la silhouette solitaire qui vint prendre place au milieu des foules envahissantes ! à en tendre sa bouteille comme pour trinquer avec la douce inconnue. (@Bae Miyabi) — Ils ont tous décidé de venir aujourd'hui, à croire qu'on peut jamais être en paix. à lui n'en avoir que suivi le mouvement de quelques amis : comme toujours ! quand les artifices n'en prendraient jamais vie, dans ses regards. — Entre les couples et les touristes. Ca va être dur de profiter. rabat-joie qu'il était ! à juste en être trop honnête : quand Renji n'y voyait là que brouhaha chaotique.

Cœur qui bât la chamade au rythme des festivités. Ô que le temps semble moins long lorsqu’il est passé sur les rues pavées en été. Absence de domicile qui ne se fait pas sentir; si le corps reste éveillé jusqu’au petit matin ce n’est plus à cause du froid mais des distractions qui gardent le cerveau en éveil.
Maquillage coloré, paupières embellies des couleurs de l’arc en ciel comme celles du drapeau noué autour du cou, telles une cape portée avec fierté. Fière, dans la tête le poing est en l’air. Il y a même l’chien qui est assorti, avec son bandana aux coloris similaires.
Boisson fruitée et rafraîchissante dans une main, éventail dans l’autre. Tu déambules avec ton animal à quatre pattes. Sourire aux lèvres, semblant de bonheur dans ce déni car ta vie n’est que chaos.
Alors qu’tout s’passait bien, soudain tu vois l’canidé partir sauter (amicalement) sur une personne (d’ici t’arrives pas à voir si tu l’as connait ou pas). Tu appelles l’animal mais il dit bonjour, remue la queue et lui fait la fête; t’es un peu gênée. « Désolée, il fait pas ça d'habitude. » L'soleil dans les yeux.