汚い

birth of the forbidden ; elle avait entendu l'histoire de la part de son père, comment elle était venue au monde. son père et sa mère s'était rencontrés jeunes, bien jeunes, alors qu'ils n'avaient chacun que très peu pour vivre. et c'est ce vide qui les réunit. ils ne faisaient que jouer au couple, rien n'était important, aucune émotion, aucune attache réelle, puis un jour, sa mère, seohyeon, découvrit qu'elle était enceinte, mais il était bien trop tard pour avorter. aucune visite chez le docteur, il n'avait pas un rond, et pourtant son père, katsuya, faisait tout son possible pour avoir le nécessaire pour accepter son rôle de père. ce soir là, il travaillait, alors que seohyeon était dans un des lieux de sécurité les plus étranges aujourd'hui : un soapland. ce fut là-bas qu'elle mit au monde sa fille, chieri, entourée de femmes pour prendre soin de l'enfant le temps que la famille soit réunie.

flip a coin ; elle avait deux ans, peut-être moins, peut-être plus, alors qu'elle comprit qu'elle ne reverrait probablement plus jamais son père. qui était-il ? un homme connu sous le nom de mochizuki katsuya, yakuza de la famille fujiwara-rengô, était un kyôdai depuis quelques années, vouant toute sa vie et respect à l'oyabun. en cette année 2005, un meurtre eu lieu, un membre d'une famille rivale fut tué, et le responsable était un membre des fujiwara-rengô. certaines choses sont passés sous le tapis, mais un meurtre en plein air ne peut pas être réglé si rapidement. ce jour-là katsuya donna son corps à la police, assumant être l'auteur de ce meurtre, mais en réalité, il n'était que la couverture. seize ans de prison, tout ceci pour protéger l'un de ses supérieurs, à la seule condition, que sa famille soit en sécurité.

failure ; ils ont brisé leur promesse, mais jamais ils ne lui ont dit. chieri avait six ans quand sa mère est morte, au mauvais endroit au mauvais moment qu'ils disent, mais cet accident resta comme tâche sur papier, une erreur dans leur calcul. tout ce qu'il restait de cette promesse était la fille, qui fut prise sous les ailes de l'oyabun fujiwara-rengô jusqu'à que son père soit libéré de prison. un enfant qui n'avait rien à voir avec le monde des yakuza, bien trop jeune pour comprendre, élevée aux côtés de la corruption et de la richesse. bien plus élevée par la femme fujiwara que l'oyabun lui même, l'argent venait de lui, elle grandit avec les plus jeunes, avant de repartir de son côté, hors de la famille dont elle ne fait pas réellement partie.

a normal life ; une enfant simple, vivant aux côtés d'une famille qui n'était pas la sienne, ce n'était pas simple de vivre une enfance simple, une enfance normale. chaque jour, la mort de sa mère était ramenée sur le tapis, rappelant qu'elle n'avait plus rien pour être un enfant normal. la forçant à devenir réservée, secrète, et détester les secrets, ses parents biologiques, adoptifs, elle se fichait d'où elle venait, de ce qu'il y avait pu arriver dans le passé, elle voulait tout simplement vivre, aimer, respirer en paix.

fight for your life ; il ne restait qu'elle, pendant de nombreuses années encore, et pourtant, tout en sachant que son destin n'était pas de devenir membre des fujiwara-rengô, elle s'en approchait malgré elle, devant trop curieuse, trop intéressée. afin de pouvoir canaliser cette curiosité, et l'aider dans un futur où elle devra défendre ses actions et origines, elle apprit l'art de l'auto-défense ainsi que pour une femme de ne jamais sortir seule après certaines heures, ou alors sans de quoi se défendre. Un spray au poivre constamment sur elle, plutôt qu'un shocker comme il lui fut parfois proposé.

fear and hunger ; dix-huit ans, l'arrivée de la liberté de son père était proche et pourtant elle ne semblait pas pressée. rencontrer un homme dont elle ne se souvenait pas, encore plus quelqu'un qui était son père. si seulement ceci était le seul problème. elle l'avait difficilement compris, en regardant des hommes passer et sortir de son appartement, elle n'avait jamais ressenti quoi que ce soit. même pour ce pauvre garçon qui avait pleuré pour l'avoir à ses côtés pendant un temps pitoyable de deux semaines, quelque chose n'allait pas. c'était elle qui l'avait fait tremblé, elle également qui l'avait rendu timide. les femmes la troublaient, et cette révélation n'était pas une chose qu'elle irait dire à un père yakuza venant de sortir de prison. la vie n'était pas si importante, mais elle était bien trop jeune pour que son nom de famille apparaisse à nouveau dans les journaux.

fake "i love you"s ; il n'avait pas encore mis les pieds dans sa vie depuis un an, et la voilà partie dans cette idée qu'elle serait idole, un jour, peu importe les moyens. elle se souvient de ce qu'il lui avait dit " du temps que tu ne deviens pas hôte, je ne dirais rien " comme une interdiction de toucher aux métiers du loisir, de l'alcool, du service corps à corps. non pas qu'elle voulait y toucher, mais un peu d'argent simple était toujours agréable. à la place, elle se fit un nom dans les petites scènes d'osaka, cherry-chan, la rosée à la voix d'or, et un caractère qu'ils semblent adorer, approchant l'air tsundere. si seulement ils savaient qu'elle ne veut juste pas qu'ils la touchent.

busted ; faire de grandes études, pousser sur son enfant ce qu'il pense est le meilleur, voilà quelque chose qu'il sait bien faire son père. peut-être que c'était vraiment pour son bien, pour qu'elle s'éloigne de ce qu'elle devenait, cet air de rébellion, cette envie de juste voir à quel point elle peut pousser le bouton. elle prit peu de temps à choisir quelle matière, passant le premier examen d'entrée qu'elle put trouver, et la voilà si simplement entrer en licence de sciences du comportement. lire une personne comme un livre ouvert, une chose qu'elle apprécie. et elle s'y plait à l'université, étant vu comme la typique étudiante qui s'amuse tant qu'on ne la voit jamais révisé, réussissant pourtant tous ses examens. tandis que son père la regarde, espérant qu'elle n'ira pas fouillé son nez dans ses affaires ou celle des fujiwara.

⭒ chieri a appris un peu de coréen avec sa mère, qu'elle prononce toujours avec un grand accent japonais. elle connaît pourtant les bases, sachant le lire, l'écrire, tout est une question de vocabulaire.
⭒ une voix grave plutôt rare dans le monde des idoles underground, rock, et pourtant allant à merveille avec la pop. chieri avoue pourtant n'avoir pas eu grand entraînement en chant, elle passait juste ses journées à chanter chez elle quand elle n'avait rien à faire.
⭒ voit les fujiwara comme des cousins, bien qu'ils ne soient pas relier de sang. il est possible de la voir faire un tour dans leur résidence, ou même sur des lieux leur appartenant, tout simplement pour apporter son sourire et un petit bonjour.
⭒ chieri est incroyablement curieuse, au point où cela peut lui être dangereux. elle s'est déjà retrouvé dans des problèmes face à ce problème, sorti indemne grâce à ses cours d'auto-défense et un peu de rapidité.
⭒ sa chevelure qui passe du brun au rose quand elle en ressent l'envie, chieri n'est pas du genre à se fondre dans le public, elle EST le public.
⭒ si vous apprenez qui est son père, il est déconseillé de lui demander quoi que ce soit sur les fujiwara-rengô, non pas qu'elle devienne agressive, mais elle déteste paraître comme la fenêtre pour observer un groupe de yakuza dont elle ne fait même pas partie.